Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : salle de consommation

  • Film Festival ALIMENTERRE 2007

    La bande annonce

  • Municipales 2008 : à l'UMP

    Ainsi Pierre Lellouche ne sera pas candidat dans le 9ème mais dans le 8ème. On peut interpréter de façons très différentes ce départ mais il est, à n’en pas douter, le signe que l’UMP ne croit plus guère à la reconquête de notre arrondissement lors des prochaines élections municipales. Cela ne fait que souligner le courage de Delphine Burkli qui reprend le flambeau. La liste des candidats UMP pour le 9ème devrait être connue dans les prochains jours et Paris Neuvième rencontrera la candidate samedi 17 pour un premier entretien de présentation.

  • Municipales 2008 : pour l’UMP, c’est Delphine !

    Du passé de l’ex-RPR et de l’actuel UMP à Paris, elle parle avec discrétion mais sans gêne. Les querelles qui ont frappé et sanctionné le parti dans l’arrondissement ne sont pas ignorées mais sa volonté d’être efficace lui indique le chemin à suivre, celui de la réconciliation. Au détour d’une phrase, on sent bien quand même que la situation actuelle dans certains arrondissements de Paris ne lui plait guère. Le fait que Pierre Lellouche ait opté pour le 8ème s’explique de façon rationnelle selon elle. Le nécessaire renouvellement – l’actuel Maire du 8ème a été élu pour la première fois en 1977 – et la proximité de Delphine avec les habitants du 9ème ont convaincu Pierre Lellouche que cette configuration était la bonne. Voilà pour l’histoire officielle. Les arguments ne manquent pas de pertinence mais sont sans doute un peu trop évidents pour recouper exactement la réalité de la situation d’un Pierre Lellouche qui ne pouvait pas se contenter d’être un simple Conseiller de Paris. Notons quand même que Delphine a quelque légitimité à se présenter dans notre arrondissement puisque sa famille y est installée depuis longtemps, qu’elle y a passé sa jeunesse et qu’elle y réside.

    De son programme, Delphine ne dévoile que les grandes lignes. Ses priorités sont le logement et l’accueil des familles, la sécurité et, de façon très générale, l’environnement.

    Sa fibre « sociale » se réveille lorsque l’on parle des logements, des conditions de vie des gens à Paris. C’est au travers de ses périples en compagnie des sapeurs pompiers de Paris qu’elle a découvert la misère de sans logis à Paris. C’est avec une réelle émotion qu’elle parle de ceux qui vivent sur le trottoir du boulevard Hausmann ou des 121 hôtels hors catégorie de notre arrondissement qui hébergent des familles pauvres. Elle a envie de faire quelque chose, cela se sent. Les actions qu’elle a menées dans le passé à Sarcelles avec les associations en charge de l’insertion sociale d’enfants, son action au sein du conseil d’administration de l’association GAY-LIB, nous montrent une facette très étonnante de cette jeune femme et crédibilisent son langage « social ».

    Elle le dit néanmoins sans rien dévoiler hélas, « je suis porteuse d’idées originales sur ces questions et je veux réaffirmer le rôle politique des élus de proximité. Il faut prendre ses responsabilités ». En cela, Delphine est très « sarkosyste ».

    Sur l’élection elle-même, elle reste prudente. Consciente des rapports de force politique au sein de l’arrondissement, elle sait qu’elle a devant elle un défi qu’elle ne considère pas comme perdu d’avance. Elle sait parfaitement que cela dépendra des accords qui seront – ou ne seront pas – passés avec le MoDem, entre autres. Ce qui est sûr, c’est que sa liste dont la composition sera publiée fin décembre ou début janvier, sera une liste d’ouverture, bien dans l’esprit de ce qui se passe à l’échelon national avec les personnalités de gauche. Pour Delphine, la seule inconnue reste le positionnement du MoDem qui, si on en juge par le résultat des dernières élections, pourrait détenir la clé du scrutin de Mars 2008.

    En attendant, elle très occupée à recevoir tous ceux du 9ème qui le demandent, à former son équipe de campagne, à organiser un meeting en décembre au cours duquel elle accueillera Françoise de Panafieu et dont le thème sera la culture, à constituer sa liste, à concevoir son site internet, etc. …. Bon courage.

                                                                                                                                 

    Pendant ce temps, la politique bat son plein. François Lebel, actuel Maire du 8ème, a officiellement apporté son soutien à Pierre Lellouche qui devrait donc logiquement lui succéder à la Mairie de cet arrondissement.

    Par ailleurs, à en croire un article du JDD du 18 novembre, de nombreuses tractations auraient lieu entre l’UMP et le Nouveau Centre (ex-UDF ralliée à la majorité présidentielle) d’une part, l’UMP et les embryons de partis créés par les personnalités de gauche ralliées elles aussi à Nicolas Sarkozy, comme Jean Marie Bockel par exemple.

    Enfin, la plus grande confusion semble régner avec le MoDem dont des rumeurs persistantes semblent indiquer qu’il pourrait s’allier à l’UMP dans certains arrondissements, au grand dam de Marielle de Sarnez qui souhaite avoir des listes MoDem indépendantes partout.

    Nul doute que toutes ces tractations auront un impact dans le 9ème.

    cab85bd501af3ad0cb943ada2ca11b34.jpg

     

    C’est l’œil gourmand et avec un sourire légèrement esquissé que Delphine Burkli nous reçoit à la permanence UMP de Pierre Lellouche, au coin des rues Rodier et de Maubeuge. Bien que l’annonce officielle ne soit pas encore faite, Delphine est tête de liste UMP pour la conquête – reconquête – du 9ème arrondissement de Paris. Comment cette jeune femme célibataire de 33 ans en est elle arrivée là ?

    « Burkli, c’est suisse » dit elle avec une pointe de fierté, faisant référence aux origines de son grand-père. C’est assez jeune que le virus de la politique l’a prise. Le même grand-père, syndicaliste, l’a sensibilisée aux autres, à la chose publique. Ses études universitaires à Paris IV (histoire-géographie) l’ont certainement confortée dans ses goûts et dès 1992 – année de ses 18 ans – la voilà inscrite au RPR avec en tête les idées de Philippe Seguin et François Fillon qui avaient à l’époque la réputation d’être des « gaullistes sociaux », en quelque sorte l’aile gauche du parti. Divers concours de circonstances lui ont fait rencontrer Pierre Lellouche et dès lors son sort est scellé. En 1997, la voilà attachée parlementaire du député et elle gravit tous les échelons pour en être aujourd’hui la Directrice de cabinet, tout en se faisant élire par les militants en avril 2006 déléguée UMP pour la 4ème circonscription de Paris (8ème & 9ème arrondissements). « J’ai le culte du travail » confie-t-elle, « et je suis pragmatique. Il faut être sur le terrain, travailler, monter les échelons petit à petit ».

  • Retour sur les deux roues

    Le sujet a été abordé en début de mois et le collectif d’animation du quartier Trudaine Rochechouart se penche actuellement dessus. Une de ses membres nous a fait parvenir l’article suivant :

    a488aefdceab840016b8dc8232c81da9.jpg

    Des vélos et des motos partout !

    Cela ne vous aura pas échappé : les cycles, motorisés ou non, occupent l’espace à Paris ! Plus encore ces jours-ci à cause des perturbations dans les transports en commun. L’absence de bus et de métro a poussé le Parisien, même le moins sportif, a regardé de plus près ces bornes gris métallisé que l’on trouve un peu partout dans Paris depuis l’été. Il s’agit des Vélib’, bien sûr. Certains sont même allés fouiller dans la cave pour sortir la petite reine de leurs jeunes années. Car l’émulation, cela existe. Tout seul sur un vélo, en milieu de la circulation automobile moyenne de Paris, cela prend parfois les allures d’une aventure plus risquée que la traversée du Ténéré. Mais, quand on est dix, devant la première rangée de voitures, à attendre que le feu passe au vert, c’est différent. On se sent légitime ! On se sent plus fort.  Et en ce moment, plus astucieux même, en traversant le pont de la Concorde, sur la file de droite, alors que les automobilistes pestent derrière leur volant… sans avancer.

    Il y a toutefois un revers à cette médaille. Tous les cyclistes et tous les motards ne sont pas également respectueux du code de la route et leurs comportements s’échelonnent entre la délicatesse polie et courtoise (je vous en prie, mais passez-donc, Madame…) et la plus brutale sauvagerie (va donc, hé, « nom d’oiseau » !). Les passants s’en émeuvent plus que les automobilistes. Peut-être parce qu’ils se sentent plus fragiles sur leur trottoir, pris d’assaut par les moto- et cyclistes indélicats.

    Quoi qu’il en soit, les protestations fusent. Il n’est pas une réunion de conseil de quartier où l’on ne dénonce le comportement « intoooooolérable » des motos et des scooters, moins souvent des vélos, soyons honnêtes.

    Nous avons donc pensé au sein du collectif de Trudaine Rochechouart à mettre à l’ordre du jour de notre prochain conseil : le code de la rue.

    Qu’est-ce ? Direz-vous.

    Venez ! Vous le saurez !

    Non, je plaisante. Bien sûr, si vous venez, vous en saurez plus, car il faut bien préserver un peu de suspens.

    Quelques mots simplement ici, pour vous donner envie d’en savoir davantage.

     

    C’est l’observation des difficultés à partager l’espace public dans les zones urbaines qui est à l’origine de ce code de la rue, mis en application notamment en Belgique.

    C’est aussi le souci d’inverser les statistiques sur les accidents corporels, dont le nombre était très élevé chez nos voisins, il y a encore peu.

    Enfin, une communication intelligente de grande envergure pour entamer une modification durable du comportement des personnes qui utilisent l’espace public.

    Un principe de vulnérabilité est apparu qui définit des priorités différentes de celles du code de la route, élaboré, lui, pour permettre aux automobiles d’utiliser les voies carrossables selon un ordre cohérent, qui préviennent les accidents.

     

    Si ce sujet vous intéresse, des rapports de qualité sont en ligne.

    Voyez par exemple le rapport de Brigitte Le Brethon, députée Maire de Rouen : Propositions pour encourager le développement de la bicyclette en France.

    Des détails techniques sur les dispositifs en faveur d’un meilleur partage de l’espace public se trouvent sur le site du Club des Villes Cyclables à la rubrique Documentation>Les fiches CERTU/CLUB « Le vélo, un enjeu pour la ville ».

     

    Le conseil de quartier Trudaine Rochechouart se tiendra le 27 novembre 2007, dans l’école maternelle 68-70 rue de Rochechouart, à 19h30.
  • La Nouvelle Athènes

    Le numéro 24 du magazine Le Paris du 9e paru début novembre publié par les bons soins de la Mairie de notre arrondissement nous parle en page 8 du café restaurant La Nouvelle Athènes qui a ouvert ses portes récemment. Sans vouloir jouer ni les cuistres ni les redresseurs de tort, c’est l’occasion de revenir sur un sujet qui fâche et de corriger quelques erreurs.

    948128986b10863e5f99605fe28a907e.jpg

     

    Il est d’abord nécessaire de rappeler que le bâtiment construit au numéro 9 de la place Pigalle en 2005/2006 a fait l’objet de nombreuses contestations, tant parce qu’il a entrainé la destruction d’un café historique que par son architecture qui ne respecte en rien l’environnement de la place. Il est vrai que le réaménagement général de cette même place Pigalle dans le cadre des travaux des Espaces Civilisés relève plus du saccage général et d’une transformation de la place en nœud de circulation routière que d’un souci historique ou esthétique. On se demande à quoi a pensé l’Architecte des Bâtiments de France en charge du 9ème en donnant son accord à ce réaménagement, lui qui est le plus souvent si sourcilleux sur des détails de bien moins grande importance.

    C’est donc avec regret et inquiétude que les amoureux de Pigalle ont vu disparaître l’ancien café la Nouvelle Athènes et c’est avec plaisir que nous avons pu constater que le nouveau propriétaire des lieux avait compris son importance en reprenant le même nom, voire son esprit.

    Contrairement à ce nous dit Le Paris du 9e, l’ancien café n’a pas été construit en 1870 et n’a pas donné son nom au quartier, c’est exactement l’inverse. Le nom de Nouvelle Athènes a été donné au quartier sous la Restauration et, à en croire Maryse Goldenberg dans son Guide du promeneur du 9e aux éditions Parigramme, « en témoignage de la grécomanie qui avait saisi les Français lorsque les Grecs se soulevèrent contre la domination turque en 1821 ». Notons d’ailleurs que le quartier de la Nouvelle Athènes correspond plus aux rues St Georges, Notre Dame de Lorette qu’à la place Pigalle.

    b2408a38dd99b5f6653fe56ed8c3ba17.jpg

     

    Le café de La Nouvelle Athènes, l’ancien, situé au 9 place Pigalle a été dans les années qui ont suivi la guerre de 1870 le lieu de rendez vous des Impressionnistes. Manet, Monet, Pissarro, Degas, Renoir, Cézanne, Sisley et bien d’autres peintres, tout comme Zola, Maupassant s’y sont croisés. Si cette aventure des Impressionnistes vous intéresse, vous trouverez dans l’excellent livre Histoire de l’Impressionnisme de John Rewald paru chez Hachette collection Pluriel  (10.50€) beaucoup d’informations très détaillées sur les rencontres au café de La Nouvelle Athènes. Et vous trouverez  dans le non moins intéressant L’aventure de l’Impressionnisme de Jean Jacques Lévêque parue chez ACR Edition collection PocheCouleur des reproductions commentées des tableaux de ces peintres, dont ceux montrant le café de la place Pigalle.

    Si l’architecture extérieure du nouveau bâtiment est, disons, contestable, reconnaissons que l’intérieur est très réussi, que l’ambiance musicale  jazz est aussi bien dans l’esprit du Pigalle des années 30 et que l’accueil y est sympathique. Ils ont ouvert une page sur MySpace où vous trouverez le programme musical. Là nous serons d’accord avec Le Paris du 9e, franchissez la porte de La Nouvelle Athènes !
  • Municipales 2008 : chez Les Verts

    Si Nicole Azzaro est parfaitement consciente qu’une élection ne se fait pas sur un bilan mais sur des perspectives, elle évoque quand même volontiers ce qui lui semble réussi ou à l’inverse pas achevé pendant l’actuelle mandature.

    Trois sujets sont manifestement l’objet d’une réelle satisfaction pour elle : le réaménagement du square d’Anvers, la réalisation du quartier vert La Fayette faubourg Montmartre et les normes Haute Qualité Environnementale appliquées aux nouvelles écoles construites dans notre arrondissement. Au chapitre des déceptions viennent les Conseils de quartier dont elle pense que les habitants ne s’en sont pas approprié la gestion et la place faite aux vélos – les pistes cyclables – encore trop peu nombreuses dans le 9ème.

    Les priorités des Verts pour la mandature 2008-2014 sont décrites sur le site de campagne de Denis Baupin et Nicole Azzaro les fait siennes. Logement social, transport, santé, ….. Cela, c’est pour Paris. Quant à notre arrondissement, elle présentera son programme en détails mi janvier 2008. Il semble que les idées ne manquent pas – un nouveau quartier vert dans le Nord de l’arrondissement par exemple – mais il est un peu tôt pour en parler.

    Sa liste comporte aujourd’hui 6 noms sur les 14 qu’une liste peut compter. Outre elle-même, les actuels Conseillers d’arrondissement Verts Jean Bernard Peyronel et Nadia Prête respectivement en numéro 2 et 3. Puis viennent dans l’ordre Philippe Vicherat, Sandra Guillaumot et Benjamin Hubert qui sera le Directeur de la campagne. L’ensemble des 14  noms sera connu début janvier 2008  mais ce sera une liste d’ouverture confirme Nicole Azzaro, c'est-à-dire avec des personnes non inscrites au parti mais sympathisantes.

    8565517d209f61dc8ed4c60c6939e1f4.jpg

    Nicole Azzaro et Benjamin Hubert

    Avec 5% des voix aux dernières élections législatives dans le 9ème, Les Verts sont incontournables mais savent très bien qu’une alliance avec le Parti Socialiste est une obligation. D’ailleurs pour eux, ces 5% sont un étiage et leur espoir est de renouveler les 12-13% des municipales de 2001. Nicole Azzaro le dit sans précaution particulière : Les Verts est un parti de gauche et appellera à voter à gauche au second tour. Mais il y a quand même quelques conditions. Une alliance du PS avec le MoDem par exemple serait rédhibitoire. Sans compter quelques sujets qui fâchent comme les tours de bureaux à Paris dont Bertrand Delanoë tente de « vendre » l’idée en ce moment.

     

    Sans prendre parti, reconnaissons que l’influence des Verts aussi bien à Paris en général que dans notre arrondissement en particulier, a été déterminante sur bien des sujets qui touchent notre vie quotidienne. En cela, que l’on apprécie ou pas leurs actions, ils sont des acteurs qui pèseront dans le débat de mars 2008.

    Nicole Azzaro est tête de liste des Verts dans notre arrondissement pour les élections municipales de mars 2008. Elle fait partie de l’équipe des 20 qui accompagnent Denis Baupin dans sa tentative de conquête de la Mairie de Paris.

    Cette productrice de films – c’est son métier – présente un parcours atypique. Arrivée il y a 30 ans de son Maroc natal, elle a suivi des études de psychologie à Toulouse où elle a décroché un DESS. Après avoir exercé quelques années, la naissance de ses deux filles lui donne l’opportunité de travailler avec son mari dans le monde de la production de films et la voilà qui vient s’installer à Paris et plus particulièrement dans le 9ème arrondissement. Mais Nicole Azzaro est aussi Conseillère de Paris, Vice-présidente du groupe Les Verts, Conseillère d’arrondissement avec la délégation de l’aménagement de l’espace public, à l’écologie urbaine. Elle est aussi l’élue référent pour le quartier Clichy-Trinité. Bref, c’est une femme très occupée qui ne compte pas son temps si on y ajoute ses actions militantes au sein de son parti qu’elle a rejoint en 1999.

  • Du côté des transports

    478fe66029650ca907e031ffa89d0b40.jpgSébastien a bien voulu nous envoyer les informations suivantes :

    « Je lis souvent votre blog et je pense que ces quelques informations concernant le renforcement des dessertes bus pourraient intéresser votre blog.

    > Renforcement de la ligne 68 (Chatillon Montrouge - place de Clichy) depuis le 8 novembre 2007. Cette ligne est désormais exploitée de bout en bout 7 jours sur 7 ainsi qu’en soirée jusqu’à 23h15. Le service du dimanche est étendu à toute la ligne, alors qu’il était actuellement limité au trajet Porte d’Orléans— Châtillon-Montrouge . Les intervalles vont de 13 à 20 minutes selon les heures. Autre amélioration notable, les derniers départs seront effectués plus tard le soir, à 22h30 de Châtillon — Montrouge au lieu de 20h45, et à 23h15 de Place de Clichy au lieu de 21h28. Ces horaires seront également valables le dimanche soir.

    > Ligne 67. A partir du 14 avril 2008, Extension du service jusqu’à 22h30 et création d’un service le dimanche sur tout l’itinéraire des lignes 67 et 88.

    > 3 décembre 2007: mise aux normes mobilien de la ligne de bus 80 »

     

    Remercions doublement Sébastien de son envoi car, outre ces infos utiles, il nous a permis de découvrir le site Métro-Pole, très bien fait, source de ces informations.

  • Municipales 2008 : à l'UMP

    Une fois n’est pas coutume mais comme Paris Neuvième était invité, nous sommes allés à la conférence de presse de présentation des 20 têtes de liste UMP pour les 20 arrondissements de Paris. Cela se passait à la permanence de Françoise de Panafieu, rue Saint Antoine à deux pas de l’Hôtel de Ville. Seul absent, Pierre Lellouche ! Mais bien présents les "stars" UMP Rachida Dati, Claude Goasguen, Jean Tibéri et surtout Jean Marie Cavada, la vedette du jour ! Sans oublier, bien sûr, la tête de liste pour le 9ème, Delphine Burkli. Toutes les infos concernant les têtes de listes sont sur panafieu2008.fr.
     
     

  • Municipales 2008 : au Parti Socialiste

     
     
    Amina Becheur, 37 ans, est universitaire chercheuse spécialiste du développement durable et active dans le milieu associatif dans notre arrondissement par le biais d'Artisan du Monde rue de Rochechouart. Thierry Cazaux, 41 ans, est financier et président de l'association 9e Histoire. Tous deux seront sur le liste de Jacques Bravo en position d'être élus Conseiller d'arrondissement.
    Philippe Torreton, 42 ans, comédien, résidant dans le quartier Saint Georges, sera numéro 3 de la liste, c'est à dire en position d'être aisément élu Conseiller d'arrondissement mais aussi de Conseiller de Paris.
    Tels sont les trois premiers noms de la liste de Jacques Bravo  dévoilés hier lors de la présentation des personnalités de la société "civile" ayant décidé de rejoindre Bertrand Delanoë.
    Le reste de la liste, soit encore 10 noms, devrait être connu vendredi prochain après le vote des militants socialistes de la section du 9ème.
     

  • Municipales 2008 : une tentative d’analyse

    Quelle est la situation aujourd’hui ? Un petit tableau vaut mieux qu’un long discours.

    La majorité actuelle se compose de 88 Conseillers et l’opposition de 73, en tenant compte des non inscrits - Mme Auffray bien que non inscrite étant Adjointe au Maire est considérée dans la majorité. Le Maire de Paris doit recueillir 82 suffrages pour être élu, la Loi PLM de 1982 fixant en fait le nombre de Conseillers de Paris à 163.

    Il n’est pas inutile de remarquer que l’attribution des sièges de Conseillers de Paris par arrondissement via une élection au suffrage universel à deux tours dans un scrutin de listes fait jouer à plein le fait majoritaire. Par exemple, dans notre 9ème, la liste emmenée par l’ex-RPR en 2001 a perdu de 730 voix sur un total de 19 000 votants et n’a eu qu’un seul Conseiller de Paris, la majorité PS-PRG/PC/MRC/Les Verts « empochant » 3 sièges. Il ne s’agit pas ici de critiquer le mode d’élection des Conseillers de Paris mais de souligner que des transferts de voix, même minimes, peuvent avoir des conséquences sur le nombre de Conseillers et sur l’élection du Maire de Paris in fine.

    Les cas de notre arrondissement et du 12ème sont significatifs à cet égard. Si l’UMP réussit à faire un bon score dans ces deux arrondissements, nous pourrions nous retrouver non pas avec un seul, comme c'est le cas aujourd'hui, mais deux Conseillers de Paris UMP pour le 9ème et 2 ou 3 en plus dans le 12ème. Ajouter a cela les luttes fratricides dans le 2ème arrondissement entre le PS et Les Verts qui pourraient leur faire perdre un siège, on voit que la courte majorité actuelle de Bertrand Delanoë (6 sièges) pourrait être menacée et ce quelque soit la personnalité de la tête de liste UMP. La Ville de Paris n’est pas encore perdue pour ce parti. Il est clair aussi que Françoise de Panafieu, probablement avec le soutien du président de la République, a tout fait pour que Jean Marie Cavada prenne la direction des opérations dans le 12ème et fera tout pour que dans les autres arrondissements, le MoDem s’associe à l’UMP.

     

    A ce stade nous sommes donc devant deux inconnues :

    1. quelle sera la performance des Verts ? Avec 13% des voix en 2001 leur donnant 17 sièges, ils ont été portés par la dynamique de la gauche plurielle de l’époque mais renouvelleront-ils cette performance ? Il n’est pas contestable, quoiqu’on en dise, qu’un certain courant de sympathie existe pour ce parti à Paris. Cela se traduira t-il dans les urnes, l’inconnue est de taille et le PS sera-t-il prêt à donner un coup de mains aux Verts en 2008 comme il l’a fait en 2001 ? L’idée des Verts, Denis Baupin en tête, n’est elle pas de « capitaliser » sur ce courant de sympathie ? Le pari est très risqué pour Les Verts qui en cas d’échec pourraient être purement et simplement rayés de la carte politique parisienne, le PS ne semblant pas prêt à jouer les sauveurs ;
    2. quelle est la réalité du MoDem à Paris ? La relativement bonne performance de François Bayrou à Paris (21% des voix), celle de la candidate MoDem dans notre arrondissement (16%) aux législatives sèment le trouble. Les électeurs du MoDem sont-ils des déçus du PS qui retourneront vers ce parti au moment du choix final ou ont-ils une existence propre ? Les atermoiements des uns et des autres, à commencer par la tête de liste Marielle de Sarnez, ne facilitent pas la clarification. Si le MoDem a une existence politique réelle, alors Bertrand Delanoë peut se faire du souci car il sera contraint de faire alliance avec lui rejetant Les Verts dans son opposition. Il semble l’avoir compris et sa campagne en demi-teinte est probablement faite pour aller chasser sur les terres d’un centre qui a plus un pouvoir de nuisance qu’une réelle capacité à faire des choses.

    La publication des listes, celle des programmes, enfin et surtout celle des alliances possibles vont nous aider à y voir encore plus clair en janvier. Par exemple, dans notre arrondissement, quel impact pourrait avoir le fait que la liste UMP comporte des transfuges d’anciens socialistes ralliés au Président Sarkozy ? Quel sera l’impact de l’arrivée de personnalités nouvellement engagées dans la politique comme Philippe Torreton ?  La question pourrait sembler marginale si le rapport de force n’était pas aussi serré : rappelons que N. Sarkozy a fait 50.7% des voix contre 49.3% à S. Royal et que l’UMP a fait jeu égal avec la gauche aux législatives (40% des voix environ chacun). Pour se fixer des repères, plus lointains, les résultats du 1er tour en 2001 étaient les suivants :

    • J. Bravo – PS - 35%
    • P. Lellouche – RPR - 28%
    • V. Reina – RPR dissident - 16%
    • N. Azzaro – Verts - 13%
    • Extrême droite – 4.5%
    • Extrême gauche – 2%
    • Autres – 1.5%


    Si le Maire actuel bénéficie d’un réel courant de sympathie dans l’arrondissement, il reconnaît lui-même que le combat sera difficile.

    db1bfc2b7e4c3f2b461e5dbcd11f801c.jpg

    Les récentes péripéties intervenues dans le cadre de la campagne pour les élections municipales à Paris nous permettent d’y voir un peu plus clair et de tenter une première analyse, certes très conjoncturelle, mais pouvant aider à cerner les enjeux.

    Il n’est sans doute pas inutile de rappeler que le Maire de Paris n’est pas élu au suffrage universel direct mais bien par le collège de Conseillers de Paris élus eux au suffrage universel direct arrondissement par arrondissement. Regarder Paris dans sa globalité pour une analyse politique est donc inutile et c’est bien au niveau des 20 arrondissements qu’il nous faut étudier la chose. Les difficultés des uns et des autres pour nommer des têtes de listes le prouvent amplement. Et pour s’en convaincre tout à fait, mentionnons que la gauche a recueilli 313 075 voix en 2001 contre 318 099 pour la droite à Paris dans son ensemble. L’élection du Maire de Paris se fait donc dans les arrondissements.

  • Municipales 2008 : au Parti Socialiste

    Gourmandise et sérénité sont les mots qui semblent le mieux caractériser l’état d’esprit de Jacques Bravo, actuel Maire du 9ème et candidat à sa succession, à moins de 100 jours des élections municipales de 2008.

    Gourmandise parce qu’après avoir passé plus de vingt dans l’opposition municipale, son élection en 2001 lui a permis d’entreprendre dans l’arrondissement les projets qui lui tenaient à cœur et qu’il a envie de continuer. Gourmandise car il veut encore créer la surprise et a en tête des idées pour parachever ce qu’il a commencé il y a 7 ans. Gourmandise enfin car il regarde avec une certaine jubilation les noms de celles et ceux qui pourraient constituer la liste des 14 candidats dans le 9ème avec son lot de nouveauté et d’ouverture à la fameuse société civile comme annoncé le 6 décembre dernier.

    Sérénité devant le travail accompli mais aussi devant ce qui reste à faire.

    Jacques Bravo n’est pas ceux qui pensent qu’une élection se fait sur un bilan mais sait aussi qu’un mauvais bilan peut faire perdre une élection. Aussi inscrit-il ses actions futures dans la continuité et l’amplification de ce qui a été initié depuis 2001. Il a en tête trois priorités qui sont, de fait, celles qui ont marqué son actuelle mandature.

    Première priorité : la petite enfance et l’adolescence. L’arrivée massive de familles dans l’arrondissement a contraint la municipalité à un effort particulier qui doit être non seulement poursuivi mais amplifié dans les années à venir. Jacques Bravo place son action dans le temps long, faisant remarquer avec justesse, que les petits d’aujourd’hui sont les adolescents de demain et que les capacités d’accueil doivent obligatoirement évoluer en tenant compte de ce critère incontournable. Cela touche les écoles, les collèges et lycées, mais aussi les activités sportives, culturelles, …., bref toute la chaîne de la vie et l’horizon 2014 est une perspective raisonnable.

    Deuxième priorité : le logement, venir habiter dans le 9ème et y rester, c'est-à-dire,  donner à ceux qui le souhaitent, la possibilité de venir dans notre arrondissement. Certes, avec un peu moins de 4% de logements sociaux, le 9ème est loin des 20% requis par la Loi SRU mais l’histoire de notre arrondissement d’une part, certaines carences du passé d’autre part, sont responsables de cette situation. 600 logements sociaux ont été attribués pendant l’actuelle mandature. Si Jacques Bravo salue la performance – autant en 7 ans que pendant les 20 ans des mandatures précédentes – il est le premier à reconnaître que ce n’est pas assez et compte bien, là encore, amplifier le mouvement. Il dit qu’il ne ratera aucune occasion de récupérer des immeubles quand les occasions se présenteront et que la Mairie de Paris lui en donnera les moyens. Outre les familles, il souhaite faire un effort particulier pour les Seniors et le logement étudiant.

    Troisième priorité : le développement durable. C’est un peu le sujet à la mode mais manifestement il préoccupe le candidat Maire.  Dans un arrondissement aussi dense que le 9ème, que peut signifier l’écologie urbaine si ce n’est, quartier par quartier voire immeuble par immeuble, rue par rue pour l’espace public, l’optimisation des projets vus sous un œil soucieux du respect de l’environnement. Jacques Bravo a manifestement en tête quelques idées d’aménagement, chaque mètre carré compte. Il s’agit là d’ailleurs d’un sujet pour lequel le Maire reconnaît, assez facilement, qu’il n’a pas été assez loin. Que la reconquête de l’espace public par un usage maitrisé de la voiture lié au développement des transports urbains n’a pas été à son terme, que l’application des normes Haute Qualité Environnementale (HQE) doit être plus généralisée, que la plantation d’arbres est une nécessité quand cela est possible.

    C’est le 13 décembre que les militants du Parti Socialiste voteront pour désigner leurs candidats tant au Conseil de Paris (les 4 premiers) qu’au Conseil d’arrondissement (les 10 suivants). Sur les 14 noms que devra comporter la liste emmenée par Jacques Bravo, il sait que seulement la moitié sera pour son parti, les autres venant soit de la société civile soit de ses alliés communistes ou radicaux de gauche. Il sait aussi que le score des Verts au premier tour sera déterminant, le fameux seuil des 5% pour se maintenir et fusionner les listes sera-t-il atteint ? Là encore, on sent beaucoup de sérénité chez le candidat. Après tout, ce sont Les Verts qui ont décidé d’aller seul au premier tour ! Pour l’instant les sondages donnant aux Verts à peine 5% permettent aux socialistes, Jacques Bravo en tête, de regarder les rapports de force politique avec …… sérénité et gourmandise.
  • Vélib’ : attention danger !

    Après l’effet surprise – une bonne surprise – lors du lancement de Vélib’ à Paris, voilà que les ennuis commencent !

    Bien sûr il y a les problèmes techniques des vélos eux-mêmes, la question de la disponibilité de ces mêmes vélos dans les stations et donc de leur répartition dans la ville, la lourde question de la sécurité routière, mais il y a un aspect qui commence à ressortir et dont on n’a très peu parlé bien qu’il soit à considérer, c’est le principe de fonctionnement et le système de facturation de Vélib’. Expliquons nous.

    Disons que le Parisien moyen est un abonné à 29€ par an et qu’à ce prix un service continu de location de vélo, première demi-heure gratuite, doit être assuré. Notons en passant qu’une caution de 150€ sous forme de chèque non encaissé ou d’autorisation de prélèvement est donnée à Vélb’, que votre compte Vélib’ doit être créditeur d’au minimum 1€ pour que vous puissiez retirer un vélo à une borne. Appel de la caution et débit imputé sur votre compte sont laissés à l’entière discrétion de Vélib’.

    Les tarifs de Vélib’ sont très chers. Cette tarification est conçue pour assurer un maximum de rotation des vélos et nous ne la contestons pas.

    Mais les conditions de location des Vélib’ telles qu’elles viennent d’être rappelées ci-dessus impliquent que le fonctionnement du système soit fiable en continu, 365 jours par an 24h par jour. Or, c’est loin d’être le cas.

    Beaucoup de bornes sont défectueuses. Quand elles refusent de libérer un vélo, il y a moindre mal. Mais quand elles refusent d’enregistrer le retour d’un vélo et qu’en conséquence votre compte continue à être débité, les choses peuvent aller très loin !

    Continuité du service : si aux stations les vélos sont effectivement disponibles 24h sur 24, le moindre problème intervenant entre 22h et 8h le lendemain matin ne trouve pas de correspondant au numéro de téléphone Vélivb’ ni aux bornes qui vous proposent quand même une mise en relation avec un opérationnel, mais sans suite !

    Continuité du service encore : les correspondants au téléphone – 01.30.79.79.30 – sont sympathiques mais sans pouvoir de décision aucun. Donc appelez ce numéro si vous avez un problème ne sert pas à grand-chose si ce n’est à enregistrer le fait que vous avez un problème. Et encore !

    Pire : Vélib’ est seul maître de votre sort. Vous êtes une personne réglo, vous avez rencontré un problème technique avec une borne, vous êtes privé du service Velib’, mais c’est Vélib’ qui décide ! Vous n’avez aucun moyen si ce n’est de râler au téléphone. Bref, vous êtes « innocent » mais Vélib’ demande que vous prouviez votre innocence ! C’est sympa non ?