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Rechercher : conseils de quartier

  • Présentation du projet d'aménagement cyclable de la rue Marcadet

    La Mairie du 18ème arrondissement organise une réunion publique de présentation du projet d'aménagement cyclable de la rue Marcadet. Faisant partie du Plan Vélo 2015-2020, cet aménagement, très attendu par les cyclistes, devrait permettre à terme de traverser le 18ème d'Est en Ouest en toute sécurité.

    Jeudi 20 septembre à 18h30
    à la Mairie du 18e, salle des fêtes
    1 place Jules Joffrin 

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    En présence de :


    Eric Lejoindre, maire du 18e arrondissement,

    Carine Rolland, 1ère adjointe au Maire du 18e chargée des affaires générales, de la culture et du patrimoine,

    Gilles Ménède, adjoint au Maire chargé de la Propreté, de la Voirie, des Transports et des Déplacements.

  • Histoire de Lariboisière : 3. 1848 : La République chasse Louis-Philippe

    L'hôpital Lariboisière est actuellement en train de connaître de grands changements avec le lancement du "Nouveau Lariboisière" qui bouleversera à terme la physionomie de cet établissement hospitalier parisien situé au Nord du dixième arrondissement à quelques mètres du carrefour Barbès ainsi que du quartier qui l'entoure. À cette occasion, nous consacrons une série estivale d'articles consacrés à l'histoire de l'hôpital Lariboisière en s'intéressant particulièrement aux bâtiments et à leur environnement urbain.

    1. Le Clos Saint-Lazare
    2. Le Versailles de la misère
    3. 1848 : La République chasse Louis-Philippe
    4. Une comtesse remplace la République
    5. Évolutions, extensions, rénovations...

      ________________

       

    En février 1848, la France, en proie à une grave crise économique et sociale, connaît une nouvelle révolution. Le roi des Français, Louis-Philippe 1er, est contraint d'abdiquer. C'est la fin de la Monarchie de Juillet et la Deuxième République voit le jour. Malgré ce contexte de grande instabilité politique, les travaux de construction du nouveau grand hôpital  parisien, l'hôpital Louis-Philippe dont la première pierre a été posée le 1er mai 1846, continuent tout de même d'avancer. Cependant, les journées insurrectionnelles de juin de cette même année vont venir interrompre le chantier, ce dernier devenant un des principaux bastions des insurgés.

     

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    Mais pour mieux comprendre ces évènements, il convient de remonter à leur origine, sans aller bien loin, puisque la Révolution de 1848 commence véritablement en 1847, à deux pas du futur hôpital Lariboisière... au Château Rouge !

     

    1848

    Le 9 juillet 1847, le Château-Rouge accueille le premier banquet de la Campagne des banquets, une série de réunions politiques déguisées en banquet, les réunions politiques étant alors interdites, qui se tiendront dans toute la France. Il s'agit notamment de promouvoir l'élargissement du corps électoral, la Monarchie de juillet ayant consacré le système censitaire pour désigner ses élus.

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    Le banquet du Château Rouge

     

    Cette série de banquets va déboucher sur la Révolution de février 1848. En effet, du 22 au 25 février, Paris s'insurge, poussant Louis-Philippe 1er à abdiquer. La Seconde République est proclamée et le suffrage universel (masculin) est adopté. L'hôpital Louis- Philippe en construction est promptement renommé hôpital de la République.

     

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    La capitale compte alors un très grand nombre d'ouvriers paupérisés et sans travail, et d'ailleurs, avec ses centaines d'ouvriers, le chantier du nouvel hôpital est alors un précieux pourvoyeur d'emplois. Le nouveau pouvoir républicain met très vite en place les Ateliers nationaux à Paris, une mesure sociale pour permettre d'assurer un revenu à ces ouvriers inemployés. 

     

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    "révolution de 1848"

     

    Les Ateliers nationaux sont principalement affectés à des travaux de voirie, au pavage des rues en particulier. Mais bien vite, la mesure est victime de son succès et le nombre d'ouvriers qui se présentent aux Ateliers nationaux explose, passant de 25000 à 120000 hommes, et le travail manque. Le gouvernement prend différentes mesures pour maintenir un dispositif qu'il peine à financer, comme la baisse des rémunérations, par exemple. Finalement, au bout d'à peine quatre mois, les 20 et 21 juin 1848, la fermeture des Ateliers nationaux est décidée. C'est la fin de la république sociale. Les plus jeunes des ouvriers sont promis à un enrôlement dans l'armée tandis que les autres sont au mieux affectés à des grands travaux en province, au pire sont laissés sur le carreau. Mais la fin des Ateliers nationaux ne va faire qu'amplifier le mécontentement déjà présent chez les ouvriers, au point de déclencher une nouvelle révolte populaire à Paris.

     

    Les Journées de juin, chronologie d'une révolte 

    Le Nord et l'Est parisien sont alors essentiellement ouvriers, offrant là un terrain très propice à une insurrection populaire. La fin des Ateliers nationaux va faire gronder ce Paris ouvrier, déclenchant une révolte restée dans la postérité sous le nom de Journées de juin. Faisons un retour sur ces journées en nous focalisant sur les quartiers qui nous intéressent, ceux qui environnent le chantier de l'hôpital de la République.

     

    • 19, 20 et 21 juin

    L'Assemblée nationale vote la dissolution des Ateliers nationaux et la Commission exécutive entérine la décision. 

    • 22 juin

    On signale des scènes d'agitation à travers la capitale et dans ses faubourgs. les Parisiennes et les Parisiens des quartiers populaires sont dans la rue. Les premières émeutes voient le jour.

    • 23 juin

    C'est le début de la révolte populaire, des barricades sont érigées dans les rues de Paris, en particulier dans les quartiers de Saint-Jacques, Saint-Martin et Saint-Denis pour s'étendre à tout l'Est parisien, plus de 400 barricades sont érigées dans les rues parisiennes. Le mouvement est très durement réprimé par l'armée dirigée par le général Cavaignac. Mais les mouvements reprennent et s'étendent. Friedrich Engels suit ces évènements avec la plus grande attention et publie quotidiennement dans le journal Neue Rheinische Zeitung en donnant beaucoup de détails sur le déroulé des évènements. Il écrit à ce propos : "La ville était divisée en deux camps. La ligne de partage partait de l'extrémité nord-est de la ville, de Montmartre, pour descendre jusqu'à la porte Saint-Denis, de là, descendait la rue Saint-Denis, traversait l'île de la Cité et longeait la rue Saint-Jacques, jusqu'à la barrière. Ce qui était à l'est était occupé et fortifié par les ouvriers ; c'est de la partie ouest qu'attaquait la bourgeoisie et qu'elle recevait ses renforts."

    Le soir, la caserne des Gardes nationaux de la rue du faubourg Poissonnière (celle qui donna son nom à la rue des Gardes dans la Goutte d'Or) est attaquée par les insurgés. Ces derniers contrôlent les quartiers situés de la Porte Saint-Denis au débarcadère du Nord (la gare du Nord) jusqu'aux villes des faubourgs, comme La Chapelle (actuels quartiers administratifs de la Chapelle et la Goutte d'Or). Il va sans dire que le chantier de l'hôpital au cœur des émeutes est interrompu. 

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    "Plan des barricades dressées à Paris pendant l'Insurrection de juin 1848"

     

    • 24 juin

    Redonnons la parole à Engels pour décrire cette journée : "Dans le haut du faubourg Saint-Denis, un violent combat commença le matin. Les insurgés avaient occupé dans le voisinage de la gare du Nord une maison en construction et plusieurs barricades. La première légion de la garde nationale attaqua sans remporter toutefois d'avantage quelconque. Elle épuisa ses munitions et eut près de cinquante morts et blessés. A peine put-elle conserver sa position jusqu'à l'arrivée de l'artillerie (vers 10 heures) qui rasa la maison et les barricades. Les troupes réoccupèrent la ligne du chemin de fer du Nord. La lutte dans toute cette contrée se poursuivit cependant encore longtemps et fut menée avec un grand acharnement. « C'est une véritable boucherie », écrit le correspondant d'une feuille belge. Aux barrières Rochechouart (actuel carrefour Rochechouart/Gérando) et Poissonnière (actuel carrefour Barbès) s'élevèrent de fortes barricades ; le retranchement près de la rue Lafayette fut rétabli également et ne céda que l'après-midi aux boulets de canon. (...) Le général Lamoricière, malgré une violente résistance, avait dégagé les faubourgs Poissonnière, Saint-Denis et Saint-Martin jusqu'aux barrières. Les ouvriers ne tenaient encore que dans le Clos Saint-Lazare ; ils s'étaient retranchés dans l'hôpital Louis-Philippe (sic)

     

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    "L'ancien clos Saint-Lazare en 1848"

     

    Plus loin, il écrit : "Le Clos Saint-Lazare (d'un ancien monastère) est une grande étendue de terrain en partie bâtie, en partie couverte seulement de maisons inachevées, de rues tracées, etc. La gare du Nord se trouve exactement en son milieu. Dans ce quartier riche en bâtisses inégalement disposées et qui renferme en outre quantité de matériaux de construction, les insurgés avaient construit une forteresse formidable." Il convient ici de faire une digression pour corriger une erreur qu'Engels commet quant au clos Saint-Lazare. En effet, comme de nombreux autres commentateurs, l'ami de Karl Marx se trompe en localisant l'hôpital de la République, qu'il nomme à tort Louis Philippe, dans le clos Saint-Lazare et en y situant la gare du Nord en son milieu. Car, comme nous l'avons vu dans les épisodes précédents, les limites de ce clos s'arrêtaient avant l'hôpital (la rue Ambroise Paré suit le tracé du mur Nord de l'enclos), et la gare du Nord se situe non pas en son milieu mais à l'angle Nord-Est de l'ancienne enceinte monastique. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette confusion, à savoir que ces terrains hors clos lui étaient historiquement liés, mais surtout que la présence du mur des Fermiers généraux qui court au Nord et l'enceinte de l'hôpital, érigée en premier lieu comme nous l'avons vu précédemment, peut donner l'illusion d'un enclos plus ancien. Néanmoins, une partie des combats se sont bien déroulés dans la partie Nord de l'ancien clos de Lazaristes.

     

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    "Combat du clos St Lazare" 

     

    • 25 juin

    Le matin, les insurgés tiennent toujours le Marais, les faubourgs Saint-Antoine et du Temple, Montmartre et l'ancien clos Saint-Lazare et ses environs. L'hôpital de la République, tout du moins la seule partie déjà construite, à savoir le pavillon de façade côté Ouest, sert de bastion central. Les pierres du chantier sont utilisées à créneler les murs d'enceinte de l'hôpital et le Mur des Fermiers généraux est percé de meurtrières.

     

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    "Prise de la barrière de la Chapelle St Denis"

     

    Durant toute la journée les combats vont être acharnés et meurtriers, l'armée tire à l'aide de quarante canons sur Montmartre et l'ancien clos et l'hôpital en construction.

    Dans le faubourg Saint-Antoine, l'archevêque de Paris Denis Affre monte sur une barricade lors d'une trêve pour parler à la foule et tenter une conciliation entre les belligérants. Mais dans la confusion les tirs reprennent, une balle perdue atteint l'archevêque qui succombera deux jours plus tard ; on ne sait pas bien de quel côté est venu le tir peut-être accidentel. Une rue de la Goutte d'Or lui sera dédiée en 1864.

    En fin de journée, les insurgés sont défaits. Le chantier de l'hôpital et ses environs sont jonchés de centaines de cadavres. Peu à peu, les derniers bastions des insurgés sont vaincus, seul le faubourg Saint-Antoine résiste encore.

     

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    "Barrière poissonnière. Poursuite des Insurgés dans le clos St-Lazare"

     

    • 26 juin

    La dernière barricade du faubourg Saint-Antoine tombe. À l'issue de trois jours d'insurrection, on compte plus de 4000 morts du côté des insurgés et 1500 du côté des forces de l'ordre. C'est la fin des Journées de juin, une révolte populaire réprimée dans le sang.

     

    Après ce terrible épisode, le chantier de l'hôpital de la République reprend assez rapidement  son activité avec en plus de nombreux travaux de réparation des dégâts causés par les violents combats.

     

    à suivre...

     

     

  • Assemblée Générale de l'association Action Barbès

    L'Assemblée Générale annuelle de l'association Action Barbès se tiendra
     
    le samedi 5 octobre 2013 à 10h45 précises
    dans une des salles du cinéma Le Louxor (170, bd de Magenta).
     
    Bien que le droit de vote lors d'une l'Assemblée Générale d'une association soit réservé à ses adhérents, chacun peut y assister et éventuellement adhérer à cette occasion.
     
    Vous pouvez télécharger :
     
     
     
     

  • un moment de rencontre autour d'un verre ?

    Pour ne pas rompre avec ses traditions, avant la coupure de l'été, Action Barbès vous invite à venir prendre un verre au café LE BEAUJOLAIS, 167, rue du faubourg Poissonnière, dès 18h30 si vous êtes libres à cette heure-là, vendredi 22 juin, et plus tard si ce n'est pas le cas.

    Vous croiserez l'affiche ci-dessous chez les commerçants du quartier qui ont souvent été les relais fidèles de notre association pour la diffusion

    • de nos bulletins d'information jusqu'à l'année dernière, nous sommes désormais davantage sur l'Internet grâce à notre blog
    • de nos bulletins d'adhésion au dos des lettres d'information, publiées régulièrement et adressées à nos amis peu familliers du blog (10 lettres cette année déjà); et
    • des cartes postales chaque fois que nous avons lancé une action publique qui demandait un soutien plus large.

    Branchés Internet ou pas, venez partager un moment vendredi prochain au Beaujolais, nous serons heureux de vous y retrouver.

    paris,barbès,rencontre,beaujolais,poissonnière,convivialité

    Pour voir l'affiche en grand format, cliquez dessus.

  • Réunion publique d'information sur le réaménagement de la rue Boris Vian

    Nous apprenons - trois jours avant (!) - la tenue d'une réunion publique d'information organisée par la Mairie du 18e, ce vendredi 9 octobre à 18 h 30 au Gymnase de la Goutte d'Or, et portant sur le réaménagement du secteur comprenant la rue Boris Vian, la place Remitti (nouveau nom de la place Polonceau), les colonnades de la rue de la Goutte d'Or et le TEP. 

    Voilà un dossier qui est loin d'être nouveau, puisque ce projet de réaménagement urbain a été lancé en 2015 (!) et aurait dû être terminé à la fin de la précédente mandature (voir à ce propos notre article du 29 novembre 2016). Espérons qu'à l'issue de cette réunion on disposera enfin d'éléments concrets et d'un calendrier prévisionnel pour ce projet.

    Cette réunion publique se fera en présence de :

    Eric Lejoindre, maire du 18e arrondissement ;

    Maya Akkari, adjointe du 18e chargée de la politique de la ville et des centres sociaux ;

    Fanny Benard, adjointe du 18e chargée de la participation citoyenne, de la concertation sur les projets d'aménagements et de la mise en oeuvre du budget participatif ;

    Mario Gonzalez, adjoint du 18e chargé de l'urbanisme et du logement.

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    Visuel du projet présenté en 2016

    C'est où ?

    Gymnase de la Goutte d'Or, 12, rue de la Goutte d'Or, Paris 18e

    C'est quand ?

    Vendredi 9 octobre à 18 h 30

  • Culture confinée : Coup de projecteurs sur le Théâtre des Béliers Parisiens

    On ne va pas vous faire le coup de la critique théâtrale dans nos colonnes, vu que des joies du théâtre nous n’en jouissons pas plus que vous. Sachez bien que nous le déplorons aussi. Quoi faire donc ? Surfer en ligne et découvrir quelques interviews intéressantes qui nous font patienter et espérer que bientôt les salles obscures, des théâtres et des cinémas, nous ouvrirons leurs portes. 
     
    Le site des Théâtres Parisiens Associés est une mine. Nous vous l’avons récemment recommandé car on y peut voir des captations de pièces déjà présentées avant les fermetures et confinements. 
     
    Coup de projecteurs sur le Théâtre des Béliers Parisiens
    14bis rue Saint Isaure, 18e
     
    Le théâtre des Béliers Parisiens est un lieu où les créations contemporaines et les comédies intelligentes se taillent la part du lion. Il n’est qu’à se souvenir du succès de la pièce d’Alexis Michalik, Le Porteur d’Histoire. (Meilleur auteur et meilleure mise en scène aux Molières 2014)
    Le lieu d’abord, nous sommes au pied de la Butte Montmartre, dans l’ancien théâtre du Sudden, où se tenaient les cours de théâtre, professionnels mais aussi amateurs avec la même exigence, de Raymond Acquaviva (pour plus de détails https://www.coursacquaviva.fr/. ) avant qu’ils ne déménagent, pour plus d’espace, tout en demeurant en partenariat étroit avec les Béliers Parisiens, notamment pour proposer une scène et des emplois aux comédiens en herbe ou confirmés. 
    La nouvelle équipe est l’émanation du Théâtre des Béliers d’Avignon (une larme en passant pour le festival d’Avignon qui nous a tant manqué en juillet…), créé par Beeh Production. À Paris comme à Avignon dès 2006, ce sont quatre directeurs qui sont aux manettes. Arthur Jugnot, Frédéric Thibault, David Roussel et Florent Bruneau. Ils présentent ainsi leur amitié : "Nous avons travaillé tous ensemble à l’ouverture du Théâtre des Béliers d’Avignon. C’est de nos mains que nous avons construit la petite salle, car le théâtre n’avait au départ qu’une seule salle. Cette aventure a vraiment soudé notre amitié et nous sommes maintenant associés." À Paris, rien n’a changé explique Florent Bruneau : "Nous travaillons tous les quatre ensemble de manière collégiale en prenant les décisions à l’unanimité (enfin, nous essayons que ce soit au maximum le cas !) Le fait d’être plusieurs nous permet d’amener de la diversité dans nos idées."
    Des agendas bien remplis pour ces quatre boulimiques de spectacles qui gèrent aussi bien la production, que la communication, les projets, et même les mises en scène. 
    Ils ne sont malgré tout pas seuls à faire tourner le théâtre. Même petit, c’est une grosse machine. Une équipe d’environ dix personnes travaille au Théâtre des Béliers Parisiens. Un directeur technique, deux régisseurs, deux habilleuses, à la billetterie avec les ouvreurs et ouvreuses il faut ajouter cinq personnes, et une administratrice.

    theatre-des-beliers,18e,culture

     
    Il faudrait logiquement aussi parler de la programmation à venir.... La date ne nous est pas encore connue, comme vous pouvez l'imaginer. Le site du théâtre annonce la pièce de Mélody Mourey, La Course des Géants. C’est un théâtre que nous aimons bien, nous vous en dirons plus à la réouverture. 
    Pour vous donner envie, voici une courte présentation de la dernière création de Mélody Mourey, déjà sur le « pré » des Béliers, mais cette fois avec les Crapauds Fous. (septembre 2018)
     
     
  • Gare du Nord 2024 : mise à jour du projet de rénovation

    gare-du-nord,travaux,projet,2024Lundi 23 novembre 2020. La Ville de Paris, la SNCF, SNCF Gares et Connexions et la SA Gare du Nord 2024 viennent de signer un protocole actant le soutien de la Ville au projet de rénovation et de transformation de la gare du Nord.

    Avant d'en arriver là, nous avons assisté à quelques soubresauts du projet et la belle entente de départ entre la Ville et la SNCF a eu le temps de voler en éclats. Depuis 2014 un projet de reconfiguration était à l'étude pour résoudre les innombrables problèmes de la gare — dont sa saturation reconnue depuis des années. En 2017, Paris est confirmée ville olympique pour 2024. La SNCF lance alors un appel d'offre (juin 2017). Les choses s'accélèrent. Retour sur les dernières étapes.

    Le projet de rénovation et de transformation de la gare confié à une entreprise d'économie mixte, formée de SNCF Gares & Connexions et la foncière du groupe Auchan, Ceetrus, avait été présenté en juillet 2018 et approuvé par la Ville. S'en suivirent bientôt trois vagues de contestation.

    – L'avis des professionnels
    Une tribune dans Le Monde d'un collectif d'architectes et d'urbanistes de renom jeta un pavé dans la mare. Projet inacceptable ! Ils dénoncent la marchandisation d'un espace, vaste espace de quelque vingt mille mètres carrés, au détriment du confort des voyageurs, ils dénoncent l'allongement des parcours circulant au milieu des zones commerciales, ils dénoncent l'implantation d'un centre commercial de plus, voire de trop, au cœur des territoires du Grand Paris. Ils dénoncent le sacrifice de l'héritage architectural. En résumé, un projet signé trop visiblement Auchan...

    – Les doutes des élus
    Après la validation du projet par la Ville le 10 juillet 2018, des doutes s'expriment parmi les élus, trop commercial, densification excessive, programmation surdimensionnés, pas assez de considération pour l'ensemble de la zone d'activité de Paris et sa banlieue... Il faut revoir la copie. La Commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) rend un avis défavorable le 27 juin 2019, notamment au regard de l'extension de la zone commerciale de 16 321 mètres carrés, plaçant ainsi le Préfet d'Ile-de-France dans l'impossibilité de signer le permis de construire (demande déposée le 21 mai 2019). Un recours est déposé par Stationord, la nouvelle dénomination du promoteur, auprès de la Commission nationale d'aménagement commercial (CNAC), qui rend un avis favorable à la limite de son temps d'instruction. Finalement le 6 juillet 2020, le Préfet d'Ile-de-France, Michel Cadot, délivre le permis de construire. On peut lire la satisfaction de Stationord sur son site ! Mais la Ville ne s'avoue pas vaincue. Et encore moins convaincue : "La nécessité de moderniser la plus grande gare d’Europe n’est guère discutée, surtout à l’approche des Jeux Olympiques de 2024. Mais le projet à 600 millions d’euros tel qu’il est pensé avec l’arrimage d’un paquebot commercial de plus de 300 m de long à l’est de la gare dans l’un des quartiers les plus denses de la capitale, et sans qu’aucune étude d’intégration n’ait été véritablement menée, ne passe toujours pas". (Le Monde du 17 juin 2020)

    En octobre 2019, des élus de la Ville enfoncent le clou de leur désaccord en publiant une nouvelle tribune, dans laquelle ils demandent "des évolutions significatives, qu’il s’agisse de protection patrimoniale, d’inter-modalité, de hauteur du bâtiment, tandis qu’Ile-de-France Mobilités et la RATP ont réclamé que le stationnement et la circulation des bus soient très nettement améliorés."

    – Les recours déposés par deux collectifs de citoyens venus en renfort
    L'affaire prend une tournure juridique, après la délivrance du permis de construire l'été dernier. La Ville espère toutefois que la force de ses arguments pourra infléchir les grandes lignes du projet avant d'en arriver au contentieux mais elle ne l'écarte pas. Le recours est envoyé le 3 septembre, le Préfet a deux mois pour y répondre. Parmi les arguments mis en avant, la densification du projet. La Ville espère réduire l'extension des surfaces commerciales de 15 000 m2 sur les 60 000 prévus. Elle reproche à l'Enquête publique de s'être limitée au quartier alors que l'impact est bien plus vaste. Ses avocats estiment par ailleurs que le permis de construire incombait à la Ville et non à l'État, comme c'est la règle habituellement (voir notre article de juillet qui l'explique). Même argument avancé par le Collectif des habitants Gare du Nord / La Chapelle dans leur recours gracieux déposé le 25 août. Une autre association, Retrouvons le nord de la Gare du Nord, dépose une requête devant la cour administrative d'appel de Paris, le 23 août, et met en doute l'augmentation prévisionnelle du nombre des passagers de la gare d'ici à 2030, démonstration non satisfaisante, juge-t-elle, mais augmentation qui pour les promoteurs du projet justifie l'extension programmée et lui confère sa qualité d'intérêt général. L'avocat de l'association conclut qu'"en réalité, le seul but de Gares & Connexions est d'augmenter les surfaces commerciales pour valoriser le foncier, ce qui ne suffit pas à déclarer ce projet d'intérêt général dans un quartier qui n'est pas dépourvu de surfaces commerciales." (Le Monde du 7 septembre 2020).

    Les "belligérants" ont finalement déposé leurs armes et conclu un accord, c'est ce fameux protocole signé le 23 novembre dernier. Qu'y trouve-t-on ? La réduction du projet est patente, mais pas autant que souhaitée.

    – les surfaces de commerces et de services ont été réduites de 15 %, soit 7 500 mètres carrés en moins ;
    – La nouvelle aile, dont la construction se situera à l'Est du bâtiment historique sera moins haute d'un étage et demi ;
    – Le jardin suspendu sera agrandi.

    Les aménagements prévus ou à l'étude : les modalités douces de déplacement sont gagnantes :

    – 3000 places de parkings sécurisés pour les vélos et 3 000 places supplémentaires à l'étude sur l'espace public ;
    – les taxis, les VTC et les deux-roues motorisées seront contraints au stationnement en sous sol dans un parking réaménagé ;
    – le parvis sera pacifié et dédié aux modalités douces ;
    – une passerelle qui permettrait d'ouvrir la gare vers le quartier de la Chapelle est envisagée, une étude de faisabilité sera lancée ;

    Le calendrier des travaux :

    – engagement d'améliorer les circulations entre la gare de surface et la gare souterraine pour les voyageurs du quotidien d'ici à 2022
    – reconfiguration du terminal Transmanche pour la Coupe du Monde de rugby en septembre 2023
    – terminal des départs terminé pour juin 2024

    Par ailleurs la Ville de Paris s'engage à un suivi des chantiers qui intègre le point de vue des riverains.

    gare-du-nord,travaux,projet,2024

  • Histoire de Lariboisière : 1. Le clos Saint-Lazare

    L'hôpital Lariboisière est actuellement en train de connaître de grands changements avec le lancement du "Nouveau Lariboisière" qui va bouleverser à terme la physionomie de cet établissement hospitalier parisien situé au Nord du dixième arrondissement à quelques mètres du carrefour Barbès, ainsi que du quartier qui l'entoure. À cette occasion, nous consacrons une série estivale d'articles consacrés à l'histoire de l'hôpital Lariboisière en s'intéressant particulièrement aux bâtiments et à leur environnement urbain.

    1. Le clos Saint-Lazare
    2. Le Versailles de la misère
    3. 1848 : La République chasse Louis-Philippe
    4. Une comtesse remplace la République
    5. Évolutions, extensions, rénovations...

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    Dans ce premier volet, nous nous penchons sur le territoire qui va accueillir le futur hôpital Lariboisière, dont la construction commencera en 1846 et qui sera inauguré en 1854. Pour ce faire, il nous faut remonter au début du dix-neuvième siècle.

    Durant la première moitié du dix-neuvième siècle, Paris vit une véritable révolution industrielle et le développement considérable d'ateliers, usines et autres  fabriques provoque un exode rural massif et une explosion de la population parisienne ; la capitale compte environ 550 000 habitants vers 1800 pour atteindre le million d'habitants dans les années 1840. Face à cette explosion démographique, l'offre hospitalière s'avère rapidement insuffisante, particulièrement rive droite qui ne compte alors que deux établissements hospitaliers d'importance (Beaujon et Saint-Louis). 

     

    Du choix d'un emplacement

    Dès 1818, on évoque la possibilité de créer un grand hôpital au Nord de la ville, mais cette idée commence à prendre réellement forme à partir de 1839. Le projet parle alors de l'hôpital du Nord, tout premier nom de l'hôpital Lariboisière. Il s'agit de construire un établissement modèle, répondant aux plans envisagés dès la fin du dix-huitième siècle par l'Académie des Sciences, qui doit permettre de délester l'Hôtel-Dieu vétuste et saturé.

    Paris n'a pas encore les dimensions que nous lui connaissons aujourd'hui, ses frontières s'arrêtant alors aux boulevards extérieurs (ceux de l’ancienne enceinte des Fermiers généraux), il faudra attendre 1860 et l'annexion des communes limitrophes (Montmartre, La Chapelle, Charonne...) pour que Paris connaisse peu ou prou ses dimensions actuelles. L'essor industriel et l'explosion démographique qui l'accompagne provoquent une vague de construction dans la capitale, l'offre foncière va s'amoindrissant. Le futur hôpital du Nord organisé en pavillons nécessite une vaste parcelle pour y être bâti, une parcelle qui, pour des raisons d’hygiène, doit également pourvoir être isolée des autres îlots par des rues. Cette configuration n'est pas si courante et bien vite le choix de la partie Nord de l'ancien clos Saint-Lazare, située sous l'actuel boulevard de la Chapelle, terrains appartenant à la ville, s'impose pour y établir le nouveau grand hôpital parisien.

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    L'ancien clos Saint-Lazare sur le cadastre parisien, 1810-1836

     

    Brève histoire du clos Saint-Lazare 

    Le clos Saint-Lazare a été le plus grand clos (ou enclos) religieux de Paris. Initialement établi en dehors de la ville, il occupait les terrains compris entre les actuels rue de Paradis au Sud, de la rue du faubourg Saint-Denis à l'Est, du boulevard de la Chapelle au Nord et de la rue du faubourg Poissonnière et du haut du boulevard de Magenta à l'Ouest, pour une superficie d'environ 52 hectares avant son démantèlement à la Révolution française. La majeure partie des bâtiments se trouvaient au Sud du clos. La perte des archives ne nous permet pas de connaître la date exacte de création de ce clos, mais il est mentionné dès le début du douzième siècle. Le clos Saint-Lazare est d'abord une léproserie placée sous la protection de Saint-lazare (ou Saint-Ladre), le saint patron des lépreux au moyen-âge. Sa superficie est alors de 32 hectares (92 arpents de Paris).

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    Le clos Saint-Lazare sur le Plan Jaillot, 1775 

     

    La lèpre devenant rare à Paris, au dix-septième siècle, la léproserie n'a plus guère de raison d'exister et Vincent de Paul et la Congrégation de la mission, les Lazaristes, prennent possession du clos Saint-Lazare qu'ils occuperont jusqu'à la Révolution française. La nuit du 12 au 13 juillet 1789, la veille de la prise de la Bastille, Saint-Lazare est pillé et saccagé par des révolutionnaires cherchant nourriture et armes, ils n'y trouveront que du grain mais pas d'armes.

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    "Pillage de la Maison de St Lazare ; lundi 13 juillet 1789"

     

    La fin des ordres religieux décrétée par la Convention va dissoudre l'ordre des Lazaristes et le clos Saint-Lazare, tout du moins ses bâtiments, va devenir une prison dès 1794 : les terrains nus du clos sont voués à être urbanisés. La maison Saint-Lazare devient propriété du département de Paris en 1811.

    La partie de terrain qui nous intéresse, celle qui va accueillir l'hôpital Lariboisière, même si elle faisait partie du clos Saint-Lazare, elle n'y était pas incluse à proprement parler, plus précisément, elle n'était pas dans l'enceinte du clos mais la jouxtait du coté Nord.

    En effet, les Lazaristes avaient développé le domaine jusqu'au niveau des rues de Jessaint et de la Goutte d'Or, et avaient même acquis quelques parcelles de terre au-delà. D'ailleurs, ces deux rues ont été percées par les Lazaristes eux-mêmes (voir notre article de l'an dernier sur ce sujet). Dans cette partie hors du clos, le séminaire Saint-Charles a été construit en 1644 sur l'actuel n°203 de la rue du faubourg Saint-Denis, la plus grande partie à l'Ouest gardant un caractère agricole après avoir abrité quelques carrières de gypse. De 1784 à 1790, ces terrains sont traversés par l'enceinte des Fermiers généraux qui entoure Paris et la nouvelle promenade plantée qui l'accompagne et qui deviendra les boulevards extérieurs actuels, le boulevard de la Chapelle à cet endroit.

    Sur le plan de 1750 ci-dessous, on peut voir le tracé (post-scriptum) du futur mur d'enceinte et du boulevard entre le chemin des Poissonniers (rue du Faubourg Poissonnière) à l'Est et la rue du Faubourg de Gloire (rue du Faubourg Saint-Denis et rue Marx Dormoy). On peut également y observer le nouvel alignement projeté des rues de Jessaint et de la Goutte d'Or, les Lazaristes n'ayant pas respecté l'obligation d'un tracé rectiligne qui leur avait été faite quand on les autorisa à percer cette voie ; en bas on voit le mur du clos et sur le haut du plan, le chemin de desserte des moulins qui correspond à l'actuelle rue Polonceau. Jusqu'à la Révolution, les terrains allant du mur Nord de l'enclos jusqu'à la rue Marcadet dépendaient de la paroisse de Saint-Laurent, donc de Paris, à partir de 1790 les terrains situés au Nord de l'actuel boulevard de la Chapelle font partie de la commune de La Chapelle Saint-Denis et ceux au Sud de la commune de Paris.

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    "Plan du chemin de St Charles aux moulins des Couronnes et des environs sur le faubourg de Gloire" , 1750

     

    La fin du clos Saint-Lazare 

    L'urbanisation et le lotissement du clos commencent dès le début du dix-neuvième siècle, particulièrement avec la vente de terrains à des spéculateurs privés en 1821 et 1827. De nouvelles rues sont ouvertes, notamment en 1827 la rue de l'Abattoir qui deviendra la rue de Dunkerque et la rue du Nord qui sera absorbée par le percement du boulevard de Magenta en 1855, et les constructions commencent à fleurir. Parmi celles-ci, il faut remarquer quelques constructions monumentales comme l'église Saint-Vincent de Paul, érigée de 1824 à 1844, mais surtout la gare du Nord inaugurée en juin 1846 qu'on implante au Nord-Est de l'ancien domaine des Lazaristes.  

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    "Embellissements de Paris. Percement du boulevard de Magenta"

     

    L'emplacement pour le nouvel hôpital parisien, l'hôpital du Nord, est donc choisi. Il s'agit de la parcelle tout au Nord de l'ancien clos Saint-Lazare, située entre la nouvelle rue du Delta prolongée, devenue rue Ambroise-Paré depuis (comme nous le savons, la jonction entre la rue du Delta et son prolongement n'a jamais été faite), et le chemin de ronde qui longe le mur des Fermiers généraux. L'hôpital Nord prend la place du projet de prolongement de la rue Saint-Vincent de Paul. 

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    Extrait du cadastre parisien, 1830-1850

     

    Dès 1838-1839 le projet se concrétise un peu plus, mais il faudra attendre 1846 pour que les travaux débutent et qu'enfin l'hôpital modèle puisse voir le jour.

     

    à suivre...

  • De l'aide pour proposer des idées au Budget participatif

    La campagne pour le Budget participatif 2019 est dans sa première phase, celle où habitants, collectifs et associations peuvent déposer des projets. Cette phase s'achève le 3 février prochain.

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    Pour celles et ceux qui sont peu habitués à l'exercice, il n'est pas forcément facile de formuler un projet de sorte à ce qu'il ait une chance d'être retenu pour être présenté au suffrage des Parisiens. De même, il n'est pas toujours évident de savoir ce qui relève du budget d'investissement, et donc du Budget participatif qui en dépend. Aussi, les services de la Démocratie locale des mairies d'arrondissement peuvent vous apporter leur aide pour palier à tout cela.

     

    Côté 10e

    Côté 10e, vous pouvez vous mettre en contact avec l’équipe en charge du Budget Participatif au Service de la Démocratie locale de la Mairie du 10e, soit par mail : demolocale10@paris.fr, soit par téléphone : 01 53 72 10 77 ou 01 53 72 10 78.

    L'équipe de la démocratie locale du 10e propose une réunion pour venir en aide à celles et ceux qui souhaitent déposer un projet au Budget participatif. Cette réunion se déroulera :

    Mercredi 30 janvier à 18h30

    à la Mairie du 10e, Salle A, 5e étage

    72 rue du Faubourg Saint Martin

     

    Côté 18e

    Dans le 18e arrondissement, le Service de la Démocratie locale de la Mairie du 18e et  l'association ICI proposent de participer à des ateliers d'aide au dépôt de projet pour le budget participatif :

    Mercredi 23 janvier de 18h à 20h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey

    Vendredi 25 janvier de 17h à 19h
    au Centre Social et Culturel La Maison Bleue,
    24, avenue de la Porte Montmartre

    Mardi 29 janvier de 17h30 à 19h30
    à la Salle Saint Bruno
    25, rue Polonceau

    Mercredi 30 janvier de 18h à 20h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey

    Vendredi 1er février de 17h à 19h
    au Centre Social et Culturel La Maison Bleue,
    24, avenue de la Porte Montmartre

    Samedi 2 février de 10h à 12h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey


    Pour participer à ces ateliers, il est nécessaire de s'inscrire en suivant ce lien.

    Vous pouvez également contacter directement Le Service Démocratie locale de la Mairie du 18e par mail : cq18@paris.fr ou par téléphone : 01 53 41 17 56.

     

     

  • Un écrivain public à la bibliothèque de la Goutte d'Or

    Vous éprouvez des difficultés pour rédiger un courrier administratif, un curriculum vitae, une lettre de motivation, ou encore pour remplir un formulaire ? Pendant longtemps on pouvait aller voir un écrivain public pour palier ce problème. Mais ce métier a disparu nous direz-vous. C'est sans compter sur la bibliothèque de la Goutte d'Or qui propose les services d'un écrivain public !

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    L'écrivain public, Henry Monnier, 1829 (source : Gallica)

    En effet, un écrivain public vous propose une aide à la rédaction, et ce gratuitement. Une permanence est assurée tous les vendredi, de 16h30 à 18h30. Il est également possible d'avoir un rendez-vous particulier (inscription et renseignements au  bureau d’accueil). Saluons cette initiative qui rend un grand service aux nombreuses personnes qui se trouvent démunies face à l'écriture.

     

    Bibliothèque de la Goutte d'Or

    1, rue Fleury, Paris 18e

  • Réunion publique : présentation des aménagements autour de la gare du Nord

    À l’issue des différentes rencontres, ateliers et réunions qui ont eu lieu depuis le début de la concertation sur l’aménagement des espaces publics des abords de la gare du Nord, la Ville de Paris et la mairie du 10e organisent une réunion publique, mardi 12 mars 2019 à 19h, à la Mairie du 10e.
    Cette rencontre sera l’occasion de présenter les conclusions du diagnostic citoyen et les premières orientations des aménagements urbains envisagés sur les abords de la Gare du Nord, des aménagements qui vont accompagner la transformation à venir de la gare
    Vous pouvez encore contribuer à ces réflexions en déposant votre avis sur le site dédié sur idee.paris.fr.
    Notons que la concertation autour du projet de SNCF-Gare Connect a été réouverte depuis le 1er mars. En effet, de nombreuses voix s'étaient élevées pour dénoncer le caractère expéditif de la concertation préalable, obligeant donc la SEMOP à relancer cette dernière, et peut-être cette fois à mieux prendre en compte les avis des riverains. Nous vous en disons plus très vite.
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    C'est où ?

    Salle des Fêtes de la Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-Saint-Martin 75010

    C'est quand ?

    Mardi 12 mars 2019, à 19h

  • Nouvelle enquête publique sur le projet de la gare du Nord 2024

    Dans le cadre du projet de la gare du Nord 2024, et faisant suite à l'arrêté préfectoral du 29 octobre dernier, une nouvelle enquête publique sera ouverte du mercredi 20 novembre prochain, au mercredi 8 janvier 2020.

    Il s'agit de permettre au public de s’informer et de s’exprimer sur ce projet. Le dossier d'enquête, ainsi qu'un registre seront tenus à la disposition du public aux horaires habituels de la Mairie du 10e (du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h, et les jeudis de 8 h 30 à 19 h 30), jusqu'au mercredi 8 janvier 2020 à 17 h.

    Vos contributions et les éventuelles pièces jointes seront collectées chaque semaine.

    Par ailleurs, quatre permanences de la Commission d'enquête se tiendront à la Mairie du 10e, afin de mieux informer les habitants de l'arrondissement :

    le mercredi 20 novembre 2019, de 9 h à 12 h

    le jeudi 28 novembre 2019, de 16 h à 19 h

    le mercredi 18 décembre 2019, de 14 h à 17 h

    le mardi 7 janvier 2020, de 9 h à 12 h

     

    C'est où ?

    Mairie du 10e arrondissement, 72 rue du faubourg Saint-Martin

    C'est quand ?

    Du mercredi 20 novembre 2019 au mercredi 8 janvier 2020 à 17 h