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Commerce - Page 64

  • Trop grand marché de Barbès

    Il déborde, il déborde !!! Où s'arrêtera-t-il ?

    Le marché de Barbès, de son vrai nom Marché de La Chapelle, s'étend du barreau Guy Patin — on appelle barreau le tronçon de la rue Guy Patin qui passe sous le viaduc — jusqu'à la rue de Maubeuge, côté 10e, et la rue de Tombouctou, côté 18e. Passé ce carrefour, on attaque la partie de viaduc qui enjambe les voies de la gare du nord, où a priori il n'y a plus de marché. On verra plus tard qu'il faut marquer des nuances.

    paris,barbès,chapelle,marchéDes barrières métalliques agrémentées de croix de Saint-André en délimitent les accès à l'ouest et à l'est. Tout cet espace est interdit au stationnement les jours où ne se tient pas le marché. Nous le répétons, car régulièrement des voitures y stationnent, du fait que les barrières sont elles-mêmes régulièrement forcées (voir ci-contre). Au point que les services de voirie tardent à les réparer, tardent ou abandonnent. Le dimanche est le jour du plus grand nombre de stationnements illicites.

    Y a-t-il verbalisation ?

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  • La brasserie de Barbès ? Armons-nous de patience...

    Nous avons la chance d'avoir dans nos rangs une personne qui suit de près l'évolution du chantier et qui n'hésite pas depuis quelques mois à aller chercher les nouvelles directement auprès du chef de chantier. Comment pourrait-on mieux faire ? Il se trouve que ledit chef de chantier est un homme affable et patient, disponible pour répondre aux questions de notre envoyée très spéciale !

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    Avant de voir cette belle façade toute blanche, il s'en est passé des choses.... à savoir :

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  • Un espoir pour les kiosquiers ?

    Il y a peu nous avions présenté ici la famille Lebcher, père et fils, dans leur kiosque au pied de l'escalier de la station de métro Barbès-Rochechouart. C'était l'occasion aussi de décrire les difficultés qu'ils partagent avec l'ensemble des kiosquiers parisiens, à savoir des horaires très étendus, 12 heures d'ouverture, un travail de titan pour des revenus modestes en regard de l'effort fourni. Aucune indépendance dans le choix des titres de presse à présenter et un dialogue impossible avec les messageries. Sans parler de la concurrence importante des gratuits et de la presse accessible par le net. Malgré les 150 ans des kiosques parisiens, fêtés l'année dernière, le ras le bol est complet et l'avenir est loin d'être assuré.

    Une pétition a été lancée en avril pour interpeller la maire de Paris au lendemain de son élection : « Au secours Madame la Maire, votre kiosquier se meurt » (voir le texte ici)

    Hier au Conseil de Paris, en soirée, sont arrivés deux vœux (30 et 31), l'un de l'UDI, Eric Hélard, l'autre de Danielle Simonnet*, non inscrite, pour réclamer une attention particulière à la situation dramatique des kiosquiers. « Les kiosques sont en danger » a martelé M. Hélard, juste avant que Mme Simonnet ne qualifie les recettes des kiosquiers de « rémunérations misérables pour des horaires impossibles ». Elle ne croit pas non plus que la délégation de service public mise en place par la Ville, Mediakiosk, parvienne à faire des miracles. Son action ne semble pas prendre le bon chemin, selon les kiosquiers, qui lui reprochent de vouloir maintenir les kiosques — et les recettes publicitaires que génèrent les surfaces dédiées — sans se préoccuper de la survie de ceux qui les tiennent. Le dialogue que Mediakiosk devait favoriser avec les messageries n'est pas entamé, contrairement aux promesses initiales. Elles imposent des titres en quantité sans rapport avec les possibilités de vente, se plaignent les kiosquiers, et en exigent le règlement sans délai.

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    L'exécutif parisien, en la personne de Olivia Polski, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, avait bien reçu le message ! A la réception de la pétition et sans plus attendre, elle a invité une délégation et a proposé d'organiser une table ronde pour mettre les problèmes sur le tapis, observer les conditions actuelles et étudier toutes les solutions possibles. Ce vœu de l'exécutif sur l'organisation d'une table ronde a été adopté à l'unanimité après retrait des deux présentés précédemment. Il nous reste à espérer que les messageries Presstalis et MLP, changeront leurs manières, et que les kiosquiers seront vigilants sur les offres qui leur seront faites au cours de cette table ronde. 

     

    * Danielle Simonnet est secrétaire nationale du Parti de Gauche mais non inscrite (NI) au Conseil de Paris, en ayant décliné l'offre de Nicolas Bonnet de rejoindre le groupe des élus communistes.

     

    PS : Pour suivre la deuxième journée de débat en direct au Conseil de Paris, cliquez ici.

  • Kiosque de Barbès, l’institution

    Le contraste est frappant entre le chaos alentour – le fracas du métro aérien, quelques mètres au-dessus de nos têtes, les interpellations des vendeurs de cigarettes, les sirènes des voitures de police et tout le brouhaha urbain – et la sereine douceur de Jean-Michel Lebcher – la tranquillité de ses propos, son amabilité envers les clients, son empathie pour autrui. 

    Cela fait une quarantaine d’années, il est vrai, que Jean-Michel est le kiosquier du métro Barbès-Rochechouart – autant dire, une institution. Il y a pris ses quartiers en 1976, au sortir d’une première expérience de vendeur de Libération aux côtés de Jean-Paul Sartre. « À l’époque, ici, il n’y avait pas de courant, pas de lumière. France-Soir, Le Monde, avaient plusieurs éditions quotidiennes », raconte « ce camelot », comme on désigne alors son métier. 

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    Histoire de famille

    Jean-Michel est retraité depuis 2010. Impossible à deviner pour ceux qui le voient renseigner les clients, vendre, plastifier des permis de séjour et autres papiers d’identité. Mais facile à comprendre, dit-il : « D’accord, j’ai une grande baraque. Mais je ne joue pas aux courses, je ne suis pas buveur, qu’est-ce que je ferais si je ne venais pas ici ? » C’est Samir, son fils, qui a repris le kiosque. Il ouvre sept jours sur sept, aidé d’un vendeur. Un rythme qu’il préfère à celui qu’il a connu durant sa brève expérience de chauffeur de bus à la RATP : « Cinq heures de service par jour, mais le temps passait moins vite qu’au kiosque de 6 heures 30 à 20 heures ! » Le kiosque de Barbès, c’est une histoire de famille. Le samedi, d’ailleurs, vous apercevez aussi Jean-Louis, l’oncle de Samir et frère de Jean-Michel.

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  • La brasserie qui monte, qui monte, qui monte...

    En attendant la nomination des élus et de connaître les délégations qui leur sont attribuées, nous nous sommes perdus en conjectures, tout comme les riverains du boulevard de la Chapelle...

    Vano est parti en fumée en juin 2011. L'enquête de police a conclu à un incendie accidentel. Le coût de la reconstruction est donc pris en charge par la compagnie d'assurance. Nous avions compris que le permis de construire précisait "reconstruction à l'identique". Nous avons cherché à consulter ce permis de construire au bureau dédié à ces documents à la Préfecture de Paris, boulevard Morland. Par deux fois, on a pris nos coordonnées pour nous avertir de la mise à disposition dudit permis, et rien... Les outils en ligne sur paris.fr ne donnent pas plus de renseignements que ceux dont nous disposons depuis le début.

    paris,barbès,vano,brasserie,moussiéLors de l'arrêt du chantier à la fin de l'été dernier, nous avons cherché à nous informer pour répondre aux interrogations des riverains, à la fois sur le blog, mais aussi en direct parce qu'ils sont nos adhérents. Explication de la mairie du 18e : Pierre Moussié et Jean Vedreine, repreneurs de la brasserie, ont du procéder à des modifications du permis de construire. Délai supplémentaire : six mois... D'où la mise en sommeil du chantier, des deux chantiers, pour être précis, celui de la brasserie et celui du futur Foot Locker, parce que la reconstruction est assurée par une même entreprise. Le chantier s'est donc arrêté et a parallèlement pris l'eau. Ils ont du refaire le plancher entre le 1er et le 2ème étage. Concomitamment, ils ont découvert de l'amiante et du plomb. Conséquence : campagne de désamiantage et enlèvement du plomb. Délai supplémentaire.

    Depuis quelques semaines, les riverains s'interrogent à nouveau, ou devrait-on dire : nous interrogent ? Il parait que la vue se bouche... Le nouveau bâtiment serait plus haut que le précédent. Affaire à suivre. (Entre temps, nous avons appris que Afaf Gabelotaud qui nous tient régulièrement au courant de ce dossier a été reconduite dans ses fonctions d'élue chargée du commerce, de l'artisanat et du développement économique dans le 18e.)

    Quant à boire un pot entre amis, on pourrait l'envisager à partir de l'automne si rien ne vient plus interrompre le travail. A l'origine, nous comptions sur une belle surface : 220 m2 au rez-de-chaussée et 190 m2 à l'étage avec la tourelle de 60m2 en plus. En bas, le café-restaurant avec les plats ultra simples, vite-pris sur le pouce, et au premier les viandes et les grillades. 

    Nous ne savons plus maintenant ce qu'il faut annoncer pour certain. Dès que nous en apprendrons davantage, nous ne le garderons pas pour nous, n'ayez crainte.