Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

paris - Page 319

  • Ce soir tirage au sort de la nouvelle équipe

    Pas de nouveau joueur acheté à prix d'or au Paris-Saint-Germain, non ! Vous n'y êtes pas. Il s'agit de la nouvelle équipe du conseil de quartier Goutte d'Or Chateau rouge qui ce soir sera tirée au sort parmi toutes les candidatures déposées en mairie.

    affich CQ GOCR 2.jpg

    L'équipe d'animation, c'est sa nouvelle appellation ! Qu'est-ce au juste ?

    C'est un petit groupe de conseillers de quartier motivés et disponibles qui assure le fonctionnement quotidien (ordre du jour des réunions, lien avec la mairie...).

    Elle est composée de 15 personnes (habitants et associations pour une durée de 2 ans, et un élu référent)

    Jeudi 21 février

    19 heures

    Institut des cultures d'Islam

    19, rue Léon, Paris 18e

  • Absinthe toujours...

    Il est des articles qui suscitent l'intérêt des lecteurs et poursuivent leur bonhomme de chemin au gré des commentaires et même du partage de connaissances nouvelles. Ainsi avions-nous reçu les références d'une enquête sur l'alcoolisme dans le quartier de la Goutte d'Or par les frères Bonneff (1913), puis découvert une vidéo suisse sur l'interdiction de l'absinthe dans le Val-de-Travers, en 1910, et maintenant une lectrice nous adresse une affiche qui relate cette mesure radicale et regrettée, si l'on ré-écoute les habitants du canton de Neufchâtel.

    Nous remercions Nicole Jacques-Lefèvre qui nous autorise la reproduction de cette affiche extraite de sa collection personnelle.

    paris,absinthe,suisse

    Pour en découvrir le détail, cliquez ici ou sur l'image.

    En France, l'absinthe fut interdite le 16 mars 1915, puis cette interdiction fut levée en 2011, sous réserve du respect de la réglementation (tolérance de 35mg/l de thuyone). Si vous vous intéressez à l'histoire à rebondissements de l'absinthe, rendez-vous sur le site de l'Heure Verte. On y trouve une multitude d'informations et d'illustrations, notamment une série de cullières à absinthe. Egalement une réponse intéressante à la question "pourquoi l'absinthe a-t-elle été interdite ?" Entre les ligues de moralité, les syndicats viticoles et les véritables défenseurs de la santé publique (l'alcoolisme faisait des ravages à la fin du XIXe s.), il est vrai que l'absinthe avait de nombreux ennemis. 

    cuiller-coquille35-01-s.jpgImage empruntée au site de l'Heure verte. Cuillère originale en forme de coquille Saint-Jacques, également désignée sous le nom de grille à absinthe.

  • Collecte ou pas collecte des ordures ménagères les dimanches ?

    Lors de sa dernière séance (11-12 février), le conseil de Paris a débattu avec vigueur du projet de supprimer la collecte des ordures le dimanche. Exécutif, opposition, Front de Gauche, et Europe-Ecologie-Les Verts, chacun a défendu son idée du ramassage.  Les uns estiment que les ordures seront stockées dans de mauvaises conditions, et qu'elles viendront grossir le volume à ramasser le lundi. Les autres misent sur la baisse du volume en général, une baisse qui n'est pas spectaculaire mais qui tendrait à se confirmer (11% depuis 2001 d'après François Dagnaud qui quitte sa délégation à la Propreté pour la mairie du 19e). 

    Cette discussion a eu lieu dans le cadre du nouvel appel d'offre pour le renouvellement des contrats de collecte des ordures ménagères pour la période de 2014 - 2019. L'objectif est de passer à une collecte sur six jours, partout où cela est possible, autant pour diminuer le bruit, la pollution que de limiter le travail dominical pour le personnel qui effectue ces tâches. Les conditions du nouvel appel d'offres prévoient que les bacs et les bennes à ordures soient équipés d'une puce permettant de connaître précisément jour par jour et immeuble par immeuble la réalité des volumes collectés. On peut aussi imaginer que les données collectées servent à terme à une facturation différenciée par immeuble. C'est le cas dans beaucoup de villes en France et à l'étranger. Pour l'instant personne n'en parle. Mais une fois le dispositif en place sur les camions... 

    Qu'en est-il actuellement de la collecte dominicale ? Les conteneurs à ordures sont-ils toujours sortis le dimanche ? Les gardiennes d'immeubles en ont-elles l'obligation ? Les entreprises de nettoyage et de sortie des poubelles le font-elles systématiquement les dimanches et jours fériés ? Autant de questions, dont les réponses sont très liées aux contrats signés entre copropriétés et sociétés extérieures, ou avec les employées qui dépendent de la copropriété... Dans ma rue, pour rester proche du terrain, les poubelles sont rares sur le trottoir le dimanche matin. En revanche, les encombrants se battent pour occuper le terrain dès le samedi matin ! 

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=91874&role=2

    Pour information : Comment se fait l’attribution des bacs ?

    Le nombre de bacs attribués correspond au volume de déchets ménagers produit quotidiennement. Les services techniques de la propreté évaluent ce volume en fonction du nombre d’habitants dans l’immeuble.

    Ils prévoient : 
    10 litres par personnes pour les bacs à couvercle vert (déchets non recyclables) 
    12 litres par personne pour les bacs à couvercle jaune (déchets recyclables, sauf le verre) 
    2 litres par personne pour les bacs à couvercle blanc ( verre)

    Les volumes de bacs les plus courants sont : 120 l, 240 l, 340 l (bacs à 2 roues), 500 l et 660 l (bacs à 4 roues)

    Pour en savoir plus, voir le site de paris.fr

  • Une salle de consommation à moindre risque : où ? quand ?

    Nous avons oeuvré modestement, ici sur ce blog, à faire connaître la salle de consommation à moindre risque (SCMR) aux lecteurs et aux habitants du quartier. Nous n'avons pas caché notre préference pour l'ouverture d'un tel dispositif aux abords de la gare du Nord, là où se rencontrent souvent les usagers de drogue. Les gares, dans tous les pays, dans toutes les villes,  sont des lieux singuliers, point de rencontre des marginaux. Outre les expériences réussies dans d'autres pays, qui semblent encourageantes, il paraît logique que l'implantation d'une telle SCMR se fasse dans un périmètre proche de la gare. La mairie du 10e y est favorable. Le maire, Rémi Féraud, l'a dit à plusieurs reprises. On n'attendait plus que le feu vert de la ministre de la santé qui est déterminant, puisque les injections demeurent interdites, les substances injectées aussi. 

    Le 5 février enfin, la décision est prise. Le maire de Paris réagit à l'annonce :

    Je me réjouis de la décision du gouvernement, ce jour, donnant son accord pour engager les travaux de configuration d’une salle de consommation de drogue à moindres risques. L’engagement et l’expérience de la Ville de Paris en matière de prévention des toxicomanies, de prévention des conduites à risques et d’expérimentation de dispositifs sanitaires et sociaux innovants sont ici reconnus.

    Alors que le Conseil de Paris s’est prononcé en faveur d’une expérimentation dans la capitale dès le 19 octobre 2010 et que de nombreux débats et retours d’expérimentation dans des pays étrangers ont permis de démontrer l’utilité de ces dispositifs tant sur le plan sanitaire que social, la décision de ce jour est un premier pas important pour permettre d’accompagner les personnes les plus vulnérables et de limiter les dangers sanitaires liés à la toxicomanie.

    Si les conditions de cette expérimentation restent à préciser, en lien étroit avec la MILDT et les ministères de la Santé, de la Justice et de l’Intérieur, je souhaite que les travaux qui vont s’engager puissent permettre d’élaborer un projet sérieux, exigeant, à la hauteur de ses enjeux sanitaires, sociaux et de tranquillité publique.

    05/02/2013
    Par M. Bertrand DELANOË

    Tous les avis ne coïncident pas. Voici quelques liens qui démontrent que l'affaire divise. Toutes ces positions vous permettront peut-être de vous forger une opinion.

    _/_/_/  France Inter : Feu nourri sur les salles de shoot avec l'intervention de Marisol Touraine

     Les salles de shoot ne sont pas encore ouvertes, mais elles sont déjà dans le viseur de l'opposition. Hier le gouvernement a donné son feu vert à l'expérimentation à Paris d'une salle de consommation de drogue, (ou "salle de shoot"). Un concept jusqu'à présent illégal en France mais existant dans plusieurs pays européens, dont la Suisse et l'Allemagne. La mairie de Paris avait bâti un "pré-projet" mais l'autorisation du gouvernement était nécessaire.

    Dans l'entourage de Jean-Marc Ayrault, on défend d'ores et déjà "un travail préparatoire qui va permettre de confirmer la faisabilité du projet dans ses dimensions sanitaire, scientifique, sociale, économique et en terme de sécurité publique".

    Pas de calendrier précis pour l'instant, mais le projet pourrait se concrétiser rapidement, selon l'association de prévention et de soin en toxicomanie Gaïa-Paris, à l'origine avec Médecins du Monde du pré-projet. La salle serait ouverte dans le nord-est de Paris au printemps : "On est prêt", explique le président de l'association. "A partir du moment où le feu vert est donné, il faut compter trois mois environ pour la mise en place de cette salle, en prenant en compte la formation des équipes et le travail de pédagogie auprès des riverains."

    _/_/_/  20 Minutes : Il n'y a pas de hausse de la consommation après l'ouverture des salles de conso

    _/_/_/  20 Minutes : Une salle de shoot va être expérimentée à Paris

    _/_/_/  Politis du 7 février Une salle de consommation bientôt à Paris

    _/_/_/  FranceTVinfo   Que font nos voisins européens ?

    _/_/_/  Le Monde     Matignon accepte l'expérimentation à Paris d'une salle de consommation de drogue

     

  • Pourrait-on revenir au commerce de proximité ?

     

    554414_367275866661638_603738827_n.jpg

    (Boutique Leboine au 144 rue du faubourg Poissonnière)

    Combien de scandales alimentaires seront nécessaires pour que les consommateurs revoient leur jugement sur le commerce de bouche, bouchers, traiteurs, artisans-boulangers.... Ils sont certes plus chers, leurs horaires sont plus contraignants, mais il est rare de se voir servir un produit pour un autre ! 

    L'ampleur de l'affaire du cheval dans les lasagnes et autres plats préparés avec de la viande de boeuf - on  nous dit de toute part qu'il s'agit de vache en réalité - semble avoir atteint son pic. Les enquêtes ont désigné les protagonistes de la filière, les abatteurs, les traders en alimentaire, les intermédiaires et les transformateurs. Le cas est clair. Le consommateur n'est pas tout à fait né de la dernière pluie : quand une affaire est trop belle, on ne tarde pas à découvrir qu'il y a anguille sous roche. Dans le cas qui fait grand bruit, les prix étaient trop bas, trop bon marché, pour que les importateurs ne se soient pas rendu compte qu'ils n'achetaient pas le fameux "boeuf-vache", même si l'offre ne traitait que de bas morceaux, forcément moins chers que les parties nobles. 

    On a beaucoup parlé de rabais dans la presse. De qualité qui ne serait pas au rendez-vous quand le consommateur cherche avant tout le meilleur prix, en fait, le plus bas. En résumé, ces dérives de l'industrie alimentaire seraient quasiment imputables aux consommateurs qui veulent trouver des produits toujours meilleur marché. Quelques journalistes ont ajouté cependant que le consommateur moyen n'a souvent pas le choix: ses finances ne lui permettent pas de s'offrir le pavé de vache limousine ou de boeuf charolais chez le boucher du quartier. En effet, à 25 euros le kilo...

    Mais nos habitudes alimentaires peuvent changer. On nous dit de toutes parts qu'il est préférable pour la santé de manger moins de viande, particulièrement les viandes rouges, dont l'élevage est tellement gourmand en eau. Cela ne peut que profiter à l'environnement.

    Nos habitudes alimentaires doivent changer et nos réflexes aussi. Dans les milieux modestes d'après-guerre (la seconde), consommer de la viande tous les jours représentait une ascension sociale considérable, par rapport aux parents. Faire la démarche inverse, volontairement, maintenant, suppose une réflexion, une remise en cause des habitudes alimentaires, du regard que l'on porte sur l'alimentation.  N'est-ce pas pour certaines familles reconnaître leur faible pouvoir d'achat, un début de pauvreté ? Sinon pourquoi acheter des lasagnes à la viande (et quelle viande ?), souvent surgelées, plutôt que d'accommoder un paquet de spaghettis ou de tagliatelles avec une bonne sauce tomate ? saupoudrés d'un peu de gruyère ou de parmesan (devenu au fil du temps du grana padano si l'on n'y prend pas garde ou qu'encore une fois on a opté pour le sachet le moins cher...). Manger de la viande établit sans doute encore un niveau social. La valorisation des légumes, des bons légumes, pourrait permettre de sauter le pas, à condition que leurs prix ne flambent pas à leur tour.

    Pour faire le tour du sujet, à l'anglaise, nous vous proposons la lecture d'un article paru dans le Financial Times le 14 février, qui balaie assez bien l'ensemble de la problématique. Les Anglais se sont insurgés violemment contre la présence de ce noble animal dans leur alimentation, autant par principe que par sentimentalisme. On ne mange pas de cheval au Royaume-Uni, et à terme nulle part ailleurs. Ils nous avaient pourtant mijoté un beau scandale avec leurs farines et leurs vaches folles dans les années 1980-90. La maladie de Creutzfeldt-Jakob associée est restée dans les mémoires. Là encore, la recherche du profit était à l'origine de l'affaire. Trouver des aliments bon marché à base de carcasses animales permettait d'augmenter les marges... Au total, ce sont des millions de ruminants (plus de 7 millions de bêtes) qui sont passés par les incinérateurs (voir le coût de la crise de la vache folle). Rappelons qu'avec la viande de cheval, aucun risque pour la santé n'est signalé.

    Les supermarchés ou la folie du rabais

    14 février dans le Financial Times, Londres, traduit et proposé par Presseurop.com

    Pour être tout à fait informé, ne ratez pas le dossier de COURRIER INTERNATIONAL :  Fraude dans les assiettes. Certains articles sont réservés aux abonnés, mais d'autres sont libres d'accès.

    De la viande de cheval pour les pauvres, dans NRC Handelsblad d'Amsterdam grâce à Presseurop.com