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Rechercher : conseils de quartier

  • Conseil d'arrondissement

    Le Conseil d'arrondissement du 9ème se tiendra ce soir à 18h30 en salle du Conseil à la Mairie, 6 rue Drouot.. Voir l'ordre du jour.

  • Conseil d’arrondissement

    Avant dernier Conseil d’arrondissement de cette mandature lundi dernier. Est-ce l’approche des élections, la fatigue de l’hiver ou le temps maussade, l’ambiance était légèrement différente des Conseils « ordinaires ».

    D’abord pas mal de public. Une petite trentaine de personnes contre 4 ou 5 à l’ordinaire change les choses. Présence d’observateurs du MoDem dans la salle.

    Dans le ton des délibérations entre Conseillers ensuite. Oh un rien, une petite nuance, mais un rappel ici que c’est grâce au Voeu déposé dès 2001 par tel parti que le dossier a été initié, que c’est grâce au travail constant de tel autre parti que tel projet voit enfin le jour, ….. ambiance ambiance, élection élection !

    Tout cela ne gêne en rien l’efficacité de notre Conseil d’arrondissement, toutes tendances politiques confondues, puisqu’il a « roulé » au rythme de 10 Délibérations à l’heure, ce qui est remarquable considérant l’importance des sujets traités.

    L’ordre du jour est sur le site de la Mairie.

    A retenir :

    • International Visual Théâtre (IVT) dont nous vous avons parlé la semaine dernière se verra proposer la signature d’un bail emphytéotique pour le local de la rue Chaptal. Il s’agit là d’une aide importante car évidemment le prix de la location demandé par la Ville sera symbolique.
    • la Mairie a décidé de subventionner l’enseignement de la comédie musicale au sein du Conservatoire du 9ème. En effet, autant la mise en place de l’enseignement du jazz n’a pas posé de problème, autant celle de la comédie musicale est contestée et c’est donc une association ad hoc qui s’en charge. La subvention initiale de 60 000 € étant insuffisante, le Maire a proposé un Vœu de soutien à cette initiative portant cette subvention à 77 000 €, somme nécessaire pour la saison 2007/2008
    • les efforts pour l’accueil de la petite enfance restent une constante. La Mairie financera a hauteur de 226 000 € les travaux de rénovation de la crèche collective de la rue Le Peletier tout comme elle signera un Convention pluriannuelle de fonctionnement avec « Les P’tits les Grands » qui reçoit de plus en plus de monde – 2500 enfants en 2006, plus de 3000 en 2007
    • le plan de prévention des déchets fera l’objet d’une importante délibération lors du prochain Conseil de Paris. L’objectif est de faire baisser la quantité totale de déchets à Paris de 30 000 tonnes en 5 ans en favorisant la récupération, le recyclage, le tri sélectif dans tous les espaces publics, la possibilité de mise en place d’un système de récupération du verre par des colonnes enterrées ou des circuits pneumatiques installés là où ce sera possible. Le 9ème produit 100 tonnes de déchets par jour. Sur le même sujet, un nouveau marché pour le remplacement des bacs à ordures sera passé et devra inclure une gestion informatisée de ces bacs par un système de puces incorporées
    • la Mairie subventionnera à hauteur de 300 000 € les travaux de rénovation du musée du Grand Orient de France rue Cadet, le Conseil Régional et le Ministère de la Culture faisant chacun une subvention du même montant. Il s’agit d’optimiser la présentation du très riche fond du musée de la Franc-Maçonnerie. Ce musée reçoit entre 8 et 10 000 visites chaque année
    • toujours rue Cadet, la gestion du petit square – cour paysagère – situé au 9/11 sera confiée à la RIVP pour le gardiennage, l’entretien courant et les plantes vertes étant gérés par la Mairie de Paris. Il est rappelé que le Conseil de quartier a manifesté son souhait de donner un nom à cet emplacement et fera des propositions dans ce sens sous peu
    • le squat du 72 rue de Clichy est un dossier lourd et compliqué. Depuis 2002, 70 personnes vivent dans cet immeuble à la limite de l’insalubrité malgré les quelques travaux d’aménagement que les Services d’hygiène ont imposé au propriétaire. La Maire de Paris a décidé de mettre en place une procédure d’expropriation, fait assez rare, et va demander à la Préfecture la mise en œuvre de cette procédure. L’idée est de récupérer la propriété de l’immeuble par la Ville pour en faire 10 logements sociaux après des travaux qui seront importants. Le coût total de l’opération est estimé à 3.6 m€ dont 2.15 pour la seule acquisition du bâtiment
    • le prochain Conseil de Paris délibérera aussi sur la règlementation concernant la place de la publicité dans la ville. L’idée est de restreindre la place de cette pub et de mieux respecter le patrimoine parisien. Les zones dites de publicité élargie seront supprimées. Pour le 9ème, cela concerne les boulevards de Clichy et de Rochechouart ainsi que les abords de la place de l’Opéra et de la gare Saint Lazare
    • tout comme la petite enfance, le logement social est en tête des priorités et le Conseil a adopté les délibérations concernant au total 47 nouveaux logements sociaux à créer dans l’arrondissement
    • enfin, il a été adopté le principe d’une subvention de 45 000 € pour la création d’un espace numérique intergénérationnel rue de Budapest

     

    Prochain et dernier Conseil d’arrondissement de la mandature le 28 janvier 2008.

  • Conseil d’arrondissement

    ed1ffbdf110429a6d9a4e7dad4a6b318.jpgLe dernier Conseil d’arrondissement de la mandature s’est tenu lundi. Un peu d’émotion perceptible chez certains à cette occasion en remarquant que le Conseil avait commencé ses travaux en avril 2001.

    Ordre du jour du Conseil d'arrondissement

    Rien de bien extraordinaire au niveau des décisions si ce n’est l’autorisation donnée au Maire de Paris de signer l’attribution du marché de maitrise d’œuvre pour la création de l’école élémentaire de la rue de Clichy (hôtel Wendel) dont l’ouverture est prévue pour la rentrée scolaire 2011. A noter aussi que le Conseil de Paris sera amené lors de sa prochaine séance à voter une subvention pour la restauration de la façade de la caserne des sapeurs pompiers rue Blanche (273 000 €).

    Le Maire a aussi fait le bilan des Conseils de quartier 2007. Il a mentionné que pour lui les modifications de la Charte des Conseils intervenues en 2006 en avaient amélioré le fonctionnement, notamment en ce qui concerne les collectifs d’animation. En vérité, beaucoup d’autosatisfaction sur un sujet controversé, les responsabilités d'un fonctionnement difficile n’étant pas d’ailleurs uniquement du côté de la municipalité mais des citoyens eux-mêmes.

    Si le Conseil était le dernier de la mandature, le Maire et les Conseillers d’arrondissement restent en fonction jusqu’au 30 mars puisque c’est là la date limite de leur mandat.

    On peut classer les Conseillers qui ont assisté à cette réunion (5 absents sur 14) en deux catégories : ceux qui savent qu’ils ne reviendront pas et ceux qui espèrent être de retour en avril prochain.

    Les 5 absents savent qu’ils ne siègeront pas dans le prochain Conseil : Pierre Lellouche, Vincent Reina pour l’UMP, Jean Claude Legrand pour le Parti Radical de Gauche, Magarita Modrono pour le MDC, Astrid Panosyan pour le PS.

    Parmi ceux que l’on ne retrouvera pas figurent aussi Corine Barlis qui pour des raisons professionnelles n’a pas souhaité être à nouveau candidate, Patrice Cohen-Seat pour le Parti Communiste et Christiane Bornet pour l’UMP. Il convient de faire une mention spéciale concernant le départ de Mme Bornet. Elue pour la première fois en 1983, voilà donc 25 ans qu’elle siège au Conseil d’arrondissement. Elle a exercé d’ailleurs d’importantes responsabilités tant dans le 9ème qu’au Conseil de Paris lors des mandatures Chirac et Tiberi. Mme Bornet est une femme de conviction, connaissant bien ses dossiers, très agréable de contacts, assidue aux Conseils, ayant bien mérité de notre arrondissement. Le Maire d’ailleurs n’a pas manqué de lui rendre un hommage appuyé.

    Parmi ceux qui espèrent revenir figurent les 3 élus Verts et bien sûr le Maire actuel avec 2 Conseillers, Pauline Véron et Laurent Chabas.

    Le prochain Conseil d’arrondissement devrait se tenir début avril et sera essentiellement consacré à l’élection du nouveau Maire du 9è arrondissement et de ses adjoints.

  • Conseil d’arrondissement

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    Le premier Conseil d’arrondissement de la mandature 2008-2014 s’est tenu samedi 29 mars à la mairie du 9ème. Seulement deux points à l’ordre du jour : élection du Maire et élection des adjoints.

    L’ambiance était détendue, même sympathique, pour cette première réunion bien sûr déroulée en présence des 14 conseillers élus le 16 mars dernier mais aussi d’un public très nombreux parmi lequel on pouvait voir des représentants des partis politiques, à savoir le MoDem, l’UMP, Les Verts et le Parti Socialiste évidemment.

    C’est sans surprise que Jacques Bravo a été élu Maire avec 11 suffrages sur les 11 votants (unanimité). En effet, à l’instar de ce qui a été fait au Conseil de Paris la semaine dernière, l’UMP (3 conseillers) n’a pas présenté de candidat et n’a pas participé au vote.

    La Loi permet à notre arrondissement de nommer 5 adjoints au Maire. Jacques Bravo a fait une proposition qui reflète les nouveaux équilibres politiques dans le 9ème avec un partage des tâches entre Pauline Véron, élue au Conseil de Paris et qui sera deuxième adjointe et Laurent Chabas qui lui est promu 1er adjoint au Maire.

    La proposition de Jacques Bravo a été adoptée par 11 voix sur 11 votants (unanimité). La liste des adjoints au Maire est donc la suivante :

    1er adjoint : Laurent Chabas - PS

    2ème adjointe : Pauline Véron - PS

    3ème adjointe : Catherine Dreyfus – apparenté communiste

    4ème adjoint : Xavier Laugaudin – PRG

    5ème adjointe : Nicole Azzaro – Les Verts

     

    Les délégations sont du ressort exclusif du Maire et ne font pas l’objet d’un vote. Elles sont mentionnées dans le petit film ci-après.

    Un petit buffet offert à l’assistance par le Maire a réuni tout le monde dans les salons Aguado pour terminer cette réunion très républicaine.

  • Conseil d’arrondissement

    Le conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 14 avril en Mairie. Il était le premier du genre en « vitesse de croisière » et l’auditoire était assez nombreux. Contrairement aux pratiques en cours sous l'ancienne mandature, la table du Conseil est désormais en forme de U de manière à ce que les Conseillers soient en face du public "dans un esprit de convivialité et d'ouverture"  explique le  Maire.

     

    Quelques points à retenir :

    A/ Le logement constitue la priorité de la nouvelle équipe dirigeante à Paris aussi sera t-il l’objet de la première communication de Bertrand Delanoë lors du prochain Conseil de Paris. Pauline Véron, Conseillère de Paris, 2ème adjointe au Maire du 9e en charge entre autres de l’habitat a résumé cette communication.

    Six objectifs sont visés à Paris :

    1. Financer 40 000 logements sociaux d’ici 2014 (30 000 de 2001 à 2008) dont un tiers pour les classes moyennes et un tiers pour les plus défavorisés. Le Maire du 9ème fait remarquer que de 670 logements sociaux en 2001, l’arrondissement en compte 1500 en 2008 et qu’il s’est engagé à en créer 1000 d’ici 2014.
    2. Créer 20 000 logements neufs.
    3. Résorber l’insalubrité d’ici 3 ans. Cela concerne encore 1030 logements à  Paris, aucun dans le 9ème.
    4. Améliorer la qualité des logements et notamment faire en sorte qu’ils soient plus respectueux de l’environnement (objectif moins 30% d’émissions de gaz à effet de serre pour les équipements de la ville d’ici 2020 – voir le plan climat).
    5. Faciliter l’accès des familles au logement par différents mécanismes comme une agence immobilière à vocation sociale ou une aide au logement accrue pour les familles de 2 enfants et plus par exemple).
    6. Augmenter la capacité d’hébergement des moins favorisés, notamment les SDF.

    L’ensemble de ces objectifs fera l’objet d’un suivi par une commission ad hoc présidée par une personnalité indépendante.

     

    B/ Le Conseil a ensuite procédé à l’élection de ses représentants aux différents organismes de l’arrondissement :

    • Au comité de gestion du Centre d’Action Sociale du 9e : Pauline Véron, Philippe Torreton, Claire Morel, Laurent Chabas, Xavier Laugaudin, Delphine Burkli, le Maire de l’arrondissement étant membre de droit.
    • Au conseil d’établissement du conservatoire Nadia et Lili Boulanger : Thierry Cazaux, Philippe Torreton, Amina Bécheur, Claire Gibault.
    • A la commission d’attribution des logements sociaux : Claire Morel, Pauline Véron, Xavier Laugaudin, Claire Gibault, le Maire de l’arrondissement étant membre de droit. Rappelons que cette importante commission comprend 3 collèges : les élus, les services sociaux de la Ville et du Département, les associations.
    • A la commission d’attribution des places en crèche : Xavier Laugaudin, Laurent Chabas, Catherine Dreyfus, Delphine Burkli.
    • Au bureau du CICA : Thierry Cazaux, Frédéric Hervo, Catherine Dreyfus, Delphine Burkli. Amina Bécheur ayant la délégation à la vie associative étant membre de droit.

    Le Maire s’est engagé par ailleurs a nommé par arrêté municipal au conseil de gestion de la caisse des écoles Laurent Chabas, Amina Bécheur, Catherine Dreyfus et Claire Gibault.

    Notons que si, conformément aux engagements pris, l’opposition se voit attribuer systématiquement un siège aux différents conseils, le partenaire du PS dans la majorité municipale – Les Verts – n’a rien obtenu. Interrogé sur le sujet, Jacques Bravo, Maire du 9ème, affirme que Les Verts ont été consultés et n’ont pas manifesté d’intention particulière alors que Nicole Azzaro – 5ème adjointe, Les Verts - affirme, elle, le contraire et notamment le souhait qu'elle avait de participer au conseil de la caisse des écoles. Voilà sans doute une anecdote significative des rapports au sein de la majorité municipale.

    Mentionnons enfin un point curieux : le Conseil de Paris aura dans sa prochaine séance à se prononcer sur l’attribution par la Ville de deux subventions à des associations d’élèves de collèges ou lycées du 9ème pour des montants respectivement de 580€ et de 1800€ (une de ces subventions pour l’aide à un voyage d’élèves dans le cadre de travaux archéologiques). Au cours de la séance du Conseil d’arrondissement, ce ne sont pas moins de 17 500€ de subventions qui ont été alloués à deux associations de commerçants du 9ème pour les illuminations de Noël 2007. Sans contester le principe de ces subventions, l’opposition par la voix de Delphine Burkli a fait remarquer que les conditions dans lesquelles certaines illuminations ont été organisées en 2007 n’étaient pas satisfaisantes – par exemple rue Joubert ou rue des Martyrs où celles-ci ont été installées le 23 décembre ! Sans démagogie, on est aussi frappé par l’importance des montants : 17 500€ pour les commerçants des seuls rue Joubert et Grands Boulevards !

    Prochain Conseil le 19 mai.
  • Conseil d'arrondissement

    Le Conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 19 mai. Vous en trouverez l’ordre du jour sur le site de la Mairie. Points à retenir :

    • Les 15 premiers logements sociaux de la mandature – le Maire lors de la campagne électorale s’est fixé comme objectif d’en créer 1000 dans l’arrondissement d’ici 2014 - seront réalisés au 5 rue Montholon dans le cadre d’un contrat confié à la société d’économie mixte SGIM, la Ville ayant préempté l’immeuble fin 2007. Il faut noter la rapidité avec laquelle ce dossier a été traité malgré la pause due aux élections mais il faut aussi noter une certaine ambiguïté concernant le projet global des logements sociaux, si nous avons bien compris le débat qui a eu lieu à l’occasion de cette délibération. La Ville va créer 15 logements sociaux dans l’immeuble mais les 5 familles qui y résident encore se verront proposer un nouveau bail si tant est qu’elles soient éligibles à l’accès au logement social (rappelons que 72% de la population parisienne est éligible à l’accès à ce type de logement). Ce qui signifie que la Ville va bien créer 15 logements sociaux mais que seulement 10 familles nouvelles en profiteront.
    • Le Conseil a attribué 26 000 € de subventions à diverses associations de commerçants de l’arrondissement ce qui porte le montant total des subventions allouées aux commerçants lors des deux premiers Conseils d’arrondissement à la somme de 43 500 €, somme tout à fait considérable au regard de ce qui est attribué à d’autres associations. L’opposition a manifesté des réserves, estimant qu’il n’était pas bon que l’argent public soit dépensé pour soutenir des actions purement commerciales. Dans sa réponse, le Maire justifie certaines subventions par le nécessaire soutien qui doit être apporté au dynamisme des commerçants du quartier. Les Verts, quant à eux, ont fait remarquer que les subventions liées aux illuminations de Noël devraient tenir compte des économies d’énergie à réaliser dans le cadre du Plan Climat de la Ville. Ils ont aussi noté que l’action consistant à distribuer des bouteilles d’eau en plastique, si elle était sympathique, n’était pas dans l’esprit développement durable.
    • Le Conseil a attribué une subvention de fonctionnement de 50 000 € au cinéma Max Linder, une des dernières salles parisiennes avec Le Balzac par exemple, à la programmation originale et aux conditions de visionnage des films exceptionnellement bonnes.
    • Le Conseil a élu ses représentants aux différents conseils d’administration des écoles, collèges et lycées de l’arrondissement. Comme il l’avait annoncé, le Maire a laissé des places aux représentants de l’opposition.
    • Le Conseil a aussi désigné les élus référant pour les Conseils de quartier, à savoir :

    Clichy Trinité : Xavier Laugaudin

    La Fayette Richer : Pauline Véron

    Lorette Martyrs : Laurent Chabas

    Trudaine Rochechouart : Frédéric Hervo

    Provence Opéra : Catherine Dreyfus-Signolles

     

    Une réunion plénière des Conseils de quartier se tiendra en juin. Il y sera question de réviser l’actuelle charte. A noter qu’Amina Bécheur, en charge de ce dossier au sein de l’exécutif municipal n’a pas voulu être élu référant pour se consacrer à la coordination des travaux des Conseils.

     

    • Le Conseil a examiné deux questions orales posées par l’opposition. La première concerne la propreté des rues et vous trouverez ci-après les réponses apportées par Laurent Chabas, 1er adjoint au Maire en charge de cette question, telles qu’il a bien voulu nous les livrer lors d’une interview donnée samedi dernier au cours de la manifestation organisée par l’association Action Barbès.

     

     

    La seconde question touche à la vie quotidienne aux alentours de la place Turgot, sale et très encombrée par les deux roues de toute nature. Dans sa réponse, Laurent Chabas a indiqué que la place Turgot n’était pas oubliée des services de la propreté, loin de là, mais que le travail était gêné par la présence des deux roues. Pauline Véron, en charge de la voirie, a indiqué que des projets de réaménagement de la place Turgot étaient à l’étude et devraient faire l’objet d’une concertation avec les habitants sous peu.

     

    Il faut noter que le procédé des questions orales posées au cours d'un Conseil d'arrondissement fait l'objet d'une procédure très contraignante qui ne favorise pas beaucoup le débat : la question est lue par le/la Secrétaire de séance, le Maire répond ou désigne la personne qui répond, la personne à l'origine de la question a un droit de réponse ne pouvant dépasser 3 minutes.

     

    • Enfin, ce long Conseil s’est terminé par l’étude de deux vœux.
    Le premier, proposé par Pauline Véron et adopté par le Conseil, fait suite au dramatique accident survenu rue La Fayette début mai et qui a vu la mort d’une cycliste en Vélib’. Le texte du Vœu, commun avec le 10e arrondissement, sera soumis au Conseil de Paris la semaine prochaine de façon à ce qu’une signalétique appropriée aux cyclistes soit implantée aux alentours de la rue La Fayette et que des travaux d’aménagement soient envisagés si nécessaire. Le Maire a fait remarquer que la question des conditions de circulation rue La Fayette était posée et qu’un réaménagement de cette voie serait nécessaire. Il faut mentionner que cela fait plusieurs années que le sujet est d’actualité. Il semble même qu’une étude pour le  réaménagement des couloirs de bus dans le cadre du projet Mobilien existe mais on se heurte à deux écueils de taille : comment gérer le flot des voitures venant de la rue de Chateaudun et comment gérer le carrefour Magenta La Fayette dans le 10e qui pose déjà problème.

       

      Le deuxième Vœu, déposé par Les Verts, demande que la ligne T3 du tramway soit prolongée jusqu’à la porte d’Asnières et que l’Etat participe à son financement. Jugeant que l’impact de l’extension de cette ligne de tramway sur la ligne de métro 13 serait positif, le Vœu a été adopté, l’opposition ne prenant pas part au vote.
    • Conseil d’arrondissement

      Le Conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 9 juin à la Mairie. Ordre du jour.

      A noter :

      • Une crèche de 44 places sera réalisée dans l’immeuble récemment acquis par la Ville au 32-34 rue de Châteaudun. Sur une surface de 490 m² sur 3 niveaux avec un jardin de 70 m², elle devrait ouvrir en 2012. Le Maire rappelle que l’arrondissement compte aujourd’hui 1100 places de crèches et qu’il est prévu d’ouvrir 3 à 5 crèches d’ici 2014 soit entre 150 et 200 places ;
      • Le conseil adopte le Vœu présenté par Philippe Torreton (abstention de l’opposition) : le Vœu demande que le Maire de Paris interpelle l’Etat dans le cadre de la révision des politiques publiques qui tend à diminuer les moyens mis à disposition du dispositif spécifique mis en place en 1985 pour assurer l’égalité entre hommes et femmes. Le Vœu sera défendu au Conseil de Paris la semaine prochaine. Téléchargez le texte du Voeu.

       

      Prochain Conseil le 30 juin.
    • Conseil d’arrondissement

      Le Conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 30 juin.

      Ordre du jour

      Points à noter :

      • La subvention de 7000€ attribuée à l’association des commerçants de la rue Cadet porte à 50 500€ le total des subventions accordées aux commerçants pour les illuminations de Noël par la mairie depuis les élections de mars 2008.

       

      • Propreté : les activités commerciales et les grands magasins en particulier, les activités nocturnes et Pigalle notamment, enfin l’accroissement des incivilités, font que notre arrondissement souffre de problèmes de propreté. L’organisation actuelle n’est plus efficace. Le maintien des deux tâches (collecte des déchets et nettoyage des rues) par les mêmes personnes est-il la meilleure solution dans le cadre du renouvellement des conventions qui viennent à échéance en juin 2009 et passées avec certaines sociétés privées ? Laurent Chabas, 1er adjoint au maire chargé de la propreté, présente ainsi la délibération et ajoute que son objectif est clair : muscler le service de nettoyage en remettant à plat l’organisation actuelle et faire changer le comportement des habitants par la prévention mais aussi la verbalisation. La privatisation de la collecte des déchets reste une hypothèse mais pas la seule, reconnaît-il. Avant de prendre une quelconque décision en la matière, il a été décidé d’ouvrir le dialogue avec les personnels concernés, de se donner le temps de la réflexion, c'est-à-dire 6 mois pour étudier au niveau de Paris quelle serait la méthode la plus efficace pour la collecte, le mieux au niveau de l’arrondissement en ce qui concerne le nettoyage. Laurent Chabas demande que la délibération soit votée en l'état pour laisser l’éventualité de la privatisation ouverte, ce qui ne signifie pas qu’elle sera décidée par le Conseil de Paris. Un Vœu spécifique sera proposé lors du prochain Conseil de Paris pour bien préciser ces modalités.
      L’opposition (UMP) a beau jeu de constater que l’exécutif parisien ....

      L’opposition (UMP) a beau jeu de constater que l’exécutif parisien se rallie au libéralisme ! Plus sérieusement, l’opposition y voit le constat que ce qui a été lancé depuis 7 ans ne fonctionne pas, que cela ne donne pas de bons résultats. Elle demande à ce que les pouvoirs des maires d’arrondissement soient accrus en ce domaine et s’interroge sur le devenir des personnels concernés. L’opposition s’abstiendra lors du vote.

       

      L’élue apparentée PCF remarque, elle, que le sujet n’a jamais été évoqué lors de la campagne électorale, contrairement à ce qui a été fait pour l’eau. Elle rappelle que l’objectif est la propreté de Paris et pas de savoir lequel, du public ou du privé, est le plus efficace en la matière. Elle constate aussi que ni l’un ni l’autre ne garantit rien : certains arrondissements traités par le privé ont de bons résultats tout comme certains autres gérés par le public. Elle affirme, par ailleurs, que seulement 50% des effectifs sur un total de 250 personnes concernées, seraient maintenus. Bien que dans la majorité municipale, l’apparentée PCF votera contre lors du vote.

       

      Les Verts sont d’accord avec l’analyse qui précède. Pour eux c’est l’ensemble de la politique des personnels qui est en cause. L’élue Les Verts votera contre lors du vote.

       

      Après un recadrage du débat par Pauline Véron (PS), le maire, Jacques Bravo, dans sa réponse, précise certains points : « il y a un malaise des personnels, il y un malaise des citoyens, il y a un malaise des élus.» La question est celle du management des Services de propreté qui est confus à Paris. Il souhaite mettre tout en œuvre pour sortir de ce malaise « par le haut ». Il affirme qu’il y a distorsion dans les tâches accomplies par les Services : la collecte des déchets "écrase" le nettoyage. Il est ouvert à la concertation et fixe un calendrier de 6 mois pour remettre tout à plat. Il annonce la création d’un service municipal (de l’arrondissement) de propreté de proximité ce qui semble induire une augmentation des effectifs.

       

      La délibération est votée avec 9 voix pour, 2 voix contre, 2 abstentions.

       

      • International Visual Theatre (IVT) est installé dans notre arrondissement, cité Chaptal, depuis près de 4 ans. Sa salle de théâtre de 200 places a été inaugurée en janvier 2007. IVT jouit d’un capital de sympathie certain de la part de tous les élus. Que ce soit l’enseignement du langage des signes, la programmation du théâtre, la satisfaction est générale. L’association occupe un bâtiment propriété de la Ville de Paris et a signé un bail de 18 ans avec la Ville pour un loyer annuel de 1200€. Le maire du 9e avait fait de l’installation d’IVT dans notre arrondissement une de ses priorités lors de sa première mandature. Une première subvention de 75000€ a été attribuée à IVT fin 2007 mais, après un audit approfondi, il s’avère que cette association souffre de difficultés financières structurelles et a fait une demande de subvention supplémentaire de 114 000€ pour son fonctionnement - portant le total à 189 000€ - et de 16 000€ pour financer une partie du ravalement de son bâtiment. S’agissant de l’utilisation d’argent public, l’opposition, tout en déclarant qu’elle souhaite soutenir IVT, fait deux remarques : elle a des doutes sur la qualité de la gestion de l’association, certains documents fournis avec le dossier de demande de subvention comportant des calculs faux et elle s’interroge sur certains postes, comme celui de la masse salariale de quelques 900 000€ pour 11 salariés. L’opposition demande de surseoir à cette délibération pour demander à IVT des comptes plus précis validés par les commissaires au compte. Dans sa réponse, la maire reconnaît qu’il y a un problème du côté des documents mais considérant la fragilité actuelle d’IVT, il souhaite que la délibération soit votée pour ne pas envoyer un signe négatif à cette association. Le conseil adopte cette délibération, l’opposition ne prenant pas part au vote.
    • Le nouveau Conseil de Paris est arrivé !


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      Point final pour les municipales 2014 en ce samedi 5 avril avec la première réunion du Conseil de Paris et l’élection du maire, ou plutôt de la maire, Anne Hidalgo. A cet égard, réjouissons-nous qu’une ville de l’importance de Paris ait comme maire une femme. La parité homme/femme progresse, sans doute pas assez vite, mais elle progresse. Il faut d'ailleurs relever que dans sa nouvelle composition, le Conseil de Paris comporte plus de femmes que d'hommes.


      Cette première réunion du Conseil de Paris pour la mandature 2014-2020 nous permet de revenir une dernière fois sur le résultat des élections et aussi de connaitre les adjoints au maire - doit-on dire adjoints à la maire ? - qui seront d’une façon ou d’une autre les interlocuteurs d’Action Barbès dans le cadre des projets que nous voulons lancer ou que nous soutenons.

      Commençons par un bref rappel de la situation politique à Paris suite aux élections des 23 et 30 mars dernier.

      Le Conseil de Paris compte 163 membres :

      - 91 d’entre eux ont soutenu la candidature d’Anne Hidalgo dans une alliance regroupant le Parti Socialiste (PS) et le Parti Radical de Gauche (PRG)  - 62 élus, le Parti Communiste (PCF) - 13 élus, et les écologistes d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) - 16 élus;

      - 71 d’entre eux ont soutenu la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) dans une alliance regroupant l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) - 55 élus, l’Union des Démocrates Indépendants (UDI) et le Mouvement Démocrate (MoDem) - 16 élus.

      - 1 élue soutenue par le Front de Gauche (FG)

      Quelques remarques : ....

      - à lui seul le PS (62 voix) n’a pas la majorité au Conseil de Paris (82 voix), ni même avec le seul apport des voix du PCF (75 voix au total pour les deux). L’apport des 16 voix écologistes lui est indispensable; les rapports souvent difficiles à Paris entre le PS et EELV seront donc à regarder de près, le contexte politique national pouvant peser sur ceux-ci;


      - la nouvelle majorité a perdu 7 sièges par rapport à l’ancien conseil (92 contre 98) et l’opposition en a gagné 8 (71 contre 63);


      - la ligne de séparation politique Est (gauche) Ouest (droite) de Paris s’est légèrement décalée puisque le 9e a basculé à droite ce qui donne 9 arrondissements tenus par la droite et 11 tenus par la majorité de gauche;


      - enfin notons qu’avec 54,7% des voix, la gauche obtient 56,4% des sièges et donc qu’avec 45,3% des voix la droite obtient 43,6% des sièges, ce qui est assez équilibré.

      Anne Hidalgo a limité le nombre de ses adjoints à 21. Ce sont les personnes qui suivent les projets dans leur domaine d’attribution et à ce titre intéressent Action Barbès. Passage en revue.

      Sécurité, prévention, politique de la ville, intégration : Myriam El Khomri. Continuité ici. Action Barbès connait bien Myriam El Khomry et est connu d'elle.

      Santé, handicap : Bernard Jomier. Médecin, écologiste, Bernard Jomier devra relancer le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque au 39 boulevard de La Chapelle et à ce titre sera l'interlocuteur d'Action Barbès.

      Transports, voirie, déplacements, espace public : Christophe Najdovski. Cet écologiste sera un élément clé pour les projets proposés par Action Barbès que sont le réaménagement du boulevard de La Chapelle et de l'abord des deux gares (Nord et Est).

      Propreté, assainissement, organisation et fonctionnement du Conseil de Paris : Mao Peninou. La propreté demeure un des sujets prioritaires d'Action Barbès.

      Démocratie locale, participation citoyenne, vie associative, jeunesse et emploi : Pauline Véron. Revitaliser les conseils de quartier des 9e, 10e et 18e autour de Barbès est une priorité et Pauline Véron, bien connue de notre association, sera notre interlocutrice.

      Et maintenant, tout le monde au travail !

      Voir les 21 nouveaux adjoints à la maire de Paris

    • Conseil de la Nuit: les dernières informations

      La mairie de Paris a organisé, le mercredi 29 juin 2016, la 3e assemblée plénière du Conseil de la Nuit à l'Hôtel de Ville, en présence des nombreux acteurs participant aux ateliers organisés dans ce cadre. Pour en savoir davantage voir nos articles du 21 janvier 2015 et du 28 octobre 2015.

      Cette assemblée, présidée par Frédéric Hocquard, conseiller de paris délégué de la Nuit, a tout d'abord été l'objet d'une table ronde réunissant des représentants de la Préfecture de Police, de la Préfecture de la Région Ile-de-France et de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de la Ville de Paris afin d'échanger plus particulièrement sur l'axe PRÉVENTION, MÉDIATION, RÉGULATION. En introduction de cet échange, Matthieu Clouzeau, directeur de la DPP, a présenté  la brigade de lutte contre les incivilités qui sera mise en place progressivement de septembre à décembre 2016. Brigade qui aura vocation à mieux assurer la tranquillité dans l'espace public et à lutter contre les incivilités, et qui regroupera au sein de la DPP — qui, à cette occasion, sera renommée Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) — l'ensemble des agents agissant dans la lutte contre les incivilités (aujourd’hui répartis dans plusieurs services de la Ville : DPP, DEVE, DPE, etc..) ainsi que des effectifs complémentaires. Le service dédié de la DPP disposera ainsi de 1900 agents, contre 1000 aujourd’hui. Ce regroupement s'accompagne d'un maillage territorial plus fin (10 "entités territoriales" contre 6 actuellement) et d'un renforcement des moyens aux jours et horaires où la DPP n'est actuellement pas assez présente (nuit, soir, week-end). Les effectifs seront notamment doublés pour la brigade d'intervention de Paris (BIP) qui a vocation à intervenir la nuit, en particulier pour les éventuelles nuisances liées à des activités nocturnes. Le sujet étant sensible, F. Hocquard a rappelé que cette brigade est distincte d'une police municipale. Pour plus d'informations, voir sur le site de la ville ici.

      Le représentant de la Préfecture de Police a ensuite pris la parole pour souligner le partenariat satisfaisant mis en place avec la ville en rappelant la nécessité de concilier la tranquillité publique et celle des riverains et l'activité nocturne. Selon la Préfecture, le travail mené depuis l'année dernière dans le cadre du Conseil de la Nuit semble commencer à porter ses fruits, car le nombre de fermetures administratives décidées par le Préfet de Police a diminué de près de 20% (182 fermetures en 2015 contre 230 en 2014). Toutefois, ce constat n'est pas partagé par le réseau d'associations de riverains  VIVRE PARIS qui considère au contraire que la situation continue à se dégrader. De fait, les chiffres indiqués par la Préfecture de police méritent d'être affinés (nombre de contrôles équivalent? priorités des actions des commissariats?) pour savoir s'ils sont représentatifs et permettent une réelle comparaison.

      Ce travail partenarial a agréablement permis de mettre en place à titre expérimental deux commissions consultatives de régulation des débits de boissons dans les 10e et 11e arrondissements. Ces commissions, où se retrouvent la mairie, la préfecture et des organismes professionnels, ont pour objet d'intervenir "en amont" lors de signalements de difficultés avec des établissements, avant d'envisager des sanctions plus fortes (principe d'une réponse graduée).

      Lors de l'échange qui a suivi, nous avons relevé le commentaire d'un participant qui considère qu'il revient aux riverains de faire les travaux nécessaires si ceux-ci souffrent de nuisances liées à des bars ! Bien heureusement, ce type de commentaire est assez loin du travail réalisé par l'ensemble des participants pour essayer d'aboutir à une nuit partagée, respectueuse de tous les usagers !

      A l'issue de cette table ronde, Thierry Charlois, Chef de projet sur la Politique de la Nuit, a fait un point sur l'avancement des actions présentées lors du conseil de la nuit du 21 octobre 2015, selon 4 thèmes principaux :
       
      Participation
       
      - Rappel sur la méthodologie retenue pour le Conseil de la Nuit, avec un remerciement auprès de 120 personnes impliquées;

      - Mise en place fin octobre 2016, d'un COMITE DES NOCTAMBULES (sur le même principe que le Conseil parisien de la Jeunesse). 15 personnes seront ainsi tirées au sort lors d'une soirée spéciale au REX;

      - Élaboration d'un "Manifeste parisien de la Vie nocturne", qui reste à finaliser .
       
      Développement
       
      - Réalisation par l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) de cartes permettant d'avoir un état des lieux de la vie nocturne selon différentes thématiques (la ville festive, avec identification des établissements ouverts aux différents moments de la nuit — entre 22h et 0h30, entre 0h30 et 2h et entre 2h et 6h — les équipements ouverts la nuit, etc...). Ce travail, non finalisé à ce jour, permettra d'avoir une cartographie relativement exhaustive des différents aspects de la vie nocturne à Paris;

      - Actions auprès de tous les acteurs concernés (Préfecture de la région Ile de France, Région Ile de France, Direction de l'emploi et de la formation professionnelle, etc..) pour mettre en place un dispositif inter-secteur de  formation dédiée à la nuit. Sur ce sujet, tous les acteurs ont souligné que ce travail, très utile, aura une durée relativement longue avant d'aboutir;

      - Orientation des acteurs via une partie dédiée du site paris.fr  donnant toutes les informations utiles pour les professionnels;

      - Souhait de développement de la vie nocturne dans de nouveaux sites via les appels à projet Réinventer la Seine et Inventons la Métropole ;
       
      Régulation
       
      - Dans le cadre du travail cartographique réalisé par l'APUR, identification précise des zones de nuisances sonores et d'incivilités avec les réponses locales apportées (chartes, dispositif Pierrots de la nuit, campagnes de sensibilisation, etc..)
       

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      Document de travail non finalisé

      - BruitParif va mettre en place un dispositif de mesures des nuisances sonores (les "méduses" installées au niveau des façades) envisagé sur 5 sites pendant l'été 2016 dont Oberkampf, Canal Saint-Martin, Le Port de la Gare, la place Sainte-Catherine et le quartier du Carreau du Temple. En fonction des résultats de cette expérimentation, une mise en œuvre plus globale pourra être poursuivie.

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      Une méduse...

       
      - Réalisation d'une campagne de sensibilisation contre l'hyper-alcoolisation, contre les nuisances sonores et pour la propreté sur plusieurs lieux emblématiques : Canal Saint-Martin, Bassin de la Villette, Quartier Oberkampf et Port de la Gare. Cette campagne comprend en particulier la mise en place de panneaux de signalisation avec des pictogrammes créés spécialement. Plus d'informations ici.
       
      - Mise en place de 2 commissions consultatives de régulation des débits de boisson dans le 10e et 11e arrondissements, comme indiqué précédemment (arrondissements retenus en raison de demandes fortes des maires).
       
      - Création d'une page dédiée "Bruit et nuisances sonores" sur le site de la ville (voir ici)

      En complément de ces actions, notre association a souligné l’intérêt de prévoir une évaluation des chartes de la vie nocturne existantes dans certains quartiers avec l'objectif d'identifier les pistes d'amélioration, notamment le suivi des engagements par les mairies d’arrondissement. En effet, un peu plus d'un an après la mise en place de la charte de la vie nocturne dans le quartier Ramey-Clignancourt, chacun pourra  constater que la plupart des engagements ne sont plus respectés, en partie en raison d'un manque de suivi de la part de la mairie du 18e. Des actions adaptées sont ainsi probablement à prévoir pour lui donner un second souffle.
       
       Promotion
       
      - Création d'une page dédiée au conseil de la nuit

      - Vidéos promotionnelles sur les nuits parisiennes projetées sur les vols AIR FRANCE
       
      - Actions particulières menées sur le tourisme avec un travail de rapprochement de tous les acteurs concernés (office de tourisme de Paris, comité régional du tourisme, etc..) avec les organisations professionnelles;

      - Coordination des différentes instances parisiennes intervenant pour la promotion de la Ville de Paris.


      La présentation complète à télécharger ici .
       
      Pour conclure, M. Hocquard a précisé que, pour la 1ère fois, la politique parisienne de la vie nocturne ferait l'objet d'une communication par la maire de Paris lors du Conseil de Paris du 5 juillet 2016. C'est désormais chose faite. Vous pouvez retrouver cette communication ici. La Ville a également émis le vœu de  renforcer les transports la nuit, vœu adressé au STIF  (renforcement du réseau Noctilien, extension des horaires du métro d'une heure le week-end). Voir aussi l'article  publié sur le site de la ville.
       
    • Les élus de quartier - 2 -

      Nous continuons notre série d'interviews des élus de quartier par le Président du groupe PCF et du Parti de Gauche au Conseil de Paris, Ian Brossat. Il est aussi élu du 18e, et particulièrement sensible aux problèmes de logement. Il a répondu très rapidement à nos questions et a même accepté de boire un verre pour une séance photo. Nous le remercions vivement. (Crédit Photo @FRemongin )


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      - On vous a vu récemment Place de la Bastille, avec beaucoup de monde, fêter le vote de la loi du mariage pour tous. Vous avez milité en sa faveur, on n'y revient pas, mais on est aussi très satisfait de cette avancée de l'égalité des droits pour tous. Toutefois, pendant les mois qui ont conduit à ce vote, on a assisté à des actions et des prises de positions violentes. Et mercredi soir dernier, l'agression mortelle de l'étudiant Clément Méric, pour des raisons d'ordre politique a profondément choqué.

      J'ai été, comme beaucoup, profondément accablé par la mort de Clément. D'abord, parce que j'ai des amis qui ont milité avec lui et me racontaient hier les discussions passionnées qu'ils avaient ensemble. Et puis surtout, il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit d'un crime politique. Il avait 19 ans, il se battait pour ses idées, il avait des convictions et des espoirs plein la tête. Et c'est pour cela qu'il a été tué. C'est pour cette raison justement que ce meurtre appelle une réaction politique. Il faut toujours se rappeler que l'extrême-droite, c'est le sang, c'est la haine. L'extrême-droite ne doit pas être banalisée. Elle doit être combattue pied à pied. 

      - Le droit à se loger est une autre priorité qui vous tient à cœur, surtout se loger correctement à des prix accessibles. Or, dans Paris ce droit a décliné ces dernières années. On est arrivé à une crise du logement comme dans les années 1950. Dans la seconde mandature de Bertrand Delanoë, pourtant, 40 000 logements sociaux ont été construits, qui malgré tout ne suffisent pas.

      Le 18e dont vous êtes un élu atteindra bientôt les 25% de logements sociaux, on approche là d'un seuil qui limite aussi la mixité sociale. Nous connaissons bien la Goutte d'Or où certains coins sont exclusivement constitués de logements sociaux.

      Cette mixité sociale qui vous est chère est souhaitable, mais acquérir des immeubles dans les quartiers du centre ou de l'ouest coûte un maximum... Comment faire ? Ne serait-il pas temps d'associer plus étroitement Paris à ses couronnes de banlieues, d'effacer les frontières définitivement (périphérique, administrations différentes) ?

      Comment voyez-vous la situation dans la prochaine mandature sachant que le foncier est rare et cher à Paris ? Préconiseriez-vous d'autres moyens d'action ?

      Comment se loger ? Pourrons-nous continuer de vivre ici au vu de l’évolution des prix de l’immobilier ? Voilà des questions que se posent aujourd’hui des milliers d’habitants. Et pour cause : en 5 ans, le prix de vente au mètre carré, dans le 18e, a augmenté de 32%. Cette évolution est devenue totalement délirante. Et c’est une majorité d’habitants qui en souffre : ceux qui sont mal logés, ceux qui paient des loyers exorbitants, ceux qui sont propriétaires et voudraient acheter plus grand lorsqu’un enfant naît mais ne peuvent pas le faire parce que les prix sont trop élevés. Tout cela engendre beaucoup de souffrances, beaucoup de colère.

      Je propose de faire de cette question l’enjeu numéro un. Baisser le prix de l’immobilier, ce doit être notre priorité absolue. Pour cela, je préconise deux pistes. D’abord, poursuivre l’effort en faveur du logement social. Il faut tendre vers 30% de logements sociaux à Paris, à horizon 2030. C’est le cas à Amsterdam qui n’est pas un enfer urbain. Mais attention : il faut impérativement veiller à mieux répartir le logement social, notamment dans notre arrondissement. Nous ne le faisons pas suffisamment aujourd’hui. Un exemple : depuis 2008, 2135 logements sociaux ont été créés dans le 18e. Seuls 10% d’entre eux sont situés à Montmartre et presque 50% à la Chapelle ou à la Goutte d’Or. Cela ne peut pas continuer comme ça. L’effort de production de logements sociaux doit être davantage concentré sur l’ouest du 18e.

      Deuxième axe de bataille pour lutter contre la spéculation immobilière : agir sur le parc privé. Il faut faire la chasse aux logements vides en augmentant très sensiblement la  taxe sur les logements vacants. Je propose aussi la mise en place de « loyers plafonds ». Dans chaque quartier, un loyer maximum serait fixé. Un propriétaire qui dépasserait le plafond se mettrait hors-la-loi.

      - Un autre thème que vous abordez fréquemment : les services publics. Vous avez critiqué le souhait du maire de Paris de ne pas accroître le nombre des fonctionnaires de la Ville. Or en période de réduction budgétaire... Mais, par ailleurs, de nombreux équipements municipaux ont été construits depuis 12 ans et leur gestion au quotidien crée des tensions. Que faut-il faire à vos yeux pour en sortir ?

      Vous avez raison. La question des services publics est pour moi essentielle. Le service public, c’est tout ce qu’on a quand on n’est propriétaire de rien. C’est le patrimoine de ceux qui n’ont pas d’autre patrimoine. C’est donc vital, a fortiori en période de crise. Cette question n’est pas séparable d’ailleurs de la question du logement. Quand on fait du logement social, on doit aussi penser aux équipements qu’on installe pour permettre à la population d’avoir accès aux droits fondamentaux. Il faut des écoles, des crèches en nombre suffisant. Malgré l’effort produit depuis 2001, trop de parents se voient refuser l’accès à une place en structure collective pour leur enfant. Évidemment, tout cela a un coût. Je l’assume. Et cela suppose effectivement d’augmenter le nombre de personnels de la Ville de Paris. Pas par dogmatisme. Mais par pragmatisme. Ouvrons les yeux. Depuis 2008, le Maire de Paris a décidé de stabiliser les effectifs de fonctionnaires. Dans le même temps, beaucoup de nouvelles structures publiques ont ouvert. Autrement dit, on fait davantage avec autant de postes. Résultat : la qualité d’accueil du public se dégrade, de même que les conditions de travail des personnels. Si nous voulons sortir de cette spirale, il faut avoir le courage d’assumer de nouvelles embauches. Pour ma part, j’assume. Cela a un coût, évidemment. Et pour financer ces nouvelles dépenses, il faudrait que notre municipalité mène un vrai bras-de-fer avec le gouvernement qui, au nom de l’austérité, baisse les dotations aux collectivités territoriales. L’austérité ou le service public, il faut choisir.

      - Pour se rapprocher de notre quartier, nous aimerions vous interroger sur la culture...  Récemment notre quartier a eu la joie d'assister à l'ouverture du Louxor, qui dresse désormais ses quatre mâts devant le viaduc du métro aérien. Nous avons aussi le centre Barbara à deux pas de là, et en face la bibliothèque de la Goutte d'Or qui vient d'être rouverte, enfin.

      Vous êtes professeur agrégé de Lettres modernes et vous enseignez à Sarcelles. Comment voyez-vous cette offre culturelle dans le quartier ? Est-elle en mesure de faciliter l'accès des jeunes populations à des activités culturelles ou, plutôt, de modifier la sociologie du quartier ? Dans la presse, on a évoqué une gentrification de cette zone dite populaire. Qu'en pensez-vous ?

      Tout le monde devrait se réjouir de l’élargissement de l’offre culturelle. Je suis très heureux du succès considérable rencontré par le Louxor. On comptabilise en moyenne 1000 entrées par jour. C’est énorme. J’étais frappé, lors de l’inauguration, de voir à quel point ce nouvel équipement fait la fierté des habitants de notre quartier.

      Un regret, cependant : alors que les structures municipales (Centre Barbara, Louxor) se portent bien, les espaces culturels indépendants, portés par des associations, sont pour une bonne part en très grande difficulté. C’est leur existence même qui est menacée. Je pense au Lavoir Moderne Parisien ou à l’Echomusée qui se bat pour son existence. La Ville de Paris ne fait pas suffisamment, loin de là, pour le développement de ces structures. Or le développement culturel de notre quartier passe par une complémentarité accrue entre équipements municipaux et structures associatives.

      - Enfin, nous aimerions connaître votre position sur l'expérimentation des salles de consommation à moindre risque. Le maire du 10e a validé le projet mais cherche encore un lieu où l'implanter(1). Les protestations des riverains vont bon train entre la Gare du Nord et l'hôpital Lariboisière. Toutefois, parmi les habitants se trouvent également des personnes favorables. Que pourriez-vous dire aux autres pour les convaincre ?

      Cette installation fait suite à un vote du Conseil de Paris, et Rémi Féraud a effectivement proposé que cette salle ouvre dans le 10e arrondissement. A mes yeux, l’installation de cette salle doit s’inscrire dans un cadre plus large de lutte contre les ravages de la toxicomanie. Il ne faut pas perdre de vue cette dimension-là. Face aux trafics, face à ceux qui s’enrichissent grâce à la drogue, il faut être intraitable. Quant à l’occupation des halls d’immeuble, bien souvent liée aux trafics, je pense qu’elle doit faire l’objet d’un traitement spécifique : évidemment, l’intervention policière, mais aussi l’intervention des habitants eux-mêmes. A Saint-Ouen, dans certains quartiers, pour résister aux dealers, les habitants, les amicales de locataires, aidés par les élus, organisent des rondes régulières pour ne pas laisser le terrain aux trafiquants. C’est une initiative dont nous pourrions nous inspirer ici.

       (1) Depuis notre entrevue avec Ian Brossat, un accord est intervenu entre la Mairie de Paris et la SNCF pour implanter la salle de consommation au 39 bd de La Chapelle. Il s'agit d'un espace accessible par une rampe qui descend du pont situé au-dessus des voies de la gare du Nord. Donc pas de bas d'immeuble comme s'y était engagé Rémi Féraud, le maire du 10e, pour tranquilliser l'opposition des riverains de l'hôpital Lariboisière. 

    • Un bilan décevant du voeu présenté par le Conseil de Quartier Montmartre au dernier Conseil d'arrondissement du 18e

      En lien avec la modification du Plan Local d'Urbanisme (PLU), le conseil de quartier (CQ) Montmartre a présenté lors du dernier conseil d'arrondissement du 18e, le 26 janvier 2014, un vœu intitulé "Pour la protection du commerce de proximité dans le quartier Montmartre - modification du PLU prévue en 2015". L'objectif était de compléter la demande d'extension de la protection commerciale et artisanale dans le cadre de la modification du PLU transmise par le Maire du 18e à Mme POLSKI, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, de l'artisanat et des professions libérales et indépendantes. Cette demande a été élaborée sans concertation avec les conseils de quartier, notamment celui de Montmartre pourtant bien engagé dans cette réflexion (cf. notre article du 18 janvier).

      Le bilan de la présentation de ce voeu est particulièrement décevant.

      Tout d'abord sur la forme : les représentants du CQ Monmartre ont eu la mauvaise surprise de constater que le conseil d'arrondissement ne votait pas sur le voeu proposé mais sur sa réponse au voeu, élaborée par l'exécutif sans échange avec le CQ. Après coup, M. Daviaud, élu référent du CQ Montmartre, a précisé que cela s'expliquait par une évolution récente du règlement intérieur du conseil d’arrondissement relative aux vœux des conseils de quartier, qui inclut la présentation directe du voeu par le CQ lui-même (ce qui est une bonne chose) et l'élaboration par la mairie de son propre voeu à partir de celui du CQ dans la rédaction qui lui semble la plus opportune au regard des objectifs recherchés et des contraintes administratives, réglementaires ou autres (ce qui peut être acceptable sous réserve d'un échange adapté avec le CQ).

      Et surtout, sur le fond : le voeu élaboré par la mairie et voté par le conseil d’arrondissement correspond uniquement à la reprise exacte des demandes de protection  transmises par le maire du 18e à Mme Polski, sans aucun des compléments demandés par le CQ dans son voeu. Au delà de la déception que ces compléments n'aient pas été pris en compte, le point le plus regrettable a été l'absence de débats sur ces demandes. Aucune précision, aucune justification n'est venue expliquer ce choix.

      Seul point positif : le vote de ce voeu (ici celui finalement voté) par le conseil d'arrondissement devrait renforcer la demande déjà formulée par le maire et ainsi favoriser l'extension de protection commerciale et artisanale à plusieurs rues du 18e, notamment dans le quartier Montmartre,  dans le cadre de la modification du PLU.

      Toutefois, afin de permettre aux conseils de quartier de ne pas revivre une telle déception,  il reste à espérer qu'une information soit rapidement faite auprès des équipes d'animation des CQs afin que chacun ait le mode d'emploi des voeux présentés par ces derniers au conseil d'arrondissement, comme s'y est engagé la mairie du 18e suite à ce bilan décevant.