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Élections municipales - Page 3

  • Municipales 2014 : une rencontre avec Anne Hidalgo

    Au-delà des rencontres avec certaines têtes de liste des 9e, 10e et 18e arrondissements, nous avons sollicité certains candidats à la mairie de Paris dans le même contexte que pour les arrondissements, à savoir ceux qui pourraient être en responsabilité après les élections. Il s’agit en fait de deux candidates. Notons au passage que Paris joue cette année et personne ne s’en plaindra, les précurseurs puisque ce sont deux femmes qui tiennent le haut de l’affiche, Nathalie Kosciusko-Morizet pour l’UMP-UDI-MoDem et Anne Hidalgo pour le PS-PCF-PRG. Ce sont ces deux femmes que nous avons sollicitées. A celles-ci, nous avons ajouté Christophe Nadjovski pour les écologistes d’EELV. Ecologistes qui, en cas de victoire de la gauche, participeront à l’exécutif parisien d’une manière ou d’une autre, proportionnellement aux résultats du scrutin comme nous l'ont laissé entendre nos interlocuteurs.

    L’idée est simple : rencontrer candidates et candidat pour leur parler de Barbès et de ses alentours, leur présenter les sujets qui nous préoccupent et qui seront à traiter au niveau de l’Hôtel de Ville par le Conseil de Paris, le tout dans une grille d’entretien commune pour comparer les réponses. Il s’agit plus d’un échange de points de vue que d’une liste de questions.

    Nous commençons aujourd’hui par notre rencontre avec Anne Hidalgo.

    Nota important : dans un souci d'équilibre entre les points de vue, nous avons depuis des semaines demandé un rendez-vous à NKM avec le soutien actif des candidats UMP des trois arrondissements, mais sans résultat à ce jour. Une date avait été fixée avec Christophe Najdovski mais la réunion a été annulée par le candidat à la dernière minute. Que les lecteurs de ce blog ne soient pas étonnés si les seuls propos d'Anne Hidalgo sont publiés ici, Action Barbès n'en porte pas la responsabilité.

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    Action Barbès rencontre Anne Hidalgo


    C’est une Anne Hidalgo très attentive et entourée des trois têtes de liste socialistes des 9e, 10e et 18e que nous avons rencontrée dans les derniers jours de février pendant presque deux heures. De l’aveu même de son directeur de campagne, Rémi Féraud, la candidate socialiste connait assez mal le quartier de Barbès, à l’opposé de Bertrand Delanoë, élu du 18e. Cette rencontre était donc une façon pour Anne Hidalgo d’être sur le terrain et de mieux connaitre Barbès et ses problèmes via notre association. Action Barbès s’était fortement mobilisé pour l’occasion puisque pas moins d’une douzaine d’adhérents, chacun porteur d’un sujet particulier, étaient présents.

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  • Municipales 2014 : dans le 10e

    Comme nous vous l’avons annoncé samedi dernier, nous commençons aujourd’hui notre série de trois articles consacrés aux trois arrondissements qui nous concernent, à savoir les 9e, 10e et 18e.

    Nous commençons aujourd’hui par le 10e.

    Pour parler des questions spécifiques à cet arrondissement, nous avons rencontré Déborah Pawlik,  Rémi Féraud, et  Anne Souyris, respectivement tête de liste UMP-UDI-MoDem, PS-PCF-PRG et EELV.

     

    • Salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR)

    paris,municipales-2014S’il y a un sujet sur lequel les oppositions sont frontales, c’est bien celui là. « Je vais vous répondre très clairement. Il y a des sujets sur lesquels nous ne pouvons pas nous retrouver » commence Déborah Pawlik en introduction de sa réponse à notre question. « Mais en revanche il y a un sujet sur lequel, je pense on se rejoint, c’est qu’il faut faire quelque chose par rapport à la question de la drogue dans nos arrondissements. Le 10e en priorité mais aussi sur les arrondissements limitrophes. J’ai une position extrêmement pragmatique qui a été caricaturée. C’est le jeu de la politique » continue-t-elle. Et de préciser sa pensée « La toxicomanie est accident de vie, cela peut arriver à tout le monde. Les toxicomanes, pour moi, n’ont pas besoin d’être enfoncés. Le problème  avec cette SCMR, c’est qu’on ne les aide absolument pas à sortir de leur dépendance en leur permettant d’aller se droguer dans cette salle.  Je suis moi-même allée les rencontrer. Ils nous disent que pour eux c’est difficile à assumer que, quand ils vont arriver dans cette salle il faut montrer patte blanche, on va prendre leur identité. C’est difficile à accepter » ajoute-t-elle. Sur l’impact local d’une telle structure, les propos de la tête de liste UMP sont tout aussi clairs : « Le boulot d’un maire c’est que la population vive dans des conditions qui soient sécurisées ? Je ne comprends pas qu’il puisse y avoir une zone de non droit. Si vous avez une SCMR, vous aurez forcément des dealers à côté, ou alors il y a des choses que je n’ai pas comprises. C’est un circuit économique qui est réel ». Et d’ajouter « C’est ce qui se passe dans les pays étrangers. Il y a donc des zones d’ombre donc le projet est inenvisageable : ce n’est pas la solution pour les toxicomanes, ce n’est pas non plus le message que j’ai envie d’envoyer à la société, à mes enfants " il y a un lieu où vous pourrez aller vous droguer" ». Elle précise ensuite ses propositions « Il faut lancer une concertation, avec les riverains, les commerçants sont concernés, ils sont inquiets, avec des experts de toutes tendances, une diversité d’avis pour construire ensemble une solution. Cela concerne tous les arrondissements de Paris mais il faut que le 10e en prenne sa part à cause de la présence de la Gare du Nord. C’est un lieu prédisposé à l’arrivée des stupéfiants. Installation d’une structure en dur avec les inconvénients liés mais dans l’hôpital Lariboisière et une structure mobile de manière à ce que les riverains ne stigmatisent pas les toxicomanes. Différente de la structure mobile de GAIA dont l’efficacité n’est pas prouvée sinon on n’aurait pas proposé cette salle de shoot ».

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  • Lettre ouverte à Déborah Pawlik

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    Lettre ouverte à Déborah Pawlik,

    candidate à la mairie du 10e arrondissement de Paris

    Paris, le 9 Mars 2014

    Madame la candidate,

    Vous avez publié cette semaine une lettre ouverte à Rémi Féraud à propos du projet de salle de consommation de drogues à moindres risques (SCMR) au 39, boulevard de La Chapelle. Bien que nous n’en soyons pas le destinataire direct mais s’agissant d’une lettre ouverte, nous souhaitons apporter à vos déclarations des correctifs et des précisions sans préjuger d’une éventuelle réponse de Rémi Féraud lui-même.

    Il convient d’abord de vous signaler que, d’une manière générale, vous faites une erreur en considérant ce projet de structure comme un outil de lutte contre la toxicomanie. Il semble nécessaire de vous rappeler que l’objectif de cette salle est la prévention des risques liés à la consommation de drogues. Si on voulait faire une analogie avec l’alcool, lutter contre les accidents de voitures liés à la conduite en état d’ivresse n’est pas lutter contre l’alcoolisme proprement dit. Cette erreur de départ sur l’objectif même de la SCMR vous amène à faire des erreurs dans votre argumentation et vos propositions tout en vous appuyant sur une interprétation spécieuse des faits. Permettez-nous d’en énumérer quelques-uns.

    Il est d’abord tout à fait faux de dire que le Conseil d’Etat a rejeté un tel projet en octobre dernier et vous le savez très bien. Le Conseil n’a émis qu’un avis défavorable au projet de Décret prévu par le gouvernement pour mettre en place un cadre juridique approprié, et encore cet avis n’était-il que consultatif, pas contraignant. Rien d’autre.

    Si l’Académie de Médecine est réticente à un tel projet, il est néanmoins nécessaire de dire que la communauté des médecins est plus que partagée sur le sujet et que l’avis de l’Académie ne vaut pas unanimité du corps médical, loin s’en faut. Est-il nécessaire de vous rappeler que la Fédération Addiction et la Fédération Française d’Addictologie qui représentent à elles seules presque la totalité des professionnels de l'addictologie médico-psycho sociale (prévention, réduction des risques, soins, etc. …) ont pris position en faveur des SCMR ?

    L’avis de l’Académie de Pharmacie est un concentré de mauvaise foi et d’erreurs assez grossières qui décrédibilisent cette prise de position pour un lecteur attentif à ses attendus. A croire que les membres de cette « prestigieuse » académie comme vous la qualifiez ne savent pas lire, ce que nous ne pouvons pas croire. S’appuyer sur le seul exemple suédois pour affirmer que ce projet n’est pas souhaitable est quand même un peu court alors que des pays comme l’Allemagne, l’Espagne, le Luxembourg, la Norvège, la Suisse, la Grèce très récemment et la Belgique dans un futur très proche pour ne citer que des pays européens se sont dotés ou vont se doter de telles structures. Est-il une fois encore nécessaire de vous rappeler que la Suède n’a jamais développé de projet de SCMR ? L’argument de l’Académie de Pharmacie relève donc d’une pure malhonnêteté intellectuelle. Il faut aussi regretter que l’Académie de Pharmacie ait traité avec légèreté le travail déjà effectué par les associations gérant ce type d’établissement et qui ont acquis un vrai savoir-faire en la matière. Enfin, il est extrêmement choquant que cette même académie puisse affirmer que cette structure ne garantirait pas la non contamination par le VIH ou le VHC, affirmant en outre que « la majorité des patients étant le plus souvent déjà contaminés », ce qui signifie en clair que les toxicomanes non contaminés par l’un des deux virus voire les deux ne doivent faire l’objet d’une attention et sont laissés pour compte.

    C’est sur ce type d’arguments que vous vous appuyez et pour être franc, cela est bien regrettable.

    Vous vous appuyez ensuite sur l’avis de certains riverains. Loin de nous de négliger les conditions dans lesquelles un tel établissement pourrait ouvrir ses portes, mais n’est-il pas dans la logique d’un homme ou d’une femme politique de faire passer l’intérêt général avant les intérêts particuliers ? Il convient d’ailleurs aussi de noter que l’avis de l’Académie de Pharmacie ignore absolument les avantages qu’une SCMR peut apporter aux alentours pour les riverains.

    Pour terminer, force est de constater que toutes les politiques répressives menées ces dernières 40 années contre les drogues et leurs trafics ont échoué. Toujours plus de consommation, toujours plus de trafics. N’est-il pas temps de réfléchir à autre chose ?

    Comme nous vous l’avons déjà déclaré, nous sommes prêts à participer à un débat réellement contradictoire à condition de parité entre les partisans et les opposants au projet, qu’ils soient médecins, psychologues, associatifs spécialisés ou riverains, etc. …

    Nous vous prions d’agréer, Madame la candidate, l’expression de nos salutations distinguées.

     

     Le Bureau de l’association Action Barbès

     

    Copie à Rémi Féraud, candidat à la mairie du 10ème arrondissement de Paris

     

    Télécharger la lettre ouverte au format PDF

  • Municipales 2014, où en sommes-nous ?

    paris,municipales-2014Les élections municipales sont un moment particulier pour une association de quartier comme Action Barbès. Il faut regarder les propositions des candidats, bien cerner les problèmes qui nous préoccupent concernant Barbès et ses alentours, interroger ces candidats et leurs colistiers, essayer d’aller avec eux un peu plus loin que les discours convenus qui se tiennent au cours des campagnes électorales, …. Obtenir ou essayer d’obtenir des engagements de ces candidats même si, pour être honnêtes, nous savons que ceux-ci n’impliquent que ceux qui les écoutent. Et pour Action Barbès, cela couvre trois arrondissements de Paris !

    Nos choix

    Nous avons décidé cette année de façon très arbitraire, nous le reconnaissons, de nous intéresser à quelques sujets phares qui préoccupent nos adhérents concernant les 9-10-18e et en tout premier lieu le projet de réaménagement du boulevard de La Chapelle en promenade urbaine. Nous avons aussi décidé de limiter nos entretiens aux candidats qui nous paraissent être en situation d’occuper des responsabilités au cours de la mandature 2014-2020. C’est pourquoi nous vous proposerons la semaine prochaine une série de 3 articles, un par arrondissement, qui résumeront nos entretiens avec d’une part les candidats de l’union UMP-UDI-MoDem et d’autre part avec les candidats PS-PCF-PRG. Nous avons aussi interrogé les candidats écologistes qui, en cas de victoire de la gauche, feront partie des exécutifs municipaux. Que les autres candidats nous pardonnent ces choix mais Action Barbès est une petite association qui n’a pas les moyens d’être partout et suivre tout le monde.

    Pour chaque arrondissement, nous avons établi une liste de sujets spécifiques et avons ainsi créé une grille d’entretien commune utilisée lors des rencontres avec les candidats nous permettant ainsi de voir où sont les points convergents et les différences.

    Les listes

    Mais pour commencer, et puisque le dernier délai pour déposer les listes des candidats était jeudi dernier à 18h, jetons un coup d’œil sur celles-ci.

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  • Circul'Livre : pour pérenniser le partage des livres et des passions !

    Cela fait déjà plus de 6 ans que l'initiative "Circul'Livre" existe dans le 10e. Créée dès 2004 par le Conseil de Quartier Bel-Air Sud dans le 12e, puis lancée par d'autres Conseils de Quartier, cette animation culturelle est désormais présente dans 14 arrondissements parisiens. Le principe ? Mettre gratuitement des livres, estampillés au logo de l'opération, à la disposition des habitants, comme il est rappelé sur le blog de Circul'Livre... et peu de contraintes pour les emprunteurs : on leur demande seulement de remettre les livres en circulation après lecture, soit dans un lieu public, soit en les rapportant dans l'un des points de rencontre définis.

    Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales de mars, Les Amis de Circul'Livre ont interpellé les différentes "têtes de liste" afin qu'ils expriment ou, le cas échéant, qu'ils renouvellent leur soutien à cette animation originale. Vous trouverez la liste des soutiens reçus en cliquant ici. Cette animation a le mérite de contribuer à la culture et de renforcer le lien social pour toutes les générations avec un coût minime.

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    Nous nous sommes donc rendus, le dimanche 2 mars, au Marché Saint-Quentin où se tient l'un de ces points de rencontre, comme chaque 1er dimanche du mois. Dans ce marché couvert, Circul'Livre est constitué d'un stand animé par une petite équipe de bénévoles et de passionnés, dont le nombre fluctue entre 5 et 10 personnes en fonction des disponibilités. 

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    Une partie de l'équipe, de gauche à droite: François, Christiane, Marie-Christine, Camille, Bernadette.

     

    Dans le marché Saint-Quentin, le stand Circul'Livre ne bénéficie pas d'un emplacement fixe et précisément défini : l'équipe installe le stand où elle le peut, désormais face au nouvel espace de convivialité inauguré en juillet dernier. Cette localisation lui offre ainsi une belle vue d'ensemble sur l'architecture de cet espace et la structure de la grande halle Baltard abritant le marché, et lui assure une certaine visibilité. 

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    Ces derniers temps, Circul'Livre a paradoxalement quelque peu souffert du renouveau commercial de ce marché couvert - redynamisation que nous avions évoqué dans nos différents articles. Ce succès — et qui s'en plaindrait ? — a attiré de nouveaux commerçants, s'installant dans les quelques stands qui n'étaient pas encore occupés et où l'équipe Circul'Livre parvenait à installer son étal temporaire, à raison de 2 heures un dimanche par mois. Désormais, depuis le début de cette année 2014, les stands sont donc tous occupés. Afin d'entreposer les livres entre chaque 1er dimanche, l'équipe réussissait, tant bien que mal, à les stocker sous l'étal libre dont elle se servait. Compte tenu de l'occupation de tous les stands, elle a donc dû composer avec l'absence d'étals disponibles, parvenant à trouver une solution de fortune pour leur stockage, improvisée dans un petit débarras et commun à plusieurs stands. Mais cette solution est, somme toute, provisoire, car sans accord explicite du gestionnaire et dépendante de son bon-vouloir et de celle des commerçants. Or, en raison du poids des livres, le stockage à proximité immédiate du lieu où se tient l'opération Circul'Livre, est évidemment l'une des clés de son succès.

    Dimanche dernier, l'équipe Circul'Livre a pu finalement, semble-t-il, identifier une solution durable de stockage, qui permettrait de pérenniser son animation : un recoin du marché, peu passant, où pourrait être installé un meuble de stockage, éventuellement financé au titre du budget d'investissement des deux Conseils de Quartier voisins (Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Denis Paradis). C'est dans ce type de situations que le soutien des élus est nécessaire et appréciable : leur soutien sur le papier, comme il est exprimé dans le cadre de la campagne, doit désormais se traduire par un appui concret. Affaire à suivre donc... 

     *    *

    Pour mémoire, vous pouvez également retrouver Circul'Livre :

    Dans le 9e : à l'angle de la rue des Martyrs et de la rue Hippolyte Lebas chaque 3e dimanche du mois, et place Adolphe Max devant le square Berlioz (côté rue de Douai) chaque 1er vendredi du mois.

    Dans le 10e : outre le rendez-vous évoqué au marché Saint-Quentin le 1er dimanche du mois, au Métro Louis Blanc chaque dernier dimanche du mois.

    Dans le 18e : il n'existe malheureusement pas encore de rendez-vous ni de point fixe - plus d'information en cliquant ici.

  • Petites et grandes dérives de la droite autour de Barbès

    paris,municipales-2014,samedis-politiquesLa droite dite républicaine ou de gouvernement, en clair l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), présente un bien curieux visage dans les trois arrondissements autour de Barbès. Les cas les plus médiatisés ne sont pas les cas les plus graves, les apparences sont trompeuses. Voyons la chose en détails.

    Si l'élimination de Roxane Decorte de la liste UMP dans le 18e a fait grand bruit en son temps, il semble bien néanmoins que ce soit dans cet arrondissement que ce parti se présente de la façon la plus tranquille. Il y a sans doute une explication à cela. Pierre Yves Bournazel, tête de liste, prend bien soin d’éviter un affichage UMP trop voyant. Pour s’en convaincre, point de logo UMP sur ses tracts, très très peu de mentions de l’UMP sur son site web sans aucun logo de ce parti là non plus. Certes M. Bournazel ne cache pas son appartenance à la liste de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) et pour cause, il en est un des porte-paroles, mais il le fait au niveau parisien et reste fort discret sur le sujet dans le 18e.

    Le cas du 10e arrondissement est cocasse. L’UMP y a investi Deborah Pawlik, femme tout à fait inconnue dans cet arrondissement. Mme Pawlik a bien été candidate suppléante à la députation en 2012 dans la 5e circonscription de Paris qui regroupe 3e et 10e mais c’est là la seule marque de sa présence dans l’arrondissement. Serge Federbusch est conseiller d’arrondissement élu avec l’étiquette UMP en 2008 mais il n’a pas obtenu l’investiture de ce parti en 2014. Aussi est-il passé à la dissidence en se présentant avec le label Paris Libéré, parti ad hoc créé par Charles Beigbeder ces dernières semaines. Mais cela n’a pas empêché M. Federbusch d’avoir un logo UMP sur ses affiches encore très récemment. Comprenne qui pourra.

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    Apparemment plus calme, le cas du 9e arrondissement n’en est pas pour autant le moins sérieux voire le plus inquiétant. Delphine Burkli, tête de liste UMP, accueille en numéro 3 sur sa liste Catherine Lecuyer et en numéro 4 Alexis Govciyan.

    La présence de M. Govciyan, tout à fait inconnu dans le 9e, est liée à la communauté d’origine arménienne dans cet arrondissement. Delphine Burkli ne semble d’ailleurs pas s’en cacher puisqu’elle a participé au dîner annuel de cette communauté la semaine dernière en présence de Charles Aznavour. Et pour s'en convaincre tout à fait, il suffit de lire l'article paru le 6 février sur le site Nouvelles d'Arménie Magazine où il est clairement dit qu'en cas de victoire, Alexis Govciyan pourrait briguer un poste d’adjoint au maire à déterminer en fonction des portefeuilles « pour servir ceux pour qui je travaille depuis toujours ». Notons aussi au passage que les socialistes n'étaient pas en reste à ce dîner puisqu'Anne Hidalgo y participait également. On peut ici trouver étrange cette approche communautariste assez contraire à l’esprit de notre République mais la chasse aux voix ne semble pas avoir de limites.

    La présence de Mme Lecuyer est beaucoup plus inquiétante. Elle aussi tout à fait inconnue dans le 9e, est membre de l’UMP mais dans sa partie la plus réactionnaire, à savoir le Parti Chrétien Démocrate de Christine Boutin comme l’annonce sa page Facebook. Homophobe, catholique tendance intégriste, anti-IVG, anti « Mariage pour tous » avec une vision tout à fait passéiste des choses, Mme Lecuyer ne correspond pas à l’esprit d’ouverture et de tolérance qui prédomine dans le 9e. Il est d’ailleurs assez difficile de comprendre la dérive droitière de Delphine Burkli par rapport à sa candidature de 2008. Elle était alors entourée de Claire Gibault, chef d’orchestre, centriste de droite mais ouverte et de Roger Auque, UMP mais aux allures libertaires. La voilà associée à un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy dont les thèmes très "maurrassiens" au cours de la campagne de 2012 étaient très explicites après le discours ultra-sécuritaire de Grenoble et à une militante ultra-droitière comme l’indiquent les propos de Mme Boutin au cours du débat diffusé le 2 Février par BFMTV. On a connu une Delphine Burkli plus ouverte, elle qui accueillait sur sa liste en 2008 Olivier Boileau Descamps, chef d'entreprise et consultant en Ressources Humaines, membre du bureau de GayLib, mouvement LGBT associé à l’UMP. Là encore, allez y comprendre quelque chose !

  • N'oubliez pas le vote par procuration

    1352712576.JPGLa date des élections municipales se rapproche. N'attendez pas le dernier moment si vous avez un doute sur votre présence le jour J. Pensez au vote par procuration. Il est devenu plus simple que dans le passé grâce à Internet. En effet, depuis le décret publié au Journal officiel le vendredi 20 décembre 2013, il vous est possible de remplir le formulaire de demande depuis votre ordinateur. 

    L'idée vous tente ? c'est ICI 

    Lisez aussi les explications que fournit le ministère de l'Intérieur, c'est làElles sont essentielles pour que votre demande soit recevable. Cette démarche ne  vous dispense toutefois pas de vous rendre au commissariat, à la brigade de gendarmerie, au tribunal d'instance ou au consulat de votre lieu de résidence ou de votre lieu de travail pour faire valider votre demande.

    Lisez attentivement la procédure ! Et ne partez pas sans une pièce d'identité.... Certains sont tellement tête en l'air. 

  • Municipales 2014 : l’électeur et le mode de scrutin

    paris,municipales-2014,démocratieLe système électoral pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille n’aide guère le citoyen-électeur tant il est sophistiqué. Certes, il est probable que le Législateur a voulu faire en sorte que des majorités émergent des scrutins et rendent ainsi les principales villes de France gouvernables mais l’exercice démocratique s’en trouve compliqué d’autant que les modes de scrutins présidentiel et législatif servent en quelque sorte de référence aux électeurs et que le scrutin municipal à Paris diffère sensiblement de ce schéma.

    Dans la plupart des cas, la liste pour laquelle nous allons voter au premier tour ne sera pas la liste qui in fine se retrouvera être l’exécutif local en cas de victoire. Au passage, on peut d’ailleurs sérieusement s’interroger sur l’utilité des sondages qui nous sont proposés en ce moment et qui « globalisent » Paris alors que la capitale n’est ni plus ni moins, pour le scrutin, que la somme des 20 arrondissements, chacun avec leurs différences.

    Dit autrement, le classique « au premier tour je choisis, au second j’élimine » ne fonctionne pas avec le type de scrutin en place : on ne choisit pas au premier tour car les listes peuvent fusionner entre les deux tours dans certaines conditions, on n’élimine pas plus au second puisque les minoritaires se verront quand même confier des mandats proportionnellement à leur score.

    Le citoyen-électeur doit donc intégrer ces informations au moment de son vote. Certes le programme de sa liste favorite, la composition de cette même liste à commencer par la personnalité qui la dirige, sont des facteurs déterminants mais d’autres facteurs sont à prendre en considération au moment de glisser son bulletin dans l’urne. Si la Démocratie est l’expression par un vote libre d’une adhésion à des idées et des propositions, c’est aussi l’acceptation du fait majoritaire. Dans une Démocratie vivante, l’émergence d’une majorité se fait le plus souvent par un système d’alliances politiques, alliances qui sont extrêmement dépendantes des rapports de force politique existants suite aux scrutins.

    Le citoyen-électeur ne peut ignorer cet aspect des choses au moment du vote, essentiellement au premier tour. Il lui faut intégrer de manière subtile la façon dont il souhaite que le rapport de force s’établisse entre les différents candidats pour aboutir à une gestion équilibrée de la cité, en clair ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Un casse-tête !

  • Municipales 2014 : s’informer pendant la campagne électorale

    Pour voter, il faut faire un choix. Pour faire un choix, il faut être informé. C’est un principe fondamental de la Démocratie. Comment s’informe-t-on pendant une campagne électorale ?

    Sur le sujet, reconnaissons que le citoyen est la plupart du temps assez passif et il attend que l’information vienne à lui. Tractage dans les rues, porte-à-porte, grandes réunions publiques ou petits comités thématiques, rencontres d’appartement, …. La liste des actions traditionnelles est longue même si les réunions de préau du temps jadis ne sont plus d’actualité. Tout cela engendre une activité intense et les candidats ont un agenda bien rempli pendant la campagne électorale.

    Le tract est souvent succinct, en petit format, diffusé en grande quantité. Il répond aussi à une programmation dans le temps par le biais des tracts thématiques (logement, transport, économie, …) diffusés au cours de la campagne. Il permet bien souvent aux candidats d’engager la conversation avec les passants lors des tractages. En début de campagne, il n’est pas rare de voir diffuser des documents plus conséquents dans la forme (quatre voire huit pages) et sur le fond (résumant leur programme, leurs engagements …. voire présentant certains de leurs colistiers).

     

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    Exemple de tract thématique : Delphine Burkli 9e UMP  - Thème = Ecologie

     

    Le tractage dans la rue reste un des meilleurs moyens pour avoir un contact direct avec le candidat...

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  • Municipales 2014 : les listes, le mode de scrutin

    paris,municipales-2014,démocratieLes listes des candidats ne vont pas tarder à être publiées, la date limite pour faire acte de candidature étant le 6 mars prochain. Chaque parti, chaque tête de liste doit remettre une liste comportant autant de candidats qu’il y a de postes de conseillers d’arrondissement à pourvoir : 14 dans le 9e, 21 dans le 10e et 45 dans le 18e. Comment « lire » ces listes, quelles informations contiennent-elles au-delà des noms des candidats ?

    On peut regarder les listes suivant deux critères :

    1. la composition de la liste elle-même ;
    2. le rang occupé dans la liste par le candidat.

    La composition de la liste donne des informations sur la façon dont la tête de liste envisage la gouvernance de l’arrondissement et sur les équilibres politiques. Par exemple pour chaque arrondissement, le Parti Socialiste doit établir une liste avec une stricte parité homme femme, inclure les candidat(e)s issu(e)s du Parti Communiste et les candidat(e)s issu(e)s du Parti Radical de Gauche dans le cadre des accords passés entre eux et tenir compte du non-cumul des mandats sans parler des candidats dits "d'ouverture". La liste UMP-UDI-MoDem doit comprendre des candidats venus de ces trois composantes dans des proportions respectant la force de chacun. Manifestement, la liste UMP et la liste PS comporteront des candidats dits « de la société civile » - non politiques, c'est-à-dire non-inscrits dans un parti. Le nombre de ces personnalités civiles est un signe.

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  • Municipales 2014 : 9e, 10e et 18e - un point avant le dernier virage

    paris,municipales-2014La trêve des confiseurs n’a pas eu d’effet sur le front des municipales à Paris et le paysage a changé ces derniers jours, plus dans les 10e et 18e, un peu moins dans le 9e. Faisons un état des lieux arrondissement par arrondissement en notant qu’aucune liste officielle complète de candidats n’a encore été publiée à l'exception de celle de Remi Féraud dans le 10e.

    Dans le 9e, les choses sont relativement calmes. La candidate socialiste Pauline Véron continue sa campagne un peu à l’image de celle de la patronne Anne Hidalgo, sans agitation, quelques réunions thématiques et ouverture de la permanence rue Victor Massé.

    A droite, l’accord UMP-UDI-MoDem a fait un peu bouger les choses. Pas la tête de liste Delphine Burkli, très bien ancrée dans l’arrondissement, mais pour les deuxième et quatrième places de cette même liste. Rappelons que dans le cadre de cet accord, Christian Saint-Etienne (UDI) a quitté le 9e pour être candidat dans le 11e et qu’il n’y a pas ici de dissidence suite à l’accord. Jean Baptiste de Froment, un temps sur la liste en deuxième position, retiré un moment au profit d’Armand Hennon suivant quelque rumeur, a été réintroduit en seconde place ces derniers jours. Jean-Baptiste de Froment, 35 ans, Conseiller d’Etat, habite le 9e depuis 12 ans. Il est un ancien conseiller de .....

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  • Gare du Nord : la Ville veut revoir l'intermodalité !

    C'est le bazar! Voilà une phrase qui pourrait résumer la situation actuelle sur le parvis de la Gare du Nord...

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    Depuis l'achèvement fin 2006 des travaux du projet de réaménagement (qui était initialement très alléchant sur le papier), force est de constater que cette zone dite de rencontre n'est pas respectée. Dans une telle zone, le piéton est prioritaire rappelons-le. Les véhicules sont donc censés rouler au pas et ne pas stationner trop longtemps. Les riverains et les usagers conviendront avec nous qu'il n'en est rien.

    Il semble que la Ville de Paris souhaite revoir l'organisation des espaces. Pour cela, elle a fait appel au bureau d'études AREP (sigle pour "Aménagement, Recherche, Pôle d'échanges" et filiale du groupe SNCF, via sa 5e branche Gares & Connexions) dans le cadre de ce projet piloté par le STIF et financé par la Ville.

    C'est par l'intermédiaire d'Elise Fajgeles, adjointe au Maire du 10e chargée des Transports et de l'Aménagement de l'espace public, qu'Action Barbès a été sollicitée par  Gauthier Hitter, architecte urbaniste au sein d'AREP Ville, filiale d'AREP dédiée aux études architecturales et urbaines, pour échanger sur notre perception des abords de la gare. Voici l'essentiel de notre échange.

     

    Quelques mots sur AREP?

    La société AREP a été créée en 1997 et regroupe environ 500 personnes. Nous travaillons plus particulièrement pour des collectivités en France mais également à l'international (pour les gares des villes de Turin, Shanghai, Turin, Wuhan..). Plus près d'ici, nous avons travaillé en 2007 sur la restructuration de la Gare de l'Est dans le cadre de l'arrivée du TGV Est.

     

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    Pourriez-vous nous présenter le cadre de cette étude pour l'amélioration de l'intermodalité aux abords de la Gare du nord?

    Nous sommes dans la phase d’élaboration d’un diagnostic, qui sera suivie d’une phase de programmation et de propositions de pistes d’actions pour une remise d’étude fin février 2014. Dans la première phase, pour bien comprendre le fonctionnement et les dysfonctionnements du dispositif de transports mais aussi des usages urbains, nous rencontrons les différents acteurs présents sur le site. Nous observons ce qui marche mal d'un point de vue urbain et d'un point de vue fonctionnel. Depuis une dizaine d'années, les esprits ont évolué et on a compris (admis?) qu' une place de gare est aussi un lieu de vie, de rencontres. Nous devons  avoir une vision plus globale. On ne peut pas parler de la Gare du Nord sans prendre en compte la future ligne 15, le projet d'aménagement Paris-Nord-Est, le prolongement de la ligne 14 jusqu'à Saint-Denis Pleyel, le tramway T8 prolongé. Ensuite, on décline en fonction des temporalités et des financements. La Ville de Paris relance actuellement une seconde phase de marché sur Paris-Nord-Est. La Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris a une vision stratégique à long terme avec les communes voisines. 

     

    Quels problèmes majeurs avez vous déjà identifiés?

    D'une manière globale, la situation n'est pas satisfaisante. C'est une évidence.

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanismeTaxis: lors de la restructuration de l'espace autour de la gare, on est parti d'un bon principe d'une circulation aisée rue de Dunkerque le long de la gare. Mais on voit bien qu'au quotidien, les usages ont été détournés, voire non respectés et sont donc différents du projet de départ, avec également de nouveaux usages (comme les VTC - Voitures de Tourisme avec Chauffeurs -). De nombreux taxis, après avoir déposé leurs clients devant le parvis ne retournent pas rue de Maubeuge mais reprennent des passagers quelques mètres plus loin.  La circulation n'est pas facilitée par ces mauvaises pratiques (d'autant que des voitures particulières passent aussi par là). On souffre de la grande proximité du boulevard de Magenta souvent saturé. La Gare du Nord ne bénéficie malheureusement pas d'un espace de respiration comme c'est le cas devant la Gare de l'Est. L'idée serait de reconsulter le PC Lutèce pour voir ce qu'on peut améliorer.

    RATP: La gare routière pour la RATP est un vrai plus. Elle ne bénéficie pas d'une vraie gare routière dans les autres gares. Elle y tient donc. Une réflexion sur la circulation et les arrêts sera sans doute à mener.

     

    Les piétons et les cyclistes ne sont-ils pas oubliés ?

    Bien au contraire. Notre démarche est aussi de reparler des piétons. C'est une réelle préoccupation. D'ailleurs, sur les pôles d'échanges, elle est au cœur de la réflexion.

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanisme,gare-de-l-estNous n'oublions pas les modes doux comme les vélos. Avec en toile de fond, l'idée de promouvoir les transports collectifs (On étudie la part modale: façon dont les usagers accèdent aux transports collectifs et aux modes doux, i.e. non motorisés et non polluants, comme les vélos etc.). Nous réfléchissons à une vélo-station avec gardiennage et réparations. L'abri-vélos devant l'entrée banlieue est détourné de son objet et pas vraiment utilisé comme parking deux roues non motorisées. Il serait à revoir.

     

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    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanisme,gare-de-l-estIl nous semble indispensable de réfléchir au stationnement des autocars de tourisme, aux porte-huit, à la future restructuration de l'hôpital Lariboisière avec un nouveau bâtiment à l'angle du boulevard de la chapelle.

    Ce sont  des éléments dont je n'avais pas connaissance. Vous faites bien de me les signaler. La partie nord des abords de la gare doit aussi s'inscrire dans la réflexion.

     

    Et la liaison entre les deux gares dont on parle depuis si longtemps?

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanismeEn 2008 déjà, il y avait eu une étude avec l'APUR. Deux solutions avaient été proposées: une liaison plus technique en sous-sol entre les quais de la Gare de l'Est et l'espace du RER E / Eole (Gare Magenta) et une liaison en surface avec un aménagement sur la rue d'Alsace. Le STIF a récemment lancé un appel d'offres pour une nouvelle étude bipôle Gare de l'Est - Gare du Nord. Notre bureau d'études AREP Ville a postulé. Nous espérons une réponse prochaine positive. On voit bien qu'on est nécessairement dans une dimension plus large.

    La réflexion sur les abords de la Gare de l'Est devrait aussi se faire. Le projet de liaison rapide "CDG Express" est déjà ancien mais devrait finir par émerger. Il peut s'inscrire dans le Grand Paris (avec une remise à plat des transports).

     

    *   *

    Dans le cadre de cet échange fort intéressant, nous avons émis quelques suggestions: pour les motos-taxis, trouver un lieu défini afin d'éviter les stationnements débordants et donc illicites sur les trottoirs. Ce qui éviterait également le racolage devant la sortie de la gare. Rendre la sortie côté Lariboisière, long couloir de béton, plus agréable (éclairage, couleurs, fresques...). Trouver un espace clos pour les chauffeurs de taxis avec toilettes, ce qui éviterait une partie des recoins urinoirs sur la voirie. Travailler avec Vélib' pour un rechargement des stations plus efficaces aux abords de la gare. Imaginer un lien avec le viaduc (métro aérien de la ligne 2).

    Nous avons bien compris qu'il n'est pas question de revenir sur des aménagements récents et coûteux du parvis de la Gare du Nord mais que la situation actuelle doit évoluée positivement. Reste à attendre le rendu de cette étude fin février qui devrait être publique.

    La Gare de l'Est sera également concernée par la suite puisqu’il s'agit d'une étude "bipôle" et pourrait, à ce titre, bénéficier de moyens additionnels pour l'aménagement de ses abords. Nous suivrons cela de près.