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  • "Cinémas de Paris" : appel à témoignage de l'association Paris-Louxor

    À l’occasion du centenaire du Louxor-Palais du cinéma (1921-2021) et afin de soutenir les salles de cinéma parisiennes, mais aussi maintenir un lien avec les habitant.e.s et cinéphiles, l'association Paris-Louxor, avec le soutien du magazine Historia, lance "Cinémas de Paris", une série de portraits de salles de cinéma accompagnée de témoignages et documents, parfois inédits.

    "Cinémas de Paris" vous donne la parole et vous propose de contribuer, à votre tour, à ce travail collaboratif, en apportant vos témoignages, informations, souvenirs et documents, sur ces cinémas de quartier. Ces apports permettront d’enrichir et de partager avec le plus grand nombre, vos connaissances et anecdotes sur les salles de cinéma parisiennes.

    Si vous souhaitez contribuer à ce joli projet, pour l'instant réservé au 9e, 10e et 18e arrondissements, rendez-vous sur le site de Paris-Louxor.

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    La grande salle du Louxor à son origine

  • Devinettes confinées : les réponses

    Suite à notre série de devinettes confinées historiques, nous vous apportons aujourd'hui les réponses aux trois petits jeux proposés cette semaine.

     

    1. La petite maison et son atelier

    Sur les deux photographies, que nous vous montrons ici dans leur entièreté, nous voyons donc une petite maison et son atelier dans la cour, situé alors au 16 rue Richomme dans le 18e (la numérotation des immeubles a changé depuis), avant son prolongement jusqu'à la rue des Poissonniers. Plus précisément, nous sommes là au croisement des actuelles rues Richomme et Erckmann-Chatriant.

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    La question subsidiaire portait sur l'habitant de ce lieu. Il s'agissait de François-Rupert Carabin (né le 17 mars 1862 à Saverne et mort en  novembre 1932 à Strasbourg). Sculpteur, ébéniste, médailliste et photographe, certaines de ses oeuvres sont à présent visibles dans plusieurs musées à travers le monde, dont celui d'Orsay qui lui avait consacré une exposition en 1993. On aperçoit d'ailleurs un bas relief sculpté en fond de cour sur le second cliché.

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    Médaille de Carabin "L'Imprimerie" pour Le Journal

     

    2. Qu'est-ce que c'est ce chantier ?

    Sur cette série de photographies, on assiste à l'élévation d'un immeuble annexe à la gare du Nord, au début de la rue Ambroise Paré dans le 10e arrondissement. Ce bâtiment, élevé en 1907-1909 et toujours existant, fait face à l'hôpital Lariboisière. Et si aujourd'hui nous voyons un bâtiment paraissant fait uniquement de pierre, la structure utilise en fait beaucoup la technique du béton armé.

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    3. Barricade !

    Ce cliché réalisé durant la Commune, où nous voyons une barricade de pavés, est pris rue de La Chapelle dans le 18e, la rue la plus large de Paris. Il y avait une petit piège. Car s'il est assez facile de retrouver la légende de cette photo sur internet, il ne fallait pas oublier qu'aujourd'hui il s'agit de la rue Marx Dormoy, la première moitié de la rue de La Chapelle ayant pris ce nom en 1945.

    La Barricade si situe donc rue Marx Dormoy, approximativement au niveau du Carrefour Market, du côté de la place de La Chapelle. Il restent quelques immeubles visibles sur la photo qui existent toujours aujourd'hui.

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    Nous félicitons particulièrement Yamina L. et Rémi Philibert, qui se sont prêtés à ce jeu avec beaucoup de sagacité et de perspicacité, bravo à eux !

  • Toxicomanie dans l'espace public : qui appeler en cas de besoin ?

    Les évacuations de la tristement célèbre "colline du crack" à la Porte de la Chapelle et du tunnel Rosa-Parks dans le 19e arrondissement, des évacuations nécessaires au vu de la situation intenable pour les riverains mais qui n'ont finalement été que des dispersions, ordonnées par la Préfecture, sans prise en charge ni accompagnement social et sanitaire, ont eu des conséquences pour beaucoup de quartiers du nord-est parisien. Avec la crise sanitaire, depuis le premier confinement notamment, la situation s'est encore aggravée. Du côté de Stalingrad, en premier lieu, au jardin d'Éole, mais également autour de la gare du Nord, à la Chapelle, à la Goutte d'Or et même à Château Rouge, ces quartiers connaissent dorénavant des scènes ouvertes de drogues au quotidien, principalement de consommation de crack, créant les nuisances qu'on sait.

    Les habitants sont souvent démunis face à certaines scènes. Pour les questions d'agressions et de violence, il faut bien évidemment appeler la police. Mais au quotidien, il est possible de faire appel aux associations dédiées à l'accompagnement des usagers de drogues, en particulier ceux qui sont sans domicile. Les riverains de la SCMR savent qu'en journée ils peuvent appeler la salle de consommation (pour rappel : 07 62 49 93 45) en cas de problème pour qu'une équipe de maraude intervienne, par exemple. Mais au-delà de ce petit périmètre, le plus souvent, on ne sait qui contacter. L'Agence régionale de santé (ARS) et la ville de Paris éditent un fascicule qui recense et localise les associations engagées sur le terrain, les dispositifs de prise en charge des usagers de drogues et les différentes actions menées. On retrouve des informations utiles, notamment les numéros à appeler en cas de besoin (intrusion dans un immeuble, scène de consommation dans l'espace public, seringues abandonnées...). Un dépliant utile pour les habitants concernés, dans les arrondissements du quart nord-est de Paris, du centre au 20e.

    Cliquer ici pour télécharger le dépliant

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  • Une exposition particulièrement intéressante sur le pont Saint-Ange

    En ces temps de restrictions culturelles pour cause de crise sanitaire, une nouvelle exposition  à découvrir est une aubaine. Et qui plus est, si cette exposition a de l'intérêt, cela n'est qu'encore mieux !

    C'est sur le pont Saint-Ange, sur le boulevard de la Chapelle, que cela se passe, avec l'exposition : "Les pionniers du Grand Paris". À travers cette exposition qui montre un très grand nombre de photos anciennes, dont certaines sont très rarement montrées, on retrace l'histoire de l'urbanisation et du lotissement des territoires devenus aujourd'hui la Goutte d'Or ou Château-Rouge, de 1730 jusqu'au dernier grand élargissement des frontières de Paris en 1860.

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    Cette exposition orchestrée dans l'ombre par l'historien Alexandre Frondizi (Institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel), fin connaisseur de l'histoire de l'urbanisation et de la vie de ce secteur de Paris, lui ayant consacré sa thèse de doctorat. Cela nous assure une exposition de qualité qui montre un passé démystifié de la Goutte d'Or notamment. Il est intéressant aussi de pouvoir visiter une exposition de plein air qui restitue les évolutions historiques d'un lieu sur le lieu même de cette histoire urbaine. Vous pourrez, par exemple, comprendre pourquoi le pont Saint-Ange porte ce joli nom.

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    Cette exposition très riche en documents (photos, dessins, plans..) a été montée avec le concours de la Ville de Paris, des mairies des 10e et 18e arrondissements, du Comité d'Histoire de la Ville de Paris, de la Bibliothèque historique de la ville de Paris, la Bibliothèque nationale de France, des Archives nationales et des musées de la Ville de Paris. 

    C'est donc en plein air, et les horaires de visite sont ceux du couvre-feu. Et vous l'aurez compris, c'est une exposition à découvrir !

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  • Une nouvelle association de riverains dans le sud du 10e arrondissement : "Vivre! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin"

    Une nouvelle association de riverains s'est créée au sud du 10e arrondissement : Vivre! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin. Cette nouvelle voisine d'Action Barbès est le fruit de l'évolution d'un collectif d'habitants.

    Tout a commencé durant l’été 2018, avec une pétition pour la réhabilitation du boulevard de Strasbourg. Rapidement, une trentaine d’habitants se regroupe alors en collectif. Ils s’activent et engagent un dialogue constructif avec plusieurs acteurs publics. La pétition recueille plus de 1 500 signatures. L'intérêt croit.

    Pour répondre aux demandes des habitants et inscrire leur démarche dans la durée, ils décident, fin 2020, de fonder une association. Vivre! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin est née !

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    Malgré ce changement de statut – faire vivre une association est une activité qui demande énormément plus d'investissement que d'animer un collectif informel –, l'ambition reste la même pour ces habitants : améliorer la qualité de vie et l’environnement du boulevard de Strasbourg et du quartier des portes Saint-Denis et Saint-Martin.

    Si vous habitez dans le secteur de Vivre! Bd de Strasbourg – Fg St-Denis St-Martin, l’association organise un "café rencontre" ce samedi, 6 mars à 10 h 30 en visioconférence. Ce sera l’occasion de faire connaissance, de poser des questions, de faire des suggestions et d’échanger sur les projets. Pour participer, il suffit de s’inscrire ici :

    https://www.vivrebddestrasbourgfgstdenisstmartin.org/CAFEVISIO.z.htm

    Vous recevrez ensuite un lien de connexion.

    Nous saluons chaleureusement la naissance de cette nouvelle association de riverains, notre voisine, et gageons que nous aurons l'occasion de travailler ensemble sur certains dossiers communs, les échanges entre nos associations ayant déjà été amorcés de manière très cordiale !

     

    -> Pour visiter le site de l’association, c'est par ici.

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