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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Vernissage chez les Libraires Associés

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    3 rue Pierre l'Ermite,  75018 Paris, 
    01 42 57 20 24

    Métro La Chapelle (ligne 2) ou Barbès (ligne 4)
    Ouvert du mardi au samedi, 14-19 h
     
    Les blogs à visiter :
     Libraires associés
     Boutique du livre animé
  • SCMR : ce qui se passe à Barcelone

    L'Espagne compte plusieurs salles de consommation à moindre risque (SCMR). Il est intéressant de voir comment celle de Barcelone fonctionne pour avoir une idée précise du sujet.

    L'association Clémence Isaure s'est prononcée favorablement pour contribuer à l'évolution des possibilités de Réduction Des Risques et des dommages avec l'ouverture de salles de consommation supervisées.
    Une visite à Barcelone lui a permis de rencontrer des acteurs impliqués depuis 10 ans dans cette démarche. Ce film de 15' donne la parole à ces acteurs et a été présenté lors du premier séminaire de la Fédération Addiction et du Réseau Français de Réduction Des Risques le 11 janvier 2013

    Vous trouverez des informations complètes sur les SCMR en Espagne dans le rapport du Consortium International sur les Politiques des Drogues (pages 5, 13 et suivantes).

  • SCMR : ce qui se passe au Luxembourg

    Après Barcelone, partons au Luxembourg !

    RTL a consacré le 12 octobre dernier un reportage sur le projet Abrigado, une salle de consommation à moindre risque (SCMR) dans la ville de Luxembourg. Loin des clichés et des peurs irrationnelles, loin de ceux qui refusent de voir la réalité en face au nom de principes ou d'idéologies dont on voit aujourd'hui le désastreux résultat, le reportage nous dépeint les bénéfices d'une telle salle et de son acceptation par les habitants.

    En bonus avec l'article de RTL, un reportage de France24 sur ce qui se passe en Espagne, encore !

     

    Logo RTL.JPG

    Salles de shoot : au Luxembourg, plus personne ne conteste leur efficacité


  • SCMR : ce qui se passe au Canada

    Après l'Espagne et le Luxembourg, partons au Canada !

    Le projet Insite vient de célébrer ses 10 ans à Vancouver. Nos amis canadiens sont clairement en avance (ou disons plutôt que la France a pris beaucoup de retard) à propos du traitement réservé aux toxicomanes. Au centre de la démarche, cette belle phrase tirée de la présentation ci dessous :

    "Au centre du cheminement de la personne dépendante vers la guérison, se trouve la quête de la personnalisation, de l’espoir dans l’avenir et d’un besoin fondamental d’être reconnue pour sa juste valeur en tant que personne".

    Voici donc une courte présentation du projet Insite accompagnée d'une vidéo.

     

    paris,scmr,prévention,réduction-des-risques

    Cliquez sur l'image pour accéder à la présentation

     

  • Gentrification, mixité sociale, logement

    Parmi les sujets qui reviennent à chaque échéance électorale municipale, le logement reste avec ses consœurs propreté et sécurité, au top 3 des préoccupations des Parisiens.

    Avec ses 105 km² enfermés dans la ceinture du périphérique, la ville souffre de son manque d’espace disponible et les statistiques montrent, hélas, qu’on détruit chaque année plus de logements dans la capitale qu’on en construit. La demande de logements y est très nettement supérieure à l’offre et la flambée des prix ces 10 dernières années n’est que le résultat de ce constat.

    La question du logement est très liée à la composition de la population, composition qui depuis de nombreuses années dépend de deux phénomènes qu’il est intéressant de regarder : la gentrification de Paris d’une part, la volonté de maintenir une certaine mixité sociale, notamment depuis l’arrivée de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, d’autre part. Mais que signifient ces deux termes ?

    Qu’est ce que la gentrification ?

    "C’est un phénomène d’embourgeoisement" nous dit Wikipédia

    "C’est un « processus de conquête sociale des quartiers populaires par les classes moyennes et supérieures" nous dit la Revue Européenne de Géographie dans son article « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris ». Dans le langage parisien courant un peu péjoratif, on peut utiliser l’affreux néologisme « boboïsation ».

    L’article de la Revue Européenne de Géographie est extrêmement complet et détaillé. Il nous présente le processus de gentrification comme une lente mais inexorable progression géographique vers l’Est des catégories socioéconomiques moyennes et supérieures venant des Beaux Quartiers de l’Ouest. Si ce phénomène a fortement impacté la rive gauche de Paris, notamment le 15e, le 9e dans son intégralité aujourd’hui mais aussi les 10e et 18e sont touchés déjà depuis quelques années.

     

    Gentrification de Paris.JPG


    La progression du front de gentrification à Paris depuis les années 1960 - source Revue Européenne de Géographie -

    cliquer sur l'image pour l'agrandir

    Nul doute que le charme de la rue des Martyrs, du canal Saint Martin ou de la rue des Abbesses a joué un rôle dans l’arrivée de ces populations aisées.

    Dans nos quartiers, le « front » de cette gentrification semble aujourd’hui se situer aux portes de la Goutte d’Or, dans le Sud du 18e et au Nord du 10e, là où la concentration de populations étrangères reste forte.

    La vidéo préparée par le CNRS dans le cadre de son atelier Urbanisme Habitat Société décrit très bien le phénomène en s’appuyant sur ce qui se passe à la Goutte d’Or

    Gentrification de la Goutte d'Or.JPG

    Cliquer sur l'image pour démarrer la vidéo


    Qu’est ce que la mixité sociale ?

    La fiche Wikipédia encore une fois en donne une très bonne définition « La mixité sociale consiste, en une zone géographique donnée, en ce que des personnes issues de catégories socioprofessionnelles différentes (niveau de vie, cultures et/ou origines nationales) se côtoient, ou cohabitent ».

    Souci quasi permanent des autorités politiques, cette volonté de mixité sociale est à l’origine des politiques de construction ou de réhabilitation de logements, les fameux logements sociaux. En gros, on peut dire que la droite privilégie les logements dit intermédiaires destinés aux classes moyennes, la gauche privilégie, elle, les logements sociaux destinés aux classes populaires.

    Force est de constater que le processus de gentrification est en parfaite opposition avec la volonté de mixité sociale et dans bien des cas, la cohabitation des classes supérieures ou moyennes avec les classes populaires est plus conflictuelle qu’autre chose.

    Ce qui est recherché par les politiques d’aujourd’hui, c’est le modèle de mixité sociale tel qu’il a été mis en place avec l’immeuble haussmannien à la fin du 19e siècle : une structure verticale faisant cohabiter suivant les étages différentes catégories sociales. Le deuxième étage n’est-il pas « l’étage noble » et le sixième celui des "soubrettes" et des ouvriers ? Il y a une certaine utopie à vouloir recréer cette mixité-là. Il y a belle lurette que l’ascenseur a fait des chambres de bonne, réunies en appartement, un endroit recherché et que le deuxième étage est souvent délaissé car jugé trop sombre.

    La mixité sociale est un ideal affiché depuis plusieurs décennies.  Ne serait ce pas un mythe ? Considérant la composition de la population parisienne aujourd'hui, recherche-t-elle, au fond, cette mixité ? Pas sûr.
     
    La composition de la population d une ville est hétérogène par essence. Ce qu il nous faut éviter, ce sont les ghettos : ghettos de riches, ghettos de pauvres,  ghettos des immigrés, ghettos des homosexuels, ghettos des Juifs, .....Chacun comprend bien que la formation de tels ghettos ne peut qu'attiser les tensions au sein de la ville, que le tissu social urbain ne peut réellement vivre que dans une certaine diversité,  dans un mélange où le respect des autres est de rigueur.
     
    Association de quartiers regroupant des populations différentes, Action Barbès a fait du maintien de cette diversité un élément clé pour l'amélioration de la vie de chacun. Bien sûr,  la chose n'est pas facile. C'est un engagement permanent. Noud nous y tenons.

    - L'article de la revue Européenne de Géographie propose une abondante bibliographie à laquelle on peut ajouter celui paru dans Libération le 19 octobre "Habiter Paris est un signe clair de domination sociale".


  • Misère et maltraitance des enfants dans les conteneurs à textiles!

    le-relais,paris,roms,exploitation-des-mineurs,police,préventionNous avons déjà évoqué les conteneurs à vêtements de l'entreprise d'insertion "Le Relais". D'une part, car cette entreprise engagée appartient à la sphère de l'économie sociale et solidaire qui a le vent en poupe: elle avait obtenu le Prix 2009 de l'Entrepreneur Social. D'autre part, car, outre les emplois qu'elle crée, "Le Relais" lutte contre l'exclusion et s'est développée autour d'un projet innovant apportant d'une certaine manière une solution à l'un des défis de notre société de consommation: la lutte contre le gaspillage via la collecte, le tri et la valorisation des vieux vêtements (vous pouvez regarder une vidéo illustrant la capacité d'innovation et l'impact social de "Le Relais" en cliquant ici).

    Mi 2012, cette entreprise avait signé un nouvel accord avec la Ville de Paris, lui permettant de poursuivre sa collecte de textiles usagés pour une durée de 3 ans (2012-2015) avec le déploiement de 200 conteneurs sur 13 arrondissements.

    Sur ce blog, nous avions alors évoqué les nouveaux conteneurs à vêtements, installés dans nos quartiers, à de nombreux emplacements. Selon le communiqué de presse diffusé à l'époque par "Le Relais", les conteneurs "nouvelle génération" respectaient "les recommandations de la Préfecture de Police" et comportaient un "dispositif anti-pillage et anti-intrusion", détail pouvant avoir son importance pour la suite.   

    Après avoir décrit le contexte très général, nous en venons au fait. Car nous avons en effet été les témoins d'une scène impliquant l'un de ces conteneurs-collecteurs de textiles, dans le 10e à gauche de l'entrée du Marché couvert Saint-Quentin située à l'angle de la rue de Chabrol et du boulevard Magenta. 

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    Cette scène nous ayant choqués, nous avons, le jour même, alerté le commissaire principal du 10e, les élus de l'arrondissement et de la ville, et l'entreprise "Le Relais". 

    Les faits détaillés... Un dimanche matin, nous avons vu deux jeunes femmes d'Europe de l'Est (Manouches ou Roms), accompagnées d'une petite fille, se diriger vers le conteneur. Ces deux femmes ont alors positionné la petite fille, totalement recroquevillée sur elle-même, comme en boule, dans l'un des deux casiers métalliques pivotants de ce conteneur - comme sur l'image ci-dessus, où les riverains placent généralement leurs vêtements usagés dont ils souhaitent se débarrasser (les dimensions d'un tel casier sont 50 cm en longueur et 35 cm en profondeur/hauteur). Puis une fois la petite fille placée dans ce casier, les deux femmes ont fait pression sur le corps de la petite fille pour mieux le contraindre, pouvoir basculer le casier, et introduire ainsi cette enfant dans le conteneur, comme lorsqu'on jette un vêtement. Pendant cette manipulation sur la petite fille déjà peut-être trop grande pour une telle gymnastique, nous avons pu apercevoir le dos de cette enfant, marqué, avec des traces, hématomes ou ecchymoses. Manifestement, ce n'était pas la première expérience de l'enfant: elle semblait connaître son "rôle", car cette scène s'est déroulée très vite.

    Vous vous demandez ce que nous avons alors fait? Rien, abasourdis, choqués que nous étions, n'en croyant pas nos yeux. Nous ne savions pas comment réagir. Que penser? Plusieurs idées ont traversées nos esprits de façon fugitive: d'une part, que leur action était guidée par leur instinct de survie, d'autre part, que ces vêtements n'avaient plus de propriétaires et qu'ils étaient donc libres, enfin, qu'une intervention de notre part serait certainement vaine...

    Tout s'est passé vite. Une fois enfermée dans le conteneur, la petite fille a utilisé les casiers à bascule pour faire sortir les vêtements. Les deux femmes les récupéraient, les triaient, gardant ceux qui les intéressaient et replaçant les autres dans le conteneur. En 10 minutes, elles ont réalisé ce qu'elles étaient venues faire, rapidement, déterminées, avec chacune manifestement son rôle. 

    Nous ne savons pas trop bien comment la petite fille est ressortie du piège métallique que constitue ce conteneur : nous avons cru voir deux petits bras sortir, entre les casiers basculants et la paroi du conteneur, puis les deux femmes la tirer pour qu'elle s'extirpe de la boite...

    Maintes fois, a posteriori, nous nous sommes demandés ce que nous pouvions faire dans une telle situation; nous nous sommes interrogés sur la manière la plus adéquate de réagir.

    C'est avec ces questions en tête et face au constat de notre impuissance que nous avons, bien plus tard, alerté le commissaire du 10e, les élus et l'entreprise "Le Relais" exploitant ce conteneur. Nous n'avons reçu aucune réponse de leur part... et en questionnant autour de nous, nous avons appris que cette pratique de détournements de vêtements usagés via l'utilisation d'enfants était en fait répandue, bien que discrète.

    Notre mail aux pouvoirs publics et à l'entreprise "Le Relais" faisant part de notre stupeur et de notre désarroi face à cette scène, est-il resté lettre morte? Pas si sûr... notre témoignage — et d'autres peut-être — semble avoir eu une conséquence! 

    En effet, deux semaines plus tard, nous avons constaté que le conteneur comportant deux casiers (ci-dessous à gauche) avait été remplacé par un nouveau conteneur, mais ne comportant plus qu'un seul casier (à droite).

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     Avant notre mail: 2 casiers à bascule          Après notre mail: 1 nouveau conteneur avec 1 seul casier

    A part la présence d'un seul compartiment à bascule, au lieu de deux côte à côte, qu'est-ce qui a changé? Rien, les dimensions du casier sont restées les mêmes: une profondeur de 35 cm, une largeur de 50 cm et une hauteur pour l'ouverture de 35 cm.

    Nous ne pensons donc pas que les caractéristiques de ce nouveau compartiment puisse empêcher toute nouvelle intrusion: la petite fille, que nous avions vue, avait pu pénétrer en se recroquevillant dans un seul casier; or dans le nouveau conteneur mono-compartiment, les dimensions de l'ouverture et du casier sont restées identiques... Un remplacement de conteneur inutile, qui n'empêchera pas ces pratiques ? Nous en sommes convaincus! 

    Et quand bien même les caractéristiques du casier de ce conteneur auraient été modifiées, cela ne mettrait pas un terme à l'utilisation des enfants pour de tels actes, susceptibles de les mettre en danger, au vu des marques que la petite fille portait dans son dos. Dans cette histoire, nous ne sommes même pas certains que cette enfant, qui s'est laissée enfermer dans le conteneur, avait un lien de parenté avec les deux jeunes femmes.

    Plus généralement, cette triste anecdote met à nouveau en exergue la nécessité de protéger les mineurs victimes d'exploitation par certains réseaux, qui vont jusqu'à pratiquer la traite d'êtres humains. Car il est désormais de notoriété publique que certains réseaux récupèrent les mineurs, les exploitent et les contraignent à commettre des actes de délinquance. Dans ces cas, les enfants sont alors considérés comme des biens marchands, pouvant être "prêtés" moyennant finance, avec un prix fixé en fonction de leur "savoir-faire".

    Le sujet est complexe; beaucoup de choses ont été dites récemment sur ce sujet, notamment la nécessité d'un renforcement des partenariats entre police, justice, associations spécialisées, protection de l'enfance et institutions des pays d'origine pour la protection de ces mineurs. Et ce, sans oublier bien évidemment les moyens à mettre en œuvre pour arrêter les membres des réseaux exploitant ces enfants...

    Outre l'enfant, nous devrions aussi évoquer le cas des deux jeunes femmes l'accompagnant, prises dans les rouages de la misère, peut-être de la survie, ou même de réseaux les obligeant à organiser ces collectes.

    En bref, une scène dont nous avons été les témoins, a priori anecdotique... mais qui nous conduit sur le sujet social de la vulnérabilité des enfants et des mineurs étrangers venant d'Europe de l'Est, accrue dans le contexte d'une absence de scolarisation!

  • Prostitution : il faut que ça change

    La prostitution, un métier ?
    Un court-métrage pour lutter contre les idées reçues.
     
    Le collectif a lancé jeudi dernier sur la toile un court-métrage choc de 7 minutes. Frédérique Pollet-Royer, réalisatrice engagée, a écrit et réalisé ce court-métrage destiné en priorité à un public jeune pour dénoncer par l’absurde les propos visant à légitimer et à rendre acceptable la prostitution. Nous répondons à l'initiative de Osez Le Féminisme en contribuant à la large diffusion de ce court-métrage ! (N'hésitez pas à cliquer sur la croix en haut à droite pour "zapper" la pub...)

     


    ROSEN SURVIVANTE DE LA PROSTITUTION AVEC http... par osezlefeminisme

    > Signez et relayez l'appel signé par plus de 1000 jeunes !

    L'appel paru dans Libération en septembre dernier a recueilli plus de 1000 signatures ! Avez-vous pensé à le signer ? Retrouvez-le et signez-le sur le site du collectif jeunes 

    Huit organisations de jeunesse s’associent pour mener campagne pour l'abolition de la prostitution.

    Dans un appel intitulé « Génération Abolition de la Prostitution » signé par plus de 1000 jeunes et à l’aide de plusieurs supports d’information et d’argumentation, l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), le Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), l’Union Nationale Lycéenne (UNL), Osez Le Féminisme ! (OLF), Les EfFRONTté-e-s, le Mouvement des Jeunes Communistes Français (MJCF), l’Union des Etudiants Communistes (UEC) et La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) s'expriment collectivement et publiquement pour la première fois en faveur de l’abolition du système prostitueur.

  • Vive les frontières... et le plaisir de les passer

    Au Théâtre de verre, 17 rue de la Chapelle, 
    le dimanche 17 novembre,
    inscrivez-vous dès maintenant 
    au parvis@free.fr
    ou par téléphone au 01 42 54 48 70      

    Pour tous les détails sur l'événement, cliquez ici

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    vive les frontières

  • Les annonces publiques du jour 10/18

    Dans le 10e 

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    cliquez sur l'affiche pour en savoir plus.

      

    Dans le 18e 

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    Cliquez sur l'affiche pour en savoir plus.

  • Travaux de voirie rue Ambroise Paré

    Nous avions bien remarqué une cabane de chantier Mairie de Paris rue Guy Patin mais aucun affichage ne permettait de savoir pour quels travaux elle était installée. Lundi dernier, des ouvriers étaient en plein travail rue Ambroise Paré, mais, là encore, pas d'information. Les panneaux datent de 2012... Il ne restait plus qu'à engager la conversation pour connaitre l'origine des palissades.

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    Il s'agit d'empêcher le stationnement le long de l'hôpital (comme cela a déjà été réalisé vers l'entrée des urgences) grâce à des aires de stationnement deux roues motorisées avec un simple marquage au sol. Et entre les deux stationnements prévus, installer des galinettes (photo ci dessous).

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    Ce dispositif est utilisé pour éviter les stationnements illégaux notamment de part et d'autre de la sortie d'un garage.

    Les ouvriers présents ne savaient sans doute pas pourquoi ces aménagements étaient programmés. Mais nous avons notre petite idée sur la question. Les porte-huit ne pourront plus se garer rue Paré. Il est vrai que nous avions soutenu la direction de l'hôpital Lariboisière lors d'un voeu commun en conseil d'arrondissement afin que ces véhicules polluants ne puissent plus décharger les véhicules de location. Une avancée à saluer.

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    Toutefois nous nous interrogeons sur les lieux que choisiront les sociétés de location désormais. Il y a bien des espaces prévus rue de Maubeuge mais pas en nombre suffisant. A moins que très bientôt on ne nous annonce l'interdiction des porte-huit ? Un accord aurait-il été trouvé avec les loueurs ?

    Surveillons tout de même, car autour de l'hôpital ne restera plus bientôt que la rue Guy Patin pour stationner...

  • Municipales 2014 – De l’intérêt des accords électoraux

    Dans la perspective des élections municipales de mars 2014 à Paris, les tactiques électorales des partis politiques commencent à se dévoiler. Clairement avec l’accord conclu entre le Parti Socialiste (PS) et le Parti Communiste Français (PCF), de façon plus ambiguë entre l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI) et le Mouvement Démocrate (Modem). Regardons ce qui se passe.

    Accord PS-PCF

    paris,samedis-politiques

     

     paris,samedis-politiques

    Le PS et le PCF ont passé un accord pour faire liste commune dès le premier tour. Le PS a proposé 32 places de conseillers d’arrondissement dont 13 conseillers de Paris au PCF et a repris sa demande des 30% de logements sociaux à Paris à l’échéance 2020. Cette généreuse proposition était difficile à repousser par le PCF qui ne compte aujourd’hui que 8 conseillers de Paris et qui marque de façon significative, avec l’acceptation des 30% de logements sociaux, son impact sur le programme du PS.

    Le moteur de cet accord est assez facile à analyser, l’accord lui-même restant difficile à comprendre sur le fond. Nul doute que le PS craint un effet « sanction » lors des municipales et dans ce contexte, regrouper les forces dites « de gauche » pour créer dès le premier tour un rapport de force plus favorable vis-à-vis de la droite est sans doute un impératif très présent chez Anne Hidalgo. C’était d’ailleurs la seule possibilité pour un PS relativement isolé puisque le Parti de Gauche (PG) dune part et les écologistes d’autre part ont décidé de faire liste à part au premier tour. Pour les communistes, la chasse aux postes est devenue cruciale. Il est vrai qu’à Paris, ceux-ci ont été des alliés assez fidèles au sein de la majorité municipale pendant la mandature, notamment dans les moments difficiles pour le PS comme le vote de la délibération permettant la construction de la tour Triangle, projet assez à l’opposé de ce que le PCF préconisait jusqu’à lors. Ajoutons qu’au niveau national, les critiques du PCF, membre du Front de Gauche, vis-à-vis du gouvernement et du PS ne manquent pas. Allez comprendre !

    Le 9e ne compte qu’une conseillère d’arrondissement apparentée communiste, le 10e en compte deux dont un conseiller de Paris et le 18e en compte 3 dont un conseiller de Paris.

    Ambiguïté UDI-Modem


    paris,samedis-politiques

    paris,samedis-politiques

     

    L’accord national en préparation entre l’UDI de Jean Louis Borloo et le Modem de François Bayrou semble avoir des ratés au niveau parisien. Côté UDI, Christian Saint-Etienne a clairement fait acte de candidature à la mairie de Paris (tête de liste dans le 9e) mais Marielle de Sarnez (Modem) a fait elle aussi acte de candidature à ce même poste (tête de liste dans un arrondissement pas encore fixé : 14e comme en 2008 ou 6e comme le dit la rumeur ? On ne sait). Disons clairement que toutes ces péripéties relèvent plus d’un triste jeu politicien où les arrière pensées ne sont pas absentes. Il y a d’abord la petite guerre interne à l’UDI Paris entre les actuels conseillers de Paris qui souhaitent garder leur place et ceux qui veulent les prendre. Il y a aussi ce que chacun sait : les centristes ont plus en ligne de mire les élections européennes qui suivront les municipales et il convient de se positionner à cet effet. Marielle de Sarnez n’a-t-elle pas elle-même ouvert le chemin en démissionnant de son poste de conseillère de Paris dès son élection au Parlement européen ? Chacun sait aussi que tout cela finira par un accord avec l’UMP dans un rapport de force qui ne sera pas favorable aux centristes.

    Il y a une conseillère du centre (UDI)  dans le 10e (élue sous l’étiquette UMP en 2008) et pas d’élus centristes dans les 9e et 18e.

  • Drogues : réduction des risques & Droit

    En Octobre, le Conseil d'Etat a donné un avis défavorable au projet de Décret préparé par le gouvernement mettant en place le contexte juridique pour l'ouverture d'une salle de consommation à moindre risque boulevard de La Chapelle, le jugeant non conforme à la Loi de 1970 (voir notre article du 13 octobre dernier). Le contexte juridique à mettre en place pour que le projet de salle de consommation à moindre risque voit le jour passera donc par une modification, en fait une mise à jour de la Loi largement obsolète de 1970.

    Dans le cadre de la troisième édition du séminaire sur la réduction des risques organisé par la Fédération Addiction et le Réseau Français de la Réduction des risques, le Professeur Yann Bisiou, maître de conférence à l’université Paul Valery (Montpellier III) est intervenu à la tribune sur le thème : Esprit des lois et accompagnement des consommations. Il nous explique son étonnement devant la décision du Conseil d'Etat qui conserve une approche restrictive des choses, nous en explique leur complexité notamment due à l'évolution des usages de drogues ces 20 dernières années et fait un état des lieux du Droit en matière de toxicomanie et de santé publique.

    Certes la vidéo dure 45mn mais cette présentation à l'avantage de bien cerner les problèmes juridiques à résoudre dans le cadre du projet du boulevard de La Chapelle.

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    Cliquez sur l'image pour télécharger la présentation (fichier PDF)