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  • Un conseil de quartier sur la solidarité agité à la Goutte d'Or

    Le conseil de quartier Château Rouge - Goutte d'Or avait investi le LMP (Lavoir Moderne Parisien), théâtre qui a échappé de peu à la destruction.

    En fait de débat sur la solidarité, le conseil de quartier du 13 novembre dernier a plutôt fait figure de vaste défouloir, une grande partie des présents profitant de l’occasion pour exprimer leur malaise quant à l’état du quartier. Du coup, on a beaucoup entendu les habitants mécontents, un peu les élus  (mis en accusation) mais assez peu les associations. Un membre du conseil de quartier, Ariel Lellouche, s’est pourtant efforcé à plusieurs reprises de remettre le débat sur les rails : « J’enseigne dans ce quartier, je vis dans ce quartier. On entend la colère, mais le rôle du conseil de quartier, c’est d’essayer de trouver des solutions ».

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    Etaient présents ce soir-là des représentants de la mairie : Victor Deléglise, de l’équipe de développement local de Paris 18e et Marie Valet, chargée de développement local pour Paris Habitat; deux élus à la tribune : Sandrine Mees (EELV), élue référente chargée du conseil de la Goutte d’Or et Gérald Briant, l’adjoint au maire du 18e chargé de la lutte contre les exclusions (PC) ; des représentants d’association, dont la Fnars, l’Accorderie et Hélène Leroy, la responsable des maraudes sur le 18e pour Emmaüs. Présents dans la salle, d'autres élus sont intervenus lors des échanges: Claudine Bouygues, Félix Beppo et Pierre-Yves Bournazel.

     

    Quelle ZSP ?

    Les organisateurs du conseil de quartier du jeudi 13 novembre avaient fait preuve d’humour : ils annonçaient la thématique "ZSP" pour "Zone de Solidarité Populaire". Las ! Les échanges ont plutôt fait songer à un débat sur une « ZSP » classique ou Zone de Sécurité Prioritaire...

    Les témoignages se sont succédés à bâtons rompus, une fois la première salve lancée : « À la Goutte d’Or, a estimé une habitante, oui, on a des droits, mais moins de droits à la sécurité et plus de droits aux pissotières qu’ailleurs ». Et d’ajouter, sous les applaudissements d’une partie de la salle : « On se gargarise de la richesse de la vie associative à la  Goutte d’Or. Peut-être, mais cela ne garantit pas l’égalité des droits ! »

     

    Cahier de doléances

    Un autre a rapporté le cas, tout récent, d’un élève poignardé devant un collège et de rackets fréquents dans le même établissement ; plusieurs habitants ont témoigné de leur lassitude face à l’attitude des usagers et des travailleurs d’Espoir Goutte d’or, une association d’aide aux toxicomanes située rue Saint Luc ; d’autres encore ont exprimé leur exaspération quant à l’occupation – 100 % masculine – de la placette Charbonnière en fin de journée et le harcèlement subi par des jeunes femmes. D'autres enfin ont évoqué les populations migrantes installées sous le viaduc aérien, le marché de la misère installé les jours de marché...

    Sans une bonne dose d’humour, un habitant – « je suis le stéréotype de l’homo, avec un copain et un chien » – a estimé que la situation s’était beaucoup dégradée depuis quelques années et raconté qu’il « n’arrêtait pas de se faire traiter de pédé ». Une femme, bénéficiaire – au bout de 12 ans d’attente – d’un logement social, rue de Suez, s’est décrite « en état de choc et très mal à l’aise » dans un espace public envahi par les vendeurs à la sauvette, les cris et les ordures. Et d’ajouter, là encore sous les applaudissements : « Il faudrait partager la solidarité, moi dans ces conditions je n’arrive pas à donner ».

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    Ce quartier, une chance

    Largement minoritaires, d’autres personnes ont dressé un portrait plus positif de la Goutte d’Or : « On a la chance de vivre dans un village avec son église, sa synagogue, sa mosquée ; les vieux qui jouent aux dominos dans le parc », a raconté l’un. Une vieille dame, « qui vit au cœur de l’action, entre les rues de Panama et de Suez, ne se plaint pas : ici, il y a toujours quelqu’un qui m’aide à porter mes paquets ». Et d’ajouter : « La solidarité, c’est aussi d’accepter certaines nuisances. Si je dois me pousser de 30 centimètres car il y a du monde sur le trottoir, je n’en mourrai pas ».

     

    À qui la faute ?

    « Depuis des années, l’inaction de l’Etat – ces problèmes relèvent de la Préfecture – et de la mairie a permis aux choses de se dégrader », a jugé une habitante. Ne se laissant pas démonter, Gérald Briant a rappelé les grands travaux d’assainissement de l’habitat, sans comparaison dans Paris. Il a espéré que les effectifs policiers allaient effectivement continuer à croître et rappelé que la paupérisation s’était partout aggravée. Les drogués, les migrants sous le pont de la Chapelle ? « On ne peut pas tout bonnement les faire disparaître ! » a-t-il remarqué (voir article du "18e du mois" à ce sujet).

    Le représentant de Paris Habitat a profité d’un reproche sur « la concentration des HLM à la Goutte d’Or » pour rappeler que l’habitat social représente 20 % des logements dans le quartier, contre 25 % dans le 18e arrondissement et bien davantage à Porte Montmartre. Deux habitants ont insisté sur l'état de ces habitats et ont manifesté un certain désappointement quant à l'attention portée à ces bâtiments construits, selon eux, à la hâte.

    À la toute fin du conseil qui a duré près de 3 heures pour s’achever un peu avant 22 heures –  quelques pistes de travail ont été esquissées – mais guère davantage, hélas, vu le temps déjà écoulé : accompagner les vendeurs à la sauvette volontaires pour cela vers la formalisation de leur activité ; organiser des marches collectives de nettoyage et de sensibilisation ; créer des amicales de voisins et organiser des fêtes de voisinage ; organiser des maraudes au bénéfice des plus vulnérables ; dans quelques années, peut-être, réaliser le projet de Marché des Cinq continents qui désengorgerait Château-Rouge…

    On aurait préféré que les élus de la majorité soient plus solidaires et ne montrent pas leurs divergences.

    À quand un conseil de quartier sur la solidarité ?

  • Violences faites aux femmes : mobilisation des mairies des 10e et 18e

    Dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la mairie du 18e propose cette année projections, débats, exposition, échanges et informations. Ce sera du 24 novembre au 9 décembre.

    Attention plusieurs sites seront investis pour l'occasion : la mairie bien sûr mais aussi le Louxor ou encore l’auberge de jeunesse Pajol.

    Le harcèlement, sujet que nous avons plusieurs fois évoqué dans l'actualité barbésienne, sera illustré par l'excellent film Les femmes du bus 678 réalisé par Mohamed Diab.

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    Si vous êtes intéressé, n'oubliez pas de vous inscrire. Pour le programme complet et les inscriptions, c'est ici.

    Comme dans le 18e, c'est dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes que la mairie du 10e propose une exposition photographique de Catherine Cabrol intitulée "Blessures de femmes" du 25 au 28 novembre.

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    Cliquer sur la photo pour télécharger le flyer

    Vous pouvez assister au vernissage de l'exposition le 25 novembre à 19h en présence de Rémi Féraud, maire du 10e, d'Olga Trostiansky chargée de l'égalité femmes / hommes et de la photographe.

  • Réunion des équipes des Conseils de Quartier du 10e: la réflexion est lancée

    paris,conseil-de-quartier,10e,démocratie-localeSylvain Raifaud, adjoint chargé de la Démocratie Locale dans le 10e, avait prévu un ordre du jour ambitieux: bilan des Conseils de quartier (CQs), refonte du site Internet, Charte de la Démocratie Locale (DL), printemps de la DL 2015... En deux petites heures de réunion, inutile de préciser que tous les points ne pouvaient être abordés. On a amorcé un travail de réflexion qui devrait se prolonger dans les mois à venir. Le prochain RdV est déjà fixé pour le 10 décembre.

    La Régie de quartier de la Maison du Canal et CRL 10 avaient été conviés.

    Les équipes d'animation avaient répondu à l'appel et le tour de table fut long mais intéressant. On a entendu des points déjà évoqués maintes fois dans de précédentes réunions. En voici les principaux, la liste exhaustive serait ennuyeuse pour le lecteur !

    - manque de suivi, de retour de la part des élus et des services des problèmes et demandes abordés en plénière

    - découragement lié au manque de suivi et à l'abandon de projets sur lesquels il y a eu un fort investissement

    - pouvoir travailler en amont des projets de la mairie et avoir une réelle concertation pas seulement de l'information

    - améliorer l'information entre CQs et associations

    - nécessité de travailler avec les CQs limitrophes d'autres arrondissements

    - clarifier l'utilisation des budgets des CQs

    Des pistes évoquées : relancer les commissions, être davantage présents dans la rue pour aller au devant des habitants.

    Sylvain Raifaud  s'est donné trois missions : l'animation locale, les projets de quartiers avec le budget d'investissement (son rôle: rendre les choses possibles), la concertation.
    Son exigence, la Démocratie.
    Ainsi, pour l'utilisation des budgets de fonctionnement, on doit en rendre compte (ce qui se fait déjà) et pour le budget d'investissement, la discussion et le vote devront avoir lie en plénière. "L'argent doit être dépensé utilement et démocratiquement".

    Il ne reviendra pas sur l'autonomie des CQs (et c'est une bonne chose car il y aurait fort à parier que nombre d'anciens qui se sont battus pour cette autonomie démissionnent !).

    On peut regretter l’absence de bilan des Conseils de Quartier parisiens alors même qu'une Charte a été discutée au dernier Conseil de Paris de novembre. 

    Du pain sur la planche, comme on dit. Nouveau site internet des CQs, mise à jour de la Charte seront notamment à l'ordre du jour de la prochaine réunion.

  • Yamina Benguigui, une élue de Paris et du 10e, entre les mains de la Justice

    La nouvelle est donc tombée ce lundi 8 décembre : le parquet de Paris a décidé de citer à comparaître, devant le tribunal correctionnel, Yamina Benguigui, élue dans le 10e et au Conseil de Paris, et anciennement ministre déléguée dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault (voir l'article du Monde du 8 décembre 2014). La date du procès ne semble pas encore être connue.

    Dans ce contexte, alors que les débuts de l'affaire "Benguigui" ont été révélés avant les élections municipales, nous pouvons vivement regretter que Yamina Benguigui persiste, depuis plus de 8 mois déjà, à conserver son siège au Conseil de Paris et au Conseil d'Arrondissement du 10e, suite à son élection sur la liste conduite par Rémi Féraud, réélu maire du 10e en mars dernier.

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    Les élections municipales de mars 2014

    Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales, Yamina Benguigui a rejoint début décembre 2013 la liste de Rémi Féraud dans le 10e, où elle a été présentée comme une "personnalité d'ouverture" (voir l'article du Monde du 2 décembre 2013). Nous avions d'ailleurs abordé ce savant mélange politicien pour la composition des listes (voir § "les listes" de notre article du 8 mars 2014).  

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    Tweets de Rémi Féraud et d'Alexandra Cordebard annonçant la présence de Yamina Benguigui sur la liste "Paris qui ose" du 10e (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

     

    Peu avant le premier tour des élections, l'hebdomadaire Marianne (dans son article du 13 mars 2014) faisait part de soupçons de fausse déclaration au titre de sa déclaration de patrimoine dans le cadre de son poste de ministre déléguée de la Francophonie auprès du ministre des affaires étrangères.

    En dépit de ces révélations, Yamina Benguigui a obtenu, pour le premier tour des élections municipales du 23 mars dernier, la 4e place sur la liste "Paris qui ose" conduite par Rémi Féraud.

    Après le premier tour et la fusion des listes PS-PC-PRG et EELV, Yamina Benguigui a été maintenue, pour le second tour du 30 mars, sur la nouvelle liste de Rémi Féraud pour le 10e, figurant en outre en très bonne place à la 6e position, ce qui lui assurait ainsi un mandat de "Conseillère de Paris" à l'issue de l'élection.

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    Le coup de théâtre 

    Au lendemain de son élection sur la liste de Rémi Féraud, alors que le soupçon planait depuis plus de 2 semaines, la nouvelle est tombée brutalement, révélant que cette fois-ci, ce n'était plus l'hebdomadaire Marianne mais directement la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique, qui soupçonnait Yamina Benguigui de fausse déclaration de patrimoine et confiait alors le dossier au procureur de Paris. Notons que la loi du 11 octobre 2013 (Loi organique n°2013-906) punit toute fausse déclaration de situation patrimoniale d'une peine de 3 ans d'emprisonnement, de 45 000 € d'amende et une interdiction des droits civiques et d'exercice d'une fonction publique (voir article du Monde du 31 mars 2014).

    A la suite de ce coup de théâtre, intervenu moins de 24 heures après son élection, Anne Hidalgo a demandé à Yamina Benguigui de démissionner du Conseil de Paris.


       

    Et maintenant ?

    Lors de l'arrivée de Yamina Benguigui dans le 10e, nous avions exprimé nos doutes sur la présence de cette ex-élue du 20e arrondissement, où sa présence très épisodique sur le terrain et ses absences répétées au Conseil de Paris pendant la précédente mandature, avaient déjà fait grincer des dents.

    Plus de 8 mois après son élection, dans le contexte actuel, le maintien de Yamina Benguigui dans ses fonctions électives à Paris et dans le 10e est abusive et, tout simplement, inacceptable. Nous souhaitons que cette élue démissionne au plus vite de ses fonctions au Conseil d'Arrondissement du 10e, auquel elle n'a jamais assisté depuis son élection, et au Conseil de Paris où elle est apparue pour une rare fois en novembre dernier.   

    Le sujet est devenu, semble-t-il, embarrassant pour certains élus de la majorité municipale du 10e. Pour un résumé de la situation, vous pouvez réécouter les interventions de l'élue de l'opposition UMP Déborah Pawlik et du maire du 10e, Rémi Féraud, sur France Bleu 107.1 le 3 novembre dernier :

     

    podcast

    (Crédits : © France Bleu 107.1)

     

    Par ailleurs, dans le cadre de la nouvelle répartition des Conseillers de Paris (voir notre article du 13 juillet 2013), le 10e avait bénéficié d'un poste additionnel, reflétant l'augmentation de près de 10 % de sa population et permettant d'avoir 7 élus (et non plus 6) au Conseil de Paris. Avec Yamina Benguigui occupant l'un de ces 7 postes au Conseil de Paris et ne semblant pas prête à représenter les intérêts du 10e, cet arrondissement perd actuellement ainsi tout le bénéfice de ce nouveau siège qui lui a été attribué.

    Soulignons également l'image déplorable liée à cette affaire impliquant Yamina Benguigui, élue absente de nos quartiers. Nous ne nous étendrons pas sur la question de l'exemplarité des élus de la République.

    Dans cette affaire, Yamina Benguigui aurait pu évidemment tirer rapidement les conséquences de sa mise en cause et adopter les règles de conduite qui s'imposaient, même si nous savons que la présomption d'innocence s'applique. Nous pouvons aussi nous interroger sur ce qui a conduit Rémi Féraud et Anne Hidalgo à d'une part, "parachuter" Yamina Benguigui dans le 10e, et d'autre part, la placer en si bonne posture sur leur liste...

    Les candidats de proximité, engagés sur le terrain, ne sont pas rares ! En cas de démission de Yamina Benguigui, nul doute donc que Paul Simondon, son remplaçant probable et actuellement premier adjoint de Rémi Féraud, puisse être un Conseiller de Paris soucieux de représenter au mieux les intérêts du 10e; par ailleurs, le candidat EELV Emmanuel Ryz (actuellement non élu) pourrait alors être amené à siéger au Conseil d'Arrondissement.

    Une affaire à suivre...

     

  • Retour sur le conseil de quartier La Chapelle - Marx Dormoy

    Il est toujours enrichissant de voir comment les conseils de quartier sont organisés dans d'autres arrondissements. Celui-ci n'était pas très loin, rue Philippe de Girard dans une école élémentaire. De plus, nous étions invités à présenter les grandes lignes de notre projet de Promenade Urbaine. Nous n'allions pas refuser!

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    L'équipe d'animation a commencé par un point sur l'actualité. Un de ses membres avait rencontré le commissaire Nelson Bouard avec Sarah Proust, adjointe chargée de la prévention et de la tranquillité publique dans le 18e. Les problèmes rencontrés dans ce quartier ne sont guère différents de ceux évoqués à la Goutte d'or ou dans le nord du 10e. Manque de policiers, deals, affrontements de bandes violentes, reports de crackers depuis la mise en place de la ZSP Goutte d'Or et suite aux interventions au métro Marcadet-Poissonnière, ventes sauvette malgré des actions de la BST (brigade spécialisée de terrain), aggravation du marché de la misère, fermeture des terrains de sport sous viaduc due à des problèmes sanitaires (occupation par des migrants).

     

    Végétalisation, thème principal de la soirée

    Philippe Durand, élu chargé des espaces verts et de la nature en ville a lancé la    discussion sous la forme de questions-réponses.

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    Il a rappelé le lancement des appels à projets sur l'espace public mais pas seulement puisqu'on peut aussi travailler notamment avec des bailleurs sociaux. Les habitants pourront proposer leurs idées tout au long de la mandature.

    Que se passe-t-il ensuite ? Les services et les élus étudient la faisabilité avant de donner leur réponse. On peut végétaliser des pieds d'arbres comme rue Saint-Bruno, les habitants s'engagent alors à planter et à entretenir l'espace. Et le budget ? Pas de limite financière. Pour l'arrosage, on fait comment ? Réflexion en cours. Les recoins qui attirent les encombrants peuvent aussi faire l'objet d'un verdissement.

    L'élu est aussi revenu sur l'utilisation des budgets participatifs et le vote récent des Parisiens sur la végétalisation de murs, pour un montant d'un million d'euros. Reste à identifier des lieux. L'Hôtel de ville a demandé six projets donc aucune certitude que le 18e en bénéficie !

    Pour en savoir plus, c'est ici.

     

    Le projet du 22-28  place de la Chapelle

    Les habitants du lieu qui n'en peuvent plus des odeurs d'urine et des recoins souillés ont tenté de trouver des solutions avec l'Equipe de Développement Local (EDL) et l'association Coordination Toxicomanies.

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    Pour mieux situer et comprendre la problématique des habitants du lieu!

    Dans un premier temps ils ont fait réaliser une fresque sur les petits métiers oubliés. Le résultat est spectaculaire et les fresques, pourtant en papier coloré, sont presque indemnes trois mois après le collage. On ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter.

    fresque, place de La Chapelle

    fresque , place de la Chapelle

    fresque, place de la Chapelle

     Pour le mur, c'est superbe. Reste hélas le fond de l'impasse qu'il vaut mieux éviter!

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    Pour tenter de dissuader les "pisseurs" et autres "salisseurs", l'idée est de végétaliser. Les habitants ont donc demandé une enveloppe de 2 000 € à prendre sur le budget d'investissement du conseil de quartier. Projet voté sans opposition de la salle.  

    Nous avons pu brièvement évoquer le projet de Promenade urbaine de notre association qui passe par la place de La Chapelle.

    Des étudiants de l'EIVP (Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris) ont justement travaillé sur ce quartier et ont présenté les grandes lignes de leur étude. Et pour vous en dire plus, ils seront ce soir à l'école élémentaire rue Lépine dans le 18e à 18h30 pour un échange avec les habitants (voir notre article de mardi). Nous y serons.

     

  • L'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris vous invite..

    ... à participer à une réunion le 27 novembre, à 18h30, à l'école élémentaire de la rue Jean-François Lépine (18e).

    Lors du dernier conseil de quartier de La Chapelle Marx-Dormoy, un représentant de l'école nous a laissé cette affichette ...

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    ... reprise à la volée pour ce blog. 

    En effet, un groupe d'étudiants de l'Ecole d'Ingénieurs de la Ville de Paris — 80 rue Rébeval, dans le 19e — a travaillé sur un projet d'espace public sur la place de La Chapelle, et ils sont en mesure de présenter leur diagnostic aux habitants du quartier en réunion publique. 

    Dans le cadre de notre projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad, nous sommes bien évidemment très intéressés.

     

  • Salle de conso : un rapport parlementaire édifiant

    Nous vous l'avions annoncé en décembre dernier (cf. notre article du 29 décembre 2013), l'Assemblée Nationale, via la commission des Affaires sociales et la commission des Lois constitutionnelles, a confié aux députés Anne-Yvonne Le Dain, députée de la 2e circonscription de l'Hérault (PS) et Laurent Marcangeli, député de la 1ère circonscription de Corse du Sud (UMP) la préparation d'un rapport d'évaluation à propos des politiques publiques en matière d'utilisation de substances illicites. Ce rapport vient d'être publié sous le titre

    "L'augmentation de l'usage de substances illicites : que fait-on ?"

    (lien avec le rapport complet).

    A beaucoup d'égards, ce rapport est édifiant. Son but est clair : quels sont les impacts, quelle est l'efficacité des politiques publiques suivies depuis la loi de 1970 qui interdit le port et l'usage de produits illicites, en clair de drogues? On sait que cette loi de 1970 est extrêmement répressive. Mai 68 et son cortège de hippies fumant du cannabis ou pire se shootant au LSD sont passés par là et la majorité gaulliste d'alors s'est empressée de mettre en place un système répressif sévère, espérant endiguer une bonne fois pour toute un phénomène - la consommation de drogues - qui allait croissant. Force est de constater que cette loi ne sert à rien. Malgré les 153 000 interpellations faites en 2013 pour usage de cannabis, la France, ou plutôt les Français, demeure le pays d'Europe où il s'en consomme le plus.

    Télécharger la synthèse du rapport

    En gros, que nous dit ce rapport ?

    - la politique de lutte contre l'usage de substances illicites en France coûte 2 milliards d'€ par an dont 850 millions pour la seule application de la loi et seulement 300 millions pour la prévention. A eux seuls, ces deux montants en disent long sur l'erreur que commet notre société en ne pensant que répression quand il s'agit de drogues ;

    - héroïne et cocaïne présentent des niveaux d'expérimentation et de consommation assez faible en proportion de la population générale mais la tendance est à la hausse ;

    - les programmes de prévention doivent être revus, notamment auprès des jeunes. Le rapport préconise une rationalisation des programmes de prévention délivrés par police et gendarmerie mais le citoyen n'est-il pas en droit de se poser la question de savoir si ces deux entités police et gendarmerie sont les mieux placées pour s'adresser aux jeunes sur un tel sujet ?

    - la politique de réduction des risques a fait ses preuves mais sur les salles de consommation à moindre risque, les deux rapporteurs divergent

     

    Rapport parlementaire usage de drogues.png

    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

    Comme on pouvait s'y attendre, la députée socialiste défend ce type de structure alors que le député UMP s'y oppose. Contrairement à ce qui est prévu dans le projet de loi actuellement en discussion au Parlement, A-Y Le Dain préconise une expérimentation de 18 mois alors que le projet de loi indique 6 ans. M. Marcangeli se déclare lui contre ce type de structure avec les arguments classiques des opposants. Néanmoins, un point mérite attention. Il s'agit "des incertitudes concrètes sur le positionnement des forces de l'ordre aux abords des salles". C'est là une question cruciale qui n'a toujours pas reçu de réponse à notre connaissance.

    Ce rapport ne fait qu'une chose : démontrer l'inefficacité des politiques répressives suivies jusqu'à maintenant. Leur coût est faramineux pour des résultats médiocres. La lutte contre la drogue, la lutte contre l'addiction à la drogue, absolument nécessaires, doivent prendre un autre chemin. Nous devons avoir une autre approche de la question. La réduction des risques liés à l'usage de drogues ne résoudra pas le problème mais la salle de consommation à moindre risque doit faire partie de cette nouvelle approche.

     

  • Fête des Lumières dans le 10e

    Souvenez-vous de la promenade aux lanternes l'année dernière, voilà à nouveau un pique-nique hivernal, organisé par le Quartier Partagé et le Pari's des Faubourgs, ce prochain vendredi soir.

    Le RdV est fixé au Pari's des Faubourgs, 12 rue Léon Schwartzenberg, à 17h30 demain ! Et n'oubliez pas, le lendemain, samedi, à 9h30 se tient le Conseil de Quartier Saint-Vincent de Paul Lariboisière au Cinéma Louxor (voir notre article).   

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  • Faites de la récup au Point Ephémère aujourd'hui

    Dans le cadre de la Semaine Européenne de la réduction des déchets, la Maison du Canal propose à tous un Troc de vaisselle, une vente de livres de La Librairie solidaire et de vêtements de la boutique Ceterra à tout petits prix. Ce sera au Point Éphémère (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est au bord du canal Saint-Martin, 200, quai de Valmy)

    de 12h à 19h  AUJOURD'HUI.

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  • Le festival des films du Maghreb au Louxor

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    Depuis 2010, l'association Le Maghreb des Films organise un festival de films maghrébins avec un double objectif : promouvoir les productions cinématographiques qui portent sur le Maghreb et débattre, à partir des films, sur les nombreuses questions de société qui traversent les populations des deux rives.

    Le programme de l'édition 2014 est ICI. 
Les films présentés au Louxor ont pour thème commun :
 Barbès et la Goutte d'Or dans le cinéma maghrébin.

    Les séances sont suivies d'une rencontre et d'un échange avec le public.

    N'hésitez pas à visiter le site du Louxor régulièrement : il s'y passe toujours quelque chose...

    Sachez par ailleurs que, si vous ratez une séance, d'autres lieux participent au festival et projettent les films sélectionnés. En voici la liste :

    Institut du Monde Arabe (IMA), 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris 


    Le Studio des Ursulines, 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris

    La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris

    Institut des Cultures d’Islam (La Goutte d’Or), 19 Rue Léon, 75018 Paris 


    Club de l’Etoile, 14 Rue Troyon, 75017 Paris

    Cinémathèque universitaire, université de Censier Paris III – Sorbonne nouvelle, rue Santeuil, 75005 Paris

    Musée de l’Histoire de l’Immigration, Palais de la Porte dorée, 293, avenue Daumesnil, 75012 Paris

    École Normale Supérieure, 45 Rue d’Ulm, 75005 Paris

    maghreb des films 2.jpg

     

  • Conseil de quartier Montmartre

    Qu'on le sache et qu'on le fasse savoir ! Le conseil de quarter Montmartre se tiendra le

    Mardi 2 décembre à 19h

    à l'école élémentaire au 15, rue Houdon

    Le sujet : modifications du Plan Local d'Urbanisme

    Affiche CQ Montmartre 2 12 2014.png

     Cliquer sur l'image pour télécharger l'affiche en format PDF

     

    A cette réunion sera évoquée la présence des cars de tourisme dans Paris. Action Barbès a déposé une contribution sur le site imaginons.paris dans le cadre de la révision du PLU et présenté un voeu au conseil d'arrondissement du 10e.