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Rechercher : projet 360°

  • ”Les Fermiers généreux” : des installations pas à la hauteur des attentes

    Les installations du projet des "Fermiers généreux", sous le viaduc et sur le pont de la Chapelle, au-dessus des voies des chemins de fer de l’Est, commencent enfin à prendre forme. Mais autant le dire tout de suite, comme nous le craignions les premiers résultats ne sont pas à la hauteur des attentes exprimées par les habitants tout au long du - pour le moins chaotique - processus de concertation.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Le "coin ferme" est déjà presque terminé depuis quelques semaines avec la pose des bacs, l’apport de la terre et quelques plantations. Mais première désillusion, la clôture  promise pour protéger l’espace et les cultures pendant la nuit ne consiste pas en des grilles métalliques indépendantes des bacs, mais en fait seulement en un maillage d'acier souple, certes assez résistant, mais posé sur des poutres en bois, elles-mêmes emboitées sur les bacs. Or, on le sait, le bois est un matériau relativement fragile, et le quartier, et cette zone en particulier, sont souvent traversés par des personnes alcoolisées ou sous l’influence de produits les rendant violentes, tout comme par des batailles de bandes qui se servent de tout ce qu’elles ont sous la main pour s’attaquer. On peut craindre que ces installations deviennent des armes par destination le moment venu.

    Le portail de la clôture lui aussi en bois, et même en chêne, a peu de chances lui aussi de tenir face à des assauts de personnes violentes ou malintentionnées

    Côté installations - qui devait accueillir trois espaces fermés pour la "granothèque", la "bricothèque" et le petit coin de cantine solidaire - le constat est pire. Nous dénoncions déjà le choix de la Ville de ne pas mettre à disposition de la future ferme urbaine des installations qualitatives comme les kiosques disposés sur la Promenade urbaine côté Stalingrad, la Mairie ne comptait en effet installer qu’un seul kiosque et deux containers vitrés sur le modèle de ceux installés provisoirement près du métro la Chapelle. Ce ne sont finalement que des containers dont un classique et deux vitrés, peu qualitatifs, voire on peut le dire vraiment pas esthétiques et, hélas, n’arrangeant pas l’allure du quartier. Rappelons que ces containers sont ceux-là même que les riverains ont unanimement rejetés lors de la phase de concertation.

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    La partie vitrée de deux des containers censée donner un meilleur aspect ne fait finalement que mettre en valeur le fatras qui y règne (ce qui est finalement normal pour une "bricothèque" où les outils sont remisés).

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    Sur cette même partie, on ne peut que regretter le choix peu qualitatif de bacs censés accueillir des plantes, mais hélas de mauvaise qualité, et servant déjà de poubelles et d’urinoirs généraux (ils sont à la hauteur parfaite pour cet usage). Placés trop près de la route, arrosés régulièrement (en plus de l’urine) par les véhicules roulant dans les flaques à proximité, il est peu probable qu’ils tiennent dans la durée.

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    Qui plus est, le revêtement de la même partie montre déjà des signes de faiblesse, après seulement un mois il commence déjà à se détériorer avec des bouts d’asphalte qui se désolidarisent déjà du sol. Ces problèmes structurels, liés à la qualité des travaux réalisés par une entreprise privée, sont assez nombreux sur ce secteur, nous auront l'occasion d'y revenir sur ce blog.

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    Nous le répétons donc encore, nos quartiers sont populaires et nous en sommes fiers, et nous revendiquons comme tous les quartiers parisiens le droit à un cadre de vie agréable et, n'ayons pas peur des mots : beau. Pour cela il faut que les aménagements soient durables, esthétiques et de qualité. Si cela est relativement le cas pour l'ensemble du projet de Promenade urbaine, nous devons déplorer ici un manque d'exigence qui risque de mettre à mal ce projet.

    Pour rappel, nous avons soutenu ce projet dès le début, mais nous nous inquiétions des conditions de réalisation, et nous sommes peinés de voir que nos préconisations, qui rejoignent celles de la plupart des habitants et des autres associations de riverains sur ce sujet, n'aient pas été suffisamment entendues par les pouvoir publics.

  • ”Cinémas de Paris” : appel à témoignage de l'association Paris-Louxor

    À l’occasion du centenaire du Louxor-Palais du cinéma (1921-2021) et afin de soutenir les salles de cinéma parisiennes, mais aussi maintenir un lien avec les habitant.e.s et cinéphiles, l'association Paris-Louxor, avec le soutien du magazine Historia, lance "Cinémas de Paris", une série de portraits de salles de cinéma accompagnée de témoignages et documents, parfois inédits.

    "Cinémas de Paris" vous donne la parole et vous propose de contribuer, à votre tour, à ce travail collaboratif, en apportant vos témoignages, informations, souvenirs et documents, sur ces cinémas de quartier. Ces apports permettront d’enrichir et de partager avec le plus grand nombre, vos connaissances et anecdotes sur les salles de cinéma parisiennes.

    Si vous souhaitez contribuer à ce joli projet, pour l'instant réservé au 9e, 10e et 18e arrondissements, rendez-vous sur le site de Paris-Louxor.

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    La grande salle du Louxor à son origine

  • Le square Cavaillé-Coll fermé jusqu'en avril pour réaménagement

    De puis le 17 février dernier et jusqu'à la mi-avril 2020, le square Cavaillé-Coll, situé au pied de l'église Saint-Vincent-de-Paul sur la place Franz Liszt, ferme ses portails au public pour travaux.

    Dans le cadre du projet "Tous mobilisés pour notre quartier" initié par la mairie du 10e, ce square, aujourd'hui plutôt mal fréquenté et peu avenant, fait donc l'objet d'une réfection complète. Une rénovation fort attendue par les riverains qui n'ont que très peu d'espaces verts dans leur quartier.

    Ainsi, les plantations vont être reprises, les aires de jeux vont être rénovées, des agrès sportifs seront implantés et une partie sera consacrée à la création d'un petit jardin partagé.

    Espérons que ce coup de neuf sera accompagné à la réouverture du square d'une présence régulière de personnels de sécurité de la mairie, ou même, rêvons un peu, de celle d'un gardien de square, fonction pratiquement disparue mais qui a pourtant prouvé son efficacité.

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  • Une guitariste Argentine dans le 9ème

    Il n’y a pas plus argentin ni plus parisien que Délia Estrada ! Cette guitariste classique arrivée à Paris en 1977 s’est installée dans notre arrondissement en 1999. Elle s’est très rapidement intégrée au quartier en montant une petite chorale d’enfants au sein de l’église Notre Dame de Lorette ce qui lui a permis de nouer de nombreux contacts et de lancer de manière bénévole beaucoup de projets dans le quartier, tous liés à l’Argentine de sa naissance et à la musique de son cœur. Mariée à un français et maman de deux enfants, Délia est professeur de guitare au Conservatoire de musique de Puteaux et Directrice de collection aux éditions Lemoine. Elle consacre sa vie à la musique, argentine bien sûr, qu’elle soit classique ou bien folklorique, ce dernier aspect des choses ayant sa préférence. Elle a su créer dans le 9ème un petit réseau d’artistes argentins, peintres et musiciens bien sûr. Si Paris Neuvième vous parle de Délia Estrada, c’est que le petit groupe de musiciens qu’elle a monté, Confluences, composé d’un flûtiste, d’un violoniste, d’un chanteur et d’un joueur de bandonéon sans oublier la guitariste Délia Estrada, va participer à un événement culturel dans le 9ème au mois de Juin. Dans le cadre de la manifestation « José de San Martin et Alexandre Aguado, les retrouvailles inattendues ou la Force du Destin » dont Paris Neuvième vous a parlé le 4 Juin, un concert est organisé le 15 Juin salle Rossini à la Mairie à 20h30 au cours duquel le groupe Confluences nous fera un panorama de la musique argentine autour du folklore et du tango.medium_confluences.jpg 4 membres du goupe Confluences : de gauche à droite - Aldo Ariel, Raul Maldonado (artiste invité pour ce concert), Délia Estrada et Nini FloresDélia Estrada, femme dynamique et sympathique, a bien d’autres projets en tête pour l’arrondissement, Paris Neuvième viendra vous en reparler régulièrement

  • Retour sur l’ABF

    L’Architecte des Bâtiments de France (ABF) en charge du 9ème aurait encore frappé ! Nous vous avons déjà parlé des ABF.

     

    Au cours du dernier Conseil de quartier Lorette Martyrs, il a été annoncé le refus par l’ABF du choix des arbres sélectionnés par les habitants du quartier, arbres à planter dans le haut de la rue des Martyrs. L’ABF aurait opté pour des platanes. La nature de l’avis (contraignant ou pas) n’est pas connu.

     

    Au-delà de l’aspect anecdotique que peut avoir cette affaire, elle pose aussi une question de fond. Au moment où un effort est fait pour développer la participation des habitants à la vie locale, il faut se poser la question de la réalité des pouvoirs qu’ils détiennent pour mener à bien certains projets ? En clair, à quoi sert-il de consulter les habitants si la décision finale de leur appartient pas ?

     

    N’accablons pas l’ABF. Il a une mission et ne doutons pas qu’il respecte scrupuleusement les contraintes légales qui s’imposent à lui. Disons aussi que la présentation du problème n’a été faite aujourd’hui que par une seule source, à savoir la Mairie du 9ème et qu’il est nécessaire d’entendre les arguments du Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine pour se faire une idée plus juste. Il n’en reste pas moins vrai qu’il semble que les citoyens, détenteurs de la souveraineté en bonne République, peuvent se poser des questions et qu’ils sont obligés de constater que la modeste décision de planter un certain type d’arbres dans leur quartier leur est contestée sous prétexte du respect de l’équilibre architectural environnant alors que d’autres projets peuvent se développer sans aucune entrave alors même que leur impact est considérable. A titre d’exemple, rappelons que la place Pigalle a été défigurée ces dernières années.

     

    Cette question n’est pas spécifique au 9ème. Il suffit de faire une petite recherche sur le web avec Google pour s’apercevoir que beaucoup de gens, et notamment d’élus locaux, s’en préoccupent. Pour votre information, voici un lien avec le site du Ministère de la Culture qui définit le rôle des Services Départementaux de l’Architecture et du Patrimoine.

     

    Afin d’essayer de vous informer complètement, Paris Neuvième va envoyer copie de cet article à l’ABF en charge du 9ème en espérant une réponse que bien sûr nous vous communiquerons.

     

    La Démocratie participative est aussi un combat.

  • Un site web des commerçants : pour quoi faire ?

    Nous vous avons déjà annoncé le lancement du nouveau site Internet créé par l’association des commerçants de la rue Vignon.

     

    Le commerce, et plus particulièrement le petit commerce, joue un rôle important dans notre arrondissement avec ses pôles principaux que sont la rue Cadet, la rue des Martyrs, la rue de Rochechouart et la rue Vignon. Chacun s’accorde pour dire que ces commerces participent à la vie de quartier mais ils sont confrontés à une évolution majeure : le changement de comportement des clients du en partie à la nouvelle sociologie des habitants du 9ème et donc la façon dont ces commerces doivent assurer leurs actions commerciales.

     

    La création d’un site web par l’association des commerçants de la rue Vignon est significative des nouvelles approches commerciales qui pourraient se développer dans un avenir rapproché et en cela il est intéressant de regarder ce qui a motivé ce projet.

    L’objectif premier est de créer une nouvelle vitrine de l’ensemble des commerces présents dans la rue par un regroupement des moyens. Il est aussi un lieu d’informations sur les différentes animations organisées dans la rue et susceptibles d’attirer de la clientèle. Le site en lui-même n’a pas de vocation commerciale directe dans la mesure où aucune vente en ligne n’est organisée. Par contre, jouant sur la diversité de l’offre, il permet une information complète et différenciée par rapport aux grands magasins par exemple. Il est aussi, à certains égards, porteur d’une griffe – Village Vignon – qui cherche à privilégier la qualité de l’accueil et du service afin de fidéliser la clientèle. Il donne enfin aux commerces de la rue une visibilité qu’ils n’auraient pas en restant isolés.

     

    Mais il est aussi réaliste de se poser la question de l’utilité de ce projet ? Faire appel aux nouvelles technologies qui induisent nécessairement des clivages entre ceux qui en ont pris l’habitude – disons les plus jeunes pour faire simple – et ceux qui restent dans un schéma plus traditionnel, est-il un moyen efficace pour assurer le développement des petits commerces et donc leur pérennité ? Ces actions d’information correspondent elles aux nouveaux comportements des consommateurs et qu’apportent-elles vraiment aux commerçants ? Il est bien trop tôt pour apporter une réponse à ces questions. Il faut quand même remarquer que certains voient dans cette nouvelle approche du petit commerce une réalité de demain. Nous pouvons citer là par exemple le portail e-Quartier qui semble déjà rencontrer un certain succès à Paris et notamment dans notre arrondissement avec les commerçants de la rue Cadet et ceux de la rue des Martyrs. Nous vous en reparlerons.

  • Vie associative

    La Maison des Associations du 9ème est ouverte depuis avril 2006. En mai 2007, Jérôme Jegou en a pris la direction après avoir passé 9 ans à la Maire du 3ème arrondissement où il a travaillé au service culture, évènements et communication. C’est un choix personnel qui l’a amené dans le 9ème. Déjà en contact avec le milieu associatif pour la réalisation de projets culturels dans le 3ème, Jérôme Jegou ne pouvait pas passer à côté du projet Maison des Associations tel qu’il se développe à Paris et s’impliquer encore plus dans le processus.

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    Paris Neuvième (PN) : une des priorités déclarée lors de l’ouverture de la Maison des Associations du 9ème était la mise en réseau des associations de l’arrondissement, qu’elles se connaissent mieux. Où en est-on ?

    Jérôme Jegou (JJ) : aujourd’hui la Maison des Associations du 9ème compte 100 inscrits contre 60 lorsque je suis arrivé en Mai. Le réseau prend petit à petit. Je souhaiterais, à partir de 2008, monter des rencontres thématiques inter-associatives (l’emploi, le sport, la culture, l’économie sociale, etc. ….). Le but est certes de créer un réseau dans le 9ème arrondissement mais encore faut il qu’il y est des associations inscrites à la Maison des Associations. Avant de créer un réseau, il faut avoir des inscrits. Ce que je veux, c’est faire connaître l’établissement et que ce lieu soit incontournable, que toutes les associations du 9ème se disent « notre référent, c’est la Maison des Associations ».

    Sur les 40 nouveaux inscrits depuis mon arrivée ici, 20% sont de nouvelles associations que nous trouvons chaque mois sur le Journal Officiel. Le reste, ce sont des associations existantes qui nous ont rejoints. Nous travaillons aujourd’hui sur un fichier de 400 associations dans le 9ème. Le but est qu’un maximum de ces associations nous rejoigne, qu’elles s’inscrivent à la Maison des Associations.

    PN : une deuxième priorité était l’information sur l’environnement du monde associatif, les assurances, les questions juridiques, etc. …

    JJ : Nous avons monté un cycle de formation « les 9 formations de la MDA9 », un rendez vous mensuel le dernier jeudi de chaque mois de septembre à juin. On fera cela chaque année et les thèmes abordés tiendront compte de la demande. Pour débuter, certains thèmes ont été imposés, d’autres viennent d’une forte demande comme celui de la communication par exemple.

    PN : pourriez vous développer un peu l’idée des rencontres thématiques ?

    JJ : la chose n’est pas encore finalisée. L’idée est de faire un état des lieux, de voir la proportion des associations culturelles, de solidarité, etc. …. parmi les inscrits et de les faire se rencontrer par thème, l’international par exemple. Il s’agit d’échanger des bonnes pratiques mais aussi d’accueillir des intervenants extérieurs. Le plus avancé est aujourd’hui celui que nous appelons « ateliers coopératifs internationaux » qui concerne 15 associations du 9ème et que nous montons avec d’autres arrondissements. Nous voulons faire jouer la synergie avec les autres Maisons des Associations.

    PN : et d’autres projets ?

    JJ : oui beaucoup d’autres. Un projet plus festif, essayer de créer une fête annuelle des associations du 9ème pour qu’elles se rencontrent. Ce sera propre au 9ème.

    J’aimerais aussi développer les activités de « facilitateur » de la Maison des Associations dans le cadre de montage de projets. Quelque soit la nature du projet, nous pouvons être un relais incontestable, incontournable, un pont entre la Mairie et l’association : aide logistique, matérielle, ….

    PN : ce dernier point ne pose t-il pas la question de la coordination avec la Mairie à qui les associations s’adressent en général ?

    JJ : quand un nouvel équipement de proximité arrive dans un arrondissement, il y a de nouvelles habitudes à prendre. La Maison des Associations dépend de la Maire du 9ème, donc on travaille ensemble. Le but est maintenant, sous la responsabilité de l’adjointe au Maire chargée de la vie associative, de se tenir informés et de coordonner nos actions.

    PN : comment s’articule cette dépendance vis-à-vis de la Mairie du 9ème ? Et vis-à-vis de l’Hôtel de Ville ?

    JJ : c’est très simple. Les Maisons des Associations appartiennent à la Ville de Paris et sont rattachées administrativement à la Direction de la Décentralisation et de la Vie Associative. Pour le reste, monter les projets, développer la vie associative, être un acteur local, …. , c’est la Mairie d’arrondissement notre interlocuteur. Ca se passe très bien avec la Mairie du 9e qui mène une politique forte de soutien aux associations.

    PN : vous êtes d’accord avec l’affirmation souvent faite par le Maire de notre arrondissement suivant laquelle il y aurait un renouveau de la vie associative dans le 9ème ?

    JJ : oui et il y a des raisons à ce renouveau. Je viens d’un arrondissement – le 3ème – qui s’est ouvert depuis 1995 à la vie associative. Je sens un souffle nouveau comme je l’ai connu dans le 3ème qui a 6 ans d’avance sur le 9ème en la matière. De nouveaux réflexes ont été pris car les structures d’écoute, d’accueil, ont été créées. Avant 2001, cela ne se faisait pas par manque de structures, aujourd’hui cela se fait. Cela se vérifie aussi par des chiffres. 50 000 associations à Paris, 2300 associations dans le 9ème, 200 nouvelles créations chaque année, certes beaucoup ont disparu ou sont inactives mais notre arrondissement reste dans la fourchette haute pour le nombre de créations. La réussite du Forum des Associations version 2007 en est la preuve. Je ne sous-estime pas l’importance du beau temps ce samedi là mais il y a eu beaucoup de public, plus d’associations qu’en 2006, voilà des signes concrets.

    PN : avez-vous des objectifs chiffrés ?

    JJ : oui mais ils sont modestes, là n’est pas l’essentiel. Nous allons mener une enquête qualitative par voie téléphonique, nous ferons une synthèse de cela avec des recommandations, le tout sera remis au Maire de l’arrondissement. Sur le plan quantitatif, je m’étais engagé auprès du Maire à avoir 100 inscrits fin 2007, nous les avons déjà, peut être irons nous jusqu’à 120 ? Je ne suis pas dans une logique de chiffre. Je préfère de loin avoir 100 associations actives, présentes, impliquées que 250 dormantes. 60 inscrits en Mai était un peu juste, 100 aujourd’hui permet d’envisager des choses.

    PN : chaque arrondissement de Paris a maintenant sa Maison des Associations. Y a-t-il coordination ?

    JJ : oui la dernière Maison à ouvrir sera celle du 17ème le 1er novembre prochain. Nous avons des réunions régulières – une fois par semaine – au cours desquelles nous échangeons des informations. Nous avons des règles communes de fonctionnement et la mise en place de ces 20 équipements de proximité a été lourde, complexe. Cette phase de création est désormais terminée et nous allons passer au fonctionnement régulier, avoir un développement avec des projets, un réseau associatif parisien. Nous utilisons entre autres un réseau informatique – le COMMUN – dans lequel nous avons tous les fichiers en partage de toutes les Maisons des Associations de Paris.

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    Pour compléter l’information concernant les associations, retenons l’ouverture très récente du Carrefour des Associations Parisiennes. Installé dans l’ancienne gare de Reuilly, avenue Daumesnil dans le 12ème arrondissement, gare qui a été réhabilitée et aménagée de manière fonctionnelle mais avec soins, ce centre veut être un point « ressources » pour les associations parisiennes qui y trouveront informations et conseils dans le cadre de leur création, leur développement ou leur gestion courante. Il vient en complément des 20 Maisons des Associations et sera aussi un lieu d’échanges et de formation.

    Un sondage récent réalisé par CSA nous dit que 84% des français placent les associations loin devant les politiques et les syndicats pour représenter et défendre l’intérêt général. Bien sûr, on peut penser que l’image que les français ont du monde associatif ne correspond peut-être pas à la réalité des choses. Disons aussi que Bertrand Delanoë et son équipe ont bien compris le phénomène, en ont joué pour conquérir en 2001 la Mairie de Paris comme le rappelle assez justement un supplément du journal Libération paru samedi 20 octobre et consacré au phénomène associatif à Paris. Notons enfin que l’’effort de la Mairie de Paris concernant la vie associative dans la capitale a été réel pendant la mandature et que cela devrait jouer un rôle important lors des prochaines municipales. Sans dire que tout va bien dans le meilleur des mondes ……

  • Louxor : le retour des mosaïques en façade

    Nous avons à peine eu le temps de découvrir les palissades du chantier du Louxor, à l'angle des boulevards de Magenta et de La Chapelle, recouvertes d'une fresque aux couleurs des mosaïques d'origine....

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    ... que de grandes lettres noires taguées à la bombe les cachaient en partie.

    Nous déplorons ces dégradations. Oh, combien ! On nous dit sur place que le film représentant les mosaïques est anti-tag et qu'il peut être nettoyé facilement. C'est loin d'être une consolation, car les tagues entre deux nettoyages maculeront la façade et des affichages sauvages ne manqueront pas de suivre.

    La crainte se projette aussi sur l'avenir : que faire pour que, plus tard, les vraies mosaïques ne subissent pas le même sort, car nous connaissons bien le taux de nuisance potentiel du quartier, affiches et tagues alternant sur toutes les surfaces accessibles. Les nettoyages ne sont qu'une solution de pis aller, dont on sait qu'elle est efficace dans l'instant, mais fugace... Et coûteuse de toutes façons.

    Nous réitérons notre souhait que les actuels responsables du projet architectural de rénovation prennent pleinement conscience de l'ampleur de la tâche et de la réalité des faits. Nous pouvons faire un parallèle avec la rénovation à grand frais de la station de métro Barbès Rochechouart. Nous avons encore en mémoire la ferme opposition de notre association face à la RATP, dont les responsables du chantier d'alors nous expliquaient que le recoin entre un certain pilier de la station et l'entrée, le distributeur et les tourniquets, en création, face au Louxor, ne posait aucun problème. Chacun sait que personne ne dégrade un lieu propre et bien entretenu ! La suite a montré le contraire et nous avons mis presque dix années à faire réparer l'erreur. Voir notre article sur la grille posée par la RATP fin décembre (article du 2 janvier).

    P1020592 palissades côté Chapelle web.JPGLa Mission Cinéma de la Ville de Paris sera l'invitée du prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul le 25 janvier. Les habitants auront la possibilité de poser toutes les questions utiles à son délégué général, Michel Gomez, tant sur le projet culturel du Louxor, que sur les dispositions de protection des façades... Nous sommes nombreux à nous souvenir des   couches superposées d'affiches de toutes sortes tapissant l'ensemble du bâtiment, à hauteur d'homme. Personne ne souhaite revenir à ce décor !

    Nous vous rappellerons ce rendez-vous.

  • Quels usages pour la Promenade urbaine?

    La salle était presque pleine pour assister à la présentation des possibles usages de la Promenade urbaine. Plusieurs habitants du 10e avaient fait le déplacement, sans doute les plus motivés. A la tribune, les maires des 10e et 18e, un représentant pour le 19e, la responsable de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

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    Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par la fin puisque nous avons appris que le rapport d'activités de l'agence AAA promise pour fin janvier était enfin en ligne. Et surtout, que l'enveloppe budgétaire de 650 000 € annoncée et prévue pour la concertation et la mise en œuvre du projet, et donc destinée à cette agence, sera réduite à environ 170 000€. Le solde permettra d'alimenter en partie le budget pour l'éclairage du viaduc. Une bonne nouvelle pour Action Barbès et les deux autres associations (Sos La Chapelle et Demain La Chapelle) qui se battaient depuis un an pour que la ville cesse le partenariat avec AAA (voir notre article d'avril 2017). Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous avons appris qu'enfin une étude était à l'ordre du jour pour envisager une seconde sortie à la station de métro La Chapelle. Comme quoi les mobilisations peuvent servir à quelque chose.

    Pour autant, même si les lignes ont un peu bougé, on ne sera pas vraiment dans une promenade urbaine comme nous l'avions imaginée en 2013. On savait que le parcours était complexe et une continuité difficile à mettre en œuvre. Aussi, il faut admettre qu'on est davantage dans une juxtaposition d'équipements.

    Les propositions de la Ville

    Voirie

    En premier lieu, il faut savoir que les travaux de voirie qui devaient commencer en avril, à partir du carrefour Barbès, sont repoussés. En effet, ils sont conditionnés par les travaux de rénovation de la RATP, travaux qui ont pris un peu de retard. On nous a annoncé un démarrage pour juin. Il n'y aura finalement pas de piste cyclable sur le trottoir côté 18e suite à la concertation avec des associations de cyclistes. Elle restera à 1,60m de large. Le trottoir côté 10e boulevard de la Chapelle vers le théâtre des Bouffes du Nord sera élargi.

    Calendrier des travaux de voirie

    Juin-octobre 2018 - Tronçon Barbès-Tombouctou

    Octobre-décembre 2018 - aménagement du carrefour Tombouctou-Maubeuge

    Novembre 2018 à juillet 2019 - tronçon Chapelle-Stalingrad

    Mai-juillet 2019 - tronçon carrefour Tombouctou-Chapelle

    Les usages proposés

    Quatre axes ont été retenus: activités sportives, activités artistiques et culturelles, agriculture urbaine et végétalisation, activités économiques.

    Côté sport, un projet a été défini par la Direction de la jeunesse et des sports avec l' association du 19e Meltin'Club. Les terrains grillagés et fermés actuellement sous le viaduc vers Stalingrad seront rénovés pour accueillir du basket mais aussi d'autres sports, pour permettre une mixité d'occupation. On a entendu boxe et musculation. Les espaces devraient être sécurisés grâce à diverses animations et une vigilance exercée sur les nuisances possibles pour les riverains. Pour ces espaces, à court terme, on déposera un revêtement gomme pour une utilisation éphémère et, à moyen terme, on envisagera un embellissement du grillage. Puis, à long terme (compter un an et demi à deux ans), on ouvrira des espaces rénovés (deux terrains décentralisés côté 19e pour laisser un large passage). Des expositions photos pourraient être installées. Ces propositions n'ont pas fait l'unanimité mais semblent intéressantes si les lieux sont correctement gérés. Encore que la question de lieux de sport proches de la pollution des voitures et du bruit du métro se pose. La prudence s'impose donc.

    La suggestion d'un espace de glisse sur le pont Saint-Ange a, quant à lui, été plutôt défavorablement accueilli. Certes, il n'y a pas de riverains proches mais l'idée avancée d'en faire un lieu mixte avec pourquoi pas un espace d'exposition est totalement incongrue. Qui aimerait se rendre à une exposition avec un bruit assourdissant en fond sonore ? Franchement... Par ailleurs, nous avons fait remarquer que les espaces de glisse sont quasiment exclusivement masculins. On peut le regretter, mais c'est ainsi aujourd'hui. Et la place des femmes sur l'ensemble de la promenade a été évoquée à plusieurs reprises dans la salle.

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    La photo ci-dessus a été prise rue Léon-CLadel dans le 2ème arrondissement un samedi après-midi. Il ne manque que le bruit.

    Pour la culture, une responsable de la direction des Affaires culturelles de la Ville avait été invitée. Elle a insisté sur l'importance de l'offre culturelle. Mais encore ? On a entendu parler d'art urbain et d'une association du 20e ,"Art Azoï", qui interviendrait sur le parcours : de façon temporaire sur les murs de Lariboisière (Action Barbès a reproposé un tel projet cette année dans le cadre du budget participatif), et aussi sur les murs sous le viaduc (gageons qu'obtenir l'accord de la RATP ne sera pas aisé). Nous retenons une bonne idée (proposée également par Action Barbès depuis des années) pour des expositions photos sur l'histoire du quartier et le patrimoine de la ligne 2. On s'en réjouit donc. Une ludothèque pourrait trouver sa place dans le square Louise-de- Marillac. Les Arts de la rue seraient aussi mis à l'honneur. Les lieux culturels seront sollicités et le Point Ephèmère situé au bord du Canal Saint-Martin proposera des manifestations. Des pistes intéressantes donc, mais encore rien de bien précis.

    La Direction des espaces verts a ciblé des lieux à végétaliser, et particulièrement le pont de la Chapelle qui a l'avantage d'être bien exposé à la lumière. Ce serait donc un lieu favorable à la culture hors sol. Un projet, suivi par des professionnels (une nécessité a précisé la maire du 10e) pourrait donc être élaboré avec des plantations en bac. On approuve. Adieu palettes !

    Pour le marché, nous savons que le site est contraint mais nous avons noté que l'espace de convivialité figure bien sur les plans projetés. Pour autant, un plan n'est pas la réalité et nous devons rester vigilants.

    Enfin, des kiosques pourraient être installés sur le parcours et proposer différentes activités. Là encore, rien de précis.

    A noter que la piétonnisation du pont de Jessaint, proposée lors de précédentes réunions, a été abandonnée car elle nécessitait des modifications de sens de circulation, entre autres rue Jean-François Lépine (une hypothèse mal accueillie par les habitants de la rue) et a été jugée trop coûteuse.

    Les réactions dans la salle

    L'association SOS La Chapelle reconnaît être particulièrement déçue et regrette l'absence de liens avec les espaces culturels du parcours et de projet global. Alexandra Cordebard reconnaît qu'on ne voit pas encore la cohérence globale mais qu'on avance. Demain La Chapelle apprécie qu'on se rapproche de l'idée de départ du projet avec une bonne place pour l'art et la culture. Mais, comme Action Barbès, elle déplore le projet de terrain de glisse qui crée une rupture sur le linéaire. L'éternel problème de la propreté est évidemment revenu dans les débats. Comment cette promenade sera t-elle entretenue ? "Les nouveaux aménagements de l'espace permettront plus facilement aux agents de passer et donc de nettoyer" a répondu le maire du 18e arrondissement. Mais il faudra aussi que le mobilier urbain soit correctement entretenu ! Nous sommes une fois de plus intervenus sur l'état déplorable des armoires électriques (entre autres) qui jalonnent le parcours.

    L'adjoint chargé de l'urbanisme, Michel Neyreneuf, a repris un problème qui nous est cher : celui des barrières sous le viaduc à l'emplacement du marché, barrières sans cesse cassées, rarement réparées, puis à nouveau vandalisées et qui a pour conséquence de permettre aux véhicules d'y stationner en toute impunité. Il semblerait qu'enfin la ville de Paris ait pris la mesure du problème pour chercher des solutions viables de fermeture. En effet, Cécile Lagache responsable à la DVD a précisé qu'un marché public pour des bornes rétractables avec commandes à distance était à l'étude. Mais ne crions pas victoire trop rapidement car il n'est pas certain que l'espace marché en bénéficie...

    Autre point qui continue à fâcher, celui du maintien de la déchetterie. La ville ne veut pas entendre parler de sa suppression car elle la juge indispensable. "Pourtant, voilà des semaines qu'elle est fermée sans que cela semble poser problème !" s'est exclamé un habitant.

    On peut déplorer de ne pas avoir obtenu d'informations sur le choix des éclairages de mise en valeur du viaduc. Seule information glanée : le budget total alloué pourrait atteindre 5 millions d'euros.

    Par ailleurs, on nous avait annoncé que la présentation projetée était déjà en ligne le jour de la réunion publique, ce qui n'est toujours pas le cas au jour de parution de notre article!! Nous ne pouvons donc pas vous faire partager le lien vers ce document, utile pour mieux comprendre les projets.

    En conclusion, les maires des 10e et 18e ont assuré qu'ils seraient exigeants et vigilants. On espère donc qu'ils tiendront parole.

  • Et si, avec les beaux jours, nous profitions d'une buvette dans le square Villemin ?

    Nous recevons un billet enthousiaste en faveur du jardin Villemin. Son auteur, et notre lecteur, vante toutes ses qualités mais aussi souhaite l'enrichir d"un lieu convivial en aménageant le kiosque en bois.

    Voyons donc l'alléchante proposition de notre lecteur :

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    Le jardin Villemin avec ses 19610 m2 et son emplacement en plein coeur du 10e est un véritable poumon pour l’arrondissement. Les familles du quartier s’y retrouvent autour des différentes aires de jeux avec les enfants, les promeneurs se reposent un moment sur la grande pelouse, les mains vertes font pousser de jolies fleurs dans le jardin partagé, les sportifs se retrouvent pour un match, pendant que des spectacles sont offerts dans le kiosque. Ainsi tous les âges et toutes les passions se croisent dans notre jardin !

    Des habitants du quartier rêvent de créer un lieu de convivialité en exploitant le petit kiosque en bois situé entre la grande aire de jeux pour enfant et les terrains de sport. 

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    La buvette du Jardin Villemin qui proposerait des boissons, des goûters, des produits de puériculture et de premiers soins serait aussi un relais de l’information événementielle de l’arrondissement.

    Consultez le sitehttp://www.sametsophie.fr/buvette-villemin/

    oOo

    Ce projet de buvette a déjà été présenté à l'élue du 10e chargée du commerce, de l'artisanat et du commerce Hélène Duverly, qui a fait part de son souhait d'attendre pour sa mise en oeuvre...

    En fait, côté Mairie du 10e, il semble qu'il y ait une confusion entre ce kiosque en bois et les kiosques à musique qui ont fait l'objet de propositions d'aménagement culturel dans le cadre de l'appel à idées pour le Budget Participatif (voir la proposition "Kiosque en mouvement").

    Aussi, compte-tenu du fait que ce kiosque en bois ne semble pas faire partie des équipements ciblés et quoiqu'il en soit, au regard notamment du calendrier post-estival du processus de décision du budget participatif, ne pourrait-on pas envisager une installation de cette buvette pour cet été. Une telle installation pour la prochaine période estivale aurait le mérite de servir d'expérimentation. 

    Un projet donc tout à fait sympathique, que nous soutenons et que nous suivrons de près...

     

  • Promenade urbaine: on attend la suite

    La période des voeux va bientôt se terminer et nous attendons avec impatience que l'agence chargée de la concertation sur les aménagements de la future promenade urbaine soit nommée par la Ville. On nous dit que ce serait imminent...

    Nous avions participé à la réunion quelque peu décevante de restitution du Civic Lab le 15 décembre dernier (voir notre article du 20 décembre).

    Le Civic Lab dont la mission s'arrêtait fin décembre semble poursuivre ses activités sur le projet. Pourquoi pas. Mais le local situé place de La Chapelle a brûlé en décembre et désormais plus possible de s'y réunir. L'agence d'architecture autogérée suggère cette fois un atelier intitulé "Alimentation responsable" ce samedi 21 janvier à 17h30 sur l'esplanade de la Halle Pajol. Atelier proposé par l'association Marché sur l'eau. Puis à 19h, retours, échanges et débats sur le devenir du Civic Lab et la promenade Barbès-Stalingrad.

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    Là encore, pourquoi pas. Cependant, nous avons à plusieurs reprises demandé que des animations et des moments d'information aient lieu vers Barbès et que les activités mises en avant par le Civic Lab soient visibles, ou mieux encore, soient vues par les habitants de ce côté-ci. Car, rappelons-le, la promenade urbaine va de Barbès à Stalingrad.

    Quels habitants vont réellement être informés de cette animation samedi ? Qui va se déplacer jusqu'à la Halle Pajol ? Quel sens cela a-t-il pour ce projet dont nous attendons la mise en action ? Quand pourra-t-on, comme lors des réaménagements des boulevards de Rochechouart, de Magenta et Barbès se mettre autour d'une table pour travailler sur plan avec les services de la voirie et des déplacements ?

    Pas de réponse à ce jour. Nous avons fait part de nos interrogations à Marie-Anne Kleiber, journaliste au JDD. Voir l'article ci-dessous.

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    Source : JDD du 15 janvier 2017 - article de Marie-Anne Kleiber

    cliquer sur l'article pour l'agrandir 

    MAJ 19 janvier voici le lien

    Paris, après les grillages, une coulée verte à La Chapelle ?

  • Conseils de quartier dans le 9e

    Notre association fait partie du bureau du conseil de quartier (CQ) Anvers Montholon, nommée après candidature par la mairie du 9e au titre des "personnalités qualifiées". Voir notre article du 14 novembre 2014 sur le sujet. A ce titre, nous suivons avec attention la manière dont l'équipe municipale élue en mars 2014 traite la question de la Démocratie locale et des conseils de quartier en particulier. Et il nous faut hélas, deux ans après cette élection, constater que quelque chose ne tourne pas rond.

    Action Barbès est également très active dans les conseils de quartier des 10e et 18e arrondissements, ce qui constitue un bon point de comparaison. Pour 4 ou 5 CQs organisés en session plénière (réunion des habitants du quartier) qui se sont tenus en deux ans dans chacun des arrondissements voisins, le CQ Anvers Montholon ne s'est réuni dans la même configuration (session plénière) qu'une seule fois à l'initiative de son bureau pour traiter des nouveaux aménagements du square d'Anvers. Certes d'autres réunions ont été organisées regroupant plusieurs CQs mais sur des sujets préalablement choisis par la mairie, pas par les bureaux des conseils eux-mêmes.
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    La mairie du 9e récidive le 3 février prochain avec une session plénière des 5 CQs de cet arrondissement afin de préparer les projets d'investissement soumis par les conseils de quartier dans le cadre du budget participatif édition 2016. Là encore, à notre connaissance, la mairie du 9e n'a pas consulté les bureaux pour obtenir leur accord. Elle organise et invite sur le sujet de son choix.

    La réunion du 3 février se tiendra à la mairie du 9e en salle du conseil à 19h pour discuter des projets suivants :

    - Pour le Conseil de Quartier Opéra-Chaussée d’Antin : le réaménagement de la place de l’Opéra et du quartier Chaussée d’Antin.
     
    - Pour le Conseil de Quartier Blanche-Trinité : le réaménagement de la place située au carrefour des rues de la Rochefoucauld, Jean-Baptiste Pigalle et Notre-Dame-de-Lorette.
     
    - Pour le Conseil de Quartier Pigalle-Martyrs : le réaménagement du parvis de l’église Notre-Dame-de-Lorette.
     
    - Pour le Conseil de Quartier Anvers-Montholon : le réaménagement de l’espace situé devant le centre Valeyre.
     
    - Pour le Conseil de Quartier Faubourg Montmartre : l’élargissement des trottoirs aux abords des salles de spectacle des Folies Bergère et des Feux de la Rampe.