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paris - Page 327

  • Le maire du 10e s'exprime sur l'occupation de l'immeuble de la rue de Valenciennes

     

    Communiqué de presse de Rémi Féraud

    Occupation d’un immeuble du 10e par le DAL et Jeudi Noir

    Le DAL et Jeudi Noir occupent depuis quelques jours un bâtiment situé 2 rue de Valenciennes dans le 10e arrondissement pour y héberger une soixantaine de personnes, dont une majorité de familles avec enfants, comme j’ai pu le constater lors d’une visite sur place ce matin.

    Ce bâtiment d’une superficie de 2000 m², appartenant à une société privée, serait vacant depuis environ 2 ans.

    Une telle occupation, à l’initiative de 2 associations, s’inscrit dans une situation de crise du logement qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs et la détermination des pouvoirs publics pour mettre en œuvre toutes les solutions possibles.

    Je souhaite donc que cet immeuble du 10e arrondissement puisse être ajouté à la liste des bâtiments que l’Etat – dont je soutiens la politique volontariste en faveur du logement – envisage de réquisitionner.

    Dans ce cadre, je rappelle que la majorité municipale du 10e a été à l’origine d’un vœu présenté au Conseil de Paris de novembre dernier, demandant d’étudier la possibilité de réquisitionner un autre immeuble vide du 10e.

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    La presse s'en était fait l'écho depuis quelques jours, dont Le Parisien dès lundi 7. La crainte demeure toujours une évacuation musclée quand les occupants sont repérés rapidement. L'occupation s'était faite en toute discrétion depuis quelques jours. Toutefois, mardi soir, les mal-logés ont certainement été rassurés par les propos de Manuel Valls au Grand journal de Canal +. Les voici repris par Le Parisien du lendemain :

    L'immeuble «réquisitionné» près de la gare du Nord, dans le Xe arrondissement parisien, par les associations Droit au logement (DAL) et Jeudi noir  pour y installer des familles mal-logées «ne sera pas évacué», a assuré mardi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. 

    «Mais il faut en revanche trouver des solutions concrètes parce que ce type de solutions (...) peut satisfaire pendant un moment, mais la vraie solution c'est que chacun puisse avoir un toit.»
  • Lutte contre la pauvreté : une Française à l'honneur

    Les bonnes nouvelles n'étant pas légion, nous vous faisons part de la nomination de Esther Duflo dans le Conseil présidentiel du développement global, que nous apprend la version numérique de l'Expansion ces jours-ci. Attention, conseil présidentiel américain.... c'est ce qui explique que la nouvelle se situe bien dans le cadre de notre résolution "Pensons positif" !

    Extrait : 

    Esther Duflo, 40 ans, fera partie des premiers membres du "Conseil présidentiel pour le développement global", une instance consultative créée en février 2012 et censée "informer et conseiller le président et d'autres responsables américains sur les politiques et pratiques américaines relatives au développement mondial", a confirmé la Maison Blanche.

    L'économiste, diplômée notamment de l'Ecole normale supérieure de Paris et du prestigieux MIT, sera l'une des neuf membres de ce conseil, placé sous la houlette de l'Agence pour le développement international (USAID) et présidé par l'Egyptien Mohamed El-Erian, directeur général du fonds d'investissement Pimco, premier gestionnaire obligataire à l'échelle mondiale.

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    Le Collège de France nous en apprend beaucoup plus sur les activités de Mme Duflo (remarquez que son nom s'écrit sans "t", ne pas confondre) quand elle a animé un séminaire en 2009 sur l'évalutation des politiques de lutte contre la pauvreté (Chaire Savoirs contre pauvrété-AFD). Sa biographie est impressionnante et se trouve ici. Ses recherches sur le développement, les entraves constatées (corruption  notamment) et la pauvreté comprennent une analyse du comportement des ménages, les choix éducatifs, la scolarisation, l'évaluation des politiques, la décentralisation et la microfinance. Une vision globale des moyens mis en oeuvre pour lutter contre la pauvreté et un bilan qui pourrait permettre de faire mieux... 

    Ajoutons que Mme Duflo est dans le "TOP 100 des penseurs mondiaux" de 2012 établi par la revue Foreign Policy. On y trouve également Thomas Piketty mais les Français ne sont pas nombreux. Par ailleurs, nous ignorons les critères retenus. 

  • Le Maire du 10e a été ré-élu à la tête de la fédération PS de Paris

    Ce n'est pas une information toute fraîche puisque le scrutin a eu lieu en décembre, le 8. De plus, nous n'avons pas pour vocation de commenter ici les info purement politiques, mais en l'occurence, il s'agit du maire du 10e, un des trois arrondissements sur lesquels portent nos efforts de citoyens au sein d'une association... alors, pourquoi pas ?

    Le JDD avait proposé une longue interview de Rémi Féraud et outre ses déclarations sur sa responsabilité de mener la campagne pour les municipales de 2014, ses préférences et ses intentions, il répondait également aux questions du journaliste sur les difficultés que connaît le quartier entre les deux gares du 10e. Il ne méconnait pas, et il salue l'écoute qu'il a trouvée auprès du nouveau préfet, Bernard Boucault, depuis la nomination de ce dernier, et espère que la présence des forces de l'ordre saura à terme améliorer la qualité de vie des habitants de ce quartier, très fréquenté. 

    Voici l'extrait qui concerne plus particulièrement le 10e : (ci-dessous la rue de Maubeuge le long de l'Hôpital Lariboisière)

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    En tant que maire du 10e, comprenez-vous le ras-le-bol de certains habitants, notamment entre les gares du Nord et de l’Est, qui protestent contre les violences, les incivilités, les nuisances?
    Oui, car depuis quatre ans, le sentiment d’abandon s’est développé dans ce quartier. J’ai interpellé à plusieurs reprises la préfecture de police. Sans réponse véritable jusqu’au mois de septembre: des moyens supplémentaires ont alors été accordés par le nouveau préfet. Le changement est réel, mais il faudra que cette présence policière s’inscrive dans le temps.

    Vous êtes favorable à l’implantation d’une "salle de shoot" dans le 10e. Pourquoi pas dans le 7e ou le 16e?

    Il y a beaucoup de toxicomanes dans le 10e, autour de la gare du Nord. Aujourd’hui, ils se shootent dans des conditions sanitaires catastrophiques, dans des toilettes publiques, des entrées de parking, des parties communes d’immeubles… Une salle de consommation à moindre risque serait salutaire, pour eux comme pour le quartier, en termes de santé publique et de tranquillité publique. Je souhaite que le gouvernement prenne une décision le plus vite possible. Reste à trouver un lieu adapté, en lien avec la Ville.

    La position du maire sur les salles de consommation à moindre risque n'est pas nouvelle. Lors d'une réunion en mairie du 10e à laquelle participaient de nombreux habitants des rues Ambroise-Paré, Saint-Vincent de Paul, Bd de Denain, etc. il est apparu qu'une telle implantation n'était pas rejetée. Elle pose des problèmes à la police qui ne peut que constater une entorse à la législation, un délit, tant que la consommation de stupéfiants reste interdite, fut-elle sous surveillance médicale et dans un lieu dédié. Un décret autorisant l'expérimentation retarde donc tout autant que le choix du lieu, qui pourrait se trouver dans une emprise de la SNCF si un accord est trouvé avec la compagnie de chemins de fer. C'est un dossier que nous suivons attentivement.

  • Les bornes escamotables

    paris,passage-paré-patin,borne-rétractable,sens-interdit,circulationA plusieurs reprises nous avons fait des articles pour dénoncer le passage des voitures de particuliers, des camions bennes, des estafettes de toutes sortes sur la courte section de voirie qui relie la rue Ambroise-Paré au boulevard de Magenta. Et cela dans les deux sens, sans beaucoup d'attention pour les piétons ou les cyclistes qui circulent sur le boulevard. Il y a maintenant plus de 5 ans que cette situation s'est installée.  La dangerosité y était bien plus grande avant le réaménagement du Magenta, nous en convenons, et la traversée des piétons y était encore plus aventureuse. 

    Souvent, des personnes nous ont demandé pourquoi la Ville n'implantait pas une borne escamotable au beau milieu du passage. En effet, outre le fait que les ambulanciers auraient du disposer d'un passe magnétique pour abaisser la borne, cela aurait pu être une solution. Pourtant, il y a plusieurs inconvénients qu'avec le temps nous avons mieux appréhendés. 

    Premier inconvénient de la borne : les pannes

    Ce dispositif est fragile en plein air. Il tombe en panne pour des raisons diverses (humidité, intrusion de corps étangers dans la gaine de la borne, vandalisme). La Ville de Paris ne disposerait pas en assez grand nombre d''agents compétents, disponibles et proches des lieux d'implantation des bornes. Or, en panne, la borne entrave carrément le passage si elle reste en position haute, et ne rend aucun service en position basse.  

    Deuxième inconvénient : les accidents

    La Ville de Paris a expérimenté ces bornes au début des années 2000 dans des quartiers centraux, par exemple dans le 2e arrondissement, dans les rues Greneta, Dussoubs, des voies piétonnes de la première heure. Des automobilistes passés trop tôt, ou trop tard, se sont retrouvés suspendus dans les airs. Ils ont porté plainte et la Ville a du régler les frais... De quoi refroidir les envies des responsables de la voirie de l'époque.

    Troisième inconvénient : le code

    Le sens interdit matérialisé par les deux panneaux côté Ambroise-Paré et l'interdiction de tourner à droite, ou à gauche, sur le Magenta, sont valables pour tout véhicule, y compris les ambulances et autres véhicules d'urgence. En effet, rien ne vient compléter l'information sous le panneau, comme "sauf véhicule d'urgence" ou "sauf riverains".... Dès lors tous ceux qui passent sont en infraction avec le code. Une borne en supplément ne serait donc pas conforme à la logique routière : une fois baissée n'encouragerait-elle pas à violer le sens interdit ?

    Pour toutes ces raisons, on continuera à voir passer les voitures sur le passage Paré-Patin. Sauf à indiquer que la caméra accrochée au milieu du Magenta, près du feu tricolore, veille sur tous ses 360 degrés.... 

    Et pourtant ces bornes rétractables sont plutôt communes dans les villes de province (Bordeaux par exemple). Oui, en effet, mais les accidents sont nombreux aussi. Elles fonctionnent différemment. Souvent elles limitent l'accès à des zones semi-piétonnes et réagissent à une carte d'accès que possédent certains habitants, riverains ou abonnés. Des automobilistes "roublards" avaient pris l'habitude de profiter de l'abaissement d'une borne pour suivre rapidement une voiture autorisée, mais parfois le relèvement de la borne les surprend. Attention à la casse, attention à la tôle froissée !

    article_accident-voiture-bordeaux.jpgPhoto S.ORTOLA 20 MINUTES

  • Le Chat : une apparition à la station Barbès

    On dit que le chat a sept vies, celui de Thoma Vuille en a beaucoup plus. Il apparaît sur des murs voués à la démolition, ou sur des supports éphémères, palissades, panneaux à repeindre, etc. Nous avions déjà fait un article sur ce graffeur amoureux du félin domestique en mars 2011. Son chat a l'air plutôt sympathique. Pas de ceux qui griffent. Dans la Goutte d'Or, il s'étendait au soleil sur fond de ciel bleu, sur le pignon d'un petit immeuble aujourd'hui démoli et remplacé.

    Récemment le greffier mignon a fait son apparition sur le quai de la station Barbès-Rochechouart. Etait-il sous les affiches qu'on venait de décoller, ou bien l'artiste est-il passé par là profitant de cette absence de publicité temporaire ? 

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    Photo Amélie Muller le 11 décembre 2012