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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Piétonnisation de la Goutte d'Or : réunion publique

    La mairie du 18e arrondissement organise mercredi prochain, 22 juillet, une réunion publique d'information portant sur "le projet de piétonnisation de la Goutte d'Or". Il s'agira d'évoquer la révision du plan de circulation du quartier de la Goutte d'Or, une demande  portée de longue date par notre association, mais également par la section du 18e arrondissement de la désormais incontournable association de cyclistes Paris en Selle, ainsi que par de nombreux habitants du quartier.

    La réunion se tiendra en présence d'Éric Lejoindre, maire du 18e, d'Antoine Dupont, le nouvel adjoint en charge de la voirie, et d'Ariel Lellouche, nouvel élu du 18e et référent du conseil de quartier de la Goutte d'Or. Les services de la Direction de la Voirie et des Déplacements de la Ville de Paris seront aussi représentés.

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    Des premiers panneaux annoncent les changements à venir rue Cavé

     

    C'est où ?

    École élémentaire du 11 rue Cavé, Paris 18e

    C'est quand ?

    Mercredi 22 juillet 2020, à 18 h 30

  • Projet de salle de consommation de drogues à moindre risque

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque a refait surface dans la campagne électorale et on pourrait s'en féliciter si c'était là l'occasion d'un véritable débat. Mais les opposants au projet n'y sont manifestement pas prêts et la récupération politicienne électoraliste va grand train. Qu'on en juge.

    Le 5 Février, le candidat tête de liste dans le 10e arrondissement pour le parti politique nouvellement créé Paris Libéré, Serge Federbusch, a organisé une réunion dite "débat sans tabou" sur le sujet que ces opposants, n'ayant pas très bien compris la nature exacte du projet, persistent à appeler "salle de shoot". Présents à ce débat, le politicien Charles Beigbeder et le président de l'association "Parents contre la drogue". Mais de spécialistes médecins addictologues, psychologues voire associations chargées de gérer des projets similaires, point. "Débat sans tabou" mais à sens unique. Nous n'avons à ce jour pas trouvé de propositions concrètes issues de ce "débat".

    Le même jour, Deborah Pawlik, candidate tête de liste dans le même arrondissement mais pour le compte cette fois de l'UMP, organisait une "opération coup de poing" boulevard de La Chapelle. On pourrait dire que nous avons mauvais esprit en faisant remarquer que Mme Pawlik et M. Federbusch sont en concurrence directe pour ces élections puisque ce dernier agit en dissidence du parti sous l'étiquette duquel il a été élu en 2008, à savoir l'UMP. Même sujet, même date, disons qu'il s'agit d'une heureuse coïncidence.

    N'ayant pas participé à la réunion organisée par M. Federbusch, nous n'en dirons pas plus. Par contre, à l'occasion de son "opération coup de poing", Mme Pawlik a fait diffuser un texte par courriel et un tract qui nous permettent de mieux connaitre sa position sur le sujet. Nous ne pousserons pas l'autoflagellation jusqu'à diffuser ce texte tant il est dans le déni de la réalité et empreint de mauvaise foi, mais nous pouvons le commenter.

    Mme Pawlik fait semblant de croire que l'éventuelle élection de Mme Hidalgo serait suffisante pour relancer le projet et le voir se concrétiser rapidement. C'est là une intoxication à destinées politiciennes électoralistes puisque en l'état actuel des choses, la reprise du projet ne peut se faire dès lors que la loi de 1970 n'a pas été modifiée. Cela ne dépend pas de la mairie de Paris mais du gouvernement et du Parlement. Mais Mme Pawlik n'est pas à ce détail près.

    Mme Pawlik prétend ensuite que le quartier serait condamné, sans bien préciser le type de condamnation d'ailleurs, mais il y a fort à parier qu'elle voit des hordes de toxicomanes et de dealers se ruer dans le 10e arrondissement. Jouer sur la peur du citoyen électeur fait aussi partie des actes à destinées politiciennes électoralistes.

    Ensuite, dans un français très approximatif, Mme Pawlik nous propose deux alternatives (sic) : "mise en place d'une structure d’accueil, de prévention, de suivi et d’accompagnement des toxicomanes, portée dans le cadre d’un projet “inter-arrondissement” {ndlr : arrondissement sans s} et "à l’extrémité nord de l’hôpital Lariboisière", c'est à dire en gros un projet édulcoré par rapport au projet actuel,  sans autorisation d'y prendre de la drogue pour les toxicomanes, toutes choses qui ont déjà fait par le passé l'objet de nombreuses expériences sans résultat probant, dans le 18e voisin par exemple où d'ailleurs une structure assez semblable à ce qui est proposé devrait ouvrir ses portes sous peu.. A croire aussi que Mme Pawlik ignore le grand projet de restructuration des hôpitaux Saint Louis Lariboisière Fernand Widal de l'AP-HP et qui concerne directement le secteur Nord de Lariboisière où un nouveau bâtiment devrait être construit.

    Enfin, la philosophie de Mme Pawlik et à n'en pas douter celle de son parti, est clairement explicitée dans sa conclusion : faire du quartier des deux gares, comme elle appelle cette zone, un lieu réservé au développement économique, le tirant selon elle "vers le haut" alors qu'un projet concernant les toxicomanes le tirerait vers le bas.

    La mauvaise foi, le déni de réalité l'emportent et on peut être triste qu'un réel débat contradictoire entre personnes responsables ne puisse être mis sur pied. Il est triste aussi de constater que les opposants au projet ne voient pas qu'il s'agit d'une question de santé publique générale et qu'ils se contentent de défendre des intérêts particuliers.

    En attendant, nous vous proposons un petit clip de 3 minutes qui nous ramène à cette réalité. Il nous dit pourquoi le projet de salle de consommation à moindre risque pour les toxicomanes est bénéfique pour les habitants du quartier Barbès et au-delà, mais aussi pour les toxicomanes eux-mêmes. Certaines images au début sont assez dures mais il nous faut regarder, nous, la réalité en face.


    A MOINDRE RISQUE par agathonart

  • Réunion publique : présentation des aménagements autour de la gare du Nord

    À l’issue des différentes rencontres, ateliers et réunions qui ont eu lieu depuis le début de la concertation sur l’aménagement des espaces publics des abords de la gare du Nord, la Ville de Paris et la mairie du 10e organisent une réunion publique, mardi 12 mars 2019 à 19h, à la Mairie du 10e.
    Cette rencontre sera l’occasion de présenter les conclusions du diagnostic citoyen et les premières orientations des aménagements urbains envisagés sur les abords de la Gare du Nord, des aménagements qui vont accompagner la transformation à venir de la gare
    Vous pouvez encore contribuer à ces réflexions en déposant votre avis sur le site dédié sur idee.paris.fr.
    Notons que la concertation autour du projet de SNCF-Gare Connect a été réouverte depuis le 1er mars. En effet, de nombreuses voix s'étaient élevées pour dénoncer le caractère expéditif de la concertation préalable, obligeant donc la SEMOP à relancer cette dernière, et peut-être cette fois à mieux prendre en compte les avis des riverains. Nous vous en disons plus très vite.
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    C'est où ?

    Salle des Fêtes de la Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-Saint-Martin 75010

    C'est quand ?

    Mardi 12 mars 2019, à 19h

  • Tous mobilisés pour la Goutte d'Or sud: 1ère réunion

    Après "Tous mobilisés pour Château Rouge", (voir notre article du 31 janvier), la ville propose désormais la même démarche pour le secteur Polonceau, suite à la remise, le 27 mars dernier,  de pétitions d'habitants et commerçants (voir notre article du 11 avril). Une première réunion s'est tenue jeudi 19 avril à la mairie de l'arrondissement en présence du maire et de plusieurs de ses adjoints, de la secrétaire adjointe de l'Hôtel de ville, de la commissaire et de plusieurs associations.

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     Rappel de la démarche

    • poursuivre et élargir le dialogue

    • faire émerger des propositions d'actions et les mettre en œuvre rapidement

    • améliorer la communication

    Tout un programme! Il reste à espérer que cette mobilisation permette des améliorations rapides et visibles. L'avenir le dira.

    Le périmètre choisi

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    Le secteur est délimité à l'ouest par la placette de la Goutte d'Or. Puis vers l'est par la rue de Chartres jusqu'au carrefour avec la rue de la Charbonnière en remontant jusqu'à la placette Polonceau, la rue Polonceau et enfin la rue des Gardes. Le square Léon fait l'objet d'un traitement particulier et n'est donc pas inclus dans le périmètre.

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    De l'avis des associations présentes, il paraît nécessaire d'élargir le périmètre actuellement défini, car on sait que les problèmes se déplacent. Les rues de Tombouctou, Caplat jusqu'au boulevard de la Chapelle ont été évoquées. Le maire n'y est pas opposé, il faudra voir à l'usage.

    Les points abordés

    La réunion a été longue et nous ne relaterons pas l'intégralité des échanges. Les problèmes bien connus ont été évoqués tels l'état de malpropreté du quartier, les sanisettes mal entretenues, les trafics divers et variés, la station Barbès fermée côté Patin les jours de marché. De nombreux commerçants s'inquiètent pour leur activité. "Que fait-on pour ceux qui ont contribué à animer ce quartier jusque-là ?" s'est exclamée une commerçante très irritée. Il faut aussi être vigilant sur les attributions des pieds d'immeubles qui ne sont pas satisfaisantes. Quant à la requalification des arcades de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian, Eric Lejoindre a rappelé son engagement mais pas forcément pour la fin de la mandature... Michel Neyreneuf, adjoint chargé du logement et de l'urbanisme, a insisté sur la nécessité de faire bouger les différentes directions de la Ville impliquées dans le projet : "Il faut donner un coup de fouet". Enfin, une plus importante végétalisation est souhaitée sans oublier la réouverture du square Alain-Bashung très attendue par les habitants.

    Les prochains rendez-vous

    Vous pouvez dès maintenant faire part de vos suggestions et remarques sur la plate forme dédiée: www.idee.paris/gosud-polonceau

    Le 2 mai sera organisée une marche exploratoire. Le 17 mai une seconde réunion aura lieu en présence d'Anne Hidalgo et une troisième fin mai.

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  • Salle de conso : première réunion du Comité de Voisinage

    Un comité de voisinage, c'est le nom donné à Paris pour le comité que définit le cahier des charges national relatif à l'expérimentation de salles de consommation à moindre risque (SCMR) dans l'arrêté du 22 mars 2016.

    Quelle est sa fonction exacte ?

    Il a pour fonction « de favoriser la discussion, l'échange d'informations, d'assurer la coordination entre tous les acteurs, de prendre en compte les constats et préoccupations des riverains et d'examiner les éventuelles difficultés d'organisation ou de fonctionnement de la structure dans son interaction avec le quartier et les faire remonter au Comité de Pilotage parisien quand les difficultés ne peuvent être résolues à l'échelle du Comité de Voisinage. » (Extrait de la Charte du Comité de Voisinage de l'expérimentation d'une SCMR à Paris 10e).

    Pour que vous sachiez dans un premier temps ce qu'est cette instance à laquelle nous participons en tant qu'association de quartier, parmi de nombreux autres membres.

    La Mairie du 10e avait donc maintes fois dit qu'elle ne laisserait pas les habitants sans information, et malgré le mécontentement affiché sur les garde-corps dans les rues Ambroise-Paré et Guy-Patin, la salle de consommation à moindre risque a poursuivi son chemin, les travaux touchent à leur fin, l'ouverture est programmée dans quelques jours, et la réunion tant attendue a eu lieu le 3 octobre.

    Une réunion importante, la première du Comité de Voisinage, et une première tout court puisqu'ici, dans le 10e, nous expérimentons — en même temps que Strasbourg qui conduit un processus semblable de salle de consommation — une approche différente des conduites addictives et un accueil des usagers de drogues est proposé dans une structure où ils seront autorisés à consommer, contrairement à ce qui se fait dans les CAARUD existants (Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues ).

    Qui participe au Comité de Voisinage ?

    Beaucoup de monde ! On y compte cinq groupes de personnes, ou collèges.

    • Le collège des habitants et de leurs représentants associatifs ou conseils de quartier, ou de parents d'élèves des établissements scolaires du quartier

    • Le collège des institutions ou entreprises locales, qui comprend la Préfecture de Police, la Justice, l'Hôpital Lariboisière, les gérants de parkings, la RATP, la SNCF, les services de la Ville impliqués

    • Le collège des acteurs du projet SCMR, à savoir toutes les associations qui travaillent sur les situations d'addictologie dans le quartier, comme Gaïa — qui va gérer la salle —,ARC75, Aremedia, Aux Captifs la Libération, B10 Beaurepaire, Coordination Toxicologie, EGO, SAFE

    • Le collège des élus siège également de droit : le maire du 10e et les adjoints impliqués, un représentant par groupe politique présent dans le 10e, un élu des 18e et 19e délégué à la toxicomanie, et des représentants de la Maire de Paris, de l'adjoint à la Santé et de l'adjointe à la Sécurité.

    • Le collège des institutions de Santé et des conduites addictives, comme l'Agence Régionale de Santé, l'AP-HP, l'Inserm, la Mildeca, la Mission métropolitaine des conduites à risques

    Il est envisagé plus tard d'accueillir également des représentants des usagers de la salle de consommation dans un sixième collège.

    Il est prévu de réunir le Comité de Voisinage tous les 6 à 8 semaines, mais, comme l'a précisé Rémi Féraud, maire du 10e et président de ce Comité, cette fréquence est modulable en fonction de l'évolution du projet, en fonction de la demande locale, des difficultés éventuellement rencontrées.... L'ordre du jour sera communiqué aux participants, mais également ouvert à ceux-ci, sur simple transmission préalable (au moins 7 jours à l'avance) du point qu'ils voudront voir débattu. Ce qui en clair signifie, qu'un habitant x ou y, taraudé par une question concernant la salle, pourra transmettre sa question via le représentant du Conseil de Quartier, ou de l'association de son choix qui siège au Comité. A savoir également, les compte-rendus des réunions seront mis en ligne sur le site de la mairie du 10e.

    Nous ne pouvons aujourd'hui donner des détails de fonctionnement sur une expérimentation qui n'est pas encore engagée. Nous avons à plusieurs reprises déjà renseigné nos lecteurs sur la base du projet porté par l'association Gaïa et décrit par le menu par le docteur Elisabeth Avril, présidente de l'association Gaïa avec laquelle nous avons maintenu d'excellentes relations tout au long des années qui ont précédé l'ouverture de la SCMR. Nous nous félicitons de voir son ouverture imminente et dans de bonnes conditions. La qualité des débats et le climat serein qui ont présidé à cette première réunion sont certainement un gage de succès. C'était aussi le sens de l'intervention d'Anne Souyris, du groupe EELV, qui rappelait que « ce Comité est la clé de la réussite de la salle. La place des usagers est évidemment centrale, mais il faut trouver le point d'équilibre pour que la salle soit efficace, comme cela a été le cas ailleurs. »

    Les associations qui étaient hostiles à l'ouverture de la salle, n'ont pas manqué de rappeler que des précisions sur l'organisation générale de la salle seraient les bienvenues, et ont réclamé un droit d'alerte pour une réunion extraordinaire du Comité en cas d'urgence. Soutenues par l'élue Les Républicains, Deborah Pawlik, elles ont certainement apprécié que cette dernière souligne le caractère tardif de la première réunion du Comité de Voisinage, ou encore qu'elle réclame, en ouverture des réunions du Comité de Voisinage, la mise à disposition des comptes rendus des réunions du Comité de pilotage parisien — l'instance supérieure à notre Comité de Voisinage — , qui, lui, est placé sous la responsabilité de la mission ministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, comprend des représentants de la Santé, de la Justice et de l'Intérieur et assure le lien entre les comités locaux ainsi qu'un suivi régulier de la mise en place des différents projets (pour l'instant au nombre de deux).

    Nous avons été agréablement surpris du ton très respectueux des échanges. Malgré des critiques feutrées, le maire a répondu à toutes les questions des habitants présents, y compris ceux dont les fenêtres donnent sur la future salle de consommation et qui ne sont pas tranquilles. Nous pensons comme lui que les scènes ouvertes de consommation, qui ne sont pas rares, ou les injections faites entre deux sas de parking — les gérants ont accueilli avec un certain espoir l'ouverture de la salle — seront à terme, pas tout de suite, mais lentement, absorbées par le changement de comportement des usagers et par la fréquentation de la salle. Laissons-leur le temps de se l'approprier.

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    Quelques mots sur le fonctionnement à l'intérieur de la salle

    C'est Elisabeth Avril qui a décrit le fonctionnement de la salle. Le bâtiment est intégré dans l'hôpital Lariboisière mais entrée et sortie des usagers se feront directement sur la rue Ambroise-Paré. L'accès se fait par une grille qui ouvre sur une petite cour de laquelle on entre dans la salle. Au guichet d'accueil a lieu un entretien pour faire le point sur la personne (on ne prend pas l'identité des usagers mais simplement leur prénom et leur date de naissance, qui suffisent à tenir des panels santé pour Gaïa), et pour lui transmettre le règlement de fonctionnement de la salle lors de sa première visite, règlement qu’il doit accepter et signer. Une fois admis, l'usager montre le produit qu'il est venu consommer. Le Dr Avril rappelle que Gaïa ne fournit pas de substance mais seulement les matériels d'injection stériles.

    La salle est pourvue d'un bureau de l'assistant social, d'un bureau pour les activités d'insertion, d'un espace de repos, et d'un espace dédié à l'injection ; le passage ne se fait que dans un sens, toujours en marche avant, il est impossible de revenir sur ses pas pour une seconde injection, par exemple.

    Au niveau du personnel, les équipes sont recrutées et formées. Elles se composent d'une coordinatrice — que nous connaissons bien aussi, c'est Céline Debaulieu — , de 8 éducateurs, d'un demi-temps médecin (½ TP), d'un assistant social, de 3,5 TP (temps plein) infirmiers, et de 2 agents de sécurité. (en tout 4 agents sont formés pour assurer correctement le roulement.) La salle est ouverte 7 jours sur 7 de 13h30 à 20h30 et 400 passages par jour sont possibles à terme. Le planning n'a pas été facile à réaliser, mais Gaïa connaît ces problématiques de service en continu, puisqu'elle en gère depuis 1997 sans un jour de fermeture.

    Des maraudes quotidiennes viendront compléter le dispositif, le matin et deux fois par semaine en soirée, dans le quartier, au périmètre élargi pour répondre à certaines questions des habitants du côté de Saint-Vincent de Paul et du square Cavallier-Coll. Elles favoriseront la sensibilisation des usagers de drogues à l'existence de la salle. On fera tout pour les convaincre du bénéfice qu'ils peuvent y trouver, voire du confort d'une injection sans stress. L'invitation à fréquenter la salle se fera aussi par le truchement des Caarud et de toutes les associations qui travaillent dans le quartier et viennent en aide aux usagers de drogues. Par ailleurs, les maraudes seront aussi l'occasion de rencontrer les habitants, les commerçants du quartier, d'entendre leurs paroles, leurs doléances, répondre à leurs inquiétudes. Un numéro de téléphone de contact sera largement diffusé.

    Un point de fonctionnement a fait l'objet d'un échange plus long entre les opposants et les promoteurs de la salle, peut-être un écueil ou une mauvaise compréhension. Le président de l’association Vivre Gares du Nord et de l’Est a demandé l'affichage de fiches de procédure en cas d'événements non ordinaires... D'un côté, le Maire a rappelé que la Comité de Voisinage n'est pas un organe de contrôle, donc hors champ de compétences, et de l'autre, le Dr Avril a souligné que les protocoles sont bien sûr écrits, le règlement de fonctionnement aussi, mais que des fiches de procédures sont hors de question. Le traitement de chacun des usagers relève de la compétence des personnels présents et formés à ces fins.

    Et à l'extérieur, que se passera-t-il ?

    Elisabeth Avril mentionne la présence d'un agent de sécurité en permanence, comme un point supplémentaire de bon fonctionnement vis-à-vis de l'environnement. Plusieurs caméras ont été installées vers l’espace extérieur et sont reliées directement au PC de sécurité de l’hôpital Lariboisière. Par ailleurs, le commissaire adjoint du 10e, Loïc Hardy, informe le Comité que des renforts sont prévus et attendus d’ici à la fin de l’année, affectés au commissariat du 10e, et qu'en conséquence la Brigade de sécurité du territoire (BST) qui patrouille régulièrement sur ce quartier, verra ses effectifs renforcés (au-delà des 25 hommes d'origine). Quant à leur mission, le commissaire ne souhaite pas en dire plus sur le périmètre de tolérance autour de la salle, des produits et de leur quantité autorisés, pour respecter la consigne du Procureur de la République. Le Maire en fera de même, malgré une légère tension entre élus de la majorité et de l'opposition dont les avis divergent sur ce thème. Nous n'en saurons pas plus et chacun tiendra sa langue. La date de la prochaine réunion a déjà été fixée au 21 novembre.

    Encore un mot sur l'ouverture de la salle, une journée porte ouverte est prévue le 12 octobre de 13h à 20h. Ce sera l'occasion pour chacun de se faire une idée des lieux.

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  • Un projet d'agriculture urbaine non compris

    Vous qui lisez régulièrement notre blog, vous savez que notre dossier phare, celui qui nous tient le plus à coeur, celui qui galvanise nos énergies depuis 2013, qui a été reconnu par la Mairie de Paris au point de l'inscrire au Plan d'investissement de la mandature (PIM) pour un budget de 8 millions d'euros, que ce dossier porte le doux nom de Promenade urbaine. Se promener où ? de Barbès, notre terre natale, dirons-nous, à Stalingrad, la terre de nos voisins à l'Est. 

    Nous suivons de près les progrès du dossier. Revenons rapidement sur les grandes étapes :

    L'inscription au plan d'investissement de la mandature 2014-2020 arrive en décembre 2014. 

    "4M € sont également inscrits pour l’opération de réaménagement de la zone (carrefour et boulevard) de La Chapelle. Le même montant est affecté au 18ème arrondissement, portant à 8M € le budget consacré à la « promenade urbaine » du boulevard de la Chapelle. "

    (Extrait de BP 2016, pour rappel, Communication sur la programmation des opérations de travaux, conseil d'arrondissement du 10e du 30 novembre 2015)

     

    L'Atelier parisien d'urbanisme, l'Apur, planche sur le dossier : 

    Dans un premier temps, nous avons été invités à participer à des ateliers collaboratifs, puis à entendre la restitution des études menées par l'Apur : nous étions en mai 2015 quand nous vous rendions compte de ces travaux et c'est ici dans notre article.  Prenez le temps de le relire, vous serez comme nous, étonnés du caractère positif avec lequel nous avons abordé ce grand chantier et accueilli les priorités que dégageait l'APUR à la fin de sa réflexion : " faire émerger de nouveaux usages pour une réappropriation collective des espaces publics "

    C'est bien ce que nous souhaitons. 

    Puis nous avons attendu la suite. Comme vous.

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    En octobre 2016, la délibération 2016 DVD 169 au Consell de Paris décrivait la situation du boulevard de La Chapelle, avec justesse, et nous reprenions courage. L'espoir de tenir le bon bout cette fois...

    Prenez encore le temps de cette lecture car elle est instructive. Un peu d'histoire ne fait pas de mal !

    Le boulevard de la Chapelle fait partie du réseau de voies dites des Fermiers-Généraux, qui ont remplacé vers 1864, l’enceinte du même nom correspondant aux limites du Paris de 1789. La vocation initiale de ces boulevards et de leur terre-plein central planté, outre de créer un réseau périphérique doté de transports en commun (tramway), était d’offrir aux parisiens un espace continu de promenade.

    Cette vision a été fortement remise en cause avec la construction de la ligne 2 du métro en aérien au début du XXe siècle puis avec l’essor de la voiture. Aujourd’hui, la prédominance automobile restreint les espaces dédiés aux piétons. Devant le fort encombrement et la fragmentation des espaces publics qui entravent les cheminements piétons, cette artère est vécue comme une coupure urbaine entre les 10ème, 18ème et 19ème arrondissements.

    L’axe jouit néanmoins d’atouts importants, dont sa situation stratégique aux échelles métropolitaine et locale. Le quartier reçoit 665 000 voyageurs quotidiens via ses gares. Il bénéficie aussi, par la présence de l’hôpital Lariboisière, d’un équipement de santé important. Le Sacré-Coeur, la butte Montmartre, ses artistes et son histoire forment un pôle touristique majeur de la capitale qui participe au rayonnement francilien et à la visibilité internationale du lieu, tout comme le bassin de la Villette, le Louxor et le 104. Par ailleurs, le marché Barbès, qui s’installe 2 fois par semaine sous le viaduc entre Barbès et le carrefour Maubeuge est un pôle d’attractivité fort, engendrant des nuisances récurrentes dont se plaignent les riverains.

    L’ouvrage d’art que constitue la ligne aérienne du métro constitue un intérêt patrimonial, témoin de l’architecture industrielle parisienne par la délicatesse du dessin de sa structure iconique et la prouesse technique du franchissement en particulier. Le boulevard structure le fonctionnement de la vie urbaine du quartier (métro, commerces, services). Il profite aussi de la proximité d’acteurs culturels dynamiques (Bouffes du Nord, Centre Barbara) et de nombreux équipements scolaires.

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    Le Théâtre des Bouffes du Nord

    L’encombrement de l’espace sous le métro aérien empêche de porter un regard dans l’axe du boulevard et dissuade de l’emprunter comme une promenade. Il contraint les flux piétons et induit des espaces résiduels, dénués de flux et d’usages, qui invitent à l’appropriation par des pratiques marginales. Les piétons n’osent ni emprunter, ni franchir le terre-plein, et restent sur les trottoirs latéraux, de trois mètres, devenus trop étroits, grignotés par les étals des commerces, les livraisons fréquentes et les nombreux regroupements de personnes statiques.

    Au niveau du carrefour de la Chapelle, c’est la question de la sécurité des piétons, cyclistes et autres usagers que posent chaque jour l’encombrement de l’espace et le trafic automobile. L’espace, inconfortable, n’est qu’un lieu de passage et un carrefour routier. Cela lui confère une faible mixité d’usages et d’usagers. Par ailleurs, les nuisances telles que le bruit ou la pollution influent négativement sur la qualité de vie des habitants. Enfin des problématiques de genre se posent dans la fréquentation de l’espace public.

    La linéarité du boulevard, la présence du métro aérien, fort marqueur de l’identité et de l’histoire du lieu et l’horizon dégagé qu’offre les grandes perspectives des deux faisceaux ferrés sont des éléments qui constituent un potentiel majeur de revalorisation du secteur. Le projet d’aménagement d’une promenade urbaine sur cet axe entre les stations de métro Barbès et Stalingrad bénéficie de plusieurs inscriptions budgétaires. Une enveloppe prévisionnelle de 8 M€ répartie pour moitié entre les 10ème et 18ème arrondissements est inscrite au programme d’investissement de la mandature. Lors du vote au budget participatif 2015, le projet « Mieux éclairer le viaduc de la Ligne 2 du métro aérien » a été retenu et est doté d’une enveloppe complémentaire de 0,2 M€. Le budget participatif 2016 vient de retenir le projet «oasis urbaine à la place de la chapelle » doté d’un budget de 1,5 M€.

    (source : 2016 DVD 169 Aménagement d’une promenade urbaine du boulevard de la Chapelle au Boulevard de la Villette dans les 10e, 18e, et 19e - Autorisation donnée à la Maire de Paris de prendre toute décision relative à la réalisation de cette opération )

    Si nous calculons bien, l'ensemble du budget serait donc de 9,7 M€ entre le PIM, l'éclairage du viaduc au budget participatif 2015 et l'oasis de La Chapelle dans celui de 2016.

    Depuis l'été dernier, un nouvel acteur est entré dans le dossier, c'est l'Atelier d'architecture autogérée (AAA). Depuis lors, nous avons régulièrement suivi les ateliers de l'AAA, installé d'abord dans le conteneur à côté au square Louise de Marillac, place de La Chapelle, puis depuis janvier de cette année, dans le nouveau centre d'animation du 18e, 26 bd de La Chapelle. Nous avons même tenu, à l'automne, une réunion de notre commission ad hoc, dans le Civic Lab, comme nous l'avait suggéré le directeur de l'AAA, Monsieur Constantin Petcou. 

    Et maintenant...., comment le dire ? Nous ne sommes pas tout à fait convaincus par la méthode employée par l'AAA. Nous sommes trop classiques ? Pas assez ouverts aux méthodes collaboratives prônées par cette équipe ? Nous ne comprenons pas l'efficacité des réunions en plein air, l'ouverture aux passants, aux usagers, la cartographie émaillée de post-it de couleur ? Peut-être. Nous voulons voir des cartes, des propositions, des aménagements de voirie et d'espace public, noir sur blanc, sur des schémas ou des écrans. En discuter avec les habitants, peser le bien fondé de telle ou telle idée, juger de l'opportunité de telle transformation, apprécier l'introduction d'actions culturelles nouvelles.... Le tout étayé sur les bases solides des techniciens de notre Direction de la voirie, des comptages qui permettront de détourner les flux automobiles ou de les réduire. Mais rien de tout cela ne vient. Malgré notre assiduité aux présentations de l'AAA, la dernière date du 3 mars, nous restons sur notre faim. La présentation des associés au projet, agences d'architecture, bureaux d'études, constructeurs, recycleurs, agriculteurs, paysagistes, etc., nous a même déconcertés. Les réalisations projetées, et sans doute choisies comme exemple, le 3 mars, ne semblent pas adaptables à un parcours linéaire, situé sous un viaduc de la fin du 19e siècle.

    Alors nous avons cherché à comprendre et à voir qui sont les promoteurs de cette aventure. 

    D'abord, l'AAA et son Civic Lab (c'était aussi le nom du conteneur parti en fumée en décembre). Le Parisien s'autorise le qualificatif "architecte-activiste" pour nous présenter Monsieur Petcou dans un article de mars de l'an passé...., quand la majorité des occurrences de Google convergent vers l'Agrocité de Colombes, démantelé le mois dernier, pour des raisons qui appartiennent aux autorités municipales de cette commune de l'ouest parisien. 

    Pour avoir une idée de ce que sont les orientations de l'Atelier d'architecture autogérée, nous avons visionné un reportage de FR3 récent, suite à la mobilisation en faveur de l'Agrocité, peut-être l'expérimentation la plus poussée dans le temps, et menacée de démantèlement à Colombes : 



    Nous pouvons comprendre la déception des riverains de ce grand carré de jardin, et leur envie de le conserver. Cela semblait être un havre de paix, un point de rencontre, un lieu convivial. Pourtant, au-delà de ces considérations positives, nous voulons souligner le fossé qui existe entre les caractéristiques du site de Colombes et l'axe de La Chapelle. Pour l'un, un environnement situé à mi-chemin entre des zones pavillonnaires et des grands ensembles, à 9 km de la Porte de Clichy et du périphérique, dans une boucle de la Seine, pas vraiment champêtre, puisque nous sommes là à quelques encablures (environ 500 mètres) des bassins du port de Gennevilliers et que le ton est plutôt industriel, locaux professionnels, camions, grues... Très loin du secteur densément peuplé qui se trouve entre Barbès et Stalingrad, pour l'autre. 


    Aussi, avons-nous du mal à comprendre les activités du pôle de concertation citoyenne que nous propose l'AAA. Que viennent faire ici les leçons d'alimentation bio auxquelles nous a invitées l'AAA, les cours de cuisine traditionnelle ou de couture, quelques dizaines de personnes autour d'une crêpe ou d'un vin chaud ? 

    Est-ce bien une ferme urbaine ou un stand de réparation de vélo que nous souhaitons dans notre quartier ? 

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    Les plantations près du square Louise de Marillac.

    Pas vraiment. Nous renouvelons notre attente de mesures concrètes d'aménagement de voirie qui rendront la place de la Chapelle plus sûre pour les piétons, la sortie du métro moins chaotique, les trottoirs plus fréquentables, les squares enfin accessibles aux enfants et à leurs familles. Nous voulons des relations entre les acteurs culturels qui jalonnent cette promenade, des animations qui les mettent en valeur et qui incitent les habitants de ce quartier à entrer plus facilement aux Bouffes du Nord, au 104 ou au Louxor. Ce ne sont pas quelques carrés d'herbes folles entretenus difficilement par des personnes trop pressées qui changeront l'image de nos quartiers et feront du boulevard de La Chapelle un lieu de promenade. 

     

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    Le carrefour Maubeuge-Tombouctou

  • Embellir votre quartier Goutte-d'Or - Château Rouge : réunion de restitution

    Dans le cadre de l'opération "Embellir votre quartier", vous pourrez découvrir la synthèse des contributions et les projets d'aménagement envisagés pour le quartier Goutte d'Or - Château Rouge lors d'une réunion publique à distance le jeudi 8 juillet à 18 h 30 en ligne.

    Lien de connexion pour la réunion : cliquer ici.

    embellir-votre-quartier,goute-d-or,chateau-rouge,18e,réunion-publique

    C'est où ?

    En ligne

    C'est quand ?

    Jeudi 8 juillet 2021, à 18 h 30

  • Les travaux pour la réalisation du ”Quartier vert”

    Les travaux dans la quartier Faubourg Montmartre ont commencé en Septembre et Paris Neuvième est allé voir où ils en étaient. Trois endroits sont concernés par cette tranche de travaux.

     

    Le carrefour rue Rossini rue Le Peletier : on a un peu élargi les trottoirs, il y aura un feu tricolore bien tulie pour les piétons mais rien de sensationnel à l’horizon.

     

    Le carrefour des rues La Fayette, de Provence et Laffitte est modifié. Le sens de circulation rue de Provence entre les rues Chauchat et La Fayette est inversé et le terre plein central du carrefour agrandi. Le trottoir de la rue de Provence est élargi et il y aura une piste cyclable.

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    Le carrefour Drouot Lafayette voit sa physionomie changée par l’allongement de la pointe Drouot Faubourg Montmartre et un élargissement significatif du trottoir rue Drouot jusqu'à la rue de Provence ainsi que rue du Faubourg Montmartre.

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    Qu’en dire ? On ne peut pas contester quelques améliorations. L’espace alloué aux piétons sera nettement plus grand aux deux carrefours. De là à utiliser le libellé "Quartier vert", disons que c’est un peu excessif. La rue La Fayette reste avec son flot continuel de voitures.

     

    Pour mieux comprendre ce qui se fait, nous sommes allés voir le Maire, Jacques Bravo, afin qu'il nous donne sa version. Pour lui, c'est bien l'ensemble du quartier Faubourg Montmartre / Bergère qui est concerné. L'approche est à la fois globale pour ce quartier mais pontuelle, c'est à dire que seules des améliorations point par point, carrefour par carrefour, apporteront des résultats. Ces changements correspondent aux attentes exprimées par les habitants du quartier dit Jacques Bravo. Son souhait est de multiplier les actions par touches successives en regardant en détails chaque point. Il parle d'une "renconquête m² par m²" car il ne s'agit évidemment pas de détruire le tissu urbain existant, très dense dans cette zone. L'idée est aussi de maintenir le traffic des voitures dans les grands axes (Grands Boulevards, rue La Fayette, etc ...) afin que les autres axes voient l'intensité de la circulation baissée par la limitation de vitesse à 30km/h dans ce quartier vert et la fin de l'utilisation de ces rues comme itinéraires secondaires de contrournement dits aussi "intinéraires malins". Inciter les gens qui travaillent dans ce quartier à utiliser les transports en commun pour venir au bureau mais sans pour autant géner l'activité économique des grandes entreprises qui sont dans la zone. Voilà des équilibres sans doute bien difficiles à trouver.

     

     

    medium_quartier_vert_drouot_la_fayette_3.jpgLe panneau de la Mairie a beau annoncer "respirez c'est capital", cela n’est pas gagné !

  • Municipales 2008 : chez Les Verts

    Si Nicole Azzaro est parfaitement consciente qu’une élection ne se fait pas sur un bilan mais sur des perspectives, elle évoque quand même volontiers ce qui lui semble réussi ou à l’inverse pas achevé pendant l’actuelle mandature.

    Trois sujets sont manifestement l’objet d’une réelle satisfaction pour elle : le réaménagement du square d’Anvers, la réalisation du quartier vert La Fayette faubourg Montmartre et les normes Haute Qualité Environnementale appliquées aux nouvelles écoles construites dans notre arrondissement. Au chapitre des déceptions viennent les Conseils de quartier dont elle pense que les habitants ne s’en sont pas approprié la gestion et la place faite aux vélos – les pistes cyclables – encore trop peu nombreuses dans le 9ème.

    Les priorités des Verts pour la mandature 2008-2014 sont décrites sur le site de campagne de Denis Baupin et Nicole Azzaro les fait siennes. Logement social, transport, santé, ….. Cela, c’est pour Paris. Quant à notre arrondissement, elle présentera son programme en détails mi janvier 2008. Il semble que les idées ne manquent pas – un nouveau quartier vert dans le Nord de l’arrondissement par exemple – mais il est un peu tôt pour en parler.

    Sa liste comporte aujourd’hui 6 noms sur les 14 qu’une liste peut compter. Outre elle-même, les actuels Conseillers d’arrondissement Verts Jean Bernard Peyronel et Nadia Prête respectivement en numéro 2 et 3. Puis viennent dans l’ordre Philippe Vicherat, Sandra Guillaumot et Benjamin Hubert qui sera le Directeur de la campagne. L’ensemble des 14  noms sera connu début janvier 2008  mais ce sera une liste d’ouverture confirme Nicole Azzaro, c'est-à-dire avec des personnes non inscrites au parti mais sympathisantes.

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    Nicole Azzaro et Benjamin Hubert

    Avec 5% des voix aux dernières élections législatives dans le 9ème, Les Verts sont incontournables mais savent très bien qu’une alliance avec le Parti Socialiste est une obligation. D’ailleurs pour eux, ces 5% sont un étiage et leur espoir est de renouveler les 12-13% des municipales de 2001. Nicole Azzaro le dit sans précaution particulière : Les Verts est un parti de gauche et appellera à voter à gauche au second tour. Mais il y a quand même quelques conditions. Une alliance du PS avec le MoDem par exemple serait rédhibitoire. Sans compter quelques sujets qui fâchent comme les tours de bureaux à Paris dont Bertrand Delanoë tente de « vendre » l’idée en ce moment.

     

    Sans prendre parti, reconnaissons que l’influence des Verts aussi bien à Paris en général que dans notre arrondissement en particulier, a été déterminante sur bien des sujets qui touchent notre vie quotidienne. En cela, que l’on apprécie ou pas leurs actions, ils sont des acteurs qui pèseront dans le débat de mars 2008.

    Nicole Azzaro est tête de liste des Verts dans notre arrondissement pour les élections municipales de mars 2008. Elle fait partie de l’équipe des 20 qui accompagnent Denis Baupin dans sa tentative de conquête de la Mairie de Paris.

    Cette productrice de films – c’est son métier – présente un parcours atypique. Arrivée il y a 30 ans de son Maroc natal, elle a suivi des études de psychologie à Toulouse où elle a décroché un DESS. Après avoir exercé quelques années, la naissance de ses deux filles lui donne l’opportunité de travailler avec son mari dans le monde de la production de films et la voilà qui vient s’installer à Paris et plus particulièrement dans le 9ème arrondissement. Mais Nicole Azzaro est aussi Conseillère de Paris, Vice-présidente du groupe Les Verts, Conseillère d’arrondissement avec la délégation de l’aménagement de l’espace public, à l’écologie urbaine. Elle est aussi l’élue référent pour le quartier Clichy-Trinité. Bref, c’est une femme très occupée qui ne compte pas son temps si on y ajoute ses actions militantes au sein de son parti qu’elle a rejoint en 1999.

  • Les Verts et la Net-campagne !

    En plus du blog ouvert par sa tête de liste Nicole Azzaro, le parti Les Verts nous propose un site dédié : le 9ème a besoin des Verts dans le cadre de sa campagne électorale à Paris. Il y a même de la vidéo !
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  • Municipales 2008 : chez Les Verts

    Le collectif Carré Vert a mené dimanche une action originale, de pure provocation mais aussi très rafraichissante. Voilà la video 

     


    Carré Vert
    envoyé par DESOBEIR
  • Réunion d’information sur l'enquête publique concernant la gare du Nord 2024

    Dans le cadre de l'enquête publique sur le projet de réaménagement de la gare du Nord, la commission d'enquête invite le public à participer à une réunion d’information et d’échanges en présence du maître d'ouvrage et des commissaires enquêteurs, qui se tiendra ce soir, mardi 3 décembre, à 20 h. La réunion ouverte à tous se tiendra à l'Atrium de l'Étoile du Nord.

    Pour rappel, un arrêté préfectoral du 29 octobre dernier lance une nouvelle enquête publique du mercredi 20 novembre 2019, au mercredi 8 janvier 2020.

    gare-du-nord,enquête-publique,10e

    C'est où ?

    Atrium de l'Étoile du Nord (Cour des taxis), 18 rue de Dunkerque, Paris 10e

    C'est quand ?

    Mardi 3 décembre 2019, à 20 h