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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Le Louxor

    Le palais du cinéma – Le Louxor – n’est pas à proprement parler dans le 9ème arrondissement, mais juste en face. Il est un patrimoine commun aux 9ème, 10ème et 18ème et tant les habitants proches de Barbès que les Maires de ces 3 arrondissements l’ont bien compris. Menacé de ruines, il a été racheté par la Mairie de Paris en 2003. Une visite du lieu était organisée la semaine dernière afin de montrer aux habitants du quartier l’état exact du bâtiment. La présence du Maire du 9ème et celle du 1er adjoint au Maire du 10ème, candidat aux élections de mars 2008 et probable futur Maire de cet arrondissement semble prouver l’intérêt porté par la municipalité à l’endroit.

     
     
    Construit au début des années 20 dans le style « égyptien », le Louxor a été successivement une salle de cinéma, puis de cinéma et music hall dans les années 50 pour terminer sa carrière en une sorte de boite de nuit gay, sorte de sous Palace des années 80. Il a fermé définitivement ses portes en 1987.
     
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    La salle du Louxor a son origine. Il ne reste que la structure. Pas de photo de l'état actuel, c'était une condition pour participer à la visite

     

     

    La visite a permis de voir que le Louxor a certes souffert mais que les travaux entrepris au fil du temps ne l’ont pas complètement défiguré. La structure générale de la grande salle – son volume avec ses deux balcons sans pilier et la longue perspective vers le bas – est intacte. La scène et la fosse d’orchestre sont encore en place. En effet, il convient de ne pas perdre de vue que l’endroit date de 1922, c'est-à-dire qu’il a été conçu pour un cinéma encore muet. A cet égard, il est donc un des derniers témoins de cette époque révolue, ressemblant plus à une salle de spectacles du 19ème siècle qu’à une salle de ciné du 21ème.

     
     

    Les travaux de décoration ont été réalisés en couches successives si bien que l’on se trouve en présence d’un « zonage » assez facilement repérable : la couche d’origine des années 20 – style égyptisant - puis celle des années 30 – style hellénisant - correspondant semble t-il aux travaux de sonorisation de la salle. Viennent ensuite les différentes couches des travaux d’après-guerre et enfin la couche des années 80, moquette murale très en vogue dans ces années là.

     
     

    L’extérieur du bâtiment, actuellement masqué par un affreux échafaudage, n’est pas en trop mauvais état non plus. Il a bien sûr besoin d’une bonne cure de jouvence mais les mosaïques du haut font encore leur effet. On a une assez bonne idée de l’état extérieur en passant avec le métro aérien.

     
     

    Que va devenir Le Louxor ? Là est la question.

     
     

    Les spécialistes semblent être d’accord sur deux ou trois points centraux : d’abord l’intérêt patrimonial de la salle dans son ensemble, témoin d’une conception architecturale typique d’un temps révolu. Ensuite la décoration des années 20 et 30 avec ses différents éléments et enfin la façade, inscrite au répertoire dans les années 80.

     
     

    Plusieurs projets ont été évoqués. Un centre culturel méditerranéen ? Pas confirmé par la Mairie de Paris. Mais pas infirmé non plus. Ce qui est sûr, c’est que les échéances initiales annoncées – réouverture début 2009 – ne seront pas tenues. C’est sans doute un bien car cela laisse le temps à chacun d’une part de réfléchir au projet à développer et qui devra participer à la nécessaire revalorisation du quartier Barbès et d’autre part à finaliser les études techniques de faisabilité.

     
     

    Bien que lui aussi d’un temps maintenant assez lointain (1969), l'exemple de l’affreux projet immobilier qui a été développé à la place du cirque Médrano en haut de la rue des Martyrs devrait faire réfléchir !

     
    Les habitants de Barbès sont motivés !
  • Promenade urbaine : de Barbès à Stalingrad en passant par New York et Chicago

    Nous attendons avec impatience l'inscription du projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad au plan d'investissement de la Ville de Paris. Ce devrait être chose faite en novembre et permettre ainsi à la maire de Paris de saisir l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) du projet afin de lancer le travail, c'est à dire les premières études, concrètement.

    Cela n'empêche pas Action Barbès de continuer à travailler sur le projet. Notre modestie naturelle dût-elle en souffrir, nous avons organisé une visite in situ avec Susan Chin, la directrice de  Design Trust for Public Space de New York, venue à Paris à l'occasion d'une conférence internationale d'architectes. Les professionnels qui l'accompagnaient et elle-même ont reconnu le cadre presque familier et ses similitudes avec les projets qu'ils initient à New York.

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    The Design Trust for Public Space est une "nonprofit organization", une association, dont le but est de coordonner les actions des différents acteurs new-yorkais (public et privé) afin d'améliorer la vie des habitants de la grosse pomme. Les valeurs défendues par cette association sont extrêmement proches de celles d'Action Barbès, à savoir, des espaces publics de qualité pour une vie démocratique et culturelle elle aussi de qualité, souci de la justice sociale et de l'environnement mais diffère en ce qu'elle a de typiquement américain, le partenariat public/privé comme moyen privilégié de ses actions.

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    Le projet "Under the elevated" a rapproché nos deux associations. Nous avons fait visiter à Susan Chin, Executive Direcor de Design Trust, la partie sous viaduc entre Barbès et La Chapelle en lui exposant la problématique particulière de l'endroit. Nous nous sommes rapidement rendu compte que les questions à Paris ressemblaient beaucoup à celles de New York : sécurité, propreté, bruit, circulation, valorisation de l'endroit, "connecting communities" .... Cela a été pour nous un échange très riche, un point de vue extérieur sur un problème très voisin, chacun gardant néanmoins ses spécificités comme la valeur patrimoniale du viaduc de Paris, souci patrimonial qui reste assez éloigné des préoccupations new-yorkaises. 

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    Cette réunion nous a permis aussi de rencontrer une architecte de Chicago qui va nous fournir des contacts dans cette ville au sujet de projets assez proches du nôtre.

    Voilà bien la magie d'Internet ! Qui eut dit il y a encore 15 ans que notre petite association se verrait un jour aidée et supportée par une des ses très grandes soeurs de New York ?

     

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  • Voeu commun d'Action Barbès et du CQLariboisière

    Le 15 juin dernier, le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, réuni en plénière, a voté un voeu avec l'association Action Barbès sur le Louxor. Il s'agit de rappeler aux élus les promesses de campagne pendant lesquelles ils avaient annoncé une concertation avec les habitants, conseils de quartier et associations, pour définir ensemble un cahier des charges qui tienne compte des souhaits et des besoins locaux. Le projet culturel semble déjà bien avancé quant à la définition des activités futures de l'établissement. La communication de la Ville et les vidéos dans lesquelles apparaît l'architecte chargé de la rénovation, Philippe Pumain, annoncent trois salles destinées à des projections cinématographiques d'Art et essai, mais également à des activités tournées vers le jeune public dans le cadre de l'initiation à l'image, un espace de restauration au niveau de la terrasse et un espace d'exposition.

    mairie du 10e.jpgCe voeu a été présenté par Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès et membre de l'équipe d'animation du Conseil de quartier, en tout début du conseil d'arrondissement du 28 juin à la mairie du 10e.

    Nous vous restituons ici la réponse des élus, aussi fidèlement que possible.

    Rémi Féraud, le maire du 10e, a donné son accord sur la nécessité d'associer conseils de quartier et associations à l'élaboration du cahier des charges. La concertation devrait bien commencer au début de l'automne. Sur le dernier point, à savoir la possibilité de permettre la tenue de conseils de quartier et des réunions associatives locales dans une salle du Louxor, il a précisé que cela ne pourrait se faire qu'en activité annexe. En effet, le Louxor restera avant tout un cinéma. Cependant, il espère que cela sera possible notamment pour une activité démocratique comme le conseil de quartier, l'ancrage local ayant sa place dans le projet.

     

  • Studio 360°, petit tour d’horizon

    « Studio 360° », c’est le nom du centre culturel qui devrait, d’ici deux ans, conférer un nouveau visage à l’angle des rues Léon et Myrha, aujourd’hui jardin provisoire et terrain de pétanque. À l’occasion de la réunion organisée samedi 14 mars à l’invitation de l’association Cavé Goutte d’Or, un point a été dressé aux Xérographes sur l’avancement de ce premier projet culturel « 100 % privé » du quartier. Outre ses promoteurs, plusieurs acteurs du quartier étaient représentés, notamment la Table ouverte, le 18e du Mois et Action Barbès.

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    Porté par le label et maison de production Accords Croisés, ce projet est à dimensions multiples. Le lieu, en effet, accueillera une salle de répétition en sous-sol, un restaurant au rez-de-chaussée, une salle de spectacle d’une capacité variable de 180 places à 300 places sur trois étages, un petit studio d’enregistrement, des bureaux et des loges destinées à des résidences d’artistes de quelques mois aux étages supérieurs, et enfin, un potager sur le toit (conçu par Topager).

    Y seront hébergés des artistes en résidence, le festival musical Au fil des voix, une association de formation (Quai des voix) et bien sûr, le label Accords croisés. D’où le choix du nom de « 360 degrés », qui désigne à la fois l’ouverture sur le monde – Accords croisés et Au fil des voix font la part belle à la world music – et l’ensemble de la chaîne musicale, depuis la création (en résidence) jusqu’à la diffusion (salle de spectacle).

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    En quête d’un modèle économique

    Comme l’a expliqué Saïd Assadi, le directeur d’Accords croisés, ce projet vise, dans un contexte de réduction des subventions allouées aux acteurs culturels, « à rassembler les petites structures et les artistes émergents pour les aider à se développer, à créer un modèle économique alternatif, qui ne soit ni une grande structure économique du type Zénith, ni un organisme subventionné : une force horizontale, avec des artistes issus de la diversité ». Sur un coût total de près de 4 millions d’euros (3,2 millions pour la construction et 700 000 euros pour les aménagements intérieurs), 800 000 euros ont été apportés en fonds propres par les structures partenaires, le reste devant être emprunté.

    En outre, ce lieu doit faciliter l’activité du label en réduisant les coûts de production. « Pour réaliser un projet, en effet, a expliqué Saïd Assadi, on doit payer le lieu de résidence de l’artiste, la location du studio d’enregistrement etc. Avec Studio 360°, on disposera de toutes les installations sur place. L’idée, c’est donc que le remboursement de l’emprunt soit équivalent aux loyers qu’on paie aujourd’hui pour les bureaux, les studios, locations de salles de spectacle etc. ».

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    En novembre 2013, l’ouverture de Studio 360° était annoncée pour octobre 2015. Mais c’est sur le bouclage financier que le projet a pris du retard. En cause, a indiqué Saïd Assadi, le refus de la majorité municipale actuelle – contrairement à la précédente – de se porter garante de l’emprunt auprès de la Caisse des dépôts et consignations, soit 75 % de l’emprunt total. « Pourtant, on a fait au moins 25 réunions à la mairie depuis l’identification de la parcelle, en 2010 ! » a-t-il regretté. Cela étant, il s’est montré philosophe : cela fait plus de quatre ans, après tout, qu’il travaille à ce projet ! Et si l’appel d’offres n’a pas encore été lancé pour le constructeur, le permis de construire, lui, a déjà été déposé. Avant de lancer les travaux, il ne reste donc plus qu’à trouver un nouveau garant… Quatorze mois de construction sont prévus et la livraison annoncée pour dans deux ans.

    L’architecture, elle, a été dessinée par le studio Engasser. Gaétan Engasser en personne en a assuré la présentation, reconnaissant que concevoir un bâtiment aux fonctions si diverses sur une parcelle si réduite (360 m2) n’avait pas été simple… « Vu le nombre de partenaires, la maîtrise d’ouvrage n’était pas ordinaire, a-t-il expliqué. On a dû organiser des dizaines de réunions, mais du coup, on a réussi à concevoir un projet alternatif et novateur ! » Soucieux de l’inscription dans un ensemble architectural, également : le travail du toit de Studio 360° permet « d’aligner les toitures sur les deux rues » Léon et Myrha.

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    La façade, a expliqué Gaétan Engasser, « sera composée d’une première coque en béton, peinte à la manière des murs pignons parisiens et qui sera certainement l’œuvre d’un artiste, sur le thème de la diversité culturelle, peut-être un jeu d’écritures sur les alphabets ». Quant à la deuxième peau, métallique micro-perforée, elle sera recouverte d’une peinture laquée : « Cette double peau aura un rôle à la fois décoratif et thermique, avec la réduction de l’exposition au Soleil à l’intérieur des locaux, à la manière d’un moucharabieh ».

    Ouverture sur le quartier

    Saïd Assadi a enfin insisté sur son souhait d’ouvrir le lieu sur le quartier. Une ouverture qui s’exprime notamment dans la liberté d’accès au bâtiment et les vitres le long du rez-de-chaussée, qui révéleront le restaurant et pourront s’ouvrir l’été. En outre, de grandes fenêtres sur l’escalier d’honneur desservant tous les étages, au coin de l’immeuble, permettront à la lumière naturelle de pénétrer dans l’édifice et aux passants de profiter de l’architecture intérieure du lieu.

    De nouvelles réunions seront organisées avec les associations du quartier pour tenir informés les habitants de l’avancement du projet. Avec un grand sourire, Saïd Assadi a conclu qu’à terme, Studio 360° deviendrait peut-être une entreprise d’exportation de spectacles et musique du quartier. Des produits culturels made in Goutte d’Or, en quelque sorte !

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  • Les lignes de bus se réorganisent (suite)

    Nous avons déjà évoqué le sujet de la réorganisation des lignes de bus parisiens le 26 septembre dernier dans le cadre de la concertation lancée par le Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF) et la Ville de Paris.

    Une première réunion d'information suite à cette concertation s'est tenue il y a quelques jours et un document intermédiaire a été diffusé. Regardons ce que nous dit ce dernier pour les lignes de bus passant à Barbès et alentour. Prenons les en ordre croissant du numéro de ligne.

    30 : le projet introduisant un terminus à Pigalle est contesté et une variante est à l'étude avec une déviation du 54 par la gare de l'Est pour assurer le trajet qui ne serait plus desservi par le 30

    38 : passage en bus "articulés" avec une variante à l'étude pour prolonger le parcours jusqu'à la porte de La Chapelle pour absorber la ligne 65

    39 : modification du parcours entre gare du Nord et Palais Royal  avec avis favorables 

    42, 43 & 46 : pas de modification dans le secteur

    54 : pas de modification sauf incidence du projet ligne 30

    56 : pas de modification du parcours

    60 : déviation du parcours par la gare Rosa Parks avec un avis favorable mais une demande de renfort d'offre, la ligne étant très longue et surchargée 

    85 : terminus à Châtelet au lieu de Luxembourg  avec un avis plutôt favorable

    Donc, de nombreuses études encore en cours, affaire à suivre

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  • Chapelle - Marx-Dormoy : conseil de quartier

    paris,conseil-de-quartier,chapelle,marx-dormoy,jardins,Nous avons noué des liens amicaux avec les animateurs du conseil de quartier Chapelle - Marx-Dormoy, parce que nous avons cru un certain temps qu'en associant nos forces et nos compétences d'observateurs locaux et attentifs, nous pourrions obtenir un aménagement de l'entrée dans Paris et la réduction du flux des automobiles par l'avenue de la Chapelle et la rue Marx Dormoy. Ce sont ces flux qui engorgent le quartier "dit" vert autour de la rue Philippe de Girard dans le 10e, par exemple, comme nous l'avions entendu en conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, autre conseil de quartier avec lequel notre association a entretenu des relations de bon voisinage ! Ce sont aussi souvent ces entrées-là qui encombrent le boulevard de La Chapelle quand il butte sur le carrefour Barbès.

    Nous avons conservé l'habitude de communiquer entre nous... et aujourd'hui nous vous annonçons que le conseil de quartier Chapelle Marx Dormoy tiendra une réunion publique ce soir jeudi 24 novembre à 19 heures, au collège Aimé Césaire, 22 rue Pajol, dans le 18e.

    Le thème choisi est

    Présent et avenir de nos jardins

    Sous ce terme "nos jardins", l'équipe d'animation entend plus particulièrement le square Louise de Marillac, les jardins d'Eole et bien sûr tous les jardins partagés qui existent ou pourraient exister dans le périmètre du conseil de quartier.

    C'est en hiver, qu'on prépare le printemps... vous dirait un jardinier. Alors, ce soir, venez discuter de l'avenir de vos jardins.

  • Ce soir, le Budget Participatif dans le 10e : pour le comprendre et apporter sa contribution !

    Un rappel de notre brève du 24 février dernier...  

    Venez participer à la réunion publique du Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul (sa page facebook). Vous pourrez comprendre concrètement le dispositif du Budget Participatif pour mieux y contribuer :

    ce soir, mardi 3 mars de 19h à 21h

    à

    l'école élémentaire située au

    3 rue de Belzunce, Paris 10e

     

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    Par ailleurs, dans le cadre de ce Budget Participatif, voici un bref récapitulatif des liens vers les propositions, à ce jour, d'Action Barbès pour nos quartiers (propositions que nous vous détaillerons prochainement !) :

     

    9e :

    Réduire la chaussée au carrefour Maubeuge-rue de Rochechouart et le rendre plus sûr

     

    10e :

    La fresque du mur de Lariboisière

    Boulevard de Denain sécurisé

    Repenser et aménager les abords inter-quartiers de la Gare de l'Est

     

    10e & 18e :

    Le viaduc du métro plus vert

    Libérer le sous-viaduc du stationnement automobile le dimanche

     

    18e :

    Le réaménagement du carrefour Chapelle Tombouctou

    Réaménagement des Rues Clignancourt et Ramey  

     
  • Le printemps arrive aussi dans le square Bashung

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    Le futur Square Alain Bashung en voie d'achèvement

    Les lecteurs doivent s'imaginer que nous nous acharnons sur ce pauvre square naissant. C'est un peu vrai, mais nous en suivons l'évolution depuis si longtemps que nous sommes impatients de le voir ouvrir ses grilles aux habitants et surtout aux enfants du quartier.

    Des arbres ont déjà été plantés, des arbustes rythment l'espace de leurs taches vertes : feuilles tendres et fragiles encore.

    Le mois d'avril, un peu frais, un peu trop frais même, aura eu des vertus bienfaisantes pour les plantes nouvelles qui ont besoin de s'enraciner sans souffrir du grand soleil. Réjouissons-nous qu'il ne fasse pas très chaud donc.

    paris,18e,square-alain-bashung,végétalisationDe loin, nous avons regardé les équipements déjà en place, et une question a surgi dans nos cerveaux tatillons : est-ce une bonne idée d'avoir installé des lampadaires comme vous pouvez les voir sur la photo ci-dontre ?

    On comprend l'idée. Forts de l'expérience du square Léon, qui a souffert longtemps de dégradations répétées, notamment nocturnes, les responsables ont dû penser qu'il fallait faire bénéficier le square d'un bon éclairage.

    Nous savons toutefois que les personnes qui ont intérêt à jouir d'une certaine ombre sur leurs activités, savent aussi comment on procède pour neutraliser la bienveillante lumière des réverbères de la Ville. Ceux-ci ne seront-ils pas trop facilement à la portée des "malfaisants", accessibles d'un jet de pierre ? La fréquentation assidue des réunions de conseils de quartier nous a appris, par exemple, que le square Montholon - dans le 9e - faisait l'objet de casse fréquente de ses moyens d'éclairage. Rassurons-nous, ils sont réparés avec la plus grande diligence possible. Mais c'est un coût supplémentaire qu'il faut assumer.

  • Comment nos voisins traitent-ils un aménagement de voirie rue du faubourg Saint-Denis ?

     

    AB est allé voir de près, le 8 avril, comment se déroulait le CQ Louis-Blanc-Aqueduc, afin de tirer profit du savoir faire des autres conseils de quartier. Par intérêt aussi, car il nous semble important de faire connaître la commission Circulation & voirie de notre association. Le cadre : école élementaire de la rue La Fayette, au-delà du faubourg Saint-Martin, presque à la Rotonde de Ledoux, 19 heures. Affluence normale, une  quarantaine  de personnes. Au mur s'étale un plan, longue bande de papier, de la rue du faubourg Saint Denis, depuis la Gare du Nord (rue de Dunkerque), jusqu'à la place de La Chapelle. Un peu loin des participants, difficile de suivre les indications de l'intervenante de la Direction de la voirie et des déplacements, Florence Fargier.

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    J.-P. Leroux, conseiller d'arrondissement du 10e dans la précédente mandature, va jouer les modérateurs : tout d'abord, il rappelle les règles et le fonctionnement d'un conseil de quartier et présente l'ordre du jour. Le conseil de quartier Louis-Blanc dispose d'une commission Urbanisme & déplacements, qui avait bien préparé le sujet et le connaissait bien... Le chantier de cet aménagement était prévu initialement pour l'été 2009, mais la demande de « verdissement » du faubourg remonte à 2002, c'est dire qu'elle est attendue par les habitants ! En outre, ce report des travaux n'a été annoncé que fin juin 2009... d'où une certaine nervosité du conseil de quartier qui, à la rentrée de septembre, lance une pétition. Les élus expliquent alors qu'une mauvaise coordination entre les services voirie et espaces verts est à l'origine du report, les seconds manquaient de crédit pour planter des arbres et donc refusaient le projet, tout en ignorant que les premiers envisageaient de lancer des travaux de voirie sur cet axe...

    Rémi Féraud, le maire du 10e qui participe à la réunion du CQ, regrette aussi ce décalage... mais se félicite (!) que l'insistance de la mairie permette aux travaux de commencer pendant  les vacances de printemps, en débutant par le réseau de gaz très prochainement. L'étonnement saisit l'assemblée : d'abord, un report non annoncé, et maintenant, un redémarrage impromptu ! Qu'en est-il alors des suggestions faites, des demandes complémentaires ?

    Le bilan tel que l'a commenté un des membres de l'équipe d'animation de la commission urbanisme est le suivant :

    • Mise en zone 30 : refusé par la Préfecture de police,
    • Remplacement des croix de Saint-André par des potelets : accepté,
    • Déplacement des arrêts de bus pour empêcher le stationnement illicite des automobiles sur les aires d'arrêt des bus : refusé par la préfecture de police.
    • Ajout d'un passage piéton au milieu du tronçon Demarquay-Cail, juste devant l'hôpital... : refusé car en section courante,
    • Ajout d'un passage piéton au débouché de la rue Perdonnet : accepté,
    • Création d'un plateau surlélevé pour le passage piéton devant la sortie de la gare : refusé, car selon la RATP, on ne peut déplacer les arrêts de bus.
    • Création d'oreilles aux débouchés des rues La Fayette, Demarquay, Perdonnet et Cail, pour sécuriser les traversées piétonnes : refusé, par manque de financements.

     

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    Revenons à ce que décrit Florence Fargier, de la direction de la voirie, et à ce que sera le faubourg d'ici la fin de l'année 2010.

    En effet, des arbres seront plantés - on ne sait pas quelle essence - : quatorze en tout, grâce à l'élargissement du trottoir côté des numéros impairs (côté gare) à 5,20 mètres La rangée d'arbres sera toutefois interrompue au droit des arrêts de bus, pour cause de sous-sol impropre à leur plantation. La salle - et la commission - demandent des bacs ou des jardinières à la place des arbres manquants : les parcs et jardins n'en veulent plus, leur entretien est trop coûteux... et ce ne serait pas écologique, ajoute le maire. (Ah, tiens. Pourtant il y a de belles jardinières rue Ordener au-dessus des voies de la gare du Nord... récentes, avec des bancs. Photos projetées sur l'écran dans la salle, à l'appui...) Le maire continue : en revanche, si les habitants veulent s'en charger, on peut les aider à constituer une association avec cet objectif. Il en existe plusieurs dans le 10e précisément.

    L'élargissement unilatéral du trottoir commencera à la sortie de la gare routière (avant, ce n'est pas possible) et ira jusqu'au boulevard de La Chapelle. La voie de bus en site propre sera élargie, elle aussi, à 4,50 mètres et pourra ainsi accueillir les cyclistes dans le sens Nord-Sud, en toute sécurité. Côté automobiles la Préfecture de police exige le maintien de deux voies de circulation entre la rue Cail et la place de La Chapelle. Les traversées piétonnes seront améliorées et une nouvelle créée près de la rue Cail.

    Ces avancées n'estompent pas le mécontentement des habitants qui, avec l'élargissement des trottoirs, anticipent les problèmes liés à l'extension des étalages qui ne va pas manquer de se produire. La situation n'est pas claire : on se sait pas bien comment sont délivrées les autorisations. Même si Elise Flajgeles explique que trois signatures sont nécessaires (celle du maire d'arrondissement, de l'élue chargée du commerce et celle de l'élue chargée de l'espace public), Elisabeth Carteron donne malgré tout l'exemple d'une terrasse refusée par le maire du IIe et octroyée par l'adjointe au Maire de Paris, chargée du commerce.

    L'extension des étalages et des terrasses dans certains quartiers de Paris provoque des manifestations de mauvaise humeur chez les riverains, quand ce n'est pas carrément une levée d'armes et une mobilisation pour influer la nouvelle réglementation qui est en cours de révision. A ce sujet, voir le site de l'association Accomplir, qui est une des têtes de file du Réseau Vivre Paris, qui entend bien défendre le droit des habitants parisiens à un confort et une tranquillité de vie, très attaqués ces dernières années, tout autant le jour que la nuit.

     

  • Dans ce cas qu'on règle la circulation par un feu tricolore !


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    La cérémonie des vœux de Rémi Féraud en mairie du 10e, jeudi dernier, a été l'occasion de croiser Elise Fajgeles, une de nos interlocutrices préférées en matière d'espace public. En effet, elle est chargée de cette délégation pour le 10e et souvent nous avons eu des débats sur tel ou tel aménagement de voirie. Des débats cordiaux, car c'est une élue qui sait écouter les habitants, même si parfois elle ne tient pas tous les cordons qui mènent à la décision. Cette fois, elle voulait nous voir pour nous confirmer une décision qui ne laisse pas de nous surprendre. Le retour d'une circulation autorisée au passage Paré-Patin.

    Ah ? Tiens !

    Remémorons les faits. Lors du réaménagement du boulevard de Magenta qui se termine en 2006 (Le Moniteur du 9 mai 2006) par une inauguration en grandes pompes et sous des fanions colorés, il fut décidé de rendre les trottoirs aux piétons en ré-équilibrant l'espace public à leur profit. Parmi les innovations de taille on avait la restriction des chaussées roulantes à une seule voie de chaque côté, doublée d'une voie pour bus en site protégé, la plantation d'une deuxième rangée d'arbres, des dispositifs sécurisant les passages piétons aux intersections, etc. Et la mairie avait fait accepter par le chef de projet l’aménagement d'une placette et même l'idée que la rue Ambroise Paré ne déboucherait plus sur le boulevard de Magenta. Pendant longtemps cette voie, qui permettait aux automobilistes « futés » de rejoindre le Magenta en contournant l'hôpital Lariboisière leur évitant l'embouteillage fréquent du carrefour Barbès, se trouvait très encombrée, au point de bloquer la circulation sur le boulevard de Magenta lui-même. Les anciens habitants du quartier se souviendront de cet engorgement qui nuisait gravement aux accès à l'hôpital, parmi d'autres inconvénients.

    A la suite de cette fermeture, les habitudes ont été longues à prendre. Devant l'embouteillage du boulevard de la Chapelle, de nombreux automobilistes continuaient à contourner l'hôpital par les rues de Maubeuge et Ambroise-Paré et venaient s'entasser rue Guy-Patin. Le barreau Patin sous le viaduc était alors à double sens, créant un pataquès de taille. Puis au fil des années, les automobilistes se sont enhardis à franchir les interdits du passage Paré-Patin, au point qu'ils sont des centaines chaque jour à l'emprunter sans plus de formalité, dans un sens comme dans l'autre.


    paris,10e,circulation,voirie,passage-paré-patin,boulevard-magenta,piste-cyclable,piétonsNous avons maintes fois demandé à ce que ces infractions soient verbalisées, d'autant qu'une caméra plantée au beau milieu du Magenta balaie le champ. Mais rien ne vient.

    Nous nous sommes même entendu dire par un représentant de la Préfecture de Police que le passage était interdit à TOUT VEHICULE, y compris ceux d'urgence, puisque les panneaux d'interdiction ne sont pas accompagnés d'exception, du type « sauf véhicule d'urgence ». Mais sans plus d'émotion pour la situation et les dangers induits.

    paris,10e,circulation,voirie,passage-paré-patin,boulevard-magenta,piste-cyclable,piétonsRécemment, c'était le 3 décembre (Le Parisien), dès 8h30, les taxis se sont emballés dans un mouvement de protestation contre leurs difficiles conditions de circulation dans Paris, mais surtout le manque d'espace autour de la gare du Nord, la concurrence des moto-taxis et des fraudeurs sans licence. Elise Fajgeles a participé à la réunion qui a suivi, au cours de laquelle elle n'a pu que prendre connaissance de la demande des taxis parisiens de lever l'interdiction au passage Paré-Patin. Demande acceptée par l'Hôtel de Ville dans le cadre des accords passés entre la Ville et les taxis. On cède ici pour ne pas céder là. Dommage que le « ICI » soit justement chez nous. Car, enfin, si nous protestons depuis plusieurs années de la dangerosité de ce passage pour les piétons et les cyclistes du Magenta, justement parce que l'interdiction d'y circuler n'y est pas respectée, ce n'est pas en l'autorisant à d'autres véhicules, qu'on en diminuera la dangerosité. Ne nous y trompons pas, de nombreux taxis passent déjà allègrement, au risque extrêmement faible d'être verbalisés et beaucoup d'autres leur emboîtent le pas, les véhicules de la Propreté de Paris, les voitures de la Banque Postale, et bien d'autres.

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    Dans le cas avéré d'une réouverture du passage, qu'on y implante un feu tricolore qui retiendra les véhicules autorisés (ou non) aussi longtemps que le flux sur le boulevard de Magenta est au vert. C'est un minimum !

    Nous sommes méfiants sur la durée de l'expérience, même si l'Hôtel de Ville s'est engagé sur une durée de 6 mois seulement, et qu'il a promis de procéder à des comptages, histoire de pouvoir revenir à la situation actuelle. Or celle-ci n'est pas satisfaisante non plus....

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    La rue Ambroise-Paré sans les palissades qui interdisent le stationnement des porte-huit.

  • Le square Cavaillé-Coll fermé jusqu'en avril pour réaménagement

    De puis le 17 février dernier et jusqu'à la mi-avril 2020, le square Cavaillé-Coll, situé au pied de l'église Saint-Vincent-de-Paul sur la place Franz Liszt, ferme ses portails au public pour travaux.

    Dans le cadre du projet "Tous mobilisés pour notre quartier" initié par la mairie du 10e, ce square, aujourd'hui plutôt mal fréquenté et peu avenant, fait donc l'objet d'une réfection complète. Une rénovation fort attendue par les riverains qui n'ont que très peu d'espaces verts dans leur quartier.

    Ainsi, les plantations vont être reprises, les aires de jeux vont être rénovées, des agrès sportifs seront implantés et une partie sera consacrée à la création d'un petit jardin partagé.

    Espérons que ce coup de neuf sera accompagné à la réouverture du square d'une présence régulière de personnels de sécurité de la mairie, ou même, rêvons un peu, de celle d'un gardien de square, fonction pratiquement disparue mais qui a pourtant prouvé son efficacité.

    2020_1_Affichage Cavaillé-Coll 2020 2 - copie.jpg

  • Point de vue

    Pour rester dans la chronologie, le secteur de la petite enfance a été développé au cours de la mandature, pour rattraper le retard accumulé par des responsables ayant sous-estimé le renouvellement démographique. De nouvelles écoles, de nouvelles crèches ont été livrées, et conçues sur mon insistance selon la norme de Haute Qualité Environnementale, pour diminuer leur impact leur l’environnement et offrir aux occupants un environnement sain.

    Nous voulons ouvrir chaque école à la vie de quartier et à la culture en y proposant des pratiques artistiques pour tous, et en y accueillant des artistes en résidence. Une école, un artiste.

    Pour les plus grands, le Conseil des Jeunes permet de s’informer et de participer à la vie locale. Les Conseils de Quartier lieux de rencontres et de débats entre habitants, font naître des projets. Je souhaite amplifier leurs actions en les rendant plus autonomes. Et pourquoi ne pas imaginer de temps en temps des Conseils de Quartier  des Enfants ?

    A l’autre bout de la pyramide des âges, le Conseil des Sages s’adresse à nos aînés qui y expriment leurs avis, leurs besoins. Ainsi, sous impulsion des élus Verts ont été mis en place, parce qu’indispensables, un service d’accompagnement sécurisé, le maintien à domicile, la rénovation des résidences, des actions intergénérationnelles. Bientôt ouvrira un espace Services destiné au grand âge car on est souvent démuni lorsque les parents deviennent dépendants et qu’il faut trouver des solutions aux problèmes qui se posent.

    Dans un même arrondissement chacun est important, tous vivent ici, tous doivent être écoutés et entendus. Enfants en bas âge ou scolarisés, adultes dans la force de l’âge, jeunes retraités désireux d’activité, vieillards fragilisés nécessitant aides et soins : chacun doit pouvoir trouver ici réponse à ses envies, ses priorités, ses préoccupations.

    Vivre chaque âge dans le 9e c’est faire vivre la solidarité et préserver le lien entre les générations qui fait de nous des êtres humains. 

     

    vivre et mourir dans le 9e - Les Verts.pdf

    Vivre et mourir dans le 9e : comment vivre chaque âge dans notre arrondissement ?

    Par Nicole Azzaro – Les Verts30237b8294da8f8e871554b5bef95334.jpg

     

     

     

     

    Le 9ème  arrondissement ne comporte ni maternité, ni hôpital, ni cimetière. On ne peut ni y naître, ni y être en longue maladie, ni y passer un repos éternel ! C'est sans doute que l'on souhaite y vivre le mieux, et le plus longtemps possible! Ma conviction d’écologiste est que quel que soit son âge on doit  trouver là ou l’on vit des réponses à ses besoins et que le lien entre les générations, est une donnée précieuse à préserver, un ciment social indispensable