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  • Bars du quartier Clignancourt Ramey : suite

    L'article L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, on Fête" ? publié le 25 août dernier a provoqué une vive réaction de la mairie du 18ème qui nous demande de publier un droit de réponse. Nous accédons bien volontiers à cette demande et voici donc le texte adressé à Action Barbès par cette même mairie.

     

    Mesdames, Messieurs,

    J’ai bien noté votre article paru sur votre site qui a retenu toute mon attention et sur lequel je souhaite apporter les observations et éclaircissements suivants que je vous remercie de bien vouloir publier.

    Liminairement, contrairement à ce qui est indiqué dans votre article, l’association Action Barbès, qui n’est pas signataire de la Charte Silence on fête mais s’est investie dans son élaboration et son suivi, n’a jamais interpellé la Mairie d’arrondissement ni moi-même sur l’application de la Charte postérieurement aux trois Commissions de concertation qui se sont tenues les 4 mai, 3 juin et 8 juillet 2015.

    En effet, les courriels dont fait référence votre article sont ceux qui m’ont été adressé par M. X (*) qui a expressément rappelé dans chacun d’entre eux qu’il s’exprimait à titre personnel en tant qu’habitant du quartier et en aucun cas au nom de votre association.

    En ce qui concerne la non application de la Charte dont vous faites état dans votre article, je vous rappelle que lors des deux dernières commissions de concertations qui se sont tenues les 3 juin et 8 juillet 2015, les riverains présents ont relevé la bonne application de la charte et une nette amélioration de la situation, à l’exception de quelques débordements après la fermeture des terrasses qui concernaient notamment un établissement de chuteur.

    Sur ce point, je vous rappelle que j’ai écrit et rencontré, en présence d’un des médiateurs des Pierrots de la nuit, l’établissement concerné pour lui rappeler les termes de la Charte. A la suite de cette rencontre, un chuteur a bien été embauché.

    Sur le non respect des autorisations de terrasse évoquées dans votre article, la Mairie d’arrondissement n’a pas eu de signalement sur ce point. J’interpelle ce jour les commerçants signataires de la Charte sur le respect des délimitations de leurs terrasses.

    Enfin, en ce qui concerne le non respect des horaires de fermeture des devantures et des terrasses, un premier bilan doit être fait de cette période estivale.

    Dans votre article vous indiquez que j’aurai « expliqué » le non respect de la Charte durant cet été par la canicule. Cette information est inexacte. Par courriel en date du 8 juillet, en réponse au courriel de M. X (*) en date du 7 juillet, adressé en son nom et non de celui votre association, j’ai fait référence au récent épisode caniculaire à Paris -  du 29 au 5 juillet 2015 – et dont je rappelai le caractère exceptionnel.

    Comme indiqué dans ma réponse à M.X (*), la question des épisodes caniculaires devra en effet faire l’objet d’un échange dans le cadre d’une prochaine Commission de concertation.

    Je vous confirme donc que cette Charte est toujours en vigueur et qu’en l’espace de six mois elle a notamment permis :

    - l’instauration d’une instance de dialogue entre les établissements signataires, les associations, dont la votre, et les riverains qui le souhaitent  ;

    - l’arrivée dans le quartier des Pierrots de la nuit, dont l’action permet de vérifier la bonne application de la Charte mais surtout de sensibiliser la clientèle des établissements ;

    - la création d’une nouvelle association, l’Union des commerçants et des riverains ;

    - la présence de chuteurs dans les établissements les vendredis et samedis ;

    - une campagne de communication à destination des clients, pour les sensibiliser sur les nuisances sonores ;

    - des premiers échanges sur une animation de quartier de qualité, intégrant les riverains, dans le respect de l’esprit de la Charte.

    Je partage votre avis sur l’utilité de cette Charte et la nécessité de poursuivre le dialogue qu’elle permet, en tirant toutes les conclusions de cette première période estivale. 
    Pour ce faire, une nouvelle commission de concertation sera très prochainement organisée à laquelle votre association, ainsi que M. X (*) en tant que riverain, sont naturellement les bienvenus.

    Je reste à votre disposition et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.

    Mario Gonzalez

     

    (*) ici apparait dans le texte envoyé par la mairie du 18e le nom d'un adhérent, membre du Conseil d'administration d'Action Barbès que nous n'avons pas voulu publier sur ce blog.

    Rappelons que Mario Gonzales est adjoint au maire du 18e chargé entre autres de la médiation.

     

    Au fond, que reproche la mairie du 18e à Action Barbès ? D'avoir confondu les genres, de reprendre une information donnée à un riverain alors qu'elle savait parfaitement que ce même riverain est un membre actif de notre association. Admettons, quand bien même le procédé est discutable.

    Pour le reste, la mairie du 18e ne conteste pas les informations données par notre article du 25 août. Oui certains bars n'ont pas respecté les horaires de fermeture mentionnées dans la charte, oui certaines terrasses ont débordé, personne ne semble pouvoir raisonnablement dire le contraire.

    La charte est nécessaire. Il faut qu'elle soit respectée pour être efficace. C'est ce respect que nous demandons à la mairie du 18e de faire appliquer. Nous en reparlerons lors de la prochaine réunion sur le sujet qui doit se tenir le 9 septembre et à laquelle Action Barbès participera.

     

  • Budget participatif : entre autosatisfaction et réalité

    paris,démocratie locale,conseil de quartier,budget-participatifUn curieux vent d'autosatisfaction semble courir dans les couloirs de l'Hôtel de Ville de Paris à propos du budget participatif. Les tweets, courriels et autres notifications Facebook n'ont pas manqué pour vanter le succès de cette première opération 2015. On ne dira jamais assez que la mairie de Paris est un as en matière de communication.

    Nous vous avons à plusieurs reprises présenté ce Budget Participatif. Pour plus d'informations, il vous suffit de taper "budget participatif" dans la boite de recherche de ce blog (colonne de droite) pour prendre connaissance de tous les articles publiés ici sur le sujet.

    Du 10 au 20 septembre prochain, les Parisiens seront invités à se prononcer sur les projets qu'ils ont soumis et qui ont été acceptés par la mairie après un long processus de vérification de leur faisabilité, tant juridique que financière.

    Nous avons trouvé sur Internet un intéressant texte publié par Denis Lagarde adhérent de l'association Déclic17-18 (17ème et 18ème), association avec laquelle nous sommes en contact assez régulièrement. Ce texte résume très bien la situation et montre du doigt les limites de l'exercice. Le voici :

     

    Budget participatif 2015, le coté obscur des "Commissions ad hoc" d'arrondissement...

    Du 14 janvier au 15 mars 2015 les Parisiennes et les Parisiens ...

    .... étaient donc invités à se prononcer directement sur l’affectation de 5% du budget d’investissement de la ville, soit 426 millions d’euros sur l’ensemble de la mandature 2014-2020. Le « budget participatif » se déclinant également par arrondissement, il est prévu de mobiliser 3,9 millions d’euros pour des idées d’investissements dans le 18e arrondissement.

    Deux mois après, 560.000 personnes ont ainsi consulté, déposé, commenté ou soutenu des projets d’investissements sur la plateforme internet « Madame la Maire, j'ai une idée » et 5615 idées ont été ainsi proposées au soir de la clôture du dépôt des projets !

    Le succès de cette première expérience de « budget participatif » tient en partie à cette idée simple qui est de permettre aux Parisien(ne)s d’agir concrètement sur le budget d’investissement de leur ville en proposant des projets imaginés et sélectionnés par eux.  Les projets pouvant être à l’échelle de Paris ou à celle d’un arrondissement, d’un quartier ou même d’une rue.

    Dans le 18e arrondissement, 241 projets furent ainsi proposés ce qui le classa sur le podium des arrondissements les plus mobilisés.

    Cette séquence finie, débuta dans un premier temps un travail d’expertise par les Services techniques visant à vérifier leur recevabilité (évaluation technique, absence de dépense de fonctionnement, coût …)

    Enfin et selon les mots même de la charte du « budget participatif » , « La liste définitive des projets d’arrondissement soumise au vote est arrêtée par le Maire d’arrondissement après consultation d’une Commission ad hoc réunissant notamment le maire d’arrondissement ou son représentant, des élus de l’opposition, un représentant de la maire de Paris, des représentants des instances de démocratie locale, et les services de la mairie de Paris ».

    De cette commission, nous ne saurons rien… Qui était présent, qui a dit quoi, qui a fait quoi ? Rien !

    Seul un tweet de Pauline Véron (adjointe d’Anne Hidalgo chargée de la démocratie locale) est venu (pour les plus attentifs !) nous indiquer l’existence de cette assemblée.

    Merci donc à Pauline Véron de nous rendre compte de l'actualité du budget participatif du 18eme arrondissement ; = )

    A l’issue de cette discrète réunion et concernant le 18e arrondissement, seules 60 idées seront retenues.

    Disons-le tout net, l’intervention de cette « commission ad hoc » dans le processus de sélection des idées n’est sans doute pas la séquence la plus exaltante du projet ! Elle semble plutôt illustrer la difficulté pour certains élus de sauvegarder un « pouvoir d’action » dans un projet qui visait  justement à se passer de lui.    

    Anne Hidalgo qui dans sa campagne 2014 avait promis que 5% du budget d'investissement de la Ville de Paris soit "construits et décidés par les Parisiens directement afin de lutter contre le discrédit du politique en permettant aux citoyens de se réapproprier les questions de la cité via une forme de coproduction citoyenne " (La Tribune 10/3/2014) se voit donc (malgré elle ?) contraint de subir l’interventionnisme des élus dans le choix final des idées parisiennes !

    Cet épisode, caché dans « l’angle mort du rétroviseur » de la « démocratie participative » indique bien la difficulté de certains élus à trouver une place dans cette nouvelle manière de faire. Pour eux effectivement, il s’agit d’évoluer ou d’adapter leurs pratiques. Nous savons bien que dans ce processus « d’Uberisation » (application participative) de notre société, les segments de la société où ce phénomène est le plus actif sont justement les intermédiaires incapables de démontrer leurs plus-values économiques/sociales et n’existant qu’au travers de la protection d’une loi ou le mécanisme d'une fausse concurrence …

    Pour parfaire ce beau projet de budget participatif il conviendrait donc que les élus débâtent ouvertement du rôle qu’ils entendent jouer dans cette nouvelle manière de faire vivre la cité et quand tout état de cause l’administration ainsi que les élus en charge de ce projet communiquent l’ensemble des données permettant d’apprécier la qualité des projets retenus.

    oOo

    Si nous partageons l'essentiel de ce qui est dit plus haut, il nous faut néanmoins préciser les points suivants. Ces commissions ad hoc n'ont pas vraiment été secrètes ("discrètes" dit plus haut notre ami de Déclic17-18) même si effectivement elles sont restées extrêmement confidentielles. Ce sont les Conseils de quartier, ou plus exactement les équipes d'animation de ces conseils qui ont été mobilisées à la hâte. Membre de l'équipe d'animation du CQ Goutte d'or dans le 18e, Action Barbès a participé à cette commission ad hoc, son représentant ayant été désigné par l'équipe d'animation pour y assister.

    Dans le 9e, l'affaire a été rondement menée. La mairie de cet arrondissement a arbitrairement choisi un membre des Bureaux des Conseils de quartier (Bureaux, c'est ainsi que sont appelées les équipes d'animation dans cet arrondissement) sans que ces bureaux ne soient contactés au préalable. La commission a donc délibéré avec des membres des Conseils de quartier sans aucune légitimité ni mandat - démocratie participative ?

    Dans le 10e, les choses se sont passées un peu mieux dans la mesure où les équipes d'animation des Conseils de quartier ont été informées et ont pu déléguer une personne.

    On a donc là trois arrondissements et de fait, des processus différents. Sans demander trop de rigidité, on pourrait espérer que tous les Parisiens aient un traitement identique ou s'approchant.

    Mais là n'est pas le plus ennuyeux. Ces commissions n'avaient pas un rôle essentiel, se contentant en fait de sélectionner les projets suivant leur importance, c'est à dire les considérer au niveau de l'ensemble de Paris ou de les maintenir au niveau de l'arrondissement. Car in fine, ce sont les maires d'arrondissement qui ont le dernier mot. Ce sont eux qui déterminent le montant alloué au budget participatif pour leur arrondissement. Ce sont eux qui choisissent les projets qui seront soumis aux votes des Parisiens. Autrement dit, nous allons voter pour des projets certes proposés par les Parisiens, notamment dans le cadre des conseils de quartier, mais choisis par les maires d'arrondissement.

    Et il y aussi des anomalies dans le système. Prenons un cas dans le 9e. Un des projets retenus est "Fermeture à la circulation du haut de la rue de La Rochefoucauld". Or il se trouve que ce projet se trouvait déjà dans le programme de la maire du 9e en 2014. On peut s'amuser en constatant qu'en 2014 le coût annoncé était de 140 000€ et qu'il est passé 18 mois plus tard à 250 000. On est donc en pleine confusion des genres. Voilà une promesse électorale, approuvée puisque Delphine Bürkli a été élue, qui fait à nouveau l'objet d'un vote. Ce n'est pas tout à fait l'idée qu'on se faisait du budget participatif.

    Autre anomalie, cette fois pour un projet proposé dans le cadre général parisien hors arrondissement. Notre association milite et a beaucoup travaillé sur le projet de réaménagement du boulevard de La Chapelle. Anne Hidalgo et les deux maires d'arrondissement concernés, Rémi Féraud pour le 10e et Eric Lejoindre pour le 18e ont intégré ce projet dans leur campagne électorale de 2014. Le projet a été lancé, inscrit au Plan d'Investissement de la Mandature 2014-2020 (le fameux PIM), des réunions avec l'Atelier Parisien d'Urbanisme ont été organisées eu printemps 2015. Et voilà que le projet se retrouve soumis au vote des Parisiens sous le titre "Beaux boulevards dans la Nord-est parisien". On laissera chacun interpréter comme il le souhaite cette situation mais de deux choses l'une, ou bien le projet est acté et se fera, ou bien il est soumis au vote des Parisiens avec le risque d'être rejeté et donc abandonné. Interrogé sur le sujet, Rémi Féraud a réaffirmé son soutien ainsi que celui d'Eric Lejoindre au projet de promenade urbaine, nous confirmant que si celui-ci n'était pas retenu lors du vote, il n'en demeurerait pas moins inscrit au PIM. Dans ce cas, quel crédit accorder au processus démocratique ? Difficile de s'y retrouver.

    Alors, n'accablons pas trop ce budget participatif. 2015 est l'année du lancement. Beaucoup de choses restent à améliorer. Ne doutons pas que la maire de Paris Anne Hidalgo et son adjointe Pauline Véron sauront en tirer toutes les conclusions.

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  • Budget participatif : c'est l'heure du vote

     

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    Que ce soit dans le cadre général de Paris ou pour les arrondissements, les projets ont été sélectionnés et présentés, ils attendent désormais le vote des Parisiens. Nous parlons ici du budget participatif !

    Le vote sera ouvert du 10 au 20 septembre. Les explications, assez claires, sont téléchargeables sur le site Budget participatif.

    Pour permettre à chaque porteur de projet de faire la promotion de celui-ci, la mairie de Paris a mis en ligne un "kit de mobilisation" téléchargeable toujours sur le même site et qui donne la possibilité de créer des affiches, des flyers .... et même des vidéos, enfin tout l'arsenal pour une bonne communication. C'est astucieux et bien fait.

    Regardons maintenant de plus près les projets qui nous concernent plus directement dans les 9e, 10e et 18e.

    Et tout d'abord les projets parisiens.

    Sur les 77 projets retenus pour Paris, deux nous concernent par leur proximité et sont liés au cadre de vie.

    Le premier intitulé "Beaux boulevards dans le Nord-Est parisien" est en fait celui que notre association a lancé en 2014 sous le nom de Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad. Son montant est de 12 millions d'€, le plus important des 77. Il est d'ailleurs curieux de le trouver là, soumis au vote, alors qu'il est d'ores et déjà inscrit dans la Plan d'Investiture de la Mandature 2014-2020.

    Le second intitulé "Promenade le long du canal Saint-Martin" se monte à 7 millions d'€.

    Un peu plus éloigné de Barbès mais dans le 9e, signalons "Repenser la place de l'opéra Garnier" (5,1 millions d'€).

    Ensuite, les projets par arrondissements.

    Voici un tableau qui résume la situation en chiffres

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    Rappelons que la règle pour les budgets par arrondissement est que le montant total alloué aux projets soumis dans le cadre du budget participatif ne dépasse pas 30% du budget total d'investissement de l'arrondissement pour l'année considérée. Les 10e et 18e ont budgété le maximum alors que le 9e n'y a alloué que 11% de son budget d'investissement.

    Voici les liens :

    Projets dans le 9e

    Projets dans le 10e

    Projets dans le 18e

     

  • La Maison du Canal : un nouvel atelier proposé

    C'est bien volontiers que nous relayons l'information transmise par la Maison du Canal dans le 10e. Nous avons eu l'occasion de présenter notamment la Librairie Solidaire dans plusieurs articles.

    La Maison du Canal a créé un atelier d'accompagnement à l’écriture pour celles et ceux qui souhaitent mettre par écrit souvenirs et récits de vie. Une animatrice les guidera, au cours d'un entretien individuel, dans la mise en forme.

    Activité gratuite pour les adhérents de l'association (adhésion 5 € pour l'année).

    Une séance individuelle d'environ 40 minutes par semaine le mercredi entre 15 et 18h.

    Pour le lieu: rdv au 9 rue Louis Blanc à l'association Robert Desnos.

    Pour les inscriptions, c'est au 13/17 rue Louis Blanc et également via culture@lamaisonducanal.fr.

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  • Collecte solidaire dans le 9e et le 18e

    Comme en avril et juin dernier, et désormais comme chaque premier samedi du mois, une collecte solidaire de quartier réalisée avec le soutien d'Emmaüs et Eco-systèmes aura lieu demain, samedi 5 septembre, dans plusieurs lieux des 9e et 18e arrondissement (mais aussi dans d'autres endroits). Ce sera entre 10h et 14h. 

    Alors autant reprendre dès cette rentrée les bonnes habitudes si vous avez de petits objets à jeter.

    Dans le 18e, le point le plus proche de Barbès est à l'angle des rues Saint Bruno et Stephenson.

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    Dans le 9e :

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  • « Ensemble nous sommes le 10e » : la Quinzaine 2015 et les 20 ans !

    Le collectif d'associations « Ensemble nous sommes le 10e », qui a pour objet de favoriser la participation de tous les habitants du 10e, français et étrangers, à la vie sociale, culturelle et politique de cet arrondissement, fête ses 20 ans en 2015 et organise sa nouvelle Quinzaine annuelle de rencontres interculturelles du 7 au 26 septembre.

    Vous pouvez cliquer sur l'affiche ci-dessous pour télécharger le programme complet :

    Ensemble-nous-sommes-le-10e,

    L'inauguration de cette 20e édition de la Quinzaine d'« Ensemble nous sommes le 10e » (qui comprend également une exposition et la Fête du Canal) aura lieu ce prochain mardi 8 septembre à 19 h, en mairie du 10e. La soirée sera animée par un concert du trio Gufo, composé d'un chanteur accordéoniste, d'un guitariste et d'un bassiste choristes.

    Le carton d'invitation peut être téléchargé en cliquant sur l'affiche ci-dessous de Gufo :

    Ensemble-nous-sommes-le-10e,

     

  • Le 10e fait son cinéma à la médiathèque Françoise Sagan

    Par l'intermédiaire de la société historique Histoire & Vies du 10e, vous êtes conviés à assister au montage "Le 10e fait son cinéma" réalisé par le journaliste Norbert Bellaïche le jeudi 10 septembre à 19h à la nouvelle médiathèque Françoise Sagan au 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e.

     

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    ... Une occasion de découvrir les films tournés dans le 10e et voir les nombreux monstres sacrés du cinéma français et étrangers déambuler dans le 10e, via ce long métrage composé de plus de 100 extraits de films tournés dans cet arrondissement. Et de tester aussi votre culture cinématographique en participant à un quizz.

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    L'entrée, libre et gratuite, se fera dans la limite des places disponibles. 

     

  • Conférence historique sur ”Les Arméniens du 10e”

    Dans le cadre de la Quinzaine de « Ensemble nous sommes le 10e » (voir notre article du 6 septembre), la société historique "Histoire & Vies du 10e" vous convie à la conférence "Les Arméniens du 10e" ce prochain mardi 15 septembre à 19h en mairie du 10e.

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  • Dimanche 20 septembre : le Forum des associations du 10e

    Le Forum des associations et des acteurs de la vie locale du 10e se déroulera dimanche 20 septembre de 10h à 19h autour du Canal Saint-Martin, entre le jardin Villemin, le Couvent des Récollets, la place Raoul Follereau, et les quais de Valmy et Jemmapes.

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    Ce nouveau format du Forum des associations regroupe, cette année, l'évènement festif Dix sur Dix et la Fête du Canal du collectif « Ensemble nous sommes le 10e ».

    Vous pouvez télécharger le programme complet en cliquant ci-dessous sur le plan du Forum :

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  • Le Rallye du Canal, c'est dimanche !

    La Maison du Canal vous prépare un après-midi bien animé et convivial à l'occasion du prochain "Rallye du Canal" : cette manifestation se déroule ce prochain dimanche 13 septembre de 14h à 17h le long du Canal Saint-Martin : quai de valmy et au jardin villemin.

    Vous pouvez obtenir plus de précision sur la page Facebook de cet évènement.

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  • Paris s'est faite belle

    paris,propretéEn ce samedi 23 mai, Paris avait demandé à ses habitants de la faire belle. Plus exactement, la mairie de Paris avait organisé l'opération Paris fais toi belle.

    Pour changer un peu des éternels soucis de propreté autour du marché Barbès sous le viaduc ou à la Goutte d'or, nous avons décidé de suivre les équipes dans le 9e. On aurait bien tort de penser que le 9e n'est pas touché par le phénomène. Regardez cette magnifique photo prises à deux pas de la place Pigalle justement en ce samedi matin.

    paris,propreté

    Promenez vous vers 9h ou 10h le matin le week-end place Pigalle même, vous comprendrez l'ampleur du désastre problème.

    Bref, plein de courage, nous sommes allés au rendez-vous fixé à 9h30 au square d'Anvers, sous le kiosque. Là nous attendaient les équipes de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) de la Ville de Paris, dont  Isabelle Cavillier de la section 9e/10e, qui est une connaissance de longue date d'Action Barbès, ainsi que des élus du 9e, dont bien sûr l'adjoint en charge de la propreté, Sébastien Dulermo.

    Le secteur choisi pour l'opération était celui de l'avenue Trudaine et alentour. Deux équipes se forment, une emmenée par Cyril et l'autre par Richard. Ces deux agents de propreté travaillent à la section de l'avenue Trudaine où il y a 33 personnes. Elle couvre toute la partie Est du 9e, dans un quadrilatère qui va de Barbès -> square Montholon -> de Notre Dame de Lorette -> Pigalle -> Barbès, vaste territoire.

    Après un petit briefing par la DPE, on nous fournit gilets fluo, balais, pelles, pinces, sacs. Il y a même une pince métallique et un petit bac spécial pour les seringues. A cet égard, les agents de la propreté nous disent en trouver un peu partout dans le 9e, certes pas en très grande quantité et surtout autour des toxicomanes SDF qui vivent entourés de leurs seringues usagées.

    paris,propreté

    paris,propreté

    Cyril, à gauche, prend en charge l'équipe 1 qui ira avenue Trudaine

    Le tri sera sélectif : verres, recyclables, mégots, tout-venant, voilà les quatre catégories. Nous faisons partie de l'équipe 2 qui ira vers Barbès par la rue Gérando retour par la rue de Rochechouart.

    Les premiers coups de balai donnés, ce qui frappe tout de suite est la quantité phénoménale de mégots de cigarettes qui traînent. Bien sûr, on en avait plus ou moins conscience mais là, le problème saute aux yeux, il y en a partout, partout, partout. Cela se concentre naturellement devant les cafés. Quand on parle de cette question avec les tenanciers, cela va de l'indifférence à la fatalité. Il ne serait quand même pas très difficile de mettre de grands cendriers devant leur bistrot comme le font certains mais le bruit court que ce serait interdit, alors on se cache derrière ce prétexte facile et qui ne repose sur rien.

    C'est là aussi qu'on se rend compte que le travail des agents n'est pas facile. Circuler entre les voitures et les deux roues en stationnement, balayer le caniveau avec des voitures collées au trottoir, faire attention à la circulation et aux piétons, le travail est ingrat et le temps compté. Il s'agit de couvrir un grand territoire en peu de temps, pas question de s'éterniser dans une rue au détriment d'une autre. Sans oublier que dans pas mal de rues, le nettoyage doit se faire sans eau, ce qui n'arrange rien. Les petites vannes sur les trottoirs sont parfois hors d'usage avec le temps (certaines dateraient du temps d'Haussmann) et il va être bien délicat de les réparer, semble t-il. Selon Sébastien Dulermo, il y aurait une quarantaine de ces vannes hors service dans le 9e.

    L'accueil des passants est bon. Il y a bien d'éternels râleurs qui ne font jamais que râler sans jamais rien proposer de concret mais en général les piétons comprennent et parfois félicitent.

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    L'équipe 2 au travail rue Gérando

    Après une bonne heure et demie de nettoyage, retour au kiosque du square d'Anvers où une surprise nous attendait. Le Hard Rock Café du boulevard Montmartre nous offrait un pot avec des tortillas maison. En effet, tous les Hard Rock Café du monde sont priés de mener des actions en faveur de l'environnement (Save the planet) et donc celui du boulevard Montmartre a non seulement envoyé des tortillas mais a surtout envoyé des gens nettoyer avec nous. La mairie du 9e nous confirme d'ailleurs que d'autres actions, pas nécessairement liées à la propreté, seront menées avec le Hard Rock Café.

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    L'équipe n°1 avec le personnel du Hard Rock Café du boulevard Montmartre

     Que conclure de tout cela ? Sans nul doute, ce fut un moment de convivialité et de prise de conscience du problème. Mais les personnes motivées venues au square d'Anvers ce samedi matin là, n'étaient-elles pas déjà sensibilisées à la question ? Rassembler 40 personnes dans un arrondissement qui compte quelque 60 000 habitants n'est sûrement pas à la hauteur du défi. Il ne faut pas en faire reproche à l'Hôtel de Ville ou à la mairie du 9e. Et on ne le répétera jamais assez, les agents de la DPE font un super boulot. Les râleurs les accablent souvent de tous les maux mais ces agents ne sont pas responsables de la saleté à Paris.

    Un commerçant rue de Rochechouart nous dit : "Voilà 30 ans que je suis installé ici. C'est toujours la même histoire. Vous nettoyez maintenant, très bien, mais revenez dans une heure, vous verrez ". De quoi désespérer même un agent de la propreté.

     

  • Opération autocars à Paris : Chapelle-Clignancourt-Barbès oubliés ?

    A grand renfort de communication, la ville de Paris a annoncé des actions importantes de verbalisation pour les autocars de tourisme polluants ainsi que pour le stationnement illicite de nombre d'entre eux. Cas fréquents dans notre quartier entre La Chapelle et Pigalle.

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    Pont Saint-Ange le 24 mai dans l'après-midi - situation identique coté 18e

    Nous attendions légitimement des changements dans le secteur de la Chapelle au niveau du Pont Saint-Ange; plus proche de Montmartre, rue de Clignancourt et boulevard de Rochechouart ainsi que devant la gare de l'Est.

    Que nenni !

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                                              Rue de Clignancourt le 24 mai vers 11h30

    Incitée via Twitter par Christophe Najdovski, Action Barbès a depuis plusieurs semaines et quasi quotidiennement pris des photos d'autocars garés sur des secteurs interdits et les a envoyés à l'adjoint chargé de la circulation et des transports avec copie au préfet. Aucun résultat visible à ce jour. La ville a-t-elle les moyens de son ambition ? Aura-t-elle la volonté politique de froisser les autocaristes ? Signalons tout de même, l'appui de Julien Miniconi, commissaire du 10e, à qui nous signalons également en temps réel la situation. Pour le moment, pas d'écho dans le 18e. Nous savons que le commissaire de cet arrondissement, Nelson Bouard, a quitté récemment ses fonctions et qu'une femme devrait prendre la direction des services de police de l'arrondissement.

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    8 boulevard de Clichy dimanche 24 mai. Ça coince...

    La ville de Paris a fait le choix d'augmenter le tarif de stationnement des autocars (107,30€ la demi-journée et 64,50€ en cas de pré-réservation sur internet). Plan antipollution oblige, censé réduire le nombre d'autocars circulant dans la capitale. S'ajouteront à cette mesure des interdictions de circulation pour les véhicules les plus polluants, progressivement, avec l'objectif d'éradiquer le Diesel dans les rues de Paris à l'horizon 2020. Il faudra pour cela que la cadre légal existe.

    Une réflexion, nous a-t-on dit, serait lancée à la recherche de lieux de stationnements possibles. Des discussions avec les associations et les conseils de quartier dans les arrondissements concernés par ce problème devaient se mettre en place. Elle tarde à venir.

    En attendant, la valse des autocars continue...

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                                              Pont Saint-Ange le 21 mai dans l'après-midi

    Ajoutons que nombre de chauffeurs laissent les moteurs tourner. Nous avons réussi toutefois à en faire arrêter quelques-uns, mais tous les conducteurs ne sont pas sensibilisés à cette question, loin de là. Une campagne de communication pourrait peut-être faire évoluer les mentalités, y compris auprès des agents de police habilités à verbaliser ?