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  • La Ligue des droits de l'homme vous convie à une conférence-débat

    Comment voulons-nous être soignés demain ?
    dimanche 20 janvier 2013
    de 13h30 à 18h30
     
    Le système de santé français est toujours considéré comme l’un des meilleurs au monde, mais pour combien de temps? L’égalité face à la santé s’est dégradée avec une part de plus en plus importante de la population qui doit renoncer à des soins, notamment parce que le reste-à-charge des ménages est devenu trop important ou en raison de l’absence de professionnels en nombre suffisant dans certains déserts médicaux.
    Lors de cette demi-journée :
    - Deux tables rondes permettront de faire un état des lieux avec des élus, des associations et des médecins des 10e et 11e arrondissements de Paris et d’aborder certaines solutions envisagées pour améliorer l’accès aux soins de proximité.
    - Le Pr André Grimaldi, grand défenseur de l’hôpital public, évoquera  l’avenir de notre système de santé, aujourd’hui largement remis en question en raison des contraintes financières et débattra avec le public.
    La LDH se doit d’alerter les citoyens et de défendre l’effectivité du droit à la santé et l’égalité pour tous dans l’accès à des soins de qualité. Les bouleversements qui se préparent ne peuvent pas s’envisager sans l’implication de tous, car le risque est que notre système solidaire disparaisse sans aucune concertation.
     
    La section Paris 10/11 de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)  vous invite à écouter et à débattre avec tous les intervenants.
     
    au Point Ephémère
    200, quai de Valmy - Paris 10è - M° Jaurès/L.Blanc
    Entrée libre
    Possibilité de se restaurer sur place à partir de 12h30

    Plusieurs tables ronde sont prévues :
     
    A 14h Quelles difficultés d’accès aux soins dans notre ville ?
    - Introduction : Un état des lieux des inégalités face aux soins : rôle des élus ?
    - Médecin généraliste : un exercice difficile ?
    - L'accès aux soins pour les personnes en grande précarité : l'exemple des urgences hospitalières Intervenants:          Francis Duran-Franzini (praticien, élu du conseil du 11eme arrondissement)
    Jean-Jacques Bourcart (médecin de ville)
    Laurent Haas (urgentiste à l’hôpital Saint-Louis)
    A 15h   Quelle évolution pour la médecine de ville ?
    - Les centres de santé : une piste pour améliorer l’accès aux soins en ville ?  
    - L'exercice médical libéral ou salarié, seul ou en groupe : opposition ou complémentarité?  
    - L'articulation entre la médecine de ville et l’hôpital.
    Intervenants:          Danièle Pozza (directrice au centre de santé  Institut Alfred Fournier) 
    Jean-Jacques Bourcart (médecin de ville)
    Laurent Haas (urgentiste à l’hôpital Saint-Louis)
    A 16h exposé suivi de questions/réponses : 
    Quel avenir pour notre système de santé 
     André Grimaldi (auteur de “L'Hôpital malade de la rentabilité” et professeur à la Pitié-Salpêtrière)
    A 17h30 Conclusion : 
    L’égalité d’accès aux soins : un droit fondamental
    Gislhaine Rivet, secrétaire générale adjointe de la LDH, responsable du groupe de travail « Santé, bioéthique »
    L'entrée est libre.
    Pour contacter la LDH  10e-11e --> 
    paris.10.11@ldh-france.org ou 
    son site

  • Tour de l'hôpital Lariboisière : attention, passage à 30 en juillet

    Nous avions  formulé un voeu en conseil d'arrondissement du 10e, soutenu par le Conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de Paul sur une demande de mise en zone 30 autour de l'hôpital Lariboisière.  Bertrand Delanoe l'avait d'ailleurs annoncé lors de ses voeux pour 2013.  A un an des élections municipales, un nouveau plan émerge avec des zones 30 plus nombreuses et même des zones de rencontre. Pour les abords de l'hôpital, pas de zone 30, mais une limitation de vitesse pour le secteur, nous a précisé Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée des aménagements de voirie, que nous avons interrogée sur le sujet. Alors quelle différence? Voici ses explications très précises :

    Le projet prévoit la pose de 4 panneaux "30" ainsi que le marquage au sol associé (6 mots "30").
    Ceci permettra la limitation à 30 km/h sur les voies autour de l’Hôpital Lariboisière :
    - rue de Maubeuge du boulevard de la Chapelle à la rue Ambroise Paré
    - rue Ambroise paré
    - rue Guy Patin.

    A la différence d'une zone 30, cette limitation doit être rappelée après chaque intersection et le double sens cyclable n'y est pas obligatoire.

    Cet aménagement a été choisi pour deux raisons :
    - l'une est technique : la notion de zone 30 ne peut s'appliquer qu'à un périmètre à l'intérieur duquel les voies elles-mêmes sont limitées à 30 km/h. Cette notion n'a ici guère de sens car il n'y a pas "d'intérieur" (même cas de figure pour les voies autour du parc des Buttes-Chaumont).
    - l'autre est financière : il faudrait réaliser des travaux sur les carrefours Patin/Chapelle et Ambroise Paré/Saint Vincent de Paul avec la dépose de 3 feux voiture, la pose d'un feu vélo,le marquage au sol et la pose de panneaux. Coût 25 000 €.

    Il n'y a pas de financement prévu actuellement pour ces aménagements, mais Elise Fajgeles demandera à ce que cette demande puisse être financée dans les mois à venir dans le cadre du plan vélo. 

    Les travaux de  mise en zone 30 seront réalisés entre le 22 et 26 juillet.

    On observe sur la carte que tout le quartier de la Goutte d'or passera en zone 30 — une réunion spécifique sur le sujet s'était tenue sous la houlette de Dominique Lamy il y a quelques temps en mairie du 18e —, ainsi que la rue des Martyrs de N-D de Lorette jusqu'au boulevard de Rochechouart, au-delà elle est dans le secteur Montmartre qui bénéficiait déjà de ces conditions de circulation pacifiée. 

    Il va falloir s'habituer à de nouveaux panneaux comme celui-ci vu sur un tweet de Marie-Anne Kleiber, du JDD !

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    Nous reviendrons sur ces nouvelles règles de circulation dans Paris, dans notre quartier et ailleurs, et qui pourraient rendre aux piétons la quiétude qu'ils ont perdue dans les petites rues notamment. 

    Dans ce même secteur, précisément rue Ambroise Paré, nous avons pu observer que des travaux ont eu lieu : ils  pérénisent ainsi le rétrécissement de chaussée entre le début de la rue et le feu tricolore au carrefour avec Saint-Vincent de Paul. L'expérimentation sur plusieurs mois a été concluante et a permis de réduire l'encombrement et les nuisances sonores liés aux arrêts intempestifs des camions porte-huit des loueurs de voitures. 

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  • Etrange de construire un local polyvalent à peine 6 mois après l'ouverture

    Dans le square Alain Bashung, les maçons et les ouvriers sont de nouveau à l'oeuvre. Bétonnière et palissages ont repris du service. Dans le coin le plus à l'est manquait un petit bâtiment. Nous supputons... et nous nous étonnons aussi. Etrange de construire un petit local polyvalent (c'est l'affiche qui le dit) dans un coin du square à peine 6 mois après l'inauguration du square.

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    Nous ne connaissons pas les tenants et les aboutissants de cette décision, ni les circonstances qui ont empêché la construction de l'édicule au moment de la création de cet espace vert. Toutefois, il nous semble que cela ressemble à un ratage. Le bureau d'études et de conception avait-il été bien renseigné sur les besoins ? 

    Une autre question nous tourmente : pendant quelques jours la température a un peu chuté. Nous sommes en hiver. Rien de catastrophique, comme tous les ans, l'hiver, pas plus. Or, un panneau indique à l'entrée du square que l'aire de jeu est momentanément indisponible car le sol en est glissant et durci par le froid, et pourrait se révéler dangereux pour les enfants.... On croit rêver. Peut-on raisonnablement penser que dans les pays situés un tout petit peu plus au nord, les enfants sont privés de leurs aires de jeux habituelles sous prétexte qu'il fait froid ??? Si ce type de sol à base de matière souple ne résiste pas au froid, ou tout du moins durci au point d'être plus dangereux que la terre elle-même, et bien, qu'on n'en couvre pas ces terrains de jeux. Les genoux des enfants supporteront bien quelques couronnes de temps en temps. Vivire comporte quelques petits risques, jouer et courir aussi, à leur niveau.

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  • Renouveler vos pièces d'identité à l'antenne de police sur rdv

    Mode d’emploi : prise de rendez-vous

    Depuis le 3 décembre, les demandes de cartes nationales d’identité et de passeports se font uniquement sur rendez-vous. Il est bon de le savoir car vous présenter spontanément à l'antenne de police de votre arrondissement ne serait pas la solution. 

    Voir la vidéo

    La prise de rendez-vous est nationale et se fait sur le serveur de la préfecture : lien. Un message de confirmation de la date que vous avez choisie en fonction de vos disponibilités et des heures d'ouverure du bureau vous est adressé très rapidement. 

    Sachez, car je sens que vous vous inquiétez pour les personnes qui ne sont pas connectées à l'internet, qu'il existe des bornes dans les antennes de police. La prise de rendez-vous est également possible par téléphone au 01 58 80 80 80.

    Une fois enregistrée votre demande, visés les documents qu'il vous faut fournir, le délai varie entre dix jours et deux semaines, selon les statistiques. Pourtant, n'attendez pas benoîtement qu'on vous signale par message électronique que votre passeport ou votre carte d'identité est à disposition. Non, réagissez au terme des deux semaines et présentez-vous avec votre reçu au guichet de l'antenne de police. Parfois, le message de mise à disposition ne part pas spontanément. (Croyez-moi, c'est une expérience vécue.)

    Et bon voyage, si vous avez un projet en tête. 

  • Un nouveau concert du Choeur Vercken à la chapelle de Jacques-Decour


    choeur Vercken.jpg

    Le Choeur François Vercken donnera à cette occasion des extraits de l'opéra d'Henry Purcell, Didon et Enée, mais deux mois plus tard, c'est l'intégralité que l'on pourra entendre, avec orchestre et solistes du conservatoire du 15e arrondissement, dans un temple rue de Grenelle. A noter dans vos carnets et agendas électroniques : le samedi 7 juin à 19h30. 

  • Dispositif anti-SDF : la Ville aurait-elle changé de politique?

    Une étude de l'Insee, consacrée à l'hébergement des sans-domicile en 2012 et publiée en juillet dernier, révélait que le nombre des personnes sans domicile (*) avait progressé de plus de 50 % depuis 2001. Les sans-domicile représentaient 141 500 personnes, dont plus de 30 000 enfants.

    (*): personnes ayant passé la nuit précédant l'enquête de l'Insee, dans un lieu non prévu pour l'habitation - cas des sans-abri - ou dans un service d'hébergement.

    9 % des sans-domicile étaient des sans-abri, passant la nuit dans un lieu extérieur, plus ou moins abrité, parfois dans un lieu public ou une habitation de fortune, et non pas dans un centre d'hébergement (par choix pour la moitié d'entre eux pour diverses raisons, généralement manque d'hygiène, insécurité, ou indépendamment de leur volonté : faute de place, arrivée tardive, interdiction des animaux domestiques, etc.).

    Le mois dernier, Le Parisien nous apprenait que 453 sans-abri étaient décédés en 2013 en France.

    Face à cette réalité de milliers d'hommes et de femmes vivant et dormant dans les rues et les recoins de l'espace public parisien, les sentiments éprouvés par les Parisiens peuvent aller de la solidarité au rejet en passant par la lassitude. Parfois même, la présence de ces sans-abri peut apparaître comme une nuisance dans l'espace public, alors que les politiques publiques d'assistance et d'aide à la réinsertion ne parviennent pas à enrayer la progression du nombre des personnes en grande précarité. Nous avions déjà abordé cette problématique complexe de la cohabitation entre les personnes sans-abri et les riverains dans nos articles évoquant les déposes, de plus en plus fréquentes, des auvents sur les façades des immeubles.   

    Dans ce contexte, beaucoup a déjà été dit, depuis une dizaine années, sur l'apparition de mobiliers urbains atypiques, visant à rendre l'espace public inconfortable, voire invivable à certaines personnes qualifiées d'"indésirables". Ce mobilier a parfois pour seul objectif de rendre difficile la réalisation de certaines incivilités : on pense, par exemple, à l'affichage sauvage ou les tags (grâce à un mobilier urbain comportant une surface bosselée ou dans une matière ne permettant pas à l'encre ou la colle d'agir); cela peut être aussi l'action du "skater" utilisant l'espace public comme terrain de glisse, l'abîmant et accélérant son usure  (avec, dans ce cas, des arêtes métalliques empêchant ses performances). Mais certains dispositifs ont des objectifs moins "nobles" et ne visent pas seulement les incivilités. Ainsi, depuis une quinzaine d'années, différents types d'équipements urbains sont apparus, tous plus imaginatifs les uns que les autres, et cherchant à dissuader les personnes sans-abri de s'asseoir ou de s'allonger; ces dispositifs peuvent aussi cibler d'autres catégories de personnes (e.g. groupes de jeunes etc.) qui auraient tendance à trop "squatter" un espace public. Pour découvrir l'ingéniosité de ces mobiliers ou l'imagination créatrice mise en oeuvre pour ces dispositifs, nous vous invitons à parcourir les photos d'un collectif d'artistes "The Survival Group" sur leur site internet.

    Fin 2009, interrogée par Le Parisien dans le cadre d'un article ("Paris se hérisse de mobilier anti-SDF"), Olga Trostiansky, alors Adjointe chargée de la lutte contre l'exclusion auprès du Maire Bertrand Delanoë (et élue dans le 10e), indiquait :

    "Il faut prendre en considération la situation des riverains ou des commerces. Ces installations peuvent avoir notamment un intérêt quand la sécurité des exclus est en jeu. Mais, selon moi, c'est une mauvaise solution de vouloir ainsi chasser les sans-abri." 

    Il était donc implicite que la Ville ne pouvait pas s'opposer à la mise en place de tels dispositifs lorsqu'ils émanaient d'initiatives privées, mais ne semblait pas les cautionner, sans pour autant les condamner. 

    Pourtant, tout récemment, nous avons découvert de tels dispositifs destinés à éloigner les personnes sans-abri, au pied d'un nouvel immeuble de logements sociaux, géré par une société d'Economie Mixte pour le compte de la Ville de Paris...

    La semaine dernière, Le Parisien annonçait la réhabilitation et la transformation d'un superbe immeuble haussmannien ayant permis la création de 46 logements sociaux - dans un immeuble à l'architecture particulièrement remarquable, ce qui a conduit le quotidien à choisir un titre un peu provocateur : "Ceci est un immeuble HLM!". Les nouveaux logements sociaux de cet immeuble, situé au 42 rue du Louvre dans le 1er arrondissement et offrant une vue sur le nouveau jardin Nelson Mandela des Halles, avaient déjà été mis en exergue par Anne Hidalgo et son candidat, Loïg Raoul, dans le 1er arrondissement, sur son site de campagne pour les élections municipales (cliquez ici pour cette publication).

    Voici la photo qui apparaissait sur ce site de campagne; nous avons alors remarqué les étranges objets qui entouraient l'immeuble, et que nous avons indiqués par des flèches verticales:

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    Nous sommes allés voir de plus près: en effet, il s'agit bien de dispositifs destinés à empêcher l'installation de personnes sans-abri, comme ceux décrits plus haut. Nous avons comparé avec les photos de l'immeuble avant sa réhabilitation; lors des travaux de transformation, des pans inclinés métalliques ont donc été installés tout autour de l'immeuble.

     

               Avant la rénovation                        Après la rénovation

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    Cet immeuble, géré par le bailleur social parisien Élogie, s'est donc hérissé de mobilier anti-SDF, déployé tout le long de son pied, à l'image d'une palissade pour un château fort...

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    Une vingtaine de plans inclinés en métal ceinturent ainsi désormais l'immeuble

     

    Notons que ce bailleur social (anciennement SGIM, renommé Élogie en 2013) est une Société d'Economie Mixte de la Ville de Paris, et arbore, comme telle, sur son site, le logo de la Mairie de Paris. Son Président est généralement l'élu adjoint au maire de Paris: anciennement Jean-Yves Mano, et donc théoriquement désormais Ian Brossat (que nous avions interviewé en juin 2013 sur ce blog), nouvel Adjoint chargé du logement et de l'hébergement d'urgence, auprès de la nouvelle Maire de Paris, Anne Hidalgo.

    Cette "herse anti-SDF" est donc une découverte insolite, inattendue voire incongrue. Nous pouvons donc nous interroger : la Ville de Paris aurait-elle donc changé de politique et de pratiques en matière de dispositifs anti-SDF qu'elle semblait réprouver jusque là ?

    Il ne s'agit pas de stigmatiser la Ville, car il est également important de considérer les efforts entrepris pour soutenir les organisations d'aide aux personnes en errance et accompagner les personnes sans-abri vers des structures d'hébergement et des abris de nuit. Cependant, cette question est ouverte ; nous attendons les éventuels commentaires des élus de la Ville. 

  • Des décisions à suivre lors du prochain conseil de Paris des 12 et 13 novembre

    Alors que nous demandons depuis des mois la suppression des porte-huit dans la capitale et des semi-remorques, Bertrand Delanoë présentera un plan contre la pollution dans Paris.

    Il s’agirait notamment d’interdire la circulation des véhicules anciens : 17 ans pour les voitures, 18 ans pour les camions, 10 ans pour les motos. Il serait également question d’un futur péage pour les poids lourds sur les autoroutes autour de Paris.

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    Le maire de Paris (tout comme Action Barbès dans l' article du 1er août 2012) souhaite également relancer les ZAPA (zone d’actions prioritaires pour l’air). Des mesures qui nous semblent aller dans le bon sens mais pour lesquelles il faudra obtenir l’accord de l’Etat et de la Préfecture. Pas gagné même si nous avons changé de gouvernement depuis quelques mois... Pas gagné non plus car la majorité municipale va devoir faire face à de nombreux lobbyistes. Ne citons en exemple que le cas des loueurs de voitures autour de la Gare du Nord au sujet de l’interdiction des porte-huit : ils ont par deux fois obtenu le report d'une limitation de la circulation de ces véhicules longs dans la capitale. (voir notre article précédent).  

    Les élus communistes ont déjà annoncé leur désaccord sur ce projet qu'ils jugent anti-social, si l'on considère le nombre de Français contraints de rouler dans de vieilles voitures faute de moyens. On se doute que les élus EELV (Europe Ecologie Les Verts) seront quant à eux en faveur des mesures ; ils déposeront plusieurs vœux au conseil de Paris pour "substituer des véhicules propres" au Diesel. 

    Si vous voulez écouter le maire de Paris interviewé par Marc-Olivier Fogiel sur RTL, cliquez sur la flèche verte ! Il donne quelques précisions utiles. Et vous, qu'en pensez-vous ? 


    podcast

  • Il n'y aura pas de feu d'artifice à Paris le vendredi 13 juillet

    Mais le 14 :

    paris,fête-nationale,feu-d-artifice,préfecture-de-police,prévention,sécuritéUn spectacle pyrotechnique qui durera environ 35 minutes aura lieu dès 23 heures dans le secteur du Trocadéro.
    Afin d’assurer la sécurité du public, le feu d’artifice regroupant habituellement plusieurs centaines de milliers de personnes, une importante zone sera interdite aux spectateurs, incluant les jardins du Trocadéro, les avenues Hussein 1er de Jordanie, Gustave V de Suède, Albert 1er de Monaco, ainsi que les terrasses du Palais de Chaillot, le parvis des Droits de l’Homme, la place de Varsovie, l’avenue de New-York, l’avenue des Nations-Unies, le pont d’Iéna, la passerelle Debilly. (Beaucoup de têtes couronnées dans ce quartier, des capitales étrangères... peu de rapport avec la Révolution Française en somme, à part les Droits de l'Homme, mais ne nous écartons pas du sujet...)

    Si vous voulez connaître dans le détail les mesures d'interdictions et de prévention contenues dans ce communiqué de la Préfecture de police, cliquez ici.

    (Notamment les mesures d'interdiction de cession et d'utilisation des certains artifices de divertissement à Paris ; les mesures d'interdiction de la vente à emporter de boissons alcooliques ; les mesures d'interdiction de stationnement et de circulation )

    Comme la préfecture l'écrit dans son communiqué :

    Le public est invité à utiliser les transports en commun, métro et RER, compte tenu des possibilités très réduites de stationnement aux abords de la zone du feu d'artifice.

    Et oui, le bon sens !

  • Nouvelle zone interdite à la circulation autour de l'avenue Trudaine

    Un nouveau Paris Respire dans le 9e dès aujourd'hui

     

    A partir de ce week end, vous pourrez profiter d’une grande zone de promenade libre de toute circulation automobile, chaque dimanche après-midi et jour férié de 14h à 18 (19h l’été) dans le secteur de l'avenue Trudaine.
    C'est la deuxième zone « Paris Respire » mise en place dans l’arrondissement, où les opportunités ne sont pas légion, rues pentues, zones de grande chalandise, ou de trafic automobile supposé impossible à détourner.
    Lors de la réunion en mairie du 9e en mars dernier, les élus avaient proposé deux périmètres possibles : aidés par un sondage sur le site de la mairie, ils ont finalement décidé d'opter pour le plus grand périmètre proposé. (voir le plan ci-dessous).

    1218475935.jpgUne grande zone de promenade sera libre de toute circulation automobile, chaque dimanche après-midi et jour férié de 14h à 18h (et jusqu’à 19h l’été) dans ce quartier de l’avenue Trudaine, déjà relativement calme.

    Piétons, rollers, vélos, sont les bienvenus. Nous souhaitons toutefois que chacun sache respecter l'autre.

    Pour les riverains, il est prévu qu'ils puissent accéder à leur domicile en présentant  la carte grise du véhicule aux entrées de la zone. Libre accès est laissé également aux véhicules d'urgence.

     

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    Si l'on devait malgré tout marquer sa différence dans la satisfaction globale qui semble accueillir le projet, ce serait pour dire que nous regrettons la mobilisation de personnels de police ou assimilés que ces zones nécessitent. En effet, ces périmètres de libre circulation piétonne ne sont respectés qu'à condition d'en interdire l'accès, non pas seulement par des barrières amovibles mais par des agents de surveillance de la Ville, de surcroît en horaire du dimanche ou de jours fériés. Or, il est bien d'autres tâches en ville qui demandent la présence de ces personnels, dont on ne peut augmenter les effectifs en période de vaches maigres. Il faut faire des choix. Ici, le choix, cela a été de pacifier et de sécuriser les abords de l'avenue Trudaine...

    Dans le même esprit, c'est à dire la sécurité et la prévention, pourquoi ne pas fermer la même avenue Trudaine au droit du lycée Jacques-Decour, toute l'année et de jour comme de nuit. Les accès sont préservés jusqu'au niveau de la rue Rodier d'un côté et jusqu'à la rue Bochart de Saron de l'autre. Cette neutralisation supprimerait tout risque au niveau de l'etablissement scolaire et ne contraindrait pas beaucoup la circulation automobile, qui peut encore aller d'ouest en est par le boulevard de Rochechouart et d'est en ouest par la rue Condorcet. A méditer.

  • Et les salons de massage avec les beaux jours, qu'en est-il?

    Question un peu coquine ? Pas franchement, non. Il nous a toujours semblé que l'apparition, ou la floraison récente de tous ces salons de massage dans quelques rues du 9e et du 10e, pour ne parler que ce celles-là, parce qu'elles sont dans des quartiers que nous connaissons bien, n'avait rien d'un renouveau des arts du bien-être et du délassement par des mains expertes. Encore que... il y a délassement et délassement et plusieurs façons d'y accéder.

    Nous avons noté que quelques unes de ces officines discrètes avaient baissé le rideau, notamment rue Condorcet. Sans vouloir montrer du doigt les soins relaxants, ni stigmatiser un besoin contemporain de souffler un peu entre deux rendez-vous... nous avions néanmoins eu quelques doutes sur la concentration locale des salons de massage, à prédominance asiatique, si cette tradition s'enracine en Asie, dans  notre quartier depuis plusieurs années. Un récent flash de la préfecture de police nous donne en partie raison.

    PP flash du 11 mai 2012 à 13hPréfecture de police

    Quand les massages dérapent, la police intervient…

    Les policiers du service départemental de police judiciaire du 92 (SDPJ) ont mis au jour les pratiques peu ordinaires qui avaient cours dans un salon de massage à Boulogne-Billancourt (92).
    De nombreuses surveillances menées par les policiers du SDPJ ont permis d’obtenir le témoignage de cinq « clients » qui ont reconnu avoir bénéficié de prestations sexuelles tarifées de deux masseuses de cet établissement.
    Le 9 mai, la gérante, âgée de 44 ans a été interpellée dans son salon pour proxénétisme aggravé ; 500 euros ont été saisis.
    Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont découvert 16 000 euros ainsi que de nombreux titres de propriété asiatiques ; le groupe d’intervention régional des Hauts-de-Seine (GIR 92) a été co-saisi de l’enquête patrimoniale.

    Ce n'est pas vraiment notre pudibonderie qui nous fait  relater cette info, mais plutôt le souci de faire entrer l'impôt dans les caisses de l'état - là il y a manifestement des revenus non déclarés- et le respect de la personne humaine, car nous doutons que les masseuses employées dans ces salons aient toujours le choix du type de prestation dont leur client va pouvoir jouir.

     

  • Faubourg en scène : 1e édition, ce dimanche de 13h à 17h

    Le 1er festival des cours, mettant à l’honneur la musique et la danse, aura lieu le dimanche 3 juin 2012 dans le cadre du festival Faubourgs en scène, le festival du quartier Boulanger – Bouchardon – Lancry.

    Au programme

    De 13h à 15h dans la cour privée du 17 rue de Lancry

    • Concert de saxophone par Jean-François Becquaert
    • Concert swing manouche par Olivier Guymont et Tiziana Vagni

    De 11h à 17h place publique du 84 rue René Boulanger

    • Soo Bahk avec Elodie Mollet
    • Danse classique avec Carine Damond
    • Danse moderne avec Cyrielle Caron
    • Danse salsa avec Tamara Milla
    • Danse afro jazz avec Régine Fatticcioni
    • Danse Hip Hop New Style avec I-Reine Beye
    • Break dance avec les B-Girls Estelle et Audrey
    • Samba et zumba avec Beatriz De Oliveira
    • Danse orientale avec Della Durlach
    • Danse bollywood avec Sylvie Sinnatamby

    De 13h à 17h : fanfare musique du monde avec la Fanforale du Douzbekistan

    Pour nos adhérents et lecteurs, à cheval sur les trois arrondissements dont nous suivons l'actualité régulièrement, cette fanfare - ils disent eux-mêmes "fandarole" - a animé il y a quelques années le repas de quartier du conseil de quartier Trudaine Rochechouart. Belle ambiance en perspective ! Pour vous donner envie d'aller les écouter, ici sur leur site, vous pourrez entendre plusieurs morceaux en diffusion libre. SYMPA, NON ?

  • La collecte du miel sur les toits de GrDF 4 rue Condorcet, Paris 9e

    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologie21 juin, jour de l’été. Un temps incertain cette année malgré la date choisie pour la collecte annuelle du miel du 9e. Oui, vous avez bien entendu : le miel du 9e. En effet, il y a trois ans, plusieurs ruches ont été installées sur un toit intérieur en terrasse du siège historique de Gaz de France au 6, rue Condorcet. Aujourd’hui l’entreprise qui nous livre l’énergie est plus connue sous le nom de GrDF, soit Gaz Réseau Distribution France. Certains diront que c’est une opération de communication en faveur du gaz. Oui, aussi, mais elle est intelligente, en faveur du respect de la nature, en la matière en faveur des abeilles et de la polinisation qu’elle assure, et tournée vers les écoles.

    Nous étions invités : le premier adjoint du 9e, Laurent Chabas, et une classe de CE1 de l’école de la rue Milton. L’entreprise avait consacré une grande partie de la journée à mettre en valeur le miel et les abeilles, comme nous avons pu le constater sur le menu affiché dans le restaurant d’entreprise. Mais nous y reviendrons, puisque c’est là que nous avons goutté le divin nectar.

    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologieLes six ruches de l’établissement sont en ligne sur une terrasse visible depuis un couloir verrière, idéal pour l’observation des enfants tout en les préservant d’éventuelles piqûres d’insectes. Grâce à un objet proche du soufflet de cheminée ancien, l’apiculteur enfume la ruche et perturbe les abeilles qui sont censées rester amicales pendant l’opération : les différents étages de la ruche peuvent alors paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologieêtre manipulés, les cadres déplacés, les hausses déposées et reposées. Les hausses ? ce sont des étages supplémentaires que l’on ajoute quand la famille s’accroît. L’essaim dans sa ruche, quand il s’y plaît, augmente en nombre d’individus et pour éviter qu’il ne se divise et s’installe ailleurs, on lui ouvre un étage supplémentaire.


    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologieLes enfants ont pu voir de très près, juste séparés par la vitre, les abeilles sur un cadre et ses avéoles que leur montrait l’apiculteur. Non sans mal, il a même réussi à trouver celui où se trouvait la reine. Difficile car les insectes sont en mouvement permanent, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, la reine n’est pas très différente de ses « sujets », les butineuses. Le signe distinctif est son abdomen plus développé : elle pond… paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologiejusqu’à 2000 œufs par jour. Pas mal !

    Il fallait vraiment l’œil de l’expert pour la repérer dans cette masse bourdonnante.

    paris,9e,grdf,condorcet,miel,riche,apiculteur,laurent-chabas,éducation,écologieLa suite se déroulait dans le restaurant de GrDF. Là les apiculteurs de l’UNAF nous avaient précédés, une partie de leur collecte sous le bras. Autour d’une table basse, maitrisant au mieux les débordements des gamins curieux, ils nous ont proposé de goûter le produit brut tel qu’il sort de la ruche. C’est un amalgame de sirop clair et de morceaux d’alvéoles détaché du cadre avec une lame. Le goût est sublime, léger. Il ne reste bientôt en bouche après mastication qu’un reliquat compact et un peu collant, qui n’est autre que la cire. Si vous l’avalez, ce n’est pas dangereux, mais cela ne présente pas d’intérêt…

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    Cette masse est alors introduite dans un cylindre qui fait office de baratte, où la force centrifuge – manuelle bien sûr, en tournant simplement une manivelle – permet de séparer le miel de la cire. Le miel se plaque sur les parois et est récupéré au bas du cylindre. Nous avons goutté cette récolte 2012 à la petite cuillère… D’après Laurent Chabas, il est encore meilleur que la précédente cuvée.

     


    L’accueil chez GrDF a été parfait, tant pour les élus, les enfants que les accompagnatrices. Et merci à ces apiculteurs bénévoles qui font connaître l’importance de l’abeille pour notre agriculture et notre environnement en général.

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    Une photo de classe s’imposait….