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mairie-du-10e - Page 3

  • Exposition "Le 10e dans la Guerre"

    Outre le colloque "Gares en Guerre" qui se déroulera dans la 2e moitié de la semaine (cf. notre article du 31 août), la Mairie du 10e présente des photographies d'époque du 3 au 24 septembre, pour illustrer l'impact sur le 10e, arrondissement sans doute le plus touché de Paris, du fait de la présence sur son territoire des gares de l'Est et du Nord.

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    Le vernissage de cette exposition "Le 10e dans la Guerre", proposée par la société historique du 10e Histoire & Vies du 10e et avec la collaboration de Rails et histoire, aura lieu à la Mairie du 10e:

     

    le jeudi 4 septembre à 19h

     

    (Invitation téléchargeable ici)

     

  • Colloque "Gares en guerre (1914-1918)"

    colloque,h&v-du-10e,ahicf,mairie-du-10eDans le cadre de la célébration du centenaire de la Première Guerre Mondiale, voici un colloque très complet mettant en avant le rôle essentiel joué par les gares et le système ferroviaire pendant la Grande Guerre et montrant comment la gare est devenue un lieu de mémoire du départ des soldats sur le front.

    Organisé conjointement par l'Association pour l'histoire des chemins de fer ("AHICF": Rails et histoire) et la société historique du 10e (Histoire & Vies du 10e), le colloque se déroulera à la Mairie du 10e du mercredi 3 au vendredi 5 septembre. 

    Le colloque permettra à près d'une trentaine d'intervenants d'évoquer sous différents angles (scientifique, économique, architectural, culturel, littéraire, artistique, historique et sur le plan de la mobilité) différents sujets: les transports exceptionnels, la gare comme sas entre le front et l'arrière, la gare régulatrice, les constructions et reconstructions.

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le programme complet.

    (Bulletin d'inscription en dernière page)

     

    Ce colloque est gratuit mais l'inscription est obligatoire, soit via le bulletin d'inscription téléchargeable ci-dessus, soit par mail à contact@ahicf.com.

    Vous pouvez aussi vous inscrire en ligne au Colloque en cliquant ici. La date limite théorique est le lundi 1er septembre (afin de faciliter son organisation), mais l'inscription sur place, dès le mercredi 3 septembre, devrait être possible dans la mesure des places disponibles.

     

  • Festival 10 de Choeurs

    document?id=15276&id_attribute=111Le lancement des 5e Rencontres Chorales de Paris
    aura lieu à la mairie du 10e,
    72 rue du faubourg Saint-Martin,
    le vendredi 23 mars 2012 à 20h30.
    Salle des fêtes,
    ouverture avec les choeurs Amalgam,
    répertoire de jazz,
    et du gospel
    avec Voices Choeur International.

    Les rencontres se poursuivront jusqu'au 1er avril
    dans des lieux divers :
    Espace de Jemmapes,
    dans les églises Saint-Laurent, Saint-Joseph Artisan,
    dans la Chapelle de l'Hôpital Saint-Louis,
    la Chapelle Saint-Vincent de Paul, etc.

    Tout le programme est accessible sur le site de la mairie ICI

  • Lumières au coeur des nuits les plus longues de l'année

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    la mairie du Xe arrondissement

  • Notre perception du compte rendu de mandat de Rémi Féraud à mi-parcours

    La salle des fêtes de la mairie du 10e était raisonnablement remplie pour un tel événement. Il s'agissait de ne pas se présenter devant une salle vide pour ce compte rendu de mi-mandat et la majorité municipale sait convaincre ses partisans pour s'assurer de leur présence. Responsables associatifs et membres des équipes d'animation des conseils de quartier se sont donc retrouvés avec quelques autres habitants.

    Les réalisations de l'actuelle équipe depuis 3 ans ont été présentées dans une vidéo, assez courte et plutôt bien faite, déjà en ligne sur le site de la mairie, et accessible ci-dessous d'un clic :

    Bilan de mi-mandat de l’équipe municipale du 10e par MAIRIEDEPARIS10

    Rémi Féraud est revenu sur tous les sujets que nous évoquons dans ce blog, régulièrement, de façon critique souvent, mais où nous reconnaissons aussi les progrès accomplis. Plutôt que de reprendre les thèmes traités, nous nous contenterons de relever dans le discours les propos qui nous ont étonnés, surpris agréablement et qui montrent une prise de conscience qui nous semble aller dans le bon sens.

    Dans la salle, des habitants n'ont pas manqué d'évoquer le récent règlement des terrasses et étalages, voté par le Conseil de Paris en mai. Jusque là les élus nous avaient fait comprendre que si les règles n'étaient pas vraiment plus contraignantes pour les commerces, c'est aussi qu'il fallait veiller à la bonne santé économique de Paris. Ils annonçaient à la suite de Lyne Cohen-Solal l'élaboration de chartes (dites de bonne conduite...) dans les quartiers où le seul règlement global ne serait pas suffisant ou mal adapté. Or, hier soir, nous avons entendu Hélène Duverly, élue chargée du commerce dans le 10e, admettre que les chartes ne pouvaient tout régler, en ce sens que seuls les commerçants déjà respectueux du règlement apposeraient leur signature. Les autres s'en garderaient bien. Quand bien même le feraient-ils, une charte n'est pas un document contraignant. Les élus ont reconnu ouvertement que le problème dans Paris, pour les terrasses, mais pour d'autres objets aussi, n'est pas la loi, la règle, le réglement, mais bien les moyens pour faire respecter ces cadres nécessaires à toute vie collective.

    De même pour traiter du problème des cycles motorisés garés sur les trottoirs : la Ville n'a pas le pouvoir de verbaliser, elle ne peut que s'efforcer de créer des stationnements plus nombreux. La verbalisation relève de la police, or le préfet se montre assez conciliant, du fait du nombre insuffisant de places de stationnement. A noter toutefois que la tolérance des policiers est variable selon les quartiers. La norme serait que là où la moto ne gêne pas la déambulation des piétons, elle a moins de risque d'être sanctionnée. A très juste titre, Christiane Izel, qui est membre de la commission Accessibilité du 10e, a fait remarquer que la ligne des immeubles est un repère de guidage pour les personnes non voyantes et que toute moto stationnée au pied d'un immeuble est perçue comme un obstacle, comme le sont les chevalets publicitaires des commerces, les menus sur pied des restaurateurs, égarés au milieu du trottoir, etc. 

    Le Balcon vert et l'escalier de la rue d'Alsace ont une fois de plus été évoqués. Pour ce dernier, la dégradation est réelle et un coffrage de qualité sera réalisé d'ici à la fin de l'année. Quant au projet Balcon vert, si la SNCF ne participe pas financièrement, le projet ne pourra voir le jour. Rémi Féraud a annoncé que s'il était candidat à sa succession en 2014, le Balcon Vert ne ferait plus partie de son programme. La balle est bien dans le camp de la SNCF. Il faudra toutefois attendre une reprise économique très soutenue pour que des entreprises acceptent de louer ou d'acheter les surfaces au taux très élevé que propose la SNCF dans l'immeuble qui est sensé être coiffé du fameux Balcon vert. Même si sa situation est particulièrement attractive du point de vue des communications....

    Un autre thème a fait l'objet d'interpellations venues de la salle : les marchés de la misère sur les boulevards nord de l'arrondissement, improprement appelés marchés des biffins. La question était de savoir comment organiser ces marchés très invasifs du point de vue de l'espace public et de les limiter de  sorte que les habitants des quartiers ne se sentent pas littéralement occupés par les trop nombreux étals au sol. L'expérimentation du Carré aux biffins, créé l'an passé dans le 18e, a été naturellement mise en avant comme une solution à renouveler. Rémy Féraud puis Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, ont expliqué pourquoi cette création offrait une solution pérenne dans le 18e, terre d'origine des biffins, qui sont les héritiers des chiffonniers du Maquis montmartrois en quelque sorte, ou encore de la "zone', mais peut-être pas une bonne solution pour le 10e. En effet, le Carré des biffins est le résultat d'une étroite collaboration entre l'équipe du 18e et la mairie de Paris, assumée sur le terrain par l'assocation Aurore. Financée par la Ville, elle assure l'organisation et la maîtrise de ces marchés, vient en aide aux marchands inscrits, les guide dans leur démarche administrative, et coopère avec la police pour éviter l'extension de l'aire de vente à l'infini. Les biffins vendent des objets qu'ils ont récupérés chez des particuliers, dans les poubelles, parmi les encombrants avant la collecte, objets qu'ils lavent, réparent avant de les proposer à la vente. Il est strictement interdit de vendre des produits destinés à l'alimentation. L'origine des produits vendus sur les marchés de la misère, tel qu'on les voit à Belleville ou à Barbès est moins claire. Des trafics se sont greffés sur ces marchés qui les rendent douteux. Le maire a bien précisé que les habitants des quartiers où ces marchés ont lieu, pas les quartiers les plus huppés de la capitale, ne doivent pas être les victimes de la misère et de la précarisation de notre société. Il ne pense pas ,du point de vue de l'espace également, que les boulevards de la Villette ou de Belleville puissent accueillir un emplacement tel que le carré des biffins. Mais il ne pense pas non plus que la réponse policière soit la seule à offrir.

    Entre nous en sortant, nous avons commenté la réunion et unanimement, nous avons dit : " Ah, un compte rendu sans langue de bois !"