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Rechercher : conseils de quartier

  • Côté cinéma du sud, une réussite remarquée

    Le Monde du 18 août titrait dans ses pages cinéma : "Une séparation", succès surprise du cinéma iranien. Nous nous réjouissons que des films de cette qualité et appartenant a priori au classement art et essai obtiennent un tel succès. Malgré un petit nombre de copies au départ (105 copies en juin en France) et en conséquence un nombre d'écrans tout aussi réduit, il a séduit les spectateurs. Au point de poursuivre sa carrière dans les autres pays de l'Union et de passer l'atlantique à l'automne. Miracle des succès cinématographiques ! Il n'avait pourtant rien au départ qui corresponde aux critères qui font les millions d'entrées : pas de gros budgets, pas d'effets spéciaux, pas de version française, il sort en V.O., une durée de 2 heures, pas de têtes d'affiche.... mais un Ours d'or à Berlin. Il faut reconnaître que le jury du Festival international de Berlin a visé juste en lui décernant l'Ours d'or du meilleur film et deux prix d'interprétation décernés collectivement aux acteurs et actrices, dirigés par le réalisateur iranien Asghar Farhadi.

    Nous imaginons que l'histoire très humaine, et très banale aussi dans laquelle beaucoup peuvent se reconnaître, a fait le reste. Qui ne s'est pas débattu à un moment avec le problème de l'âge de ses vieux parents, ou avec des soucis de couples ? Le film, en montrant la réalité intime des protagonistes, leurs solutions, les impasses, les conditions financièrement difficiles de certains, les non-dits, les mensonges, souligne que les problèmes humains sont assez semblables ici ou là, quel que soit le régime en place, et les différences culturelles. La proximité humaine de l'histoire est à notre avis une des explications de son succès. Le public est touché au bon sens du terme.

    Il semble, cerise sur le gâteau ! que le film ait plu également à la censure iranienne.... comme le révèle Shahla Nahid dans l'article du Monde des pages cultures du 18 août également.


    UNE SÉPARATION : BANDE-ANNONCE VOST HD par baryla

    Pour l'avenir du Louxor, qui ouvrira ses portes en 2013, avec une salle destinée plus particulièrement aux cinémas du Sud, nous souhaitons vivement la création de nombreux films de la facture de celui-ci.

     

  • Rue La Fayette en 1928

    Regardez bien les façades des immeubles qui surplombent cet entrelacs de véhicules ? Les reconnaissez-vous ? La perspective serait plus parlante si la photo était prise vraiment dans l'axe de la rue.... C'est la rue La Fayette au carrefour de la rue Cadet. On aperçoit même la bouche de métro Cadet surmontée de la structure d'Hector Guimard.

    embout10.jpg

    vue extraite du site de passionnés par les C4 Citroën

    On a beau trouvé la circulation dense ces temps-ci, les temps anciens ne montrent pas une fluidité remarquable. Au moins ce jour-là. En l'absence de pot catalytique, on n'ose à peine imaginer l'air que respiraient les riverains et les passants.

    Inutile d'y chercher une piste cyclable non plus.

     

     

  • Demain, dimanche 28, La Chapelle en liesse

    Nous avions fait un article sur la fête de Ganesh l'an passé. Si vous avez regretté de ne pas avoir vu le défilé, sachez qu'il aura lieu demain dimanche. Ganesh, le Dieu à tête d'éléphant, fils de la déesse Parvati et du grand seigneur Shiva est vénéré en Inde et dans une large partie de l'Asie par des centaines de millions de fidèles. Il représente un des concepts de base du symbolisme hindou.

    Depuis 1985, un temple consacré à Ganesh existe à Paris : c'est le Temple de Sri Manicka Vinayakar Alayam, situé au 17 rue Pajol, dans le 18e. Ce dimanche 28 août, sa statue sera portée en procession  dans les rues (voir itinéraire ci-dessous) au son des flûtes et des tambours, devant près de 25 000 fidèles et curieux.

    Détail de la procession

    En tête de la procession, défileront des joueurs de flûte, de nageshvaram et de tambour, des danseurs et des danseuses. Tout au long du parcours, des noix de coco seront brisées : la coquille symbolise l'illusion du monde, la chair le Karma individuel, et l'eau l'ego humain, en brisant la noix de coco, on offre son cœur à Ganesh. Tiré par deux grandes cordes en fibre végétale de vingt mètres chacune, le char haut d'environ cinq mètres, abrite la statue de Ganesh, le dieu à tête d'éléphant. Il sera suivi par des chanteurs et des musiciens. Tout au long du parcours, des offrandes bénies, des friandises et des boissons fraîches seront distribuées.

    fete-ganesh-paris.jpg
    photo en ligne sur Regard'Ailleurs

    Itinéraire de 11h à 15 h

    Les horaires de passage sont donnés à titre indicatif, il se peut qu'ils varient le jour J.

    - 17, rue Pajol, de 11h à 11h30
    - rue Perdonnet, de 11h30 à 11h50
    - rue du Faubourg Saint-Denis, de 11h50 à 12h15
    - rue Marx Dormoy, de 12h15 à 12h45
    - rue Ordener, de 12h45 à 13h30
    - boulevard Barbès, 13h30 à 14h
    - rue Labat, de14h à 14h30
    - rue Macadet, 14h30
    - retour par la rue Ordener 14h45
    - rue Philippe de Girard jusqu’au 17, rue Pajol. 15h

    Une belle galerie de portraits et de photos de la fête de Ganesh à Paris sur le blog Regard'Ailleurs.

  • Petit éclairage sur une manifestation artistique dans le 17e

    Paris, 17e, artistes, manifestation-culturelle, batignollesLe 17e des Batignolles, bien qu'assez lointain déjà est pourtant le plus proche de chez nous, par sa sociologie et par les caractéristiques de ses voies. Mais c'est peut-être l'accroche qui nous a le plus interpellé : elle ne faisait pas bon chic bon genre, n'appartenait pas au classique 17e. Jugez vous-même ! Du rififi aux Batignolles.

    Itinéraires d’Artistes - 2011,
    1ère édition

     

    Programme complet sur le site http://www.durififiauxbatignolles.com et retrouvez « Itinéraires d’Artistes aux Batignolles, etc » sur Facebook

    Information : Galerie Collectie - 53 rue Lemercier – 01 42 28 75 49

    Une occasion de découvrir ce week end d'autres lieux...  sans oublier de nous rendre visite au forum des associations du 9e, entre 10h et 18h samedi, le long du square d'Anvers !

  • Forum des associations du 9e : rendez-vous annuel

    document?id=15731&id_attribute=111Le rendez-vous annuel avec les associations aura lieu le samedi 10 septembre. c'est maintenant un lieu de rencontres bien rodé et qui accueille beaucoup de monde, si toutefois le temps est propice à une promenade autour du square d'Anvers.

    De nombreuses associations proposent ce jour là toute la panoplie de leurs cours et ateliers, et le lieu est tout indiqué pour se renseigner sur les offres locales et pour s'inscrire ou inscrire les enfants. D'autres associations comme Action Barbès sont plus généralistes et ne proposent pas de cours, mais en ce qui nous concerne, nous ne refuserons certes pas aux adhérents qui voudraient renouveller leur adhésion de le faire...

    Le forum se tient de 10 à 18 heures, sans interruption à l'heure du déjeuner. Traditionnellement notre stand est situé le long du square côté est, mais sans garantie. Cherchez notre logo.... parmi les stands.

  • Où en est le futur square Jessaint ?

    paris, 18e, square-jessaint, panneauTout le monde ne sait pas où est située la parcelle du futur square Jessaint... sauf peut-être les fidèles lecteurs des publications d'Action Barbès. Elle est au 16 rue de Jessaint, entre la rue Affre et la rue Stephenson. Sans vouloir nous pousser du col, nous avons suivi de près la réflexion, les travaux d'approche, les discussions sur la destination de la parcelle, sur la taille et la disposition des plates bandes.... depuis des années. Un peu moins de budget dans les caisses, quelques difficultés annexes ont retardé la réalisation de cet espace de verdure, que tout le quartier attend avec intérêt.

    Nous avions publié les plans du futur square dans notre bulletin d'information n° 19 du printemps 2009 (toujours visible page 6 dans les archives ci-contre). Et ici même déjà un article en mars.

    La parcelle est restée vide pendant de longs mois, en attendant le début des travaux. Ils ont commencé tout récemment et voici ce que l'on peut voir en cette fin d'été. La livraison est prévue au printemps prochain, si tout va bien.

    paris, 18e, square-jessaint, terrassement

  • Chiffres mis en perspective

    paris,impôts,revenus,grands-patrons,dépense,santé,h1n1,vaccins,conflits-d-intérêtsEntre deux cents et trois cents millions d'euros. C'est ce que les grosses fortunes françaises annonçaient à grand renfort de communication il y a peu dans les pages du Nouvel Obs. Quelques "grands patrons" et "riches héritières" revendiquent la possibilité de participer à l'effort des Français en payant davantage d'impôts.

    Dans un premier temps, on se dit : Que voilà de braves gens ! Spontanément ouvrir sa bourse. C'est un beau geste. La première déclaration entendue faisait état de quelque 30 000 contribuables concernés par le "beau geste" et le volume ainsi collecté s'éleverait à environ 300 millions. Hum, même quand on est moyen en calcul mental, on a vite fait de comprendre qu'en moyenne, chacun aura contribué au relèvement des finances de l'état à hauteur de 10 000 euros... Pas de quoi aller manger à la soupe populaire pour des contribuables comme le patron de Total, Christophe de Margerie, un parmi d'autres pris au hasard, qui a engrangé plus de 3 millions en 2009 et 4,6 millions d'euros en 2010. Il n'est pas le mieux payé, puisque les medias le placent "seulement" au  13e rang. (le gagnant est.... Jean-Paul Agon, PDG de l'Oréal, qui a dépassé les dix millions d'euros de revenus.)

    L'étalement de ces chiffres, en dehors de nous révolter par leur disproportion, n'apporte pas grand'chose. En revanche, les rapprocher de certaines dépenses récentes de l'Etat leur donne du sens. Revenons sur les dépenses de santé de 2009-2010 liées au traitement préventif de la grippe H1N1... Un bref communiqué de l'AFP nous les remettait récemment en mémoire en évoquant l'incinération auquel se livre l'Allemagne :

    "L'Allemagne incinère ses stocks de vaccin H1N1
        L'Allemagne va incinérer 16 millions de doses inutilisées de vaccin contre la grippe A (H1N1), ont annoncé, mercredi 17 août, les autorités régionales de Saxe-Anhalt, qui gèrent les stocks pour le compte de tout le pays. L'Allemagne s'est retrouvée avec 28 millions de doses, pour un coût de 230 millions d'euros, alors que moins de 10 % de la population a accepté de se faire vacciner au moment de l'épidémie de 2009. - (AFP.)

    paris,impôts,revenus,grands-patrons,dépense,santé,h1n1,vaccins,conflits-d-intérêtsEt en France, à combien s'est élevée la facture ? Les 94 millions de vaccins, plus les Tamiflu, les masques, les gels.... Le Professeur Bernard Debré la chiffrait à plus d'un milliard et demi sur TF1 le 4 janvier 2010. Le caractère anxiogène de la pandémie n'expliquait peut-être pas tout. Mais laissons les commissions chargées de dénouer les conflits d'intérêts travailler.

    Maintenant repensez au beau geste des grands patrons... dont certains, peut-être, sont liés à l'industrie pharmaceutique.

    Note : les revenus rapportés ici ont été lus dans le journal du net et confirmé dans le JDD et Le Monde pour l'année 2009, et dans l'Expansion pour 2010.

  • Mairie du 10e : une nouvelle expo

    Exposition : Promenade dans le 10e

    Du 8 au 27 septembre, la Mairie du 10e présente l'exposition Promenade dans le 10e, dessins de Christine Dubosque.



    Christine Dubosque vit et travaille dans le 10e arrondissement.
    À vélo ou à pied, elle s'y promène et observe. Les scènes qu'elle dessine expriment une sensibilité qui se traduit simplement, elle dit «j'aime le 10e », elle dit « j'aime ceux qui vivent et travaillent ici, comme moi, avec moi, autour de moi...J'aime ce que les quartiers apportent à leurs visiteurs, à ceux qui passent, à ceux qui restent, à ceux qui s'en vont et reviennent, j'aime les voir, les croiser, les poser dans les lieux qui par leur simple présence quotidienne ou furtive leur appartiennent. »

    La Rotonde, 4e étage de la Mairie du 10e
    72 rue du Faubourg Saint-Martin
    Vernissage le jeudi 8 septembre à 19h

    Le dessin de l'artiste, son style, ne vous est peut-être pas inconnu. Sans que son nom n'éveille en vous une école précise à laquelle la rattacher, vous aurez sans doute reconnu le trait présent dans certaines publications de la mairie du 10e. A vérifier ici.

  • La vidéosurveillance et les émeutes londonniennes

    Il n’est pas courant ici de prendre comme référence des articles de 20 MINUTES, que nous trouvons souvent trop brefs et peu appronfondis. Pourtant, celui-ci résume assez bien la situation et le dernier paragraphe (ci-dessous) reprenant les paroles d’un électricien interrogé par l’agence Reuters fournit une bonne chute.

    Le mouvement peut-il durer?
    Pour Nick Clegg, ce mouvement est «une vague de violence gratuite», qui n’a «absolument rien à voir avec la mort de Mark Duggan». Mais certains commentateurs mettent en relief le manque d’intégration et le peu de perspectives économiques pour les jeunes dans les quartiers touchés. «C'est triste de voir tout ça. Mais ces gamins n'ont pas de boulot, pas d'avenir et les coupes budgétaires n'ont fait qu'empirer la situation (...) Ce n'est que le début», explique Adrian Anthony Burns, un électricien de 39 ans cité par Reuters. «Ce qui ressort de tout cela est le même mécontentement des jeunes, qui sont les seuls à avoir l'énergie de descendre dans la rue et de participer à des émeutes. Et pas seulement en Grande-Bretagne», note Louise Taggard, spécialiste de l'Europe chez AKE, une entreprise de consultants de Londres. «Si les autorités ne règlent pas les problèmes à l'origine du mécontentement, elles courent le risque de voir le mouvement prendre de l'ampleur», prévient-elle.

    On a vu depuis ces événements que le mouvement n'a pas duré.

    Certes, on constate que les émeutes, à Londres comme à Paris, trouvent souvent leur déclencheur dans une mort suspecte ou même une personne blessée par la police lors d’une poursuite, par exemple. Quand l’événement embrase tout un quartier, puis plusieurs quartiers, voire des quartiers dans plusieurs villes, comme cette fois en Grande Bretagne, il faudrait sans doute se poser des questions autres que policières. Et incriminer d’autres facteurs de propagation que les réseaux sociaux. D'autant qu'il semble que les jeunes dans ce pays soient plutôt "accro" aux BlackBerry qui proposent la gratuité des messages instantanés, contrairement aux opérateurs locaux.

    On retrouve la même analyse dans l’article du Monde du 9 août 2011 et on constate une distorsion entre les explications du gouvernement Cameron et celles des habitants des zones concernées par les troubles.

    Il n’est pas raisonnable de ne pas voir que les conditions de vie, chômage, petits boulots, stages non rémunérés, loyers toujours plus chers, injustices voyantes et stigmatisantes, indépendance financière inaccessible… de toute une jeunesse fournit une terre fertile à des grands troubles sociaux. Lire aussi les comentaires de rue89 repenant une chronique du Daily Telegraph.

    Revenons toutefois au titre : et la « vidéoprotection » dans tout cela ? Il semblerait que les milliers de caméras installées dans les rues anglaises n’aient pas vraiment diminué l’usage de la violence. On parle de millions d’images et d’un renfort de 450 détectives pour les visionner et peut-être tenter d’y reconnaître les émeutiers…. Une certaine presse s'y attèle également.

    Au risque de nous répéter, nous ne croyons pas aux bienfaits de la vidéosurveillance, pas plus là-bas qu’ici. Elle permettra peut-être une légère augmentation du taux d'élucidation des affaires criminelles – les services de communication de la Préfecture de police abreuvent les médias de communiqués en ce sens – mais ne dissuadera pas les casseurs de vitrines, surtout quand ils sont en nombre et dans l’effervescence d’une émeute urbaine. Les promesses politiques sur "plus de sécurité individuelle" grâce à ces vigies électroniques n’étaient là que pour convaincre des édiles hésitantes ou des assemblées réticentes à voter les budgets. Qui profite de ces dépenses publiques ? Le citoyen de base ? Nous en doutons.

  • Pronenade estivale le 9 août côté 10e avec l'adjointe chargée du commerce

    A la demande d'Hélène Duverly, adjointe chargée du commerce dans le 10e, nous avons parcouru  le quartier, en privilégiant le boulevard de Magenta. En effet, des adhérents d’Action Barbès nous ont  souvent fait part de leur souci quant aux débordements des étalages, des magasins de chaussures notamment.

    Notre promenade a commencé devant les Bouffes du Nord puis rue du Faubourg Saint Denis jusqu'au Parvis de la gare du Nord

    Près du Théâtre des Bouffes du Nord, la Ville réfléchit à l'implantation d'un distributeur de billets à la demande d'un groupe bancaire. En effet, il n'y en a aucun dans ce large périmètre qui comprend les rues Louis-Blanc, Perdonnet, Cail, l'extrémité nord de la rue Faubourg Saint-Denis et la place  « T10 » (terme un peu barbare qui désigne le carrefour des rues Louis Blanc-Philippe de Girard-Cail-). Lorsqu'on habite ce quartier, il faut s'approvisionner soit à la nouvelle poste installée à l’extrémité de la gare du Nord, soit à la poste du boulevard de la Chapelle dans le 18e vers la rue Phillipe de Girard. Une situation qui surprend dans un quartier aussi commerçant.

    Parvis de la Gare du Nord : les chaises ne débordaient pas ce jour-là… pas plus que les chevalets des menus. Le temps pluvieux, très peu estival, n’y était certainement pas étranger. Le secteur était assez calme en ce mardi après-midi. Deux marchands ambulants sont bien autorisés devant la gare : le vendeur de bonbons du Boulevard de Denain côté pair, à qui l'on cherche un autre emplacement de façon à permettre une installation en contre terrasse au café qui fait l’angle, et un vendeur en maroquinerie à côté du kiosque à journaux côté impair.

    On ne peut passer dans ce secteur sans évoquer le stationnement à la fois envahissant, anarchique et incontournable des deux roues. Une fois qu’on a dit que le nombre des motos a augmenté de façon « imprévisible » à Paris durant ces dix dernières années, qu’on a déploré que l’espace qui leur a été réservé lors du réaménagement des abords de la gare est insuffisant, on n’a pas fait avancer la situation d’un iota. Comme nous étions en présence de l’élue chargée du commerce, il n’était pas de bon ton de parler urbanisme, sauf que les motos taxis… - ne serait-ce pas une activité commerciale cette fois ? - tiennent également beaucoup de place, vu la taille des cylindrées et l’emplacement que les chauffeurs ont choisi : juste à la sortie des taxis, les voitures taxis. Là encore, ce n'était le bon jour pour le vérifier. Elles étaient trop peu nombreuses pour en juger : peu de clients en août pour ce type de transport.

    paris 10e,commerce,étalagesRue de Maubeuge : la Semaest  vient de racheter la boutique du 83, anciennement agence d'intérim, juste à côté de la boulangerie. Plusieurs mois seront nécessaires avant d'en connaître la destination :
    il faut dans un premier temps faire un diagnostic, faire réaliser par un architecte la liste des travaux de mise aux normes, puis lancer un appel d'offres, réaliser les travaux et enfin choisir un type de commerce, en fonction des besoins du quartier et des demandes des preneurs de bail.
    La boutique fait environ 40m2 avec une petite salle au fond.

    Pourquoi pas une alimentation bio ou un artisan? Ce sera la deuxième boutique rachetée après celle du n° 69. La Semaest poursuit son action pour la diversifion des activités commerciales à d'autres endroits de l'arrondissement notamment rue du Château d'eau.

    Boulevard de Magenta : moins de clients mais toujours autant d'étalages

    Nous attaquions là le gros morceau de la tournée. Nous nous sommes en effet attachées aux boutiques du Magenta et plus particulièrement aux magasins de chaussures. Hélène Duverly a promis de demander aux services chargés des contrôles de venir en septembre sur le secteur pour une piqûre de rappel, le rappel des règles communes à tous les étalages parisiens…

    Sur le terrain donc, les commerçants étaient plutôt de bonne volonté mais aucun n'était au courant des règles à respecter. C’est tout au moins ce qu'ils affirmaient. Au cours des conversations, nous avons appris que deux sociétés se partagent les boutiques de chaussures du secteur, une situation similaire à celle des boutiques de vêtements de cérémonie.

    Hélène Duverly a rappelé inlassablement la règle des 1,60 m, espace minimum devant resté libre pour les piétons, donc à mesurer à partir des bordures des pieds d'arbres. Et cela tout le long du boulevard.

    Les commerçants visités ont tous accepté de ranger leurs étals différemment pour arriver à 1,20 m, la largeur qui leur est autorisée, au vu des feuilles dûment estampillées par la  DU.  Ils étaient  très étonnés de voir qu'ils dépassaient parfois les 2 mètres ! Plus surprenant encore, ils semblaient ignorer totalement la réglementation, l'un d’eux avouant même « Et bien… pendant les vacances, je pensais qu'on pouvait… ». Autre commentaire encore entendu : « Le voisin a sorti des porteurs, il empiète, il cache mes étalages, je suis bien obligé de faire pareil ! » Le rappel aux règles valables pour tous semble s’imposer. Heureuse initiative : nous étions venues mètre en main…

    Malheureusement, comme nous avons l'occasion de passer quotidiennement boulevard de Magenta, il est aisé - et navrant - de constater que tout est « rentré dans l'ordre » si l'on peut dire. Les étalages déplacés ont retrouvé leur espace initial.

    Une communication de la Ville sur la nouvelle réglementation en matière d'étalages et terrasses s'impose. Nous avions d’ailleurs demandé la réalisation d'une plaquette simplifiée lors d'une réunion du Comité de pilotage Barbès à l'Hôtel de Ville - demande entendue et approuvée par Philippe Chotard, secrétaire général et responsable de ce comité. Pourtant cela est resté sans effet. Sans vouloir jeter l’argent par les fenêtres en ces temps de crise, cette communication auprès des commerçants concernés serait la bienvenue. Ils ne pourraient plus mettre en avant la non information.

     

     

  • C'est pourtant la moitié du monde....

    Cette chanson s'insère dans notre désir de plus de parité, de plus de reconnaissance du rôle des femmes.. Est-ce dans l'air avec ce nouveau gouvernement ? Ne serons-nous pas décues une nouvelle fois ? Restons optimistes...

    Que dire de plus ?  Rien, mais écouter Anne Sylvestre et sourire de la bonne humeur qu'elle dégage.

  • Des ventes intéressantes rue des Gardes

    On l'a appelée un temps "rue de la mode", elle est redevenue la rue des Gardes au fil des années et elle continue avec talent à accueillir des créateurs.

    Dominique Pétris nous adresse cette invitation sur nos messageries privées, mais sans doute ne verra-t-elle pas d'inconvénient à vous montrer ses objets préférés :

    Je vous invite le
    JEUDI 14 ET VENDREDI 15 JUIN DE 15H À 20H
    AU 5, RUE DES GARDES 75018
    À redécouvrir mes sacs en cuir imprimés au tampon, laserisés...
    mes bijoux en nacre, terre de Djenné, oeuf d'autruche, perles années 30, perles vénitiennes, semi-précieuses...
    mes coussins en cuir imprimés au tampon.
    -20 et -30% sur tous les articles
    Une pochette en soie offerte pour tout achat.
    À bientôt
    Dominique Petris