Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • 10e comité de voisinage de la SCMR

    Le jeudi 11 octobre dernier, la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, a présidé la 10e réunion du Comité de voisinage de la salle de consommation à moindre risque (SCMR). Nous avons assisté à cette longue réunion, qui s'est déroulée dans la salle des fêtes de la mairie du 10e, et qui a réuni une soixantaine de personnes. Parmi les présents autour de la table : Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris chargée de la santé, des élus du 10e, la commissaire de police du 10e, des représentants de l'Agence régionale de la santé (ARS), de la préfecture, de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), de Gaïa, qui gère la SCMR. Les riverains étaient représentés par Action Barbès, le Collectif de parents habitants SCMR, le collectif de riverains Lariboisière-Gare du Nord, le conseil de quartier Saint-Vincent de Paul-Lariboisière. À noter, l'absence de l'association Vivre gare du Nord & Est qui a marqué ainsi sa lassitude de ne pas voir s'améliorer la situation dans le secteur. Autour de la table, et pour la première fois, étaient également présents des usagers de la salle, portant ainsi la parole des premiers concernés par l'addiction. Cette présence a été très largement saluée par l'assistance.

    DpPegBgXUAItLCY.jpg

    La réunion a débuté par un point sur le fonctionnement de la salle de consommation présenté par Gaïa. Après presque deux ans de fonctionnement, la SCMR de la rue Ambroise-Paré compte plus de 1100 inscrits, pour environ 450 usagers par mois, à raison de 160 à 180 passages par jour (autant d'injections ou d'inhalations qui ne se font plus dans l'espace public, NDLR). Mais la salle ne sert pas qu'à la consommation, elle un outil de prise en charge médicale, psychiatrique et sociale avec par exemple, presque 900 consultations infirmières et plus de 1000 entretiens du coté social. En réponse aux inquiétudes de certains riverains qui se plaignent du grand nombre d'usagers de drogues causant des troubles dans le voisinage (injections de rue, bagarres...), il a été précisé que ces troubles se limitaient à une dizaine de personnes parfaitement identifiées, la très large majorité des usagers ne posant pas de problèmes particuliers. Gaïa comprend les attentes des riverains mais explique qu'il ne leur revient pas de gérer l'espace hors de la salle, même si leurs vigiles n'hésitent pas à intervenir à proximité de l'entrée lorsque cela leur est possible.

    Un des usagers de la salle a ensuite pris la parole. Sans domicile et habitué du quartier de longue date, il a exprimé sa satisfaction de pouvoir bénéficier d'un équipement tel que la SCMR, non seulement pour la réduction des risques mais également pour la tranquillité des riverains. Des riverains à qui il a dit comprendre leur colère face aux intrusions dans les halls d'immeuble qui étaient nombreuses avant l'ouverture de la SCMR. Il est à noter que les scènes de consommation de drogue dans les halls d'immeuble sont devenues rarissimes depuis l'existence de la salle de consommation. C'est là un des bénéfices de la SCMR dans le quartier. Il a tenu à préciser qu'il est fallacieux d'imaginer que toutes les personnes en errance dans le secteur étaient des toxicomanes, beaucoup ne sont pas liées à la salle de consommation.

    La nouvelle commissaire du 10e a ensuite rappelé le dispositif ZSP qui permet un focus particulier sur le secteur et est revenue en détail sur l'ensemble des forces de police à l'oeuvre dans le quartier et, en particulier, autour de la SCMR.

    Il a été rappelé que ce secteur est une scène de drogue depuis des décennies, et que la présence de la SCMR ne l'a pas implantée. Même si la pacification de l'espace public, autre but parallèlement à la réduction des risques, n'est pas encore totalement satisfaisante, la situation est bien loin de la vision caricaturale que certains médias peuvent rapporter. Il ne faut pas oublier que si on peut encore trouver parfois des seringues usagées dans le caniveau, et c'est regrettable, rappelons qu'avant l'ouverture de la SCMR, c'est par kilos qu'elles étaient ramassées vers l'entrée de la gare du Nord rue de Maubeuge.

    Par ailleurs, tout le monde s'est félicité du barreaudage des entrées du parking géré par la société Indigo, également représentée à ce comité, mais a vivement regretté l'aspect inesthétique de ces "cages". À cette occasion, la société Indigo a annoncé qu'elle renonçait à la gestion du parking situé boulevard de la Chapelle, coté Barbès, à partir de janvier 2019. Cet abandon, est dû principalement aux grandes difficultés de gestions causées par les intrusions de vendeurs de cigarettes, et plus marginalement à cause d'un éventuel report de deal qui se serait reporté ici. Cela fait plusieurs années que nous signalons ce parking, en effet utilisé comme cache pour la vente de cigarettes et autres produits, mais également pour les vélos volés qui seront revendu juste à coté, sur la placette Charbonnière. 

    Pour notre part, nous avons renouvelé notre soutien à cette expérimentation, comme cela a été voté unanimement à notre assemblée générale. Nous avons demandé, conjointement avec le Collectif de parents habitants SCMR, une amélioration des aménagements urbains sur le secteur, car l'expérience nous le montre, l'amélioration de l'espace public ne saurait se penser que d'un point de vue sécuritaire. 

    Nous n'allons pas détailler la totalité de la réunion, tant l'exercice serait fastidieux (on peut retrouver l'ensemble des comptes rendus détaillés de ce comité sur le site de la mairie du 10e). Mais finissons avec l'intervention de la Mildeca qui a redit l'annonce prochaine d'un "plan toxicomanie" ambitieux et renouvelant l'approche qui en était faite jusqu'ici, un plan intéressant particulièrement le Nord-Est parisien, bien au-delà du secteur de la SCMR. Nous ne manquerons pas de suivre de près ce plan qui va concerner directement nos quartiers, dans le 10e et surtout dans le 18e arrondissement.

     

  • Rejoindre l'association dès la rentrée

    Vous êtes nombreux à lire régulièrement notre blog — plus de 500 lecteurs par jour en moyenne, y compris en ce mois d'août qui s'achève — et même à nous écrire ou à laisser des commentaires au bas des articles. 

    Certains d'entre vous ont souhaité participer plus activement à l'association et ont adhéré. Nous nous en réjouissons, car le nombre des adhérents apporte du crédit à une association de quartier face aux élus, aux services, et face à tous nos interlocuteurs, en général. Donc n'hésitez pas, il ne vous en coûtera que 10 € pour l'année. Chèque à l'ordre d'Action Barbès. Voir modalités sous le logo.

    Notre prochaine assemblée générale se tiendra début octobre. Ce sera l'occasion de rencontrer les membres les plus actifs de l'association, voire de vous présenter au conseil d'administration si vous avez envie de vous impliquer dans des actions, d'en proposer de nouvelles et de donner un coup de main. Nous avons besoin d'articles et de rédacteurs pour le blog, de représentants de notre asso dans les différentes réunions auxquelles nous participons, d'observations de terrain...

    paris,action-barbès,adhérez,adhésion

    Pour adhérer, rien de plus simple : 

    dans la marge de droite, cliquez dans la rubrique ADHESION

    imprimez la partie du bulletin qui vous permettra de renseigner vos nom et adresse 

    joignez un chèque de 10 euros  à l'ordre d'ACTION BARBES

    avec le formulaire rempli

    et adressez-le au siège de notre association 

    11 rue Guy Patin, 75010 Paris.

  • Campagne d'adhésion 2013-2014

    Vous êtes nombreux à lire régulièrement notre blog — plus de 500 lecteurs par jour en moyenne — et même à nous écrire ou à laisser des commentaires au bas des articles. 

    Certains d'entre vous ont souhaité participer plus activement à l'association et ont adhéré. Nous nous en réjouissons, car le nombre des adhérents apporte du crédit à une association de quartier face aux élus, aux services, face à tous nos interlocuteurs. Donc n'hésitez pas, il ne vous en coûtera que 10 € pour l'année. Chèque à l'ordre d'Action Barbès.

    Notre prochaine assemblée générale se tiendra très probablement début octobre. Ce sera l'occasion de rencontrer les membres les plus actifs de l'association, voire de vous présenter au conseil d'administration si vous avez envie de vous impliquer dans nos actions et de nous donner un coup de main. Nous avons besoin d'articles et de rédacteurs pour le blog, de représentants de notre asso dans les différentes réunions auxquelles nous participons, d'observations de terrain...

    paris,action-barbès,adhérez,adhésion

    Pour adhérer, rien de plus simple : 

    dans la marge de droite, cliquez dans la rubrique ADHESION

    imprimez la partie du bulletin qui vous permettra de renseigner vos nom et adresse 

    joignez un chèque de 10 euros  à l'ordre d'ACTION BARBES

    avec le formulaire rempli

    et adressez-le au siège de notre association 

    11 rue Guy Patin, 75010 Paris.

  • Une collecte solidaire de quartier à la Goutte d'Or, opération prolongée jusqu'au 15 janvier 2020

    Des habitants réunis lors du Conseil de quartier Goutte d'Or - Château-Rouge ont lancé en novembre dernier une collecte solidaire de quartier.

    Depuis le mercredi 27 novembre, vous pouvez déposer vos dons (produits d'hygiène neufs et des vêtements et sous-vêtements pour hommes, qui doivent être impérativement propres et en bon état) à la loge de l'école 3 rue Saint-Luc, en semaine, jusqu'au mercredi 11 décembre, de 8 h à 13 h 30 et de 15 h à 18 h. La distribution aura lieu samedi 14 décembre. (MISE À JOUR 16 Déc. 2019) L'opération est prolongée jusqu'au mercredi 15 janvier 2020, hors période de vacances.

    Si vous souhaitez aider le collectif d'habitants à la bonne organisation de cette action (communication, tri progressif des vêtements pendant la période de collecte et/ou leur prêter main forte le jour de la distribution) vous pouvez envoyer un mail au Service de la démocratie locale de la mairie du 18e : cq18@paris.fr. Deux réunions de suivi et de préparation avec le collectif d'habitants auront lieu dans les deux semaines à venir : lundi 2 décembre à 18 h 30 (lieu à définir) et mercredi 11 décembre à 18 h 30 à l'Échomusée.

    solidarité,collecte,18e,conseil-de-quartier,goutte-d-or

    C'est où ?

    École Saint-Luc, 3 rue Saint-Luc, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du mercredi 27 novembre au mercredi 15 janvier 2020, de 8 h à 13 h 30 et de 15 h à 18 h

  • Sécurité : retour sur le comité de voisinage du secteur Barbès-Goutte d’or Sud

    Mercredi 11 décembre dernier, se tenait dans les locaux du commissariat central du 18e, rue de Clignancourt, la réunion du comité de voisinage de l’ex-ZSP (zone de sécurité prioritaire) devenue QRR (quartier de reconquête républicaine). Selon la nouvelle formule en vigueur, cette rencontre était consacrée au seul secteur Barbès-Sud Goutte d’or. Etaient présents, outre des représentants de la police, des personnels de la Mairie de Paris et d’arrondissement, ainsi que des associations et des collectifs de riverains. 

    Comme à son habitude, Emmanuelle Oster, la commissaire principale du 18e arrondissement a entamé la réunion en donnant une série de chiffres. Elle a ainsi expliqué que le secteur Barbès-Sud Goutte d’Or présentait "les meilleurs résultats de l’année" de l’ensemble de la QRR. Le nombre de faits constatés sur le secteur est ainsi passé de 2 252 entre janvier et novembre 2018, à 1 499 pour la même période en 2019, soit une baisse de 33 % en un an. Le taux d’élucidation est, lui, en hausse de 9 points à 56 %, contre 47 % l’année dernière. 

    Dans le détail, les atteintes physiques aux personnes sont passées de 423 faits constatés en 2018, à 265 en 2019 (- 37 %), Les atteintes aux biens passent, elles, de 1076 faits constatés à 657 (- 39 %). La commissaire a par ailleurs souligné la régression des violences volontaires (- 7 %) et des vols avec violence (- 53 %), qui passent de 248 faits constatés à 117 sur les onze premiers mois de l’année 2019. Les vols simples sont, eux aussi, en nette baisse avec 219 faits constatés, contre 395 à la même période l’année dernière, soit une baisse de 45 %. Seul indicateur à ne pas baisser, celui des cambriolages, avec 56 faits constatés sur ce secteur, un chiffre stable par rapport à 2018.

    qrr,zsp,goutte-d-or-barbes,18e

    Emmanuelle Oster a enfin souligné la forte hausse des procès-verbaux dressés en 2019 pour ventes à la sauvette (8 064 PV, + 27 % sur un an) et pour contrefaçons (1 982 PV, + 612 % sur un an). "Ces chiffres ne veulent pas dire que la situation est parfaite et que la délinquance a disparu mais ils montrent que ce secteur a été celui où l’action de la police a été la plus marquée et la plus significative", a conclu la commissaire. 

    La DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection de la Mairie de Paris) a ensuite donné ses propres chiffres pour le secteur Barbès-Goutte d’or. Elle a mis en avant une hausse de 6 % de la verbalisation en matière d'insalubrité entre octobre et novembre 2019, avec 145 PV dressés pour les seules ventes à la sauvette en novembre 2019 (+ 20 % sur un an). 

    Ces chiffres encourageants se sont heurtés à un ressenti des associations et collectifs qui l’était beaucoup moins. Ils ont notamment pointé du doigt la persistance des trafics de cigarettes et de stupéfiants dans le quartier. Sur ce point, Emmanuelle Oster a expliqué que la lutte contre de tels trafics, très installés depuis de nombreuses années dans ce secteur, était un travail long et complexe. “Ce boulot, on le fait. On est dessus”, a-t-elle affirmé, préférant ne pas communiquer en amont sur les opérations à venir. 

    Interrogée par Action Barbès sur l’activité des douanes en matière de démantèlement des trafics, particulièrement de cigarettes, Emmanuelle Oster a confirmé “des opérations conjointes régulières en particulier sur le secteur Barbès”. “On intervient dans la rue avec eux. Ils sont pleinement partie prenante”, a-t-elle commenté.

    Au cours de la réunion, Action Barbès a également interpellé la commissaire sur la relative indifférence des personnels du commissariat de la Goutte d’or à leur environnement immédiat, qu’il s’agisse d’incivilités, de délits routiers ou même de trafic de stupéfiants se déroulant parfois à seulement quelques mètres de l'entrée du commissariat. “Il n’y a pas d’indifférence de nos effectifs”, ont rétorqué les représentants de la police présents, à qui il a également été signalé la parfois trop grande passivité des effectifs de police déployés dans des camions autour de la station Barbès.

    Au cours de la réunion, la problématique dite des "mineurs isolés marocains" a ensuite été très longuement évoquée. La commissaire Oster a précisé que de janvier à novembre, pour tout le 18e arrondissement, 1 714 interpellations de mineurs isolés avaient été relevées, contre 1 652 pour les 11 premiers mois de 2018, soit une hausse de 4 %.

    Madame Oster a ensuite fait un bilan de la mise en œuvre depuis plusieurs mois du partenariat avec les autorités marocaines, voulu par les chefs d’Etat français et marocain. Elle a rappelé que dans le cadre de celui-ci, des agents consulaires marocains s’entretiennent dans le commissariat du 18e avec les supposés “mineurs marocains” interpellés par la police, afin d'établir, notamment via une comparaison des empreintes digitales, s’ils sont marocains ou non, et s’ils sont mineurs ou majeurs. 

    La commissaire Oster a estimé que ce partenariat franco-marocain n’avait pas été "d’une efficacité redoutable" même s’il a permis "d’établir un certain nombre d’éléments", notamment qu'"une grande majorité" des individus interpellés "n’a jamais vu le Maroc de sa vie, mais un peu plus l’Algérie". Dans le détail, la commissaire Oster a précisé que les agents consulaires marocains avaient mené 744 entretiens dans les locaux du commissariat du 18e arrondissement. À l’issue de ces 744 entretiens, 122 personnes ont pu être identifiées, soit un taux d’identification de 16 %. Sur ces 122 personnes identifiées, 110 étaient majeures et 12 mineures.

    Sur les 110 personnes majeures identifiées, 27 d’entre elles, soit 25 %, ont été conduites dans un centre de rétention administrative “en vue d’un retour effectif au pays qui a été exécuté”. Concernant leur sort, la commissaire a précisé que ces mineurs "sont inclus dans le système français de protection des mineurs, système qu’ils rejettent totalement. Ils sont placés dans des foyers d’accueil et dans des structures qu’ils quittent seulement quelques secondes à peine après que le véhicule de police les y a déposés”.

    Interrogée sur les ventes à la sauvette massives se faisant après le marché les mercredis et samedis sous le métro aérien, boulevard de la Chapelle, la DPSP a dit continuer à travailler sur ce problème avec la police via des opérations conjointes les jours de marché. La DPSP a rappelé qu’elle ne pouvait qu’empêcher l’installation des vendeurs à la sauvette mais n’avait pas le pouvoir de saisir ou de détruire la marchandise, ces pouvoirs coercitifs relevant de la police. La commissaire Oster a pour sa part rappelé l’existence et l'action, au sein du commissariat de 18e arrondissement d’une brigade dédiée — la seule de France — à la lutte contre les sauvettes et les contrefaçons.

    0.jpg

  • Rencontre avec la nouvelle Directrice de l'hôpital Lariboisière

    Nous avons pris l'habitude de rencontrer assez régulièrement la Direction de l'hôpital Lariboisière, hôpital qui est un acteur majeur dans notre quartier.

    Voilà bientôt bientôt 18 mois (voir notre article du 24 avril 2014) que nous n'avions pas eu l'opportunité d'aller échanger avec les responsables de l'hôpital et deux très bonnes raisons nous en ont donné l'occasion : l'arrivée de la nouvelle Directrice et l'évolution du projet de rénovation de l'hôpital.

    L'accueil est toujours chaleureux et la disponibilité totale. Notre entretien se déroule en présence de Marcel Grau, le Secrétaire général de l'hôpital, une vieille connaissance d'Action Barbès.

    La nouvelle directrice

    Une maîtrise de Droit public et un diplôme de l'Ecole des hautes études en santé publique en poche, Bénédicte Isabey, la nouvelle directrice de l'hôpital, commence sa carrière en 1994 à l'hôpital Boucicaut aujourd'hui intégré dans l'hôpital Georges-Pompidou en tant que directrice adjointe....

    ... En 1997, elle rejoint l'hôpital Necker comme directrice de stratégie, en charge du projet de rénovation et du personnel médical. A ce titre, elle dirige la réhabilitation de l'hôpital Laënnec, expérience qui devrait grandement lui servir pour le projet de renouveau de Lariboisière. Directrice des ressources humaines à Saint-Louis en 2004, intégrant le ministère de la Santé en 2007 pour s'occuper de la pré-hospitalisation des malades et des urgences, en charge du pilotage de la transformation de l'AP-HP en 2009 afin d'améliorer les performances des hôpitaux, elle arrive donc à Lariboisière en cette fin de 2016. C'est une experte avec toute une carrière aux multiples facettes uniquement consacrée à la santé qui arrive à Lariboisière.

    Où en est le projet de rénovation de l'hôpital ?

    Nous vous avions déjà précisé quels étaient les objectifs de cette rénovation dans le précédent article d'avril 2014. C'est donc plus sur l'évolution du projet que notre entretien a porté.

    L'architecte du nouveau projet est désigné. Son nom reste encore confidentiel pour des raisons administratives (on a affaire à la lourde procédure des marchés publics) mais l'AP-HP ne devrait pas tarder à communiquer sur le sujet en dévoilant le projet. Nous comprenons qu'un film a été préparé pour l'occasion. Des panneaux de présentation devraient aussi apparaitre autour de l'hôpital pour expliquer le projet. Bénédicte Isabey insiste sur le souci d'intégration urbaine du projet. En effet, ce dernier aura un impact certain dans le quartier, surtout si l'on considère celui de rénovation de la gare du Nord programmé par la SNCF et  celui de promenade urbaine sous le viaduc du métro.

    A dire vrai, le projet semble beaucoup plaire à la nouvelle Directrice sur bien des aspects : celui, nommons le "technique", car l'hôpital disposera des meilleures installations possibles avec notamment 15 blocs opératoires, même si environ 20% des lits de l'hôpital actuel disparaitront, la priorité ici comme ailleurs pour l'AP-HP étant la médecine ambulatoire (en clair le séjour le plus court possible à l'hôpital pour le malade) mais aussi celui de l'intégration dans la ville avec une allée traversante du Nord au Sud qui devrait être du meilleur effet si on en juge à ce qu'elle a bien voulu nous dire. Attendons de voir les images (toujours très léchées) des architectes.

    La première phase qui devrait commencer début 2018 consistera en la démolition et la reconstruction du bâtiment à l'angle des rues de Maubeuge et Ambroise-Paré. Celui-ci devrait être prêt début 2019 et chose très nouvelle, le nouveau bâtiment accueillera un restaurant au rez-de-chaussée dans le cadre d'une concession que l'AP-HP cèdera à un restaurateur.

    Les travaux dans la partie Nord-Est de l'hôpital (angle boulevard de La Chapelle rue de Maubeuge) devraient commencer fin 2019 pour se terminer fin 2021 avec installation des Services au cours de 2022. Ce sera la seconde phase.

    Enfin, au terme de ces deux premières phases, les "peignes" de la partie Ouest seront réhabilités pour y installer des activités de recherche sous l'égide de l'Inserm.

    La Directrice confirme la vente de la partie Ouest de l'hôpital longeant la rue Guy Patin pour 2024 probablement.

    Le montant de cette rénovation se monte à 300 millions d'€, hors installation des bâtiments dédiés à la recherche et gérés par l'Inserm.

    Le plan masse ci-après, nous donne une idée des différentes phases.

    paris,lariboisière,aphp

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    En orange et rouge, les bâtiments qui seront démolis pour laisser place à de nouveaux pavillons, à l'exception du bâtiment Claude Galien qui sera rénové.

    En bleu et jaune les bâtiments ("peignes") conservés et rénovés : en bleu l'hôpital, en jaune les bâtiments recherche.

    En violet à gauche, la partie qui sera vendue.

    A noter que l'entrée principale sera côté boulevard de La Chapelle et les urgences rue de Maubeuge.

    Pour illustrer cela, nous avons pris quelques photos de l'état actuel de l'hôpital, là où les bâtiments devraient disparaitre.

    paris,lariboisière,aphp

    Pavillon Victor Morax angle Ambroise Paré / Maubeuge qui sera reconstruit

    paris,lariboisière,aphp

    Possible emplacement de la traversée Nord-Sud

    paris,lariboisière,aphp

    Pavillon Claude Galien à gauche qui sera conservé et au fond vieux bâtiments démolis

    paris,lariboisière,aphp

    Bâtiments le long du boulevard de La Chapelle qui seront démolis

    paris,lariboisière,aphp

    Bâtiments rue Guy Patin sur la parcelle Ouest qui sera vendue

     

     

  • Ce soir : voeu d'Action Barbès au conseil d'arrondissement du 10e

    Comme le règlement du Conseil d'arrondissement le permet dans le 10e, Action Barbès présente ce soir un vœu à propos du Projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Nous avons souhaité faire la même chose au conseil d'arrondissement du 18e mais à ce jour, impossible pour une association ou un conseil de quartier de présenter un vœu. Il faut passer par les élus. Il semble que notre démarche ait été trop tardive. Nous avons bon espoir que cela soit possible pour le prochain conseil en juin. Comme à notre habitude, nous ne lâchons pas l'affaire!

    En attendant, voici le texte présenté dans le 10e:

     

    Monsieur le Maire,

    Vous-même et d'autres élus avez rencontré, à plusieurs reprises pendant la campagne des municipales des membres de l'association Action Barbès. Anne Hidalgo, élue depuis lors maire de Paris, était également présente à l'un de ces rendez-vous. Parmi les thèmes évoqués, notre association a présenté un projet de « Promenade Urbaine » entre Barbès et Stalingrad et un dossier a été remis aux candidats des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu'à la nouvelle maire de Paris. Ce projet a reçu un écho très favorable puisqu'il a été repris dans les programmes des 10e et 18e arrondissements. Nous avons obtenu alors la promesse qu'une concertation inter-arrondissements serait mise en place après les élections.

    Nous y sommes. Les équipes municipales sont désormais en place et les délégations sont attribuées.

    « Promenade Urbaine » : de quoi s'agit-il ?

    Pour rappel, il s'agit de poursuivre la rénovation des boulevards, déjà réalisés de la place de Clichy au carrefour Barbès, en la continuant jusqu'à la place de la Bataille de Stalingrad et de faire le lien avec le canal :

    • créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro aérien,
    • relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années (Louxor, centre Barbara, Cent Quatre, Point Ephémère),
    • prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la
    • propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,
    • favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en conservant les caractéristiques très urbaines de cet axe.
     
    Comme le précisait à juste titre Anne Hidalgo, « Ce territoire nécessite une approche globale, aménagement de l’espace public, circulation, espace de mobilités, problématiques qui doivent être traitées ensemble ».
     
    Ainsi un aménagement de l'axe porte de la Chapelle - place de la Chapelle est indispensable, sans oublier les quartiers proches qui peuvent être impactés. Une réflexion sur le plan de circulation doit être menée dans le cadre de la future restructuration de l'hôpital Lariboisière et du déplacement de l'entrée des urgences.

    Nous avons évoqué avec vous la nécessité de recréer une « commission extra municipales des déplacements inter-arrondissements » (CEMD).

    En effet, on voit bien que pour un tel projet, de nombreux acteurs sont concernés (loueurs de voiture, cars de tourisme, hôpital, véhicules d'urgence, taxis, mais aussi acteurs culturels...)

    Pouvez-vous nous dire à quelle échéance vous comptez mettre en place la CEMD que nous réclamons, ou une toute autre structure qui réunira les professionnels cités plus haut, les élus, les services de la ville et les acteurs de terrain que sont les représentants des habitants, les associations et les conseils de quartier ?

    Une véritable concertation est nécessaire en amont du projet. Comment envisagez-vous cette concertation ? Comment s'organisera-t-elle ? Selon quelles modalités ? Les services de la ville vont-ils faire des propositions à partir desquelles les membres de la CEMD réfléchiront ?

    Nous sommes conscients qu'un budget sera nécessaire pour réaliser ce projet. Dans combien de temps ce budget pourrait-il être soumis au vote en conseil de Paris 

     

     

    °O°()°O°O°O°()°O°
    0
    °

    Nous avons déjà proposé notre dossier ici même, après notre rencontre avec Anne Hidalgo, le re-voici pour les lecteurs curieux de leur environnement. Qu'ils n'hésitent pas à donner leur avis, des idées... dans la partie commentaires au bas de l'article. 

     

  • Salle de conso : l'INSERM à l'enquête !

    L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) est l’équivalent du plus connu et non moins prestigieux Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), deux entités parmi d’autres qui font l’excellence française dans leurs domaines respectifs.


    La Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives (MILDECA) a confié à l’INSERM le soin de mener une enquête afin d’étudier l’acceptabilité sociale des projets de salles de consommation à moindre risque (SCMR) prévues dans son programme 2014-2020. Notons que confier ce type de travail à l’INSERM est non seulement un gage de qualité mais aussi un gage d’indépendance vis à vis de la MILDECA et du ministère de la Santé.


    Cette enquête sociologique sera menée à Paris par une équipe du Cermes3 (Centre de Recherche sur la médecine, sciences, santé, santé mentale, société) dédiée dirigée par Marie Jauffret Roustide, sociologue, qui a déjà beaucoup travaillé sur le sujet de la réduction des risques liés à l’usage de drogues et aussi beaucoup publié sur ce sujet. A Paris, le travail de l’INSERM consiste à réaliser un état des lieux avant le lancement du projet du 39 boulevard de La Chapelle, puis d’en faire le suivi pendant plusieurs mois afin de voir comment les choses se passent. L’INSERM va interroger tous les acteurs impliqués dans le projet de SCMR et ils sont fort nombreux, y compris bien entendu les habitants puisqu’il s’agit d’étudier l’acceptabilité sociale d’une telle structure au sein du quartier.

    Qu’entend-on par acceptabilité sociale d’une SCMR ?

    Un tel établissement n’est pas déconnecté de son environnement proche qui, à l’évidence, inter-agit sur celui-ci. Considérant les réticences, voire les peurs, liées à la drogue (trafics et violences associées par exemple), il est impératif d’écouter les riverains. Pour que les choses se passent dans de bonnes conditions, il est nécessaire d’apporter à ceux-ci des garanties afin qu’ils acceptent l’implantation d’une telle structure dans leur environnement quotidien. Ce sont ces peurs et réticences qui seront étudiées par l’INSERM, mais également ces conditions pour accepter le projet et également la façon dont il sera accepté dans le quartier. Toutes les associations impliquées dans le débat local sur les SCMR seront contactées par l’équipe de recherche, afin de comprendre les différentes positions sur le sujet. Des entretiens seront également réalisés auprès des habitants, des commerçants, des forces de police du quartier. Des observations ethnographiques seront également réalisées dans le quartier pour étudier la présence des usagers et de matériels d’injection dans l’espace public.

    Rencontre avec Action Barbès

    Une première rencontre entre l’INSERM et Action Barbès a eu lieu la semaine dernière. En effet, l’association s’est montrée dès le départ favorable au projet de SCMR et cela n’a pas échappé à l’INSERM qui souhaitait savoir pourquoi l’association a pris une telle position. Il a été rappelé qu’Action Barbès parle uniquement au nom de ses adhérents et ne saurait être considérée comme représentante des habitants du quartier dans leur ensemble. Ces choses là étant éclaircies, les attentes et les craintes ont été exprimées telles que nous les avons déjà plus ou moins publiées sur ce blog.

    Le projet de SCMR au 39 boulevard de La Chapelle attend pour être lancé que le contexte juridique soit fixé. Il semble que le gouvernement changera ce contexte à l’occasion d’une révision de la loi de Santé publique de 2005 qui permettrait de légaliser l’expérimentation SCMR. Mais le contexte politique est-il favorable .... ?

  • Promenade urbaine : Action Barbès à l'école

    Inutile de vous rappeler ici l'importance que notre association accorde au projet de rénovation du boulevard de La Chapelle sous le viaduc du métro entre Barbès et Stalingrad  pour en faire une promenade urbaine, c'est-à-dire un endroit attrayant et moins pollué qu'aujourd'hui, civilisé quoi. Certes Action Barbès compte parmi ses adhérents deux bons spécialistes du sujet, deux urbanistes, mais devant l'étendue du sujet, nous avons pensé que cela n'était pas suffisant pour dialoguer sérieusement avec les urbanistes de la Ville de Paris ou bien ceux de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) qui devrait théoriquement conduire la concertation puis les études. Alors le bureau a décidé de se pencher concrètement sur le sujet en participant à des balades urbanistiques pour essayer d'appréhender les questions qui se posent et les solutions possibles. Par exemple, dans le cadre de la promenade urbaine, nous allons être confrontés à la question de la mise en valeur de notre patrimoine urbain car nul ne peut contester que le viaduc et ses piliers font partie de notre patrimoine commun (voir à cet égard l'excellent article paru sur le blog 28 rue Affre). L'association ne part pas non plus de rien puisque nous avons travaillé en son temps au réaménagement de l'ensemble de trois boulevards débouchant au carrefour Barbès : de Magenta, Barbès, de Rochechouart Mais enfin, apprendre est toujours agréable et ici utile.

    Nous avons participé en ce samedi 27 septembre très ensoleillé à une balade au cœur d'un quartier en pleine restructuration : Plaine commune, à cheval entre Aubervilliers et Saint Ouen. Nous sommes certes un peu loin de la problématique spécifique du projet Barbès Stalingrad mais cela nous donne une idée de ce qui se fait, comment cela se fait et aussi, non négligeable pour nous, le rôle que peuvent jouer les associations dans le cadre d'un projet.

    Le récit de la balade se trouve sur le site de l'association Paris Nord Est : Balade urbaine à la Plaine Saint Denis

    paris,promenade-urbaine,urbanisme

    Restructuration de tout un grand quartier : création du campus Condorcet

    (cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    paris,promenade-urbaine,urbanisme

    Campus Condorcet (cliquer sur la photo pour l'agrandir)

     

  • Salle de conso : au 39 ou pas ?

    C'est au détour d'un article publié sur le site lequotidiendumedecin.fr le 9 mars et intitulé Prévention et salle de consommation, la Fédération Addiction réagit à la future loi de santé que l'abandon du 39 boulevard de La Chapelle pour l'installation de la salle d'injection supervisée dans le 10e arrondissement a été quasiment officialisé.

    Même si cette information circulait déjà depuis quelques semaines, il est quand même surprenant que celle-ci nous parvienne par ce biais, presque en catimini. Il est certain qu'une déclaration claire et argumentée de cette décision par la mairie de Paris ou la mairie du 10e aurait été préférable. Les arguments qui nous ont été présentés pour ne pas installer la salle de consommation à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle sont assez convaincants puisque les conditions de départ pour la mise en place de cette structure ont considérablement changé avec le temps et que d'un endroit potentiellement adaptable on est passé à un lieu peau de chagrin réclamant des travaux importants requérant du temps et incompatibles avec l'urgence des besoins.

    Ce micmac créé une situation préjudiciable pour le projet.

    A n'en pas douter, les opposants y verront une victoire et ne manqueront pas de faire le tapage nécessaire, notamment auprès des médias, pour faire passer le message du bien fondé de leur position, instrumentaliser  cette décision comme ils l'ont fait de façon malhonnête après l'avis du Conseil d'Etat.

    Par ailleurs, le changement de lieu crée l'incertitude. Il est clair que l'implantation d'une SCMR pose des interrogations, voire des problèmes au voisinage le plus proche, que cela soit fondé ou non, c'est là une réalité à ne pas négliger.

    Sur ces deux points, disons que la mairie de Paris, si prompte à communiquer à grands frais sur ses projets de toutes natures, joue un mauvais jeu. Pourquoi ne pas dire les choses clairement et à froid au lieu de laisser s'installer doutes, inquiétudes et interprétations en tous genres, alimentant des polémiques et des oppositions très préjudiciables au projet. C'est un mauvais calcul et nous le regrettons.

     

  • Salle de conso : faisons le point

    La salle d'injection supervisée rue Ambroise Paré a ouvert ses portes en octobre 2016. Parmi d'autres associations et collectifs de riverains, Action Barbès participe au Comité de voisinage mis en place pour le suivi de ce projet. Nous en faisons régulièrement des comptes-rendus sur ce blog.

    Après un démarrage relativement calme pendant les trois ou quatre premiers mois suivant son ouverture, la situation s'est dégradée depuis quelques semaines. Des scènes de shoot dans la rue ou dans les halls d'immeuble et les seringues usagées qui vont avec sont réapparues. Des scènes de deals avec parfois des bagarres entre dealers, quelquefois la nuit, ont fait monter la tension dans le quartier de plusieurs crans. Le mécontentement voire la colère des riverains sont réels et justifiés (voir l'article du Parisien du 5 avril). Dans ce contexte, l'espèce de bienveillance de certains habitants à propos de cette expérimentation s'est transformée en hostilité et on peut le comprendre.

    Si la situation est aujourd'hui sérieusement dégradée et sans nier la réalité des faits qui se sont déroulés ces dernières semaines, il faut aussi se garder de les amplifier. Action Barbès a choisi de soutenir ce projet pour les raisons qui vous ont été expliquées longuement à travers l'ensemble des articles publiés sur ce blog. Malgré la mauvaise situation actuelle, on ne peut pas nier l'utilité de cette expérimentation attestée par les chiffres fournis pas l'association Gaia qui gère la salle. Mais la position de notre association a toujours été claire sur un point : la mise en place de cette salle de consommation de drogues à moindre risque doit se faire dans de bonnes conditions pour les riverains puisqu'une des raisons pour lesquelles nous approuvons ce projet est l'idée qu'il peut apporter une amélioration dans le quartier.

    Plus que des explications et des statistiques qui sont fournies lors des Comités de voisinage soit par le ministère de la Santé, la mairie de Paris, la police ou Gaia, aussi intéressantes soient-elles, nous attendons des actes pour que l'activité de cette salle se fasse dans de bonnes conditions. Que le quartier retrouve son calme et sa sécurité car il y a bien d'autres problèmes comme les diverses ventes sauvettes autour de Barbès. Et il y a urgence à cela.

  • Les voeux d'Action Barbès

    2019. Une nouvelle année s'ouvre à nous, encore pleine de promesse et d'espoir. C'est le moment de présenter ses voeux et de se projeter dans un an neuf.

    voeux,action-barbès,2019

    2019 s'annonce une année de travaux et de changements pour nos quartiers. D'abord avec la Promenade urbaine qui va prendre forme, et qui illuminera désormais nos soirées grâce à une mise en valeur du viaduc par la lumière. Plusieurs autres chantiers vont impacter nos quartiers. Côté 10e, avec l'avancée du chantier du Nouveau Lariboisière et le chantier de la Gare du Nord 2020 qui s'annonce. Côté 18e, ce sont les rues Myrha et Léon qui vont se voir réhabiliter, mais également la rue de la Goutte d'Or, et, nous l'espérons, le commencement des chantiers de rues Cavé et Richomme, et du pourtour de l'église Saint-Bernard, des projets lauréats du Budget participatif de la ville de Paris. Toujours dans le 18e, et sur le parcours de la Promenade urbaine, le Projet de l'Oasis urbaine va également être mis en oeuvre. Autant de chantiers qui vont transformer durablement la physionomie du secteur, aussi, Action Barbès sera très attentive au déroulé de ces travaux.

    2019, nous l'espérons, sera enfin l'année où la liberté de circuler pourra se vivre pleinement dans nos rues, places, boulevards et avenues. Et cette libre circulation ne sera réelle que si les différents trafics qui s'approprient l'espace public sont démantelés, si certains commerçants qui également s'approprient indûment l'espace public sont rappelés à l'ordre, si les stationnements sauvages sont mieux réprimés, si les aménagements urbains favorisent et rendent sûres les circulations douces, et si la propreté est assurée dans nos rues.

    2019, nous aspirons aussi à ce qu'elle soit une année plus solidaire, avec une société capable d'empathie et d'entraide, et assurant une meilleure protection aux plus fragiles d'entre nous.

    2019, enfin, nous vous la souhaitons la plus douce et heureuse possible et que le succès soit au rendez-vous dans ce que vous entreprendrez.