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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Petite foire culturelle à Pajol

    Nous relayons ici les animations proposées par la galerie CANOPY demain dimanche 9 avril  de 11h à 18h pour "faire vivre la culture à La Chapelle et continuer à faire aimer ce quartier malgré les difficultés actuelles".

    Rendez-vous sur la place devant la galerie au 19, rue Pajol dans le 18e pour une petite foire aux livres d'occasion, avec une dizaine de stands d'habitants du 18e, des animations (quizz sur le quartier, poésie, café à la galerie).

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  • Salle de conso : faisons le point

    La salle d'injection supervisée rue Ambroise Paré a ouvert ses portes en octobre 2016. Parmi d'autres associations et collectifs de riverains, Action Barbès participe au Comité de voisinage mis en place pour le suivi de ce projet. Nous en faisons régulièrement des comptes-rendus sur ce blog.

    Après un démarrage relativement calme pendant les trois ou quatre premiers mois suivant son ouverture, la situation s'est dégradée depuis quelques semaines. Des scènes de shoot dans la rue ou dans les halls d'immeuble et les seringues usagées qui vont avec sont réapparues. Des scènes de deals avec parfois des bagarres entre dealers, quelquefois la nuit, ont fait monter la tension dans le quartier de plusieurs crans. Le mécontentement voire la colère des riverains sont réels et justifiés (voir l'article du Parisien du 5 avril). Dans ce contexte, l'espèce de bienveillance de certains habitants à propos de cette expérimentation s'est transformée en hostilité et on peut le comprendre.

    Si la situation est aujourd'hui sérieusement dégradée et sans nier la réalité des faits qui se sont déroulés ces dernières semaines, il faut aussi se garder de les amplifier. Action Barbès a choisi de soutenir ce projet pour les raisons qui vous ont été expliquées longuement à travers l'ensemble des articles publiés sur ce blog. Malgré la mauvaise situation actuelle, on ne peut pas nier l'utilité de cette expérimentation attestée par les chiffres fournis pas l'association Gaia qui gère la salle. Mais la position de notre association a toujours été claire sur un point : la mise en place de cette salle de consommation de drogues à moindre risque doit se faire dans de bonnes conditions pour les riverains puisqu'une des raisons pour lesquelles nous approuvons ce projet est l'idée qu'il peut apporter une amélioration dans le quartier.

    Plus que des explications et des statistiques qui sont fournies lors des Comités de voisinage soit par le ministère de la Santé, la mairie de Paris, la police ou Gaia, aussi intéressantes soient-elles, nous attendons des actes pour que l'activité de cette salle se fasse dans de bonnes conditions. Que le quartier retrouve son calme et sa sécurité car il y a bien d'autres problèmes comme les diverses ventes sauvettes autour de Barbès. Et il y a urgence à cela.

  • Célébrons le bicentenaire d'Edouard-Léon Scott de Martinville

    Le PHONO Museum Paris basé boulevard de Rochechouart organise une exposition

    à la Médiathèque Musicale de Paris

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    Edouard-Léon Scott de Martinville (1817-1879) est celui qui a ouvert la voie / la voix à l’enregistrement du son !

    Afin de célébrer le bicentenaire de la naissance de celui qui réalisa les premiers enregistrements sonores de l’histoire de l’humanité, entre 1853 et 1860, la Médiathèque Musicale de Paris et PHONO Museum Paris, en partenariat avec la Société d’Encouragement de l’Industrie Nationale, organisent du 19 au 29 avril une exposition retraçant les 140 ans d’histoire du son enregistré : des premiers enregistrements sur feuilles « noir de fumée » aux fichiers numériques en passant par cylindres, disques 78t, disques microsillon, bandes magnétiques, cassettes, …

    Les enregistrements de Scott de Martinville ont été récemment inscrits au Registre international Mémoire du monde de l’UNESCO. Outre l’expositionune journée de visite-conférence sera organisée en concordance avec une manifestation similaire au Musée Edison, dans le New Jersey.

    Vous trouverez toutes les informations pratiques sur la page du site Que faire à Paris : Bicentenaire d’Edouard-Léon Scott de Martinville.

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  • Quelques idées pour la promenade urbaine

    L'atelier d'architecture autogérée (AAA) a du reporter la seconde réunion qu'il avait programmée pour le 7 avril en raison des vacances scolaires et du risque d'absentéisme. Alors, revenons ensemble sur la première qui s'était tenue le 24 mars.

    Elle n’a pas été facile pour ses animateurs. La salle située au premier étage du centre d’animation de Château-Landon (10e) était sous-dimensionnée pour la foule venue donner son avis. Elle comptait des habitants avertis par notre blog peut-être ou par la communication des mairies, également des membres de notre association et de deux autres, DemainLaChapelle et SOS Chapelle, implantées de chaque côté de la place de La Chapelle (10e et 18e) avec lesquels nous avons noué des relations en vertu de l’adage « l’union fait la force ». Dans ces conditions, foule et exiguité de la salle, il a été difficile d’échanger de la manière que l’aurait souhaitée M. Petcou, le directeur d'AAA, et sans être trop critique, on peut dire que la maitrise de la réunion lui a échappé. 

    Nous avons dit, déjà, ici, notre déception lors de la séance de présentation de AAA et de ses associés dans le projet de Promenade urbaine le 3 mars dernier (lire notre article du 7 mars). Nous nous attendions un peu ce vendredi-là à une séance de travail construite sur les mêmes bases, à savoir des tables rondes affichant quelques mots-clé : cuisine du monde, espace public, déchetterie et recyclage, agriculture urbaine, etc. Nous comprenons le principe. Il faut faire parler le public de ses envies le plus spontanément possible. En lui proposant des concepts assez globaux, on peut lui faire dire ce que cela lui évoque et ainsi faire émerger sa vision du projet. Dans un tout autre domaine, la méthode rappelle les séances de communication publicitaire autour du lancement d’un produit. Paperboard et markers : « Et si je vous dis « travail » vous pensez à quoi ? » pour voir si le nouveau produit a bien l’effet escompté sur le public ou répond bien à l'attente du client. 

    Il a fallu très peu de temps pour se rendre compte que ce type de concertation, ou de co-construction, expression patentée, ne convenait pas à la salle. Nous avions noté en arrivant un peu avant 19h qu’une pré-réunion était déjà en cours. De fait, quand nous sommes entrés, quelques personnes étaient déjà assises autour des tables, sans que nous sachions si elles étaient des collaborateurs de AAA ou des invités. Quand M. Petcou a pris la parole, il a oublié de se présenter et de les présenter, or la moitié des personnes présentes ne le connaissaient pas. On percevait déjà un flottement. Très opportunément, Elise Fajgeles, élue du 10e, a pris la parole pour ramener un peu de sérénité, apporter les informations nécessaires, rappeler rapidement l’historique du projet, préciser la mission de l’AAA, et expliquer en quoi consistait la réunion. Heureusement.

    Quelles ont été les principales remarques exprimées dès le début ? 

    L’exiguïté des lieux pour commencer, car la fréquentation habituelle avait été largement dépassée. Le Louxor avait été pressenti comme lieu de réunion, nous a dit M. Petcou; en fait, une mauvaise idée, puisque le cinéma a besoin de toutes ses salles en soirée pour son activité de cinéma. Quand nous y convoquons nos assemblées générales, nous rendons la salle à 11 heures…. Peut-être la salle Saint Bruno pourrait-elle être une solution : elle est à un tarif très compétitif et sa capacité est bien plus grande. Ce serait de plus une façon de voir les habitants de la Goutte dOr sur place. Nous transmettrons l'idée à AAA.

    Le défaut d’organisation aussi, pas d’ordre du jour, pas de compte rendu de la réunion précédente… une présentation sur écran pas lisible à partir du milieu de la salle… Un habitant a demandé si AAA ne pourrait pas mettre un site collaboratif à la disposition des habitants pour échanger idées et propositions plus facilement. Une deuxième bonne idée !

    Ensuite, les quelques personnes présentes lors de la réunion du 3 mars, ou celles qui en avaient eu des échos, ont exprimé leur désaccord avec le choix des pistes proposées, toutes plus ou moins proches de l’ESS, l’économie sociale et solidaire, le recyclage, les jardins partagés, l’utilisation de matériaux récupérés, etc. Trop peu ou mal informés, les habitants ont eu le sentiment qu’on leur proposait un projet recyclé lui aussi, avec des solutions qui peut-être avaient fait leur preuve ailleurs, mais qu’ils n’imaginaient pas avoir leur place entre Barbès et Stalingrad. L’agriculture urbaine à leurs yeux nécessite des espaces, et les quelques exemples que nous avons eus, comme les pieds d’arbres plantés et surtout « entretenus » par les habitants, ne sont pas tous des réussites. Quant aux friches cédées par la ville à des associations, certaines présentent un bien triste aspect après quelques mois ou années, et peuvent être assimilées à une privatisation de l’espace public à l’usage de bien peu de monde. 

    Plusieurs habitants ont rappelé la présence d’entreprises culturelles, de qualité, qui mériteraient bien qu'on leur fasse écho dans la rénovation du parcours, soit en les reliant entre elles, soit en améliorant leur fenêtre de visibilité sur le boulevard. Quelqu'un a évoqué le parvis des Bouffes du Nord qui pourrait être mis en valeur. Un autre la possibilité d'ouvrir un kiosque de lecture ou d'échange de livres, type circul'livres. Une troisième bonne idée : la culture !

    Manifestement les habitants souhaitent voir l'émergence d'un projet de qualité et non des stands de réparation de ceci ou de cela.

    Le cas de la déchetterie a été débattu quand une responsable de la Direction de la Voirie a émis des doutes sur sa reconversion. Un participant a alors clairement expliqué qu'elle était utilisée par des entreprises, qui se débarrassent à bon compte de leur gravats, matériaux usagés, ou sanitaires, en totale rupture avec sa vocation puisqu'elle est statutairement réservée aux particuliers. Pour notre part, nous avions souhaité que cet espace accueille une ressourcerie, comme l'ancienne gare d'Ornano — un vrai succès, au-dessus de la Petite ceinture. Couplée avec le square de Jessaint, qui pourrait ainsi bénéficier de plages horaires d'ouverture plus larges. L'actuelle gestion du square est confiée à Emmaüs Solidarité qui l'occupe avec des ateliers de réinsertion (Premières heures). Il doit rouvrir bientôt mais seulement deux demi-journées par semaine pour un public qui devra s'inscrire (pour des raisons d'assurance). Voir notre article du 23 mars 2017.

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    D'autres pistes sont imaginables dans cet espace couvert s'il est aménagé. Un parcours de skate board à différents niveaux, comme le skate park situé rue Léon-Cladel, près de la rue Montmartre. En général, cette activité est mal vue des riverains parce que bruyante, mais là, les immeubles sont loin.... et en cas de protestation du « 39 », l'aire peut-être facilement fermée pour la nuit. Une salle de démonstration de hip hop ou de danses urbaines, comme dans les salles de répétition du centre Barbara. Cela pourrait même être une vitrine avancée pour le centre.

    Les riverains sont conscients que le sous-viaduc est un environnement contraint. Peu ensoleillé du côté 10e, il ne sera pas une terre idéale pour des plantations luxuriantes ! Bruyant, à cause du passage des rames de métro — certains s'en sont plaints dans la salle — il ne pourra pas abriter des concerts ou des festivals de musique. En revanche, nous voyons assez bien des expositions photographiques sur les grilles de la SNCF, ou de la RATP, ou encore des concours de drums ou de batucada, les percussions brésiliennes… des répétitions de défilés carnavalesques, etc.

    Une autre contrainte d'importance sera la maitrise du marché deux fois par semaine : cantonner le nombre de stands dans une limite raisonnable qui permette le stationnement des camions sans débordement. Ménager des passages nord-sud, respectés, qui assurent une évacuation en cas de besoin, mais aussi le passage normal des riverains d'un arrondissement à l'autre. Créer une aire sans vente, une voie de passage libre au milieu du marché, face à la future entrée de l'hôpital Lariboisière (voir ci-dessous). L'occuper de façon conviviale, par un bâtiment de qualité qui pourrait être un équipement polyvalent. Et pourquoi pas lui donner cette vocation de cuisine du monde, dans une configuration adaptée à une utilisation locale, le proposer à des groupes de femmes (ou d'hommes !) qui sont actifs dans les associations de la Goutte d'or, qui pourraient transmettre leur savoir faire, et vendre leur production les jours de marché. Mais du marché, il n'est pas question dans les réflexions de AAA. Il est essentiel de penser à des activités pérennes, pas des occupations temporaires à petits moyens qui ne résisteront pas à l'usure du temps. L'appropriation des équipements proposés doit se faire par le plus grand nombre, or pour l'instant la communication de AAA est discrète. Trop discrète. Un exemple ? Les 150 flyers distribués, dixit M. Petcou, pour informer trois arrondissements associés au projet....

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    AAA a annoncé une prochaine réunion au cours du mois de mai. Nous pensons qu'il faudra revoir la forme de la concertation et varier les propositions déjà formulées. Ce 24 mars, Félix Beppo, adjoint du 18e chargé de la voirie, s'était exprimé sur le sujet et avait précisé que le 18e n'était pas prêt à accepter n'importe quel projet, ajoutant que les habitants avaient droit à une écoute sérieuse. Le maire du 10e, Rémi Féraud avait également donné son avis quelques jours plus tard dans une interview au Parisien. (à lire ici)

     

  • Les antennes de téléphonie continuent à déranger

    Notre association ne porte pas le sujet des antennes de téléphonie en priorité et vous, lecteurs habitués de ce blog, vous le comprenez car le nombre des problèmes à Barbès mérite qu'on se concentre sur certains et qu'on n'embrasse pas trop — car qui trop embrasse mal étreint !

    Toutefois, nous avons reçu une demande de quelques voisins du boulevard Barbès qui aimeraient que notre blog relaie leur lutte et leur protestation. Voyons donc de quoi il s'agit. 

    C'est un projet de Free sur l'immeuble du 46 boulevard Barbès, soit très près de la rue Dejean, sur la place du Château Rouge. Ci-dessous un extrait du cadastre qui montre la parcelle. 

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    Les proches voisins de ce site ont créé un blog baptisé Pas d'onde à Château Rouge

    L'opérateur Free dans un document que nous avons consulté explique sa motivation en ces termes : 

    Dans le cadre d’attribution de la 4ème licence de téléphonie mobile obtenue le 12 janvier 2010, Free Mobile s’est engagé à répondre à la forte demande de la population en faveur de l’Internet mobile et aux attentes des consommateurs, en proposant des services innovants, simples et accessibles.

    Nous avons ouvert commercialement nos services de multimédia mobile depuis le 10 janvier 2012, avec une couverture en propre de plus de 27% de la population. Dans les zones qui ne sont pas encore couvertes par notre réseau, les appels sont acheminés sur le réseau d’Orange via notre accord d’itinérance.

    Afin de répondre aux obligations de couverture de la population fixées par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), notamment 75% de couverture de la population en janvier 2015 et 90% en janvier 2018, nous projetons d’installer un relais de téléphonie mobile sur un immeuble sis au 46, boulevard Barbès 75018 PARIS géré par un bailleur privé, afin de développer et d’exploiter notre réseau 3G et 4G.

    Pour assurer la couverture radio, ce projet nécessitera l’implantation de trois antennes relais émettant sur les bandes de fréquence 700/900/1800/2100/2600 MHz.

    Malgré la récente baisse des valeurs limites d'exposition aux ondes électromagnétiques imposée par la Ville de Paris, le collectif de voisins ne s'en contente pas et estime que les procédures de contrôles et de mises en oeuvre doivent être revues et renforcées. 

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    Nous ne prendrons pas position de façon très ferme et définitive, car le sujet est complexe. Nous sommes tous heureux d'avoir une connexion fluide et efficace pour nos portables. La 3G, la 4G, toujours plus, est-ce vraiment nécessaire ? Cela reste à approfondir, surtout si cela devait être au détriment de la santé des habitants. 

    Sur la page Facebook Pas d'onde à Château rouge, vous pourrez lire les arguments du collectif et toutes les informations précises qu'il met à disposition, comme la déclaration préalable (qui a été accordée en janvier dernier) et le détail du recours administratif déposé fin mars.

    Les Parisiens sont nombreux à contester l'implantation des antennes de téléphonie mobile sur leur immeuble, et dans le cas précis du 18e, il se trouve une autre adresse proche touchée par un projet similaire, c'est la rue Championnet, où un autre collectif s'est créé et vous invite à une réunion  le 20 avril, à 19h30, à la maison des Associations du 18e, 15 passage Ramey

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  • Barrières du marché: on prend les mêmes et on recommence!

    Il y a plusieurs mois de cela, les barrières qui permettent de fermer l'espace sous le viaduc à l'emplacement du marché Barbès étaient une nouvelle fois cassées face à la sortie du métro. Nous demandons depuis de très nombreuses années qu'un système adapté (donc non dégradable) soit installé de part et d'autre du marché. Au fil des années et des dégradations successives, des automobilistes ont donc pris l'habitude de se garer sous le viaduc le dimanche essentiellement. Des verbalisations avaient pourtant lieu le dimanche dans les années 2000 mais ce temps là est bien loin. Nos demandes réitérées à chaque comité de pilotage Barbès (Copil) à l'Hôtel de ville restaient lettres mortes. Au fil du temps, il n'y a plus eu de verbalisations. Pourquoi se gêner dans ce cas ?

    Quelques semaines après avoir signalé que les barrières étaient complètement démontées et gênaient l'accès à la station de métro, nous apprenions lors du dernier Copil Barbès le 7 février qu'elles allaient être changées. Nous avons immédiatement prévenu qu'il était inutile d'engager des frais pour une remise en état à l'identique. Trop tard !

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    Installation des nouvelles barrières mardi 11 avril.

    Alors, nous allons observer et voir combien de jours les cadenas et chaines résisteront. On vous tient au courant.

    Quant au carrefour de Tombouctou à l'opposé, à quoi bon commenter...

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  • Square Jessaint: ouverture le 18 avril

    Nous l'annoncions dans notre article du 23 mars,  le square Jessaint ouvrira ses portes le 18 avril pour les habitants et les associations du quartier pour jardiner. Emmaüs Solidarité proposera ateliers, échanges et festivités les mardis et samedis après-midi. Une première étape, nous l'espérons car il n'y a plus d'espace de jeux pour les enfants autour de la place de la Chapelle puisque le square Louise de Marillac est de nouveau fermé. Ajoutons que le square Alain Bashung est parfois occupé d'une façon peu éducative pour des enfants.... 

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  • ”Sur le fil”

    À l'initiative d'habitants de la Goutte d'Or, la librairie La Régulière et Julien Nègre Editeur proposent un concours d’écriture : "Sur le Fil".

    Ce concours est ouvert à tous les passionnés d’écriture, qu’ils soient enfants, adolescents ou adultes du 18e arrondissement, et n’a pas d’autre contrainte que les 7500 mots maximum. Les trois textes sélectionnés (un par catégorie), seront publiés par la maison d’édition Julien Nègre Editeur dans la collection Les Cahiers Inédits.

    Le dépôt des textes est possible depuis le 1er avril et jusqu'au 14 mai 2017 à La Régulière sous forme papier ou par email à contact@lareguliere.fr .

    L’annonce des gagnants sera faite lors de la Fête de la Goutte d’Or et la remise des prix à la rentrée, le 21 septembre, à La Régulière.

    La Régulière
    43, rue Myrha, 75018 Paris
    09 83 43 40 69
    www.facebook.com/lareguliere

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  • La Villa des arts à Montmartre pour dimanche prochain

    Quel lieu peut afficher des passagers aussi célèbres que Paul Cézanne, Paul Signac, Eugène Carrière, Auguste Renoir, Louis Marcoussis, Francis Picabia, Marcel Jean, Nicolas Schöffer ? Cherchez bien, c'est à deux pas, dans une rue calme éloignée des foules... Oui, c'est la Villa des arts, rue Hégésippe Moreau au numéro 15.

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    La Galerie et l'entrée de la Villa des arts, rue Hégésippe Moreau.

    Vous avez la possibilité de visiter ce lieu d'histoire et de culture, qui comprend 47 ateliers d'artistes chargés de mémoire...  tous les premiers dimanches du mois (tarif 7 euros en soutien à l'association La ville a des arts qui organise l'événement).

    - Inscriptions et informations : hautefeuille.brigitte@gmail.com 

    Pour vous donner un avant goût du charme des lieux, parcourrez les pages du site de Paris la douce, consacrées à la Villa des Arts. 

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    La Villa des arts et ses ateliers vus depuis la rue Ganneron, face au cimetière de Montmartre.

  • Inscrivez-vous au Vide grenier à la Goutte d'Or

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    L'association Paris Goutte d'Or organise un vide grenier le

    dimanche 14 mai sur le parvis de l'église Saint-Bernard. 

    Si vous souhaitez participer, demandez le bulletin d'inscription à parisgouttedor@gmail.com ou téléchargez le ci-dessous en cliquant sur l'image, puis imprimez le. 

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    Vous pouvez aussi retirer, et ensuite déposer votre bulletin d'inscription à la salle Saint-Bruno ou à la permanence de Paris Goutte d'Or  les samedis 6 et 13 mai de 11h à 12h30, au 21, rue Polonceau. 

     

  • Sorbonne Clignancourt: concert de clôture de la saison

    Le Choeur et Orchestre Sorbonne Universités (COSU) propose un dernier concert de "Musiques françaises" avant l'été mercredi 10 mai à 20h au Centre Clignancourt, 2 rue Francis de Croisset (métro porte de Clignancourt).

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    Au programme des oeuvres de Debussy, Poulenc, Farrenc et Stabat Matter sous la direction de Corinna Niemeyer, cheffe d'orchestre pour un moment musical de qualité.

    Pour connaitre l'intégralité du concert et les modalités de réservation, cliquez ici.



  • Dans le 9e on s'interroge sur la présence de personnes sans-abri

    Nous ne sommes pas franchement là dans le même quartier ! Le Conseil de quartier qui organise cette réunion autour du thème des sans-abri est celui du Quartier Faubourg Montmartre, mais nous saluons l'initiative, qui montre que le problème touche tous les quartiers et peut-être toutes les consciences. 

    Une des associations invitée est Entourage. Elle a initié un vecteur de communication original, à savoir prendre les billets de 5 euros comme support d'un message d'appel au lien social, à la solidarité envers les sans-abri, en soulignant que les billets passent de main en main, de nombreuses fois  — et peuvent être plus efficaces que certaines campagnes plus coûteuses —, pour une meilleure prise de conscience de nos concitoyens. Pour le reste elle vous expliquera quel est le coeur de son action. Une vision sans doute plus moderne de la solidarité et des méthodes en phase avec les normes collaboratives et les réseaux sociaux. Découvrez les sur les pages de leur plateforme.

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    L'autre association invitée est la FNARS, la Fédération des acteurs de la solidarité, qui fédère 870 associations travaillant dans ce domaine. 

    Nos recherches avant publication de cet article nous ont conduits à lire ce document témoignage paru dans le Monde du 12 avril dernier, qui décrit  la situation de la prise en charge et de l'aide aux migrants demandeurs d'asile en France, dans la ville de Rennes. "Le centre d'accueil, une parenthèse pour préparer le futur des exilés" décrit la complexité du travail pour les uns et la difficile intégration suite aux traumatismes qu'ils subissent pour les autres. A lire ! 

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    Nous l'avons déjà signalé ici, dans le blog, le quartier autour de Barbès est largement concerné par le problème des sans-logis, de même que les abords des gares, de l'hôpital, et bien sûr de la salle de consommation à moindre risque. Les associations qui leur viennent en aide s'appellent ici Emmaüs Solidarité, Aurore, Les Enfants du canal, Aux Captifs la libération, France Terre d'asile, etc. 

    Le secteur de La Chapelle a été confronté à la présence de campements de migrants au cours des dernières années, campements devenus totalement indignes, présentant des conditions sanitaires insupportables aussi bien pour les personnes réduites à y vivre, que pour les riverains. Tous les espaces qui étaient régulièrement occupés par ces habitats plus que précaires sont désormais grillagés, en interdisant l'accès tant aux migrants qu'aux habitants. Est-ce bien la solution ? Le Conseil de Paris a récemment voté un voeu pour leur dépose sous la pression du groupe des Verts. On avance une date : l'été. L'émotion dans le quartier grandit.... Nous sommes plus que démunis pour prendre une position rigide sur le sujet. Il nous semble toutefois que les moyens manquent pour traiter le problème au niveau de l'Etat, mais la Ville a-t-elle un début de projet construit et global, financièrement cohérent, qui la sortirait du traitement au jour le jour d'hébergement des familles en chambres d'hôtel ? Un hébergement très coûteux, qui plombe ses comptes dédiés à la solidarité et qui enrichit tous les propriétaires de pensions ou d'hôtels de qualité médiocre.