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Rechercher : conseils de quartier

  • Sorbonne-Clignancourt: présentation de la saison 16-17

    Comme chaque année, le Chœur et Orchestre de Sorbonne Universités (COSU) présente le programme de la saison à venir. Nous relayons volontiers car les concerts et les activités proposés sont toujours de qualité. Et c'est à deux pas de Barbès en métro ou en Vélib...

    Ce sera le 12 octobre à 19h30 au 2, rue Francis de Croisset, métro Porte de Clignancourt.

    Le chef de choeur est toujours Ariel Alonso mais la direction d'orchestre a changé et est désormais sous la baguette de Corinna Niemeyer.

    Si vous êtes intéressé, il faut vous inscrire ici. Ce moment musical est gratuit.

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  • 21e saison de rencontres interculturelles du 10e

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    voir le programme complet dans ce lien

    ou encore ici tout au long du mois de septembre avec Ensemble nous sommes le 10e.

  • Les pistes cyclables se font une beauté boulevard de la Chapelle

    En attendant le prochain comité de pilotage Barbès qui aura lieu début juin, nous sommes heureux de vous présenter les derniers travaux de voirie qui consistent à rénover complètement les séparateurs des pistes cyclables du boulevard de La Chapelle entre le carrefour Barbès et le carrefour Tombouctou-Maubeuge. Tant côté 18e qui a démarré la première phase que du côté 10e, en cours lors de notre reportage.

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    A plusieurs reprises nous avions protesté contre la présence de morceaux de granit du séparateur qui s'en allait en lambeaux — lambeaux n'est peut-être pas le terme le plus approprié étant donné le poids de chacun de ces tronçons de séparateur ! — et que l'on retrouvait un peu partout, sur les trottoirs, au pied du distributeur de seringues, le long du mur de l'hôpital... Cela a duré toute l'année passée. Les remettre en place simplement avec un peu de ciment de scellement n'était pas une solution, car les camions des commerçants du marché chevauchent le séparateur allègrement et les descellent très rapidement. Une dépense inutile de l'argent public.

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    Cette fois il s'agit d'un séparateur fait de deux blocs de granit, pesant chacun 110kg, enterrés à environ 10 cm de profondeur et scellés dans du ciment. La partie entre les deux rangées étant elle-même comblée par un mortier. Du solide, semble-t-il ! 

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    Voyez-vous mêmes les photos que nous avons prises pour vous lors de la mise en place la semaine dernière entre le carrefour Barbès et la rue Guy Patin. Ci-dessous un ouvrier trace avec une scie circulaire, une sorte de découpeuse à béton, la limite du macadam à défoncer et à déposer entre la rue Guy Patin et la rue de Maubeuge.

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  • CDG Express: lancement de l'enquête publique

    C'est une très vieille histoire que celle du CDG Express prévu pour relier Paris à l'aéroport Charles de Gaulle. Des années que ce projet s'en va puis revient. Pas une mince affaire car il faut trouver les financements. Mais aussi choisir un tracé : extérieur ou souterrain ? Départ gare de l'Est ou gare du Nord ? Un projet dont on avait reparlé au moment de la campagne municipale de 2014. Puis en février 2015, lors d'une réunion publique dans le 18e où des riverains avaient prévenu qu'ils n'accepteraient pas un passage du RER en surface Porte de la Chapelle. La Ville de Paris avait alors défendu le choix de l'enfouissement, tout en convenant qu'elle ne serait pas décisionnaire (voir notre article de février 2015).

    L'enquête publique, passage obligatoire pour un tel projet, vient d'être lancée. 

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     Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site dédié ici.

    Des permanences sont prévues dans les départements de Seine-Saint-Denis et Seine et Marne. Mais également à Paris, pour rencontrer un membre de la commission d'enquête, poser vos questions, faire part de vos observations.

    En mairie du 10e, le 30 juin de 16h30 à 19h30 

    En mairie du 18e, le 23 juin de 16h30 à 19h30 et le 9 juillet de 9h à 12h.

    De plus, une réunion publique aura lieu au Cinéma Le Louxor le 16 juin à 20h30.

    Une réunion que ne manquera sans doute pas l’association ASA PNE  qui se bat pour l'enfouissement du CDG. 

  • Les artistes de la Goutte d'Or ouvrent leurs ateliers

    L'édition 2016 des Portes d'Or aura lieu les 10, 11 et 12 juin. Une trentaine d'ateliers seront ouverts pour l'occasion. Par ailleurs, certains artistes exposeront au Centre Barbara jusqu'au 4 juillet.

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    Pour en savoir davantage sur les artistes, les lieux, les horaires, c'est ici.

  • Vous savez ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge ??

    Le Parisien du 12 mai nous annonce une action en justice contre la Mairie de Paris menée par l’association 40 Millions d’automobilistes, très remontée contre la décision de la Ville de Paris d’interdire les véhicules immatriculés avant 1997 sur son territoire. Oh, quel drame ! Les voitures de plus de 20 ans ne pourraient plus rouler dans Paris. 

    Et de demander une indemnisation, bien sûr. 

    Regardons dans La Centrale, par exemple, ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge, qui n’est pas une voiture de collection, car, n’en doutons pas, il y aura des dérogations pour les voitures de collection. 
    Ne doutons pas non plus que les heureux propriétaires de ces engins aux 20 bougies ne réclameront pas plus que ce que les assurances leur rembourseraient en cas de dommages irréversibles à leur chère voiture.
     
    De qui se moque-t-on ?
    Prenons donc quelques exemples : 
    La voiture phare de la fin du siècle dernier chez Peugeot était la 306; son prix oscille actuellement entre 1000 et 1500 euros, pour un kilométrage compris entre 134 480 et 263 500 km. Elles tenaient la distance les petites Peugeot de l’époque !
    Le concurrent direct, Renault, avait un modèle populaire, la CLIO. son prix oscille entre 600 et 950 euros pour un kilométrage compris entre 169 042 et 253 000 km. Pas mal non plus ! 
    Pour ne pas rester franco-français, nous avons aussi trouvé dans le cru 1997 en Ile-de-France une Opel Vectra à 1490 euros pour 217 000 km, une VW Polo à 2000 euros (le record) avec seulement 91 500 km, un petit rouleur… (et la Golf à 1500 € pour 1500 km !).
    Bien sûr les voitures de luxe comme Porsche et Mercedes ont de vieux modèles qui tiennent bien la côte, autour de 11-12 000 euros, là aussi avec plus de 150 000 km au compteur, mais ce n’est pas la voiture de Monsieur-Tout-le-monde en banlieue parisienne. Restons réalistes.
     
    Nous voulons bien comprendre que certains ménages peu argentés utilisent encore ces véhicules anciens et voient d’un mauvais oeil leur interdiction à partir de janvier prochain, mais n’allaient-ils pas de toutes façons changer cette voiture dans les mois à venir ? Ne s’attendaient-ils pas à ce que leur voiture tombe en panne à brève échéance ? Ce n’est donc qu’un petit coup de pouce. 
     
    Par ailleurs, si les indemnisations devaient entrer en jeu, elles ne couteraient pas plus cher que les amendes que devra payer la France pour se mettre en conformité avec les normes européennes de pollution de l’air. On pouvait lire récemment dans MaPlanete, un blog de Sud-Ouest, à la suite d’un article de l’AFP : 

     La qualité de l'air que nous respirons est le gros contentieux environnemental qui oppose l'Hexagone à l'Europe, avec celui de la pollution de l'eau par les nitrates. Depuis des années, les particules fines qui empoisonnent l'atmosphère d'une dizaine de nos grandes agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble, dépassent régulièrement les limites maximales journalières et sanitaires, admissibles pour l'Europe. Après plusieurs mises en garde, le 29 avril dernier, la Commission européenne a fini par menacer la France d’un renvoi en justice, si elle ne prend pas des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter cette pollution néfaste pour la santé des habitants. 

    Depuis 2005 la plupart des grandes villes européennes ont pris des mesures pour réduire les émissions de particules fines :
     La plupart des pays européens et de leurs grandes villes ont, depuis dix ans, adopté des mesures drastiques destinées à faire diminuer les émissions des particules fines : zones de circulation basse émission (LEZ, Low Emission Zone, et péages urbains, notamment) tout en développant leurs réseaux de transports en commun et les alternatives à la voiture, ou encore en interdisant les feux de cheminée en foyer ouvert et en limitant les épandages de pesticides lors des épisodes de pollution atmosphérique. « Ces minuscules particules proviennent des émissions imputables à l’industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique et peuvent provoquer de l’asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée », rappelle la Commission européenne.
     
    Quant au montant des amendes, il ne s’agit pas d’une plaisanterie ! 
    Le pays pourrait être passible d'une amende de 100 millions d'euros dès 2016, s'il ne parvient pas à diminuer ces taux de pollution par les émissions de microparticules. Cela pourrait se traduire non seulement par une amende, mais surtout par des pénalités pour chaque jour de retard jusqu'à ce que les normes de la qualité de l'air soient respectées. Le montant pourrait être de 240.000 euros par jour. 
     
    On est loin de l’indemnisation de la Twingo…. même si les propriétaires de vieux véhicules, par leur action collective, réclament et obtiennent la moitié de la valeur de leur voiture. Il paraît, d’après l’asso des automobilistes, qu’ils seraient 513 000, à voir… Malgré ce nombre important, une indemnité de 750 euros par exemple monterait le coût total à 38,5 millions d’euros. Pour un air plus propre, des poumons d’enfants moins encrassés, nous, on dit : allez-y. 
     
  • Sur paris.fr on parle de la Goutte d'or en bien....

    Une fois n'est pas coutume. C'est plus souvent dans les pages faits divers du Parisien qu'on évoque la Goutte d'or, une manifestation des habitants contre la saleté, un événement citoyen contre l'occupation illicite de l'espace public, ou encore une bagarre entre petits voleurs. Mais cette fois, rien de tout cela, l'accent est mis fermement sur les aspects positifs de notre quartier. 

    Nous avons retenu particulièrement l'immense fresque peinte sur le pignon nord qui surplombe l'Institut des Cultures d'Islam (rue Léon), réalisée par l'artiste Tarek Benaoum. 350 m2 de couleurs ! Tous les détails ici

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    Toujours dans la couleur, et avec un même fond bleu (qui nous fera peut-être oublier l'absence de ciel bleu cet hiver à Paris) une autre fresque, horizontale celle-ci, et dédiée aux femmes. Cet été, nous vous avions présenté le projet avant sa réalisation et les palissades en bois qui cachaient les piliers des arcades. 

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    Photo JR Bourge

    Découvrez l'artiste, Claire Courdavault, dans le reportage qui lui est consacré sur le site de la ville. C'est ici. 

    Vous apprendrez que le collège Georges Clémenceau innove pour aider les élèves en difficulté. Le dispositif SOA (Savoir, oral, attitude) met le focus sur la maitrise de la langue, le passage obligé pour acquérir les savoirs fondamentaux et progresser dans une scolarité apaisée et fructueuse. La langue mais pas que... reprendre confiance en soi, élargir les envies et la motivation de l'enfant, voire de l'ado puisqu'on est ici en collège. Tout un dispositif créé en 2010, déjà, est proposé aux jeunes, repérés par leurs professeurs, pour leur permettre de mieux avancer dans leur parcours scolaire. Les ateliers de travail autour de la langue, de l'oral et de l'écrit, et de l'art se traduisent par des expositions des oeuvres des élèves. Une motivation de plus pour ces élèves. Voir le détail sur le site paris.fr.

  • Le P'tit orchestre de la Goutte d'or

    Nous relayons ici une initiative culturelle à encourager. Il s'agit du "P'tit Orchestre de la Goutte d'Or",  "Made in Barbès", créé en septembre 2017 par l'Association "Laure Volpato Arts Au Diapason" en collaboration avec Fgo BARBARA. Cet orchestre a vu le jour en septembre 2017 dans la suite du projet "Enfant Musicien-Enfant Citoyen" et est ouvert aux écoliers et enfants du quartier de la Goutte d'or. Il se produira le samedi 20 janvier 2018 à 19h au centre Fgo BARBARA, 1 rue de Fleury, dans le 18e.

    L'entrée est libre mais il est recommandé de s'inscrire ici.

     

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  • Voirie : les ratés de l'application ”DansMaRue”

    La ville de Paris s'appuie énormément sur les Parisiennes et les Parisiens pour signaler les dysfonctionnements dans l'espace public (dégradations, malpropreté...) à l'attention des services municipaux compétents. L'application DansMaRue est censée permettre de signaler ces dysfonctionnements et de recevoir ensuite la confirmation du traitement de l'anomalie par les services municipaux si on le désire. Mais si cela fonctionne plus ou moins bien pour les questions de propreté, force est de constater que pour les problèmes liées à la voirie, notamment dans le 18e arrondissement, son fonctionnement est loin d'être satisfaisant.

    En effet, de nombreux adhérents d'Action Barbès utilisent régulièrement l'application DansMaRue et font le constat de dysfonctionnements quant au traitement des problèmes signalés par le biais de l'application municipale. Ces problèmes sont d'ordre divers : délais très longs, interventions non-effectuées ou inappropriées. Deux exemples assez parlants permettent d'illustrer ce constat.

     

    Des potelets rue de Panama

    Au début de la rue de Panama se situe un passage piéton avec ses habituels potelets pour le sanctuariser. Mais au droit du numéro 1 de la rue, les deux potelets sont systématiquement arrachés par un commerçant voisin qui s'aménage ainsi un espace de livraison sur le trottoir qui longe son commerce. Les remplacements de potelets sont légion à cet endroit (rappelons qu'un potelet coûte la modique somme de 150€ !), mais le dernier signalement sur ces potelets a donné lieu à un traitement pour le moins particulier.

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    Car après avoir signalé une énième dégradation des potelets, l'utilisateur de DansMaRue s'est vu notifié ce message habituel qui indique le traitement du problème signalé :

    "L'anomalie A2017J9477 concernant la dégradation d'un potelet, d'une barrière ou d'un garde-corps au 1 Rue de Panama 75018 Paris-18E-Arrondissement a été prise en charge.

    Les actions correctrices appropriées ont été mises en œuvre.

    Les équipes de la Ville de Paris en charge de l'application DansMaRue vous remercient de votre participation à l’amélioration de la qualité de l’environnement urbain."

    Or, si on se rend compte sur place que des agents sont bien intervenus, ce n'est pas pour remettre des potelets en place et ainsi assurer la sécurité des piétons, mais pour tout simplement reboucher les trous laissés béants lors du dernier arrachage. Alors soit ce rebouchage est temporaire en attendant enfin un dispositif qui résiste aux assauts de l'indélicat commerçant et alors le message envoyé est inadéquat, soit cela est considéré comme une "action correctrice appropriée" et montre l'abdication de la ville face à ce vandalisme répété, mais dans les deux cas la réponse n'est à l'évidence pas du tout satisfaisante.

     

    Le panneau qui ne veut pas tourner

    Un autre exemple se situe à deux pas de la rue de Panama, à l'angle des rues Affre et Myrha. La rue Affre est en sens unique et il n'est pas possible d'y accéder depuis la rue Myrha. À cet effet, un panneau de sens interdit est disposé à l'angle des rues Affre et Myrha pour signifier cette interdiction aux automobilistes venant de la rue Myrha. Ce panneau situé à une hauteur d'environ trois mètres est normalement orienté légèrement de biais pour permettre aux automobilistes de bien le voir, mais il a été pivoté depuis plus d'un an et se trouve désormais perpendiculaire à la rue Myrha ce qui le rend très difficilement visible depuis une voiture. En conséquence, de nombreux véhicules empruntent dangereusement la rue Affre à contre-sens en toute bonne foi.

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    L'action à mener pour remédier à ce problème semble simple : dévisser les supports du panneau, le réorienter afin qu'il soit visible des conducteurs et resserrer les écrous. Mais visiblement elle n'est pas simple pour les services de la ville. Après avoir été signalée à maintes reprises, cette anomalie n'a finalement jamais été traitée. Pire encore, il a été envoyé des messages qui prétendent que l'anomalie a été traitée alors que manifestement le panneau n'a toujours pas été réorienté de manière correcte et donc tous les jours des véhicules empruntent la rue Affre à contre-sens. 

    Ces deux exemples ne sont que l'illustration de problèmes récurrents et il serait bon que la ville s'inquiète de savoir d'où viennent ces dysfonctionnements, du service de la voirie ou de l'application elle-même, car si de nombreux Parisiens veulent bien jouer le jeu des signalements, las, ils risquent de bien vite se décourager si leurs signalements ne sont pas suivis d'actions appropriées et dans des délais raisonnables.

  • Secteur Dejean-Château Rouge, suite de la concertation

    Dans un précédent article "Château Rouge ça bouge", nous avons évoqué l'opération menée par la ville de Paris pour pacifier les usages de l'espace public dans le secteur Dejean-Château Rouge et en particulier la réunion d'information du 11 janvier dernier. À la suite de cette réunion, l'agence Ville Ouverte, mandatée par la ville pour mener avec l'Équipe de Développement Local (EDL) la concertation avec les riverains, commerçants et associations locales, a entrepris d'organiser des rencontres dans les rues du quartier puis des réunions d'habitants afin de recueillir les idées et les propositions sur les actions à mener dans le secteur. Nous avons participé à une de ces réunions le 1er février et avons élaboré une série de propositions écrites à cet effet. 

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    Mardi 6 février, une nouvelle réunion s'est tenue au collège Georges Clemenceau, rue des Poissonniers. Animée par Ville Ouverte, cette rencontre a rassemblé des représentants du cabinet d'Anne Hidalgo et de la mairie du 18e arrondissement, la commissaire du 18e arrondissement Valérie Goetz, les services de la ville concernés (propreté, sécurité, voirie...), l'EDL, des commerçants, des habitants et des associations locales.

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    Il a d'abord été présenté 49 propositions qui synthétisent les idées formulées durant la phase de consultation, des propositions aussi diverses que l'installation de stations Trilib, la limitation des horaires de livraison ou encore l'ouverture d'un lieu culturel dans le quartier. Ces propositions ont été regroupées en cinq groupes thématiques : propreté, apaisement, partage, embellissement et fonctionnalité. Dans un premier temps, chaque participant a indiqué la proposition qu'il préfère dans chacun des thèmes. Les participants se sont ensuite répartis en groupes par thématique, réunissant habitants, commerçants et pouvoirs publics afin de discuter prioritairement des propositions ayant réuni une majorité d'avis favorables. Ces discussions ont permis de débattre des différentes propositions et d'en préciser les modalités de mise en oeuvre. Pour finir, chaque groupe a présenté à la salle les conclusions des échanges. Les participants ont relativement joué le jeu, provoquant des discussions inédites et intéressantes entre commerçants et habitants, même si ces derniers ont souligné que leur participation ne devait pas être comprise comme un blanc-seing donné aux pouvoirs publics ; pour beaucoup d'habitants, mais aussi de commerçants, la prudence reste de mise.

    Les idées retenues et leur mise en oeuvre seront prochainement annoncées lors d'une réunion publique, nous ne manquerons pas de tenir informés les lecteurs de ce blog. 

  • Contre-sens cyclables matérialisés dans la rue de Rochechouart

    Nous ne voulons pas être critiques plus que de raison devant le contresens cyclable récemment introduit rue de Rochechouart. Mais quand même.... Mieux matérialisée par des bandes blanches que dans la rue du Faubourg Poissonnière, par exemple, « la piste » nous paraît néanmoins offrir une opportunité inespérée aux deux-roues motorisés qui remontent les files de voitures régulièrement entassées dans cette rue à une seule voie circulable.

    Souvenons-nous que la rue de Rochechouart ne dispose que d'une seule voie de circulation, car elle a bénéficié d'un élargissement de trottoir dans les années 2008-2009, avec plantation de quelques arbres sur le côté des numéros impairs (notre article qui annonçait cette requalification ici).

    Situation et état des lieux 

    La rue de Rochechouart appartient clairement aux voies de sortie du centre de Paris. A ce titre, les aménageurs de voirie devraient être particulièrement attentifs à ne pas les encombrer plus que nécessaire. De plus, la ligne de bus 85 l'emprunte sur sa totalité, de la rue Cadet jusqu'au carrefour avec le boulevard de Rochechouart. La chaussée est étroite, la rue est en pente, elle croise des voies importantes tels la rue Maubeuge et le boulevard de Rochechouart, cause d'embouteillage aux heures de fort trafic. Elle dessert deux écoles maternelles, le centre Valeyre et l'école du 68/70, juste avant l'avenue Trudaine.

     

    Ce n'est pas à proprement parler un itinéraire malin. On ne quitte pas la rue La Fayette pour la rue de Rochechouart, histoire d'échapper à un embouteillage. Non. On essaie de gagner le 18e ou sortir de Paris par la porte de Clignancourt. On est d'accord sur le fait que, en métro, on irait plus vite, mais des voitures sont là, il faut qu'elles sortent. Si possible sans trop stagner en nous polluant. C'est pourquoi il nous paraît important de privilégier les voies sortantes en ne les réduisant pas trop. Ce n'est pas le choix qui a été fait voici déjà dix ans. Dommage.

    Description de l'aménagement

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    Suppression du stationnement auto sur deux tronçons

    Ici, on supprime deux longueurs de stationnement automobile, l'une entre le niveau de la rue Thimonnier jusqu'à l'avenue Trudaine côté impair, l'autre entre la rue de Dunkerque jusqu'au boulevard côté pair, de façon à ménager un couloir pour les vélos (voir photos ci-dessus). Il s'agit d'un contresens cyclable. Les cyclistes vont descendre la rue le long des voitures stationnées sur les lincoln dans la partie haute. Certes, des bandes blanches supplémentaires ont été collées (voir photo ci-dessous), pour matérialiser le danger de rouler trop près des portières... Puis, ils rouleront près de celles stationnées le long du trottoir en dessous du magasin Carrefour, ce qui place le couloir vélo à peu près au milieu de la chaussée (voir photo ci-dessous) et sans bandes d'alerte cette fois faute de place.

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    Création de couloir pour les vélos.

    Tout cela en descente de quelques pourcents non négligeables... et vraisemblablement avec des motos qui remonteront en sens inverse... ou encore en évitant les voitures de livraison devant le supermarché Carrefour qui ne dispose d'aucune aire de livraison (voir photos ci-dessous).

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    Nous avons questionné la mairie sur la problématique des livraisons du magasin Carrefour. Il semble que la question ait été discutée et résolue en supprimant le marquage au sol d'une aire de livraison, en implantant quelques croix de Saint-André pour protéger le trottoir, avec l'affirmation que les portes des camions de livraison s'ouvrent en passant au-dessus des barrières. Il n'en demeure pas moins que ces derniers stationnent sur le couloir vélo et que l'observation démontre que les estafettes de livraison aux particuliers sont loin de répondre à ces critères de portes hautes. A notre avis, les cyclistes devront rester très vigilants à ce niveau. 

    Bien sûr, le plan vélo est important (nous vous en parlons aussi pour le 18e ici ), et il a pris du retard. Naturellement, les cyclistes font pression pour que la Ville fasse plus d'efforts afin de leur faciliter les déplacements. Pour autant, cet aménagement ne nous paraît pas sans danger. Nous exhortons les cyclistes à le prendre avec un maximum d'attention et de vigilance. Et nous voulons croire Anne Hidalgo qui s'exprimait il y a quelques jours sur Twitter en les assurant que les agents de la Ville de Paris veilleraient au respect des pistes cyclables et seraient sur le terrain pour dresser des PV.... Nous n'avons toutefois pas souvent vu les agents verbalisateurs sur les trottoirs de cette même rue quand les motocyclistes les empruntaient allègrement, souvent rapidement, au mépris des piétons. Les temps changeraient-ils à ce point ?

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    Dans notre échange avec la mairie du 9e, nous avons eu confirmation que ces premiers aménagements vont se poursuivre, sur toutes les rues du quartier qui appartiennent à ladite zone 30 Maubeuge (voir carte ci-dessus) : vers le bas de la rue de Rochechouart, dans la rue Condorcet (voir ci-dessous), etc. Vous remarquerez que la vitesse autorisée est désormais de 30km/h sur toutes ces voies, une condition sine qua none pour la création des contresens cyclables. 

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    Tout cela ne va pas sans suppression de stationnement automobile. Mais les Parisiens ne renoncent-ils pas progressivement à la possession d'une voiture individuelle au profit des véhicules loués, ou partagés, ou d'autres formules innovantes. Entre-temps, on saute sur un vélo quand il y en a à la station à côté ! mais c'est un autre problème... 

    Les plus attentifs remarqueront peut-être des différences de traitement entre les rues. Prenons deux exemples : la rue Thimonnier et la rue du Delta. L'une se voit privée (ou délivrée) d'un côté de stationnement et l'autre non. Pourquoi ? C'est là la bonne nouvelle pour les riverains de cette petite rue de l'extrémité nord de l'arrondissement. Il est question d'y implanter des jardinières en pleine terre en 2019, façon rue Manuel ou de Montyon (à voir !). Les études de faisabilité ont été menées et sont positives. La mairie a donc très judicieusement pensé qu'il était inutile d'engager des travaux, même modestes mais coûteux, pour quelques mois. On a juste collé quelques vélos blancs sur la chaussée, en attendant les fleurs ! 

     

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    Rue du Delta vue de la rue de Rochechouart

     

  • La Petite ferme de la Goutte d'Or ouvre ses portes

    Ce samedi 13 octobre à 14h, le square Alain Bashung va connaitre une deuxième vie, après de longs mois de fermeture, et d'abandon, suite à son occupation par des mineurs isolés, ceux qu'on nomme les "mineurs marocains".  En effet, le square rouvre ses portes aujourd'hui pour accueillir la Petite ferme de la Goutte d'Or, une idée d'associations locales et d'habitants du quartier pour faire revivre ce square. La journée sera aussi gourmande avec la participation de l'association Goutte Verte pour un stand de crêpes.

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    C'est l'association des Fermiers de la Francilienne, mandatée par la Mairie de Paris, qui a construit clapiers, enclos et autre poulailler ces dernières semaines, pour accueillir une mini ferme pédagogique. Un ferme à laquelle les habitants, petits et grands, peuvent contribuer au fonctionnement.

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    Ce nouvel équipement implanté dans le fond du square Alain Bashung a pour ambition de faire revivre un lieu marqué par de grosses problématiques de squat et de délinquance qui ont conduit à sa désertion par les habitants du quartier et ensuite à sa fermeture par la mairie.

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    Le square Alain Bashung, le 22 septembre 2018

     

    La Petite ferme devrait s'ouvrir au public de façon progressive. Dans un premier temps, des visites tout public sont organisées du mardi au vendredi de 16h00 à 18h et le samedi de 14h à 18h. Une bonne occasion d'aller voir les poules et les lapins de la Goutte d'Or !