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  • Place Turgot : dénouement.

    PlanPlaceTurgot.jpgVoilà, la place sans nom (regardez sur un plan de Paris) est devenue place Turgot dans les comptes rendus officiels comme elle l'était déjà dans l'esprit des habitants du quartier. La rénovation est terminée. L'équipe municipale viendra l'inaugurer demain matin à 11h30 et offrir une collation aux habitants, dans le café "Jolis mômes" (ex Le Turgot) rénové une nouvelle fois, pour l'accasion peut-être...  Il n'y aura pas d'attroupements car les écoles du quartier n'accueillent plus les enfants le samedi matin, depuis la dernière réforme du temps scolaire.

    C'était pourtant en pensant aux enfants, très nombreux à traverser cette place située au milieu de plusieurs établissements, que des membres de la commission d'urbanisme du conseil de quartier avaient demandé la création d'une zone de rencontre, là où la rue Condorcet longe la place. Un véto est tombé rapidement : il faudrait inverser le sens de la rue Condorcet (pourquoi donc ?) Il y aurait trop de véhicules automobiles empruntant cette voie, qui double les boulevards de Rochechouard et de Clichy de l'Est vers l'Ouest... Ah? Et alors? Justement ! Les enfants et leurs familles n'ont-ils pas droit à un ralentisseur, quelle que soit sa forme,  qui oblige ce flux de voitures à mesurer sa vitesse ?

    On est bien loin des engagements en faveur d'une ville plus sûre, plus conviviale, et plus respectueuse de ses habitants. Bien loin aussi des encouragements prodigués par les mêmes élus lors de la présentation du code de la rue, par le conseil de quartier en 2007, il y a  bien longtemps ! Code de la rue resté dans les tiroirs de la mairie de Paris. Il n'y a plus de volonté politique de réduire le nombre des véhicules à l'entrée dans Paris, ni de réduire leur vitesse.

  • Mardi prochain : conseil de quartier LARIBOISIERE SAINT VINCENT de PAUL

     

    Mardi 25 janvier 2011

     à l’école élémentaire, 3 rue de Belzunce, de 19 h à 21 h

    Le « nouveau » Louxor : Point sur le projet, comment l’enrichir ?

    avec Michel Gomez, délégué de la Mission cinéma de la Ville de Paris 

    suivi des projets d’investissements (escalier Alsace) et  aménagements 2011.

     

     

    le 25 janvier vous sera offerte la possibilité de dire à la Mission cinéma combien ce lieu a besoin de s’ancrer dans le quartier si l’on veut qu’il vive réellement du et avec le quartier. Nous le répétons sans varier et sans être vraiment compris, que le choix du projet culturel, un cinéma Art et essai, s’il devait rester dans ces limites, ne pourrait à lui-seul attirer suffisamment de spectateurs pour atteindre un équilibre d’exploitation, sans non plus répondre aux besoins du quartier Barbès.

     

    Nous nous retrouverons sur place.

    L'affiche officicelle de la mairie avec le bulletin pour s'inscrire et intégrer l'équipe d'animation ici.

     

  • Louxor : bientôt de la lumière dans le passage boulevard de La Chapelle

     

    détail façade Magenta web.JPGAction Barbès avait demandé que des spots soient installés dans ce passage, insuffisamment éclairé par les lampadaires situés en face et en hauteur. Ils ont bien été installés en fin d'année 2010, mais de lumière point. Déposés pour installer la décoration murale la semaine dernière, refixés ces jours-ci, ils éclairent désormais le soir mais seulement pour les couche tôt. En effet, ils sont reliés à un groupe électrogène qui ne peut fonctionner, pour des raisons de nuisances sonores, que jusqu'à 21h30.
    Renseignement pris auprès d'un responsable du chantier, EDF devrait enfin les raccorder au réseau d'ici quelques jours.

    Que la lumière soit, et la lumière fut !

    Par ailleurs, nous constatons avec satisfaction que les tags ne sont pas revenus maculer les mosaïques qui décorent les palissades du chantier. Pourvu que cela dure...

  • Qu'avons-nous appris sur le futur règlement des terrasses et étalages ?

    La refonte du nouveau règlement parisien sur les terrasses et étalages, annoncée depuis de nombreux mois, et qui a fait l’objet de débats publics entre habitants et professionnels à travers les arrondissements, arrive maintenant peu à peu à son terme.

    La dernière réunion sur ce sujet dans notre quartier a eu lieu à la mairie du 18e, lundi 10 janvier  et Action Barbès était présente, fidèle au poste. Nous y avons retrouvé et salué des associations attentives à la question aussi, bien connues des autorités municipales et de nous. Dans ce type d'assemblée, tout le monde se connaît et se reconnaît, associatifs, élus et services.

    Le maire, Daniel Vaillant, a immédiatement cherché à désamorcer toute polémique qui aurait pu opposer commerçants et riverains. On avait compris que les relations s'étaient tendues entre les deux, depuis l'interdiction de fumer dans les lieux fermés, bars, restaurants notamment, jetant sur les trottoirs nombre de fumeurs et créant ainsi des brouhahas particulièrement dérangeant la nuit. Le bruit est d'un des aspects, l'emprise croissante des terrasses sur l'espace public étant l'autre.

    La presse s’est fait l’écho des avis des uns et des autres tout au long de l’année et également des États généraux de la nuit qui ont eu lieu en novembre et qu’il faut bien rattacher à la problématique globale du partage de l’espace public. Ce blog aussi.

    Qu'avons-nous appris cette fois dans le 18e ? De la bouche même du maire, que la consultation a permis d’y voir plus clair et que le projet, vingt ans après le règlement de 1990, devait tenir compte des besoins de Paris. Les terrasses appartiendraient à l’imaginaire de Paris… Rien de nouveau ? Non, certes. Le maire a encore dit avec force que des amendements avaient été retenus, que le projet n’était pas figé et qu’il pouvait encore évolué, que sa mouture finale devrait pouvoir éviter les conflits et être commun aux vingt arrondissements. En résumé : oui,  aux commerces parce qu’ils font vivre Paris et dans certaines rues on aimerait en voir davantage, mais non aux commerçants qui ne respectent pas les règles, car ceux-là aussi existent et le nouveau règlement devrait donner les moyens de les rappeler à l’ordre.

    Comment ?  C’est le nœud du problème. La Ville fait le règlement mais a peu de moyens pour le faire respecter. On ne revient pas sur les effectifs de la CAPP… En parallèle, il y a les forces de police, qui ne se penchent pas trop sur le problème et ont d’autres chats à fouetter, souvent.

    Ce qui nous a semblé aller dans le bon sens : Félix Beppo, adjoint du 18e chargé de l’espace public, a ouvert une porte prometteuse. Il propose de se donner un délai de réflexion avant de reconduire une autorisation de terrasse, délai qui permettrait de faire un bilan sur l’attitude du commerçant bénéficiaire de l’autorisation. Il a joué le jeu, il conserve son autorisation, sinon…. on revoit l’accord. Il demande également des délais de réaction de la Direction de l’urbanisme beaucoup plus courts. Tout le monde approuve… Il se positionne radicalement contre le chauffage des terrasses. Ambiguïté cependant dans l’intervention suivante de la DU qui annonce un délai de 2 ans pour que les chauffages soient mis en conformité. Ce qui veut dire ? Qu’on interdirait le chauffage au gaz, jugé dangereux, au profit du chauffage électrique. NON, c’est le chauffage des terrasses qu’il faut interdire, c’est un non sens vis-à-vis de l’environnement ! Admettons qu’on permette leur fonctionnement jusqu'à la fin de l’année 2011 pour amortir les investissements faits, mais en fixant une date limite d’utilisation officielle et irrévocable. Nous signalons un petit café restaurant de quartier, angle Maubeuge-Belzunce (9e) qui dispose des plaids en polaire sur le dossier de ses chaises en terrasse ! Bon point pour eux.

    2010 10 22 rue de Rochechouart 38 espace trottoir terrasse web.JPGNous avons noté en vrac : la mairie du 18e maintient son rejet énergique des terrasses sur les trottoirs dont la largeur est inférieure à 1,60 m. Notons que si la terrasse est interdite au-dessous de 60 cm, l’étalage lui peut être plus étroit (40 cm par exemple). La végétalisation de l’espace public n’est pas taxable, mais elle doit toutefois être autorisée (bacs à plantes devant les devantures pour empêcher le stationnement des deux-roues…). Des riverains ont fait remarquer que la charte pour les enseignes est tombée dans les oubliettes, alors que certains quartiers souffrent d’une « esthétique » intolérable. Pourquoi ne pas profiter de ce règlement pour y inclure ce souci ?

    Vers la fin de la réunion, des participants ont souhaité connaître les tarifs du m² de terrasse autorisée… C’est complexe, il y a des zones, des types de terrasses différentes (fermées, ouvertes, contre terrasses), sur le tiers du trottoir, au-delà du tiers, etc., sachez toutefois que le tarif bas démarre à 16,13 euros le m² par an et culmine à 357 euros/m²/an sur les contre-terrasses des Champs Élysées. Le gros des tarifs varie plutôt dans la tranche des 20-40 euros/m²/an. Très avantageux comparés aux prix des mètres carrés construits, boutique ou appartement… On comprend que la possible extension des tables sur l’espace public ait attiré des entrepreneurs pas forcément amoureux des zincs parisiens, mais plutôt du tiroir caisse. Restons conscients aussi que dans les quartiers branchés, les propriétaires des bars-restaurants sont rarement aux manettes du percolateur… Ceux-là sont des investisseurs, qui ne viennent pas débattre en mairie. Certains professionnels que nous avons entendus le 20 janvier, étaient des gérants, qui se démènent comme ils peuvent entre prix de la conso au public, respect du règlement, masse salariale, taxes diverses, pour sortir une marge qui satisfasse le propriétaire. On est parfois loin du troquet de quartier et du patron de bar à la Simenon.

  • Action Barbès réclame la tenue d'une réunion du comité de suivi Barbès... et l'obtient en quelques heures !

    Le temps passe et les délais ne sont plus tenus. Un bref retour en arrière sur nos agendas nous rappelle que la dernière réunion de ce comité, sensé se réunir deux fois par an, pour faire le bilan des problèmes résolus et de ceux qui malheureusement ne le sont pas, a eu lieu le 17 mars de l'année dernière.

    Barbès dans le 9e tout propre - web.JPGDe quoi s'agit-il ?

    Comme son nom l'indique, le comité  en question s'est donné comme tâche de suivre la problématique locale autour du carrefour Barbès, à la confluence des trois arrondissements 9e, 10e et 18e. Longtemps - et parfois la difficulté n'est pas encore surmontée - il a été quasiment impossible d'harmoniser les actions des services de la Ville ou de prendre des décisions en concertation avec les différents responsables de secteur. Action Barbès a beaucoup oeuvré pour que la Ville reconnaisse la particularité des quartiers à cheval sur plusieurs arrondissements: Barbès partage cette difficulté avec la Place de Clichy ou encore Belleville ou le périmètre autour de la place de la République.   

    (ci-dessus le Barbès du 9e-10e, tout propre, après passage des agents de la Propreté)

    Dans le comité de suivi Barbès, convoqué par le secrétariat général de l'Hôtel de Ville, on retrouve les maires des 9e, 10e et 18e, ainsi que des adjoints au maire de Paris, selon les problèmes à l'ordre du jour, chargés de la propreté ou de la voirie, des transports, de l'urbanisme, du commerce ainsi que des responsables des services de la Ville comme Michel Gomez pour la Mission cinéma, des représentants de la préfecture de police, de la RATP et de l'APHP.

    2010 12 02 Barbès métro côté entrée Louxor 13h jeudi -web.JPG 2010 12 02 Placette Paré PAtin motos mal garéres à côté de stationnements libres - web.JPG 2010 12 02 Barbès Magenta 10e 13h jeudi - web.JPG

    Dans l'ordre : vue du trottoir de la station de métro face au Louxor, placette Paré-Patin avec motos mal garées près de stationnements autorisés libres, trottoir du Magenta 10e côté pair.

    Les quatre dernières réunions se sont tenues chronologiquement les 7 novembre 2007, 24 septembre 2008, 24 juin 2009 et 17 mars 2010. On n'est pas tout à fait dans le respect des deux réunions par an. Toutefois, ces réunions permettent de faire le point, d'entendre les remarques des habitants à travers leurs associations, d'écouter les réponses des services, comprendre leur vision, les difficultés qu'ils rencontrent, enfin de confronter les décisions prises, pas toujours appliquées, à la réalité. Tirer un bilan et chercher encore à améliorer la situation dont chacun sait qu'elle n'est pas idéale dans notre quartier.

    Notre demande a été entendue. Philippe Chotard, secrétaire général de l'Hôtel de Ville, à qui elle était adressée,  a répondu dans les heures qui ont suivi :

    "Je suis d’accord avec vous pour programmer d’ores et déjà une nouvelle réunion de notre comité de suivi auquel les maires d’arrondissement sont particulièrement attachés."
    Cette réunion aura lieu à la mi-mars, après les validations nécessaires.

    Action Barbès ne manquera pas de préparer un dossier. Merci Monsieur Chotard pour la rapidité de votre réponse.