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Rechercher : conseils de quartier

  • Barbès au conseil de Paris le 20 mars

    Mardi dernier, le débat en Conseil de Paris a porté peu avant 16 heures sur le marché sauvage qui s'est installé boulevard de La Chapelle les mercredis et samedis.
    Un premier voeu était porté par Roxane Decorte, élue de l'opposition UMP du 18e, repris et étendu par la majorité municipale, dans une présentation faite par Myriam El Khomri, également élue du 18e et adjointe au maire de Paris chargée de la Prévention et de la Sécurité.

    images?q=tbn:ANd9GcQGCPa5ol7Ajs-54tk4k_ZsvreyAmwGh8wN6Blpte4sdTNccUebVoici le voeu V43 retranscrit :

    La vente à la sauvette aux abords directs du marché Barbès, sous le marché aérien, dans le 18e arrondissement est en constante progression depuis plusieurs années et se prolonge depuis plusieurs mois jusqu'au Métro La Chapelle. Cette occupation illégale de l'espace public liée à l'explosion de la grande pauvreté génère de nombreuses nuisances pour les riverains et usagers.

    Considérant les plaintes récurrentes reçues par la mairie du 18e et relayées aussi bien par les riverains que par les associations (Action Barbès, Paris Goutte d'Or) et qui font état de la présence permanente de plusieurs centaines de vendeurs à la sauvette les mercredis et samedis, aux horaires du marché, au point de rendre inaccessible la station Barbès.

    Considérant qu'au-delà du travail mené au sein du Comité de pilotage Carrefour Barbès en place depuis 2007, piloté par le Secrétariat Général de la Ville de Paris et réunissant tous les acteurs impliqués dont les mairies 9e,10e et 18e, la problématique spécifique des marchés de la misère relève de la compétence de l'Etat pour les questions d'ordre public et que la municipalité parisienne ne saurait trouver seule des réponses aux questions d'ordre social,

    Considérant l'apport décisif des policiers locaux présents les jours de marché sur le terre plein du boulevard de La Chapelle,

    Considérant enfin que le 21 mars prochain, la mairie du 18e organisera une réunion portant spécifiquement sur ce dit marché, en présence du commissaire du 18e arrondissement, le gestionnaire du marché  et les services de la Ville afin d'identifier des pistes d'actions concrètes pérennes et rapides

    L'exécutif parisien demande :

    Au Préfet de Police de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour mettre fin à cette activité illégale et que les renforts soient maintenus de façon quotidienne et durable avec une attention particulière les jours de marché ainsi qu'aux heures de grande affluence.

    Au Secrétariat général de la Ville de Paris qui pilote le groupe de travail sur le carrefour Barbès de réunir prochainement l'ensemble des acteurs publics concernés par ces différentes problématiques.

    Le site de la ville permet de réécouter les débats du conseil de Paris et notamment l'échange à propos de ce voeu, ainsi que la réponse de la Préfecture.

    En quelques phrases, voici ce que dit le représentant du Préfet : La lutte contre les ventes à la sauvette serait une priorité dans le 18e arrondissement. (Ne vous étouffez pas ! - mais 60% du temps des policiers du 18e est pris par la vente à la sauvette...) On est d'ailleurs là dans un périmètre de sécurité renforcée (PSR), dispositif qui permet d'obtenir des moyens supplémentaires et dont bénéficie également Chateau rouge. La vente à la sauvette depuis Lopsi II est considérée comme un délit. La Préfecture se félicite des  bons résultats du 18e : une opération d'envergure est menée tous les quinze jours avec les Douanes en appui, et des opérations judiciaires sont en cours pour s'attaquer aux réseaux. La situation n'est pas simple. On procède également à des saisies et à des destructions de marchandises. Plus de 5000 personnes ont été évincées en un an, 2426 personnes contrôlées, et 220 procès verbaux à procédure simplifiée ont été rédigés depuis le début de l'année. Fermeté et humanisme donc dans un cadre toutefois hostile. En effet, la préfecture souligne que ses personnels travaillent dans un climat hostile, de la part des vendeurs sur place, ce qui est compréhensible, mais aussi de la part d'une association qui s'est spécialisée dans la prise à partie des fonctionnaires de police.

    Claudine Bouygues a repris la parole après la préfecture pour demander que les efforts soient amplifiés.

    Vue par les habitants, les riverains, par les usagers du métro et des bus, par les clients des commerces environnants (et par les commerçants eux-mêmes !), et bientôt par les amateurs de cinéma quand le Louxor aura ouvert ses portes, la situation n'est pas toujours celle que décrit la préfecture. La situation est très complexe. On ne cesse de le dire. Elle se situe dans un climat de crise et de précarité qui touche les plus modestes, les plus fragiles. Tout cela, on le sait bien. Mais la liste des PV et des interventions de police, aussi nombreux soient-ils, qui se traduit par de "beaux résultats" dans la bouche du représentant du Préfet, sur le terrain ne ramène pas le calme. Ni ne libère l'espace public. Ce sont sans doute d'autres méthodes qu'il faudrait mettre en place, bien en amont. Notre société génère beaucoup de misère, la misère génére des trafics, et tout cela se concentre en quelques lieux, que l'on délimite pour éviter la contagion.

  • Conseil de Paris des 17 et 18 octobre

    paris,conseil-de-Paris,Nous avons relevé les déclarations d'intention des élus municipaux sur le site de paris.fr qui se résument ainsi en ce qui concerne la solidarité, un des sujets qui compte dans les orientations budgétaires en discussion au Conseil de Paris d'octobre. 

    Il s'agit de "poursuivre les investissements aux services de l’urgence de la solidarité"
     

    Logement :
    - financement de 6000 logements sociaux 

    Petite enfance :
    - financement de 940 nouvelles places de crèches en 2012,

    Grande précarité :
    - financement de 2000 places d’hébergement et de logements accessibles aux sans abri d’ici 2014.

    Aides :
    - soutenir et épauler les Parisiens les plus fragiles y compris les classes moyennes très durement frappées par la crise (plus de 2 milliards d’euros sont prévus à cet effet)
    - augmentation des suivis des personnes en situation de fragilité (familles monoparentales et personnes souffrant de troubles psychiatriques)

    Réinsertion :
    - ouverture avec Emmaüs Défi d’un des plus gros centres franciliens d’insertion (recyclage et revente d’objets)

    Espace public :
    - amélioration de la propreté et la sécurité dans l’espace public (médiation sur la voie publique, implantation d’un centre de collecte, reconditionnement et revente)

    Dans sa communication, Bertrand Delanoé ajoutait en ce qui concerne ce dernier point de l'espace public : 

    "Il nous faut renforcer l’efficacité de nos interventions de nettoiement, en mettant l’accent sur la verbalisation des pollueurs, en particulier grâce à l’engagement complémentaire des équipes de la DPP. Des prestations de lavage supplémentaires ciblées seront réalisées. Des dispositifs supplémentaires seront déployés sur les sites de convivialité urbaine, et pour répondre localement aux défis de la grande précarité. Pour réduire les déchets à la source, nous développerons le compostage domestique, le recyclage des textiles, et nous agirons contre le gaspillage de denrées et d’emballages alimentaires. Un centre de collecte, reconditionnement et revente sera implanté dans le 19e, et un réseau de points de réemploi d’objets usagés lancé dans le 11e. Cette année verra la montée en puissance de la médiation sur la voie publique, avec une présence accrue des inspecteurs de sécurité. Les moyens consacrés à l’ensemble des forces et des structures qui concourent à la sécurité des Parisiens, seront renforcés, en réorganisant territorialement la direction de la prévention et de la protection et en développant toutes les formes de médiation sur l’espace public."

    Lien permanent  commentaire

  • Recrutement du Comité des Noctambules pour le conseil de la Nuit

    La 3e assemblée plénière du conseil de la nuit, le 29 juin dernier, avait été l'occasion de faire un point sur l'avancement du plan de la Ville de Paris présenté lors du précédent conseil de la nuit le 21 octobre 2015 (relire notre article du 19 juillet)

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    En particulier, il avait été annoncé la mise en place fin octobre 2016 d'un COMITE DES NOCTAMBULES. Pour la Ville de Paris, ce Comité des Noctambules a pour objectif de représenter les usagers de l’offre d’activités de loisir nocturne au sein du Conseil de la Nuit : ceux qui font la fête, mais aussi ceux qui se promènent, pique-niquent en famille ou entre amis, ceux qui pratiquent des activités culturelles ou des activités sportives. Pour ce comité, la Ville de Paris a élaboré une charte de fonctionnement (pour consulter le document cliquer ici

    Le lancement de la campagne de recrutement du Comité vient d'être annoncé par la Ville de Paris, avec clôture des inscriptions prévue le 31 octobre. 

    Elle aboutira à un tirage au sort de 15 femmes et 15 hommes, le 3 novembre 2016 au soir au Rex Club. 

    Si vous souhaitez vous impliquer et donner votre avis sur la politique de la Nuit à Paris, rendez-vous sur la page dédiée sur le site de la Ville de Paris (Noctambules, participez au conseil de la nuit !) vous pourrez vous y inscrire, ou encore consulter la page Facebook

    Il est important de rappeler que cette démarche est distincte de l'élection du "maire de la nuit", qui avait été organisée en 2013 par des organisations professionnelles, dans la continuité de la pétition "Quand la nuit meure en silence" (plus d'info ici).

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  • Fête de quartier Trudaine Rochechouart

    Fete Trud Roch 28 juin 2014.jpg

    Le quartier Trudaine Rochechouart tiendra sa traditionnelle fête le samedi 28 juin prochain ! La fête se déroulera à l'intérieur du square d'Anvers et ce sont des jeunes du conservatoire pour la musique du 9e qui donneront un concert.

    A cette occasion, un apéritif sera offert au public à 20h, suivi d'un repas de quartier (où chacun apporte son panier-repas). La soirée sera animée par des formations musicales !

    La participation est gratuite et ouverte à tous.

    Rappelons pour ceux qui ne connaissent pas bien ce quartier qu'ils peuvent se référer à l'excellent guide "Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats" réalisé par quatre adhérentes de notre association sous l'égide du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart et que nous ne pouvons que vous conseillez de télécharger. Vous pouvez également vous le procurer gratuitement en nous contactant.

     

    paris,fête de quartier,trudaine-rochechouart

     

     

  • Place du vélo et doubles-sens cyclables au conseil de quartier Lariboisière-St-Vincent-de-Paul

    Une assemblée clairsemée... le 30 mars, à l'école de la rue de Belzunce, 10e.

    Comme toujours, piétons et cyclistes s'opposent parce que sur le boulevard de Magenta, les pistes cyclables sont sur les trottoirs. Qui a donc la priorité? On n'a pas fini d'en débattre !

    piste cyclable bd de Magenta impairs.JPG

    Les piétons protestent contre la vitesse des cyclistes, le non respect des feux ; les usagers des bus se plaignent de devoir franchir la piste cyclable, lorsqu'ils descendent aux arrêts... Toujours la même rengaine. Oui, les piétons ont bien la priorité sur les trottoirs. Mais l'enjeu, ce n'est pas la « guerre » entre piétons et vélos, c'est le partage de l'espace public, le vivre ensemble, comme il est souvent dit et rarement vécu. Ce n'est pas chose facile. Chacun a raison, chacun voit midi à sa porte. Comment progresser dans ces circonstances ?

    On met en avant, parfois, le taux d'accidentologie. Est-il significatif ? Tous les accidentés ne font pas état de leur accident... Pas de statistiques fiables dès lors.

    En revanche, dans le cas précis des doubles-sens cyclables, l'expérience d'autres villes montrent que ces aménagements sont sûrs. Dans le jargon des municipalités et de la prévention routière, ils ne sont pas « accidentogènes ».

    Alexandra Cordebard, première adjointe au maire du 10e, rappelle que chacun se doit de respecter les règles. « L'espace a été regagné pour les piétons, mais il fut un temps pas si lointain, où ces derniers trouvaient difficilement leur chemin au cœur d'embouteillages monstrueux. Il faut maintenant rationaliser les parcours cyclistes pour leur faire économiser les détours et ainsi leur éviter des conflits avec les autres usagers de la voirie. La volonté assumée de la Ville est bien de favoriser les circulations douces. »

    rue de Maubeuge vers Bd Chapelle - future zone 30.JPGL'un des thèmes de la réunion était le double-sens cyclable, qui devra faire son apparition dans toutes les voies où la vitesse de circulation des automobiles est limitée à 30 km à l'heure. Dans notre quartier, pas de zone 30, donc pas de double-sens cyclable en vue. Du moins pour le moment. On pourrait imaginer une zone 30 autour de Lariboisière, par exemple, comme l'a suggéré Action Barbès, qui met toute son énergie à pacifier la circulation aux abords de l'hôpital et notamment sur le boulevard de La Chapelle.

    L'équipe d'animation avait aussi convié un responsable de la société Decaux en charge de Vélib' pour faire un point. Celui-ci n'est jamais arrivé, malgré une présence promise. Chacun y donnera le sens qu'il veut...

    Les habitants non plus n'étaient pas au rendez-vous. Seulement une petite trentaine, dont toute l'équipe d'animation qui appelait, ce soir-là, au renforcement des troupes... Une seule personne s'est proposée pour intégrer l'équipe : un jeune homme, habitant de la rue de Rocroy, curieux des affaires du quartier, prêt à s'impliquer dans la vie de ses habitants.  Elu dans l'instant, bien sûr.

    De quoi interpeller... Il est vrai qu'il faut se rendre disponible, avoir du temps libre, pour s'impliquer dans une action. Pas simple pour de jeunes parents, pas simple non plus lorsqu'on a des activités professionnelles qui exigent toujours plus, et que l'on rentre tard.

    Côté motivation :  plus de grands réaménagements dans notre quartier, plus de grands projets en cours, des projets qui tardent, pas vraiment de concertation non plus sur les aménagements courants, on se contente de dispenser de l'information et on garde en tête des questions ... sans réponse. Les maires d'arrondissement ont peu de pouvoir et les décisions sont prises à l'Hôtel de ville. Un cocktail démobilisateur?

    Y aurait-il également un manque de visibilité sur les pouvoirs du conseil de quartier ? Autant de raisons qui n'aident pas à la vitalité démocratique.

    Espace public, espace partagé, vivre ensemble.... beaucoup de travail de sensibilisation en perspective !!!

    partage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta.JPGpartage espace public - Stationnement illicite angle Rcroy-Magenta 2.JPG

     

     

     

    Ci-contre, deux vues des trottoirs au carrefour du  boulevard de Magenta et de la rue de Rocroy... un samedi, mais quand même.

     

     

  • Conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul hier soir...

    ... la parole est à la Mission Cinéma de la Ville de Paris

     

    PHOTOS - Louxor Bd de La chapelle.JPGLa salle, venue pour entendre parler du projet Louxor et de quelle manière le quartier pourrait contribuer à l’enrichir, piaffait d’impatience, une impatience contenue toutefois, pendant que l’élue référente du conseil, Alexandra Cordebard, répondait aux questions restées en suspend et pertinemment rappelées par Jean-Louis Pierrel, animateur chevronné du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul.

     

    Le tour de Michel Gomez, délégué général de la Mission cinéma de la Ville, est arrivé : il a su en quelques phrases faire le point sur l’avancée du chantier, dire combien la phase actuelle est complexe, car l’édifice est fragile et les destructions, nécessaires pour rendre la salle exploitable dans le cadre du projet choisi, requièrent toute l’attention de l’entreprise et de l’architecte. Le parti pris était de faire une boîte dans la boîte, il a donc fallu stabiliser les fondations, foncer des micro-pieux, détruire les balcons, etc. Quelques photos projetées sur l’écran donnent une idée de l’ampleur du réaménagement intérieur.

    En ce qui concerne la progression de la rénovation -la transformation du cinéma-, il a été décidé de n’autoriser ni prise de vue, ni tournage, amateur ou professionnel, mais de fixer sur pellicule les mêmes angles à des espaces temps réguliers. Des prises de vues sont également faits par le Forum des images tous les trois mois. Des visites auront encore lieu, très encadrées, par groupe de dix personnes, pour des raisons de sécurité.

    PHOTOS - mosaïques Bd de La chapelle.JPGRevenant aux façades, Michel Gomez annonce par ailleurs l’arrivée prochaine d’une bâche. Bertrand Delanoë a opté pour une bâche sans publicité, éclairée de nuit, avec une image de synthèse représentant le Louxor. C'est-à-dire dans la ligne de l’habillage des palissades qui depuis le début d’année reproduisent les mosaïques des façades. Rappelons qu'elles sont inscrites et protégées au titre du patrimoine.  Michel Gomez précise que les photographies exposées sur ces palissades évolueront au fur et à mesure du chantier, pour en partager la progression avec le quartier. Pour poursuivre dans la communication, le délégué de la Mission cinéma annonce une lettre semestrielle dont le premier numéro devrait arriver en même temps que la bâche : elle donnera des informations sur le chantier, sera un lien avec les associations du quartier, les mairies d’arrondissements, elle livrera tous les secrets du fonctionnement des salles Art et essai… dont Michel Gomez nous dit qu’il a beaucoup évolué depuis les années soixante, n'étant plus limité au soutien de film d'auteur... On ne demande qu’à le croire pour le futur du Louxor.

    Pour terminer sa présentation, et avant de laisser la parole à la salle, Michel Gomez insiste sur le fait qu’aucun exploitant privé n’aurait assumé le coût d’une telle rénovation-transformation… La Mairie de Paris a choisi de consacrer un investissement important tant sur le plan de l’urbanisme, du patrimoine que du cinéma, parce qu’elle pense que le quartier en a besoin. Le cinéma peut contribuer à modifier un environnement, et les nouveaux quartiers sont demandeurs de telles implantations, semble-t-il. La livraison des salles aura lieu au premier trimestre de 2013 : d’ici là, un exploitant aura été désigné par le biais d’une délégation de service public (DSP) fin 2012. C’est la rédaction du cahier des charges de cette DSP qui est en cours et qui, selon les prévisions, passera en conseil de Paris en mai. C’est aussi ce cahier des charges qui préoccupe les associations : quelle est la place réservée au quartier dans la définition de ce qu’on attend de l’exploitant ?

    Certes, c’est bien l’exploitant qui prend les risques et la Ville ne peut pas entrer dans le détail des modalités d’exploitation. Elle ne peut qu’énoncer les orientations qu’elle souhaite. Par exemple, demander à ce que l’éducation à l’image et l’ouverture aux jeunes publics soient présentes, que la programmation réponde aux critères des salles dites Art et essai, que les tarifs soient accessibles à tous en adhérant aux cartes des groupements, etc. Enfin, l’établissement, comme tous les cinémas indépendants de Paris, bénéficiera des subventions attribuées par les différents organismes d’aide au cinéma et aux salles indépendantes.

    Les questions de la salle laisseront peu de sujets dans l’ombre :

    -          N’y aura-t-il vraiment que du cinéma dans le Louxor ?

    -          Les cinéphiles amateurs d’Art et essai ne sont-ils pas vieillissants ?

    -          Que se passera-t-il si la majorité change au conseil de Paris ?

    -          La Mission cinéma aura-t-elle son mot à dire sur le nombre de films, leur choix ?

    -          Des exploitants se sont-ils déjà déclarés intéressés par le Louxor ?

    -          Y aura-t-il une salle de lecture, une médiathèque, une librairie ?

    -          En quoi le Louxor peut-il prendre une dimension structurante pour le quartier, améliorer la vie quotidienne de ses habitants ?

    -          La Ville pourra-t-elle imposer, voudra-t-elle imposer certains dispositifs, comme des salles disponibles pour des activités associatives ?

    -          Comment la ville compte-elle peser sur l’environnement pour qu’il ne nuise pas à la fréquentation de la salle ?

    -          N’y-t-il pas une possibilité de proposer un embellissement de carrefour (implantation d’une œuvre d’art contemporain comme près de la place Clichy) en faisant appel aux artistes du quartier (Villa Garance rue du Faubourg Poissonnière par ex.) en accompagnement à l’ouverture du Louxor ?

    -          Les salles du Louxor verront-elles des cinéphiles mangeurs de pop corn entre deux plans ?

    -          L’exploitant aura-t-il le temps de s’imprégner de la vie du quartier avant de se lancer dans l’aventure, car Barbès présente des caractéristiques propres, disons singulières !

    -          Le projet tient-il compte des normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ?

     

    Michel Gomez a répondu à tout sans esquiver : voici en vrac, les réponses.

    -          En sous sol, une des salles sera équipée d’une régie pour faire du théâtre ou de la musique, des conférences, éventuellement.

    -          L’Art et essai représente une gamme plus large qu’on ne le pense habituellement, et la Mission cinéma dit que les salles Art et essai se portent plutôt bien à Paris.

    -          En cas de changement de majorité municipale en 2014, rien ne se passera pour le Louxor : la DSP a une durée de 7 ans, durée nécessaire pour que l'exploitant puisse récupérer les premières années qui seront probablement déficitaires. Le projet s'inscrit dans la durée.

    -          La MCVP ne va pas infliger des contraintes de programmation à l’exploitant : il prend le risque et il est libre de ses choix dans le cadre du cahier des charges de la DSP.

    -          Le projet attire les exploitants ! les demandes sont nombreuses…

    -          Non, pas de salle de lecture, car, si la salle du rdc est grande, les espaces annexes sont petits. Pas de librairie non plus, car stockage impossible. Il y aura un café d’environ 50 m² et un hall d’entrée plus spacieux qu’à l’origine.

    -          Question conceptuelle de la mission structurante du Louxor ? Un cinéma, c’est un lieu abordable, connu de tous, accessible à tous. Il est au centre d'une circulation de personnes et génère des activités économiques. La ville souhaite recenser toutes les activités culturelles des quartiers proches du carrefour Barbès et inscrire le Louxor parmi elles, en créant des liens.  Elle choisira le meilleur projet pour le quartier et se réjouit que les candidats soient nombreux. Nous, avec elle !

    -          Difficile d’imposer la tenue de réunions associatives, en revanche des activités cinématographiques pilotées par des associations ou en collaboration, oui, pourquoi pas ? C’est avec l’exploitant qu’il faudra s’organiser. Nous pensons à une rétrospective du cinéma noir dans les bas fonds barbésiens…

    -          Propreté, vente à la sauvette et environnement ! Ce n’est pas vraiment la fonction de la MCVP mais elle participe au comité de suivi Barbès, piloté par le Secrétariat général de la Ville. Il se réunira bientôt, à la mi-mars, et les associations savent se faire entendre pour pointer tel ou tel point noir. [En effet, nous nous faisons entendre, mais le résultat n’est pas à la mesure de nos efforts, ni de ceux de la Propreté de Paris. La Préfecture devrait pouvoir mieux faire, la RATP aussi.]

    -          Le Louxor sera un cinéma neuf et toutes les normes d’accessibilité seront bien entendu respectées. Au niveau des normes il répondra également au label HQE de haute qualité environnementale.

    -          Un exploitant made in Barbès, ce serait idéal… La Mission cinéma promet de choisir le meilleur et non pas le moins disant, ou le moins ceci-cela. Elle regardera le parcours, le profil, le projet… avec minutie.

    •   Pour la vente du pop corn en salle… je n’ai pas entendu la réponse, désolée…

     

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    Pour conclure, signalons la remarque pertinente d’Alexandra Cordebard qui a relevé que, tout le monde ici souhaitait que le projet culturel du Louxor sache s’intégrer dans le quartier, qu’il se fonde dans sa spécificité, qu’il réponde à la demande, mais aussi qu’il change le quartier et qu’il lui apporte des améliorations. Sacré défi !

     

  • Le Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul vous donne les clefs du Budget Participatif

    Fin janvier, nous vous présentions en détail le dispositif du Budget Participatif, notamment par un entretien avec l'Adjointe à la Maire de Paris, Pauline Véron. Outre cet article de fond du 28 janvier dernier, nous avions également évoqué le lancement de cette initiative dans le 10e et dans le 9e.  

    Le prochain Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul vous propose donc une nouvelle occasion de comprendre très concrètement ce dispositif, et vous aidera à mettre en oeuvre vos idées et construire vos projets pour les proposer dans le cadre du Budget Participatif.

    Cette réunion publique se tiendra :

    le mardi 3 mars de 19h à 21h

    à

    l'école élémentaire située au

    3 rue de Belzunce, Paris 10e

     

    Par ailleurs, vous pouvez vous abonner aux actualités de ce Conseil de Quartier sur sa page Facebook en cliquant ici

     

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le tract correspondant

     

  • Conseil de quartier Lariboisière : on va parler de l'espace public

    Mardi 15 novembre à 19h, premier conseil de quartier Lariboisière-Saint Vincent-de-Paul après l'été. On va parler des nouveautés dans l'espace public avec trois thèmes principaux.

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    Tout d'abord, pour la Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, l'équipe d'animation a invité l'agence d'architecture autogéré (AAA) qui est chargée d'amorcer la concertation et qui propose des réunions, des animations place de la Chapelle pour faire émerger des propositions.

    Autre thème qui ne manquera pas de susciter les questions des habitants, la Brigade des incivilités tant attendue. Plusieurs responsables de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) seront présents.

    La fermeture du bureau de poste de la rue de Dunkerque située à l'angle de la rue du faubourg Saint-Denis sera évoquée. Il semble bien que la Poste ait décidé de réduire la voilure, d'autres bureaux font l'objet de fermetures annoncées à Paris.

  • Cidre et galettes au prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul

    Après celui du maire hier 
    voici un communiqué de l'équipe d'animation 
    du
    Conseil du Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul 
     
    Madame, Monsieur,
     
    En ce début d'année 2013, toute l'équipe bénévole d'animation de votre Conseil de Quartier Lariboisière Saint Vincent (que vous pouvez évidemment rejoindre) vous adresse ses meilleurs voeux et vous invite à noter la date de notre prochaine réunion publique dans un peu moins de 3 semaines:
     
    Lundi 28 janvier 2013 de 19h à 21h
      
    à l'école élémentaire du 3 rue de Belzunce
     
    Nous apporterons des galettes et les boissons assorties (cidre, jus de fruits), que nous partagerons tous ensemble, et vous convierons à cette occasion à participer à un échange d'idées et à un remue-méninges pour faire part de vos idées pour notre quartier.
     
    Afin de prévoir le nombre adéquat de galettes, nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir nous faire un court message en retour par email pour nous indiquer si vous pensez participer à cette prochaine réunion. Nous espérons vous rencontrer à cette prochaine réunion.
     
    Meilleures salutations, et encore,
    Bonne et Joyeuse Année 2013!
     
     
    L'Equipe d'Animation
    du Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul

     
    Merci de signaler votre présence sur eastvincent@listes.cqparis10.org
     
    En ce qui concerne Action Barbès, nous y serons ! Nous vous rappellerons ce conseil quelques jours avant.

  • Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul demain soir

    N'oubliez pas demain soir la réunion en séance plénière du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, sur le thème des marchés parisiens, et en particulier avec un gros plan sur le marché couvert Saint-Quentin (voir nos 4 articles traitant de ce sujet).  

    Après une page d'histoire présentée par Patrick Cognasson de l'association Histoire & Vies du 10e, Pascal Bensidoun, gestionnaire du marché (dont le Groupe gère également d'autres marchés en intérieur et extérieur dans Paris) et Hélène Duverly conseillère d'arrondissement du 10e, chargée du commerce et de l'artisanat, pourront répondre aux questions des habitants.

    Par ailleurs, une proposition de voeu vous sera présentée sur le projet d'aménagement inter-quartiers des abords de la Gare de l'Est, que nous avons déjà largement évoqué avec notre opération "Envoyez une Carte Postale pré-imprimée au maire du 10e" (cliquez ici pour l'article du 14 septembre et ici pour celui du 20 septembre).

    Attention, le CQ se tiendra exceptionnellement au collège Bernard Palissy, 21 rue des Petits Hôtels, de 19h à 21h.

     

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  • Vote en ligne de trois projets au Conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge

    Suite à la rencontre publique du jeudi 18 mars 2021, les habitants du Conseil du conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge sont invités à s'exprimer sur le financement de trois projets. Il s'agit de s'exprimer sur chacun des projets indépendamment.

    Des habitants et des associations du quartier sollicitent le budget du conseil de quartier sur trois projets présentés pendant la réunion du 18 mars. Vous pouvez dès aujourd'hui vous prononcer sur leur financement.

    Chacun se fera un avis sur le projet, mais nous marquons un intérêt particulier pour le projet présenté par Home Sweet Môme, une association très dynamique qui, avec ses animations, fait la joie des petits dans le 18e.

     

    Projet 1: "De nouveaux bacs pour les magnolias"

    Le collectif Magnolias et le jardin partagé l'Univert souhaitent proposer 3 nouvelles bordures pour les magnolias de la rue Saint-Bruno. Un premier pied vient tout juste d'être repensé par Johan (jardinier-artiste-bricoleur de l'Univert), et les retours des passants.es ont été très positifs. Depuis 2014, année de lancement du jardinage au pied des magnolias, l'objectif reste le même : faire vivre la nature en ville, de façon participative et collective (jardiniers.ères des environs, n'hésitez pas à rejoindre l'aventure!).

    Budget : 3 500 euros de fonctionnement
    Projet 1 : Pour voter, rendez-vous ici

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    Projet 2 : "Le spectacle Taroo"

    Le groupe "village festif" souhaite solliciter le conseil de quartier pour le financement d'un spectacle. Taroo est un spectacle qui nous parle des préjugés, de ces maghrébins ou africains qui sont souvent ceux qui sont nos éboueurs ici. Ici ou ailleurs, ce sont les invisibles que nous voyons seulement quand il n'y a plus qu'eux qui travaillent, comme en temps de confinement. Taroo est un spectacle entre cirque, parkour, acrobatie, détournement d'objet et magie, avec pour seul objet : une poubelle. Durant la Fête, le spectacle, d'une durée de 15 minutes, aura lieu à trois reprises au cours d'une ou deux après-midi, dans le cadre du "village festif".

    Budget : 1 000 euros de budget de fonctionnement
    Projet 2 : Pour voter, rendez-vous ici

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    Projet 3 : "Opération de solidarité : distribution de kits créatifs aux enfants"

    Dans ce contexte particulier où les enfants sont contraints, privés de leurs activités socio-culturelles, sportives et artistiques et conformément à l'article 31 de la Convention Internationale des Droits des Enfants "Les Etats parties reconnaissent à l'enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique" l'association souhaite offrir aux enfants des quartiers de la Goutte d'Or un kit créatif pour qu'ils puissent s'évader, rêver et créer notamment pendant ces vacances de printemps, une alternative aux écrans.

    Budget : 1000 euros de budget d'investissement.
    Projet 3 : Pour voter, rendez-vous ici

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  • Conseil de quartier Goutte d'Or - Château rouge ce soir à 19h30

     

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    Conseil de quartier 

    Goutte d'Or - Chateau rouge

    mardi 23 novembre à 19h30
    Ecole élementaire
    5 rue Pierre Budin

    ESPACE PUBLIC, PROSTITUTION,

    VENTE A LA SAUVETTE

    Que pouvons-nous faire ?

    Tel est le sujet de la prochaine réunion plénière  à laquelle nous convient les animateurs du Conseil de Quartier Goutte d'Or - Chateau rouge. Voir l'invitation de Dominique Lamy avec la liste des invités.