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Rechercher : conseils de quartier

  • Festival de danse aux Bouffes du Nord

    A partir de ce soir et jusqu'au 26 novembre a lieu un festival de danse au Théâtre des Bouffes du Nord.

    Pour accéder aux détails du programme : ici

     

    L' art change parce que le réel a changé. Créations, inédits, performances, reprises... Voici un panorama de quelques musts de ces danses fragiles à travers le monde du continent africain au continent américain en passant par l'Europe, avec les nouvelles créations de Raphäelle Delaunay et de Benoît Lachambre, trois chorégraphes interprètes venues d'Afrique : Kettly Noël, Nellisiwe Xaba et Dada Masilo (une inconnue en Europe), une œuvre mythique de Steven Cohen et le danseur au passé circassien Yoann Bourgeois.

    Pour vous donner envie et attiser votre curiosité, voici une brève vidéo où l'on peut voir Raphaëlle Delaunay à Poitiers en 2010 :

    Bitter Sugar from Tap Scène Nationale de Poitiers on Vimeo.

    Raphaëlle Delaunay a travaillé avec Pina Bausch au Tanztheater Wuppertal que le cinéma et la caméra de Wim Wenders ont mis en lumière au printemps de cette année : Pina. Et quelle lumière ! Une autre scène l'accueillera très bientôt : le Centre national de la dance à Pantin

  • Les bonnes feuilles de l'automne

    Il arrive parfois que les communiqués de presse de la Préfecture de Police soient un peu  plus littéraires  que statisticiens. En effet, la majorité des informations qu'on y lit annonce des baisses de ceci ou de cela, qui dans paris,prix,quai-des-orfèvres,Pierre-Borroméela semaine se trouve remises en cause dans la presse, ou par le bulletin suivant... Il s'agit bien de communication et comme le nom l'indique, la Préfecture communique sa pensée, ses statistiques, sa vision de la situation, et souvent ses envies de voir les chiffres aller dans le sens qu'elle souhaite. On dira que c'est humain, même si, ici, nous parlons de l'entité institutionnelle qu'est la préfecture.

    Or, chaque automne un jury composé d'une vingtaine de personnes, des policiers, des magistrats, des avocats et même des journalistes, délibèrent et couronnent un roman qui traite avec justesse et réalisme du monde de la police et de la justice. Le président du Jury, le directeur de la police judiciaire de la Préfecture de police, Christian Flaesch et le Préfet de police Michel Gaudin ont donc décerné le 65e prix du Quai des Orfèvres hier à....

    Pierre Borromée pour son roman "L'hermine était pourpre".


    Source PPRama n°190 du 23 novembre 2011.

     

    Et dans la presse : l'Express et Le Point. Enfin, on en parle dans le Blog du Polar, que nous avons découvert pour l'occasion. Il semble que les manifestations autour de la littérature policière ne manquent pas. Elles témoignent d'un certain engouement parmi les lecteurs contemporains.

    Voir ci-dessous dans la région des salons qui y sont consacrés, peut-être une façon amusante de découvrir d'autres horizons en Ile-de-France à l'automne :

    Le 26 novembre, 4° Salon des littératures policières "La Ferté-sous-polar" à La Ferté-sous-Jouarre (77), placé sous le signe de Fantômas, 30 auteurs, atelier d'écriture, jeux, expo, tables rondes. Tous les détails sur le site.

    14e Salon du polar de Montigny-les-Cormeilles (95) les 9, 10 et 11 décembre - Le site du salon



  • Histoire de glacis, maçonnerie d'angle

    Paris,18e,glacis, angle,Non, nous ne nous spécialisons pas dans l’inventaire et le classement des recoins du quartier. Bien que… ayant une certaine expérience dans ce domaine, il suffirait d’un peu plus d’attention, quelques observations  ciblées… Nous verrons plus tard. Lors d’une période d’inactivité !

    A deux pas de notre chère station de métro Barbès-Rochechouart –on aperçoit le viaduc au fond de la photo à droite – les services de la voirie ont construit un glacis aux dimensions imposantes. Celui que nous avions obtenu il y a plusieurs années et qui ne s’avéra pas être une solution satisfaisante … était plus modeste. Voir ci-dessous en version originale et en version fleurie, façon "photoshop". La taille et le nombre de pavés sont-ils gage d’efficacité ? Nous le souhaitons pour les habitants de la rue des Islettes.

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    Nous l’avions repéré pour être, non seulement, un urinoir sauvage (est-ce l’urinoir ou le pisseur qui est sauvage d’ailleurs ? ), mais également un lieu qui attirait les dépôts de toutes tailles, de la vieille machine à laver aux sacs poubelles de 20 litres. La partie du trottoir qui borde cette construction en pavés a également était refait.

    Les différents règlements de voirie qui ont défini la largeur des voies de Paris ont favorisé l'apparition de tels recoins au creux des décrochés entre immeubles. Il semble que, dans le cas présent, les urbanistes de 1883 aient pensé que la rue des Islettes, anciennement rue neuve de la Goutte d’Or, était trop étroite : ils avaient pris un décret d’alignement, qui n’a pas été retenu dans le présent plan local d’urbanisme. Certains immeubles construits entre les deux règlements laissent une plus grande largeur à cette voie qui ne comptait que 6m à l’origine, lors de son classement en 1863.  

    Nous rappelons que c’est fin décembre 2010 que le recoin de la station Barbès donnant sur le Louxor a été fermé par les bons soins de la RATP par une grille tout à fait identique à celles de la station. C'est à la demande expresse des personnels qui ont refusé de procéder à la relève des compteurs dont l’accès à la trappe a été considéré comme insalubre. La RATP et la Ville de Paris ont donc trouvé un compromis pour faire exécuter les travaux, la RATP acceptant d’en assumer le coût et la Ville acceptant de céder une partie de son espace public pour un usage privatif. En tant qu’habitants, nous avons remarqué que les « pisseurs » ont trouvé d’autres piliers et d’autres lieux… comme l’angle de la palissade du Louxor sur le boulevard de Magenta.Le marchand de chaussures tout proche vous le confirmera, lui qui lave à grande eau tous les matins.

  • les zones de stationnement résidentiel autour du Carrefour Barbès

    Pour rebondir sur l'article du blog intitulé "le stationnement en surface va bientôt augmenter" de mercredi dernier, nous vous proposons aujourd'hui le plan des voies qui bénéficient du tarif résidentiel à 0,65 euros la journée, pour l'instant, dans notre quartier.

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    Les voies en rouge sont celles où le stationnement est dit rotatif, payable par tranche horaire avec un maximum de 2 heures.

    Celles en jaune sont les rues à stationnement mixte où, en apposant votre carte de résident de façon lisible derrière votre pare-brise, vous pouvez bénéficier du tarif résidentiel.

    Chacun des bénéficiaires d'une carte de résident a bien sûr reçu ce plan en même temps que la carte, mais il n'est pas toujours resté dans la boîte à gants de la voiture, n'est-ce-pas ?

    Pour plus de détails sur les problèmes de stationnement, adressez-vous à

    Direction de la Voirie et des Déplacements,
    Service des Déplacements
    Section du stationnement sur Voie publique
    Cartes de stationnement
    15, boulevard Carnot
    75583 Paris Cedex 12

    site internet : stationnement.paris.fr

    Profitez de votre carte de stationnement en vertu de la délibération du 19 novembre 1979 (résidents) et du 11 juillet 2006 (artisants et commerçants) et quant au zonage, de l'arrêté municipal n°2005-060 du 31 mars 2005.

  • Et hop, on recreuse des trous boulevard de La Chapelle

    On a beau toujours s'en étonner, rien ne change vraiment au fil du temps. Des chantiers de voirie remplacent d'autres chantiers de voirie, pafois sur le même tronçon de trottoir seulement quelques mois après la réfection du macadam. Ce ne sont pas les mêmes réseaux ! nous dit-on. Oui, bien sûr, mais un peu de coordination entre les entreprises maintenant toutes plus ou moins indépendantes de l'état (il faut le souligner, ce qui n'arrange rien) ne nuirait pas aux finances publiques ou des particuliers. Que ce soit le réseau de distribution de l'électricité, du chauffage urbain, ou de l'eau, au bout du bout, ces frais de réseau sont toujours facturés aux clients finaux, sous une forme ou une autre.

    Soyons précis : plusieurs chantiers sont prévus du 9 janvier au 29 février pour remplacer des câbles des réseaux de distribution de l'électricité les plus anciens

    - du 106 au 126 boulevard de La Chapelle

    - du 1 au 7 boulevard Barbès

    - du 2 au 4 boulevard de Rochechouart

    - au 2 rue de Sofia

     - du 2 au 16 rue des Islettes

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    Les accès piétons seront sécurisés, et comme toujours maintenus les accès des riverains et des services de secours. Seuls les stationnements subiront quelques perturbations. C'est ce que montre de manière générale la photo ci-dessus prise en octobre dernier, rue de Tombouctou.

    Chaque  immeuble sera averti par voie d'affichage de toute coupure éventuelle de l'électricité.

    ERDF a l'amabilité de donner les coordonnées de ses services en cas de besoin :

    Unité réseau électrique Paris
    Pôle Ingénierie
    4 bis rue Coustou – 75018 PARIS
    N° tél. : 01 44 16 44 27
    N° tél. : 0153 41 73 00
    N° dossier : D321/020498

  • Cinéma en plein air au parc de La Villette

    affiche,1273,affiche212x212.jpegDemain, sur la prairie du triangle, en plein air et dès que les ténèbres tombant sur Paris le permettront, débutera le CINEMA EN PLEIN AIR, avec pour thème cet été LA RUE. Le festival 2011 s'intitule "D'une rue à l'autre".

    "On y joue, on y danse, on y erre le long des trottoirs, on y croise, juste au coin, l'amour ou l'aventure, on y élève des barricades, on y meurt : la rue est le lieu cinématographique par excellence. Le cadre de nos histoires de vie : révoltes, rencontres amoureuses, débordements festifs, drames...
    Au programme, une errance romaine sur la vespa de Nanni Moretti avec Journal intime (1993), une autre, parisienne, dans le quartier de la Bastille avec Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch (1996), et bien sûr, New York vu par Martin Scorsese et Woody Allen..."

    Chaque vendredi et samedi un court métrage ouvre la séance !
    Les vendredis seront réservés aux jeunes réalisateurs qui ont réalisé leur premier long métrage en 2010. Les samedis, l'écran accueillera des réalisateurs, aujourd'hui confirmés, qui montreront leur premier pas, leur premier film.

    On peut louer un transat ou apporter son plaid ou un drap de bain.(voir conditions ci-dessous)

    Gratuit
    Du 19 juillet au 21 août 2011
    Mardi au dimanche à la tombée de la nuit
    Prairie du triangle - en plein air sur le parc

    Tous les films sont présentés en version originale
    En cas d'intempéries, consultez le 01 40 03 76 92 le soir même à partir de 20h pour savoir si la séance est maintenue.

    Location transat : 7 €
    Forfait 5 transats : 20 €
    Carte Villette : transat gratuit tous les soirs !
    Location de 2 transats : 1 Expo'Lib

    le programme du mois de juillet

    PS : Nous avons essayé de vous proposer les fiches des films sur des sites de cinéma différents à chaque fois, histoire de découvrir d'autres façons de les présenter. A noter le ciné-club de Caen....: mention spéciale !
  • L'avenir de Lariboisière : on en discute ce soir

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    Nous avons relaté toute la problématique de la santé publique à Paris, à la suite de Bertrand Delanoë qui en avait fait le thème de son compte rendu de mandat dans le 10e.

  • Travaux nocturnes de pompage à la station Barbès

    Si vous habitez tout près de la station de métro Barbès Rochechouart et que, la nuit dernière, votre sommeil a été troublé par des bruits non identifiés, il s'agit peut-être de ceux qu'ont généré les travaux de pompage de l'entreprise SANITRA. C'était dans la nuit du 20 au 21 avril, donc la nuit dernière, entre minuit et 4h30, et ce sera identique la nuit prochaine. Pas d'angoisse donc, rien que du pompage...

    Et la Préfecture de police a donné son autorisation.

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  • Boulevard de la Chapelle : Piste cyclable à revoir

    Nous regrettons l'état de détérioration de la piste cyclable le long du mur de Lariboisière au nord et en face côté 18e sur le boulevard de La Chapelle. Certes côté 10e, le trottoir a été macadamisé tout récemment, juste avant les vacances d'été, mais le stationnement anarchique des camions les jours de marché détériore le séparateur en granit de la piste cyclable, jetant à tout va les morceaux de granit. Ils ne vont pas bien loin, vu leur poids respectable... on les retrouve au pied du distributeur de seringues notamment, comme le montre la photo ci-dessous. 

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        Morceaux manquants au niveau du 45, bd de la Chapelle       

    Le 18e n'est pas mieux loti, les photos ci dessous parlent d'elles mêmes.

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    Depuis de longs mois nous répétons à qui veut bien nous entendre que le marché de Barbès, ou de La Chapelle, a besoin d'une refondation, d'une réorganisation pour retrouver des caractéristiques normales, en résumé celles de tous les marchés découverts de la capitale. L'adjointe au maire du 18e chargée du commerce est de notre avis. Elle s'est intéressée à la question de très près et nous a transmis l'état de la négociation de la nouvelle convention qui liera le gestionnaire à la Ville, dès l'année prochaine. Il semble que les marges de manœuvre soient très restreintes. On n'a pas les moyens de changer grand-chose. Pas possible de réduire le nombre de stands (ou pas la volonté ?), alors que les camions ne peuvent pas se garer à proximité sans que l'espace public soit saturé. Pas possible de mettre au pas tous les trafics qui existent sur place. Pas moyen d'empêcher les ventes à la sauvette au cœur même de l'allée centrale. Pas possible d'endiguer les marchés de la misère qui de nouveau se regroupent à la sortie Guy Patin et autour de la station de métro.... etc.. etc...
     
     
    Nous posons alors la question suivante : comment assurer une continuité du renouveau des boulevards du nord et nord-est parisiens, si dès maintenant la Ville s'avoue vaincue et impuissante à redonner une image digne à un des marchés découverts emblématiques de Paris? Ajoutons que nous avons signalé ces détériorations, sans réponse à ce jour.
     
    Adoptera-t-elle la même position quand il s'agira d'améliorer les conditions d'installation et de fonctionnement du marché de Belleville par exemple ?
  • Jeu de l'été (une tentative...)

    Un de nos lecteurs nous a proposé un jeu façon "jeu des 7 erreurs" en plus concis. Cette proposition n'est pas dénuée d'une certaine ironie, voire d'un désespoir profond... Difficile à dire nous ne connaissons pas bien notre interlocuteur. 

    Nous vous laissons juge et même, nous vous engageons à laisser votre point de vue dans la partie commentaire en bas de la page. 

    Par ailleurs, nous signalons ainsi à la DPE que certains recoins sont parfois oubliés et qu'ils font le désespoir des habitants attentifs à leur environnement. 

    Question : Quelle est la différence entre le week end et la semaine ? 

     

    Image 7.jpg

    Image 3.jpg

    Tout le monde aura reconnu le recoin à droite du magasin Carrefour du 25 rue de Clignancourt. 

    Réponse : 

     

    Capture d’écran 2015-07-28 à 22.45.59.jpg

     

     

     

  • Gros plan sur le Relais : il manque des bornes de collecte

    Le Relais est une organisation réputée, membre d'Emmaüs France depuis 1984, qui est spécialisée dans la collecte, le recyclage et la valorisation de vêtements (textiles). Cette organisation, représentative de l'économie sociale et solidaire, a pour vocation de créer de l'emploi pour des personnes en situation d'exclusion et de militer pour le développement durable. 

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    En se rendant au centre de collecte du Relais à Pantin, l'objectif d'Action Barbès était de comprendre le fonctionnement de cette organisation, célèbre au niveau national, d'en comprendre le fonctionnement au niveau local, de mesurer son impact sur Paris, et plus précisément sur les arrondissements dont Action Barbès se sent le plus proche, à savoir les 9ème, 10ème et 18ème arrondissements. Nos interlocuteurs n’ont pas été avares de leur temps et nous ont réservé un excellent accueil. Rappelons que nous avions pris contact il y a plus d’un an pour signaler que de très jeunes enfants étaient contraints à dérober des vêtements à l’intérieur des bornes. (liens vers nos articles du blog sur le sujet).

    Le rôle et l'organisation des Relais.

    20 Relais existent en France à ce jour, qui sont organisés en société coopérative et participative (SCOP), et qui fonctionnent comme des centres de profit autonomes à l'échelle locale. Ils disposent du soutien du Relais France situé à Bruay-La-Buissière, dans le Nord Pas-de-Calais.

     

    Que deviennent nos vêtements ?

    Les textiles collectés sont triés puis vendus pour partie en l'état dans les boutiques du Relais en France après avoir été reconditionnés (6% de la collecte totale, 40 % des revenus des centres).

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    Une autre partie est destinée à l'export, ou encore dirigée vers des centres de tri en Afrique (Madagascar, Sénégal, Burkina Faso) pour être revendus localement à des fripiers africains. Cette activité bénéficie directement aux populations locales. Les revenus de cette activité permettent par ailleurs le développement d'autres activités sur place (activités agricoles, industries agro-alimentaires, mécanique).

    Une dernière partie (40%) des textiles est recyclée et sert de matière première pour être transformée, par exemple, en isolant thermique et phonique (marque « Métisse »), un produit éco-responsable développé en 2006, concurrent de la laine de verre, et qui est fabriqué dans une usine du Relais proche du siège de l'organisation.

    Cette activité récente est en plein développement et bénéficie de l'engouement public pour les économies d'énergie et l'utilisation de matériaux propres.

     

    Le Relais de Pantin

    Pour atteindre leurs objectifs les Relais ont du s'organiser, développer un savoir faire en matière de collecte et de recyclage de textiles, et enfin adopter une structure industrielle et commerciale propres.

    Le Relais de Pantin, qui est encore récent, intègre parfaitement cette démarche. Il était intéressant de connaître cette organisation et constater le professionnalisme des intervenants.

     

    Quelques données chiffrées sur le centre de Pantin 

    A ce jour, le centre de Pantin collecte près de 15 tonnes de textile par jour, soit plus de 3300 tonnes par an.

    Il dispose pour cela de 270 bornes de collecte implantées dans Paris et la région parisienne (soit 60% de la collecte totale), dont une centaine est située sur des espaces publics et 170 autres sur des espaces privés (centres commerciaux, habitations de bailleurs sociaux, …). Notons que les bornes en secteur public sont 5 fois plus productives que les bornes en espace privé.

    Le centre de Pantin réunit aujourd'hui une équipe de 25 personnes, qui ont été intégrées soit par candidatures spontanées, soit sur propositions de Pôle Emploi, soit envoyées par des associations locales.

    12 camions font chaque jour la tournée des bornes, 5 jours par semaine et pour certaines d'entre elles également les samedis et dimanches. 

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    Les textiles collectés sont acheminés vers Sarcelles, où le tri est actuellement effectué par des sous traitants privés.

    Le centre du Relais de Pantin, qui est situé Avenue Edouard Vaillant, sur un site destiné à être transformé en écoquartier (projet à l'étude depuis 2012) a un projet imminent de création en région Nord Est parisienne d'un centre Relais complet avec collecte, tri et boutique de vente. Ce projet permettra l'embauche immédiate de 30 personnes en emploi solidaire..

    De longue expérience, le projet est assuré d'être rentable car le taux de collecte minimum nécessaire de 15 t par jour est déjà atteint à Pantin et que les possibilités de développement de l'activité restent considérables.

    Le centre de Pantin a désormais une connaissance détaillée du terrain et il a su faire face aux problèmes de pillage et de vandalisme sur les bornes auxquels il a été confronté (problème très parisien) en adaptant ses bornes. Il dispose des moyens et de l'organisation pour envisager une nouvelle extension de ses activités.

     

    Perspectives de développement

    Action Barbès s'est intéressée plus particulièrement à comprendre ces perspectives de développement, à comprendre le rôle et la responsabilité des acteurs locaux, et à attirer l'attention de ses adhérents sur les éléments de succès d'un tel projet.

    La collecte organisée des textiles à Paris est encore récente et se développe fortement.. C'est ainsi que la signature de la dernière convention signée avec la Ville de Paris en 2012 a permis un véritable essor de plus de 50%. Et que le taux de collecte a continué de progresser de 10 % ces dernières années.

    On estime à ce jour que, dans toute la France, seulement 170 000 tonnes de textiles sont récupérées sur les 700 000 tonnes qui seraient jetées chaque année par la population . Notons avec satisfaction qu'à Paris le taux de récupération a bien progressé puisque le taux déchet serait passé de 16 kg à 9 kg par personne en moyenne depuis 2009 grâce à l'action du Relais et des autres acteurs nationaux.

    Si les Relais à Paris et en région parisienne comptent à ce jour plus d'une centaine de bornes en espace public, nous sommes forcés de constater que cette implantation reste faible en rapport à la collecte potentielle restante. Le Relais constate en effet lui-même qu'à ce jour une borne dessert à Paris en moyenne 10 000 habitants, avec de fortes variations entre les arrondissements. Que, selon son analyse du terrain, le taux idéal serait d'une borne pour 2000 habitants pour assurer un ramassage optimum.
    Dans le cadre de la nouvelle convention que le centre de Pantin vient de signer pour les 3 prochaines années avec la Ville de Paris, le centre s'est donné un objectif d'implantation d'une borne pour 5000 habitants. L'atteinte de cet objectif permettrait quasiment de doubler la collecte actuelle, soit 3000 tonnes supplémentaires, de créer 20 emplois supplémentaires au Relais en région parisienne, et ferait économiser 750 000 euros à la ville de Paris qui aujourd'hui doit ramasser ces textiles et les incinérer dans ses centres de traitement des déchets urbains (coût par tonne : 250 E)


    Si l'on observe les arrondissements chers à Action Barbès, l'on constate que actuellement 7 points d'apport sont installés dans le 9e arrondissement, contre 12 dans le 10e et 18 dans le 18e.
    Ce taux d'implantation est certes supérieur à quelques autres arrondissements qui se distinguent particulièrement par leur faible implantation (exemple le 11e arrondissement avec 2 points d'apport et le 13e avec 5 points d'apport).
    La Mairie de Paris, qui soutient le projet du Relais, est donc incitée à faire pression sur les mairies d'arrondissement pour qu'elles s'impliquent plus dans une politique d'implantation plus étendue des bornes.
    Le Relais est aussi persuadé que, dans nos arrondissements proches de Barbès, la collecte pourrait être doublée en doublant la capacité de ramassage des bornes. Il a développé une cartographie avec des propositions d'implantations nouvelles. Action Barbès, qui soutient cette stratégie, s'adressera aux Mairies des arrondissements pour s'informer sur leurs intentions en la matière et les encourager à poursuivre leurs efforts dans ce sens.
    Cet article est le premier pas d'une telle démarche qui doit solliciter les élus à prendre des engagements dans ce sens.


    Une affaire à suivre à la rentrée de septembre et d’ici là, pour en savoir plus, voir le site du Relais.

  • Salle de conso : ce sera à Lariboisière

    Un article publié hier lundi par le quotidien Le Monde annonce que la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) sera finalement implantée au sein de l'hôpital Lariboisière et non au 39 boulevard de La Chapelle comme initialement prévu. Cette décision prise certainement conjointement par la mairie de Paris et l'AP-HP ne manque pas de poser des questions.

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    La SCMR va t-elle s'installer rue de Maubeuge ? Ici le mur de l'hôpital Lariboisière

     

    La première est la plus simple et aussi celle à laquelle il est difficile de répondre : est-ce une bonne idée d'implanter une telle structure dans un hôpital ? L'association GAIA qui devrait théoriquement gérer la SCMR nous a répété à plusieurs reprises que si la proximité de Lariboisière était une bonne chose, l'idée de le faire à l'hôpital n'était pas forcément très bonne. La direction de l'hôpital nous a aussi dit plusieurs fois qu'elle ne souhaitait pas l'installation de la SCMR dans ses murs. La question existe et le maire du 10e le reconnait lui-même en disant « Ce sera une entrée séparée qui mènera à une enclave au sein de l’hôpital ». On a ici l'impression que l'on cherche à ménager la chèvre et le chou. On prend une décision qui ne va pas manquer de satisfaire les opposants au projet en prenant le risque de créer les conditions pour que celui-ci ne fonctionne pas puisqu'il sera sans doute difficile de faire entrer les toxicomanes dans une structure si étroitement liée à l'hôpital. D'un projet qui initialement se voulait au plus près des problèmes, c'est à dire au plus près des toxicomanes, on fait un projet qui s'éloigne très sensiblement de son but.

    La deuxième question est celle de savoir ce que gagnent les habitants du quartier avec cette décision. Au mieux, le projet se fait et fonctionne au sein de l'hôpital. Dans ce cas, ils ne gagnent rien, que la SCMR soit là ou ailleurs, pas d'importance. Au pire, le fait d'implanter la SCMR au sein de l'hôpital crée de telles conditions que les toxicomanes n'y viendront pas. Ainsi l'espoir de voir disparaitre des seringues usagées sur la voie publique disparait.

    La troisième question est d'ordre politique. On nous a expliqué avec force arguments que le 39 boulevard de La Chapelle était l'endroit le mieux adapté pour l'implantation de la SCMR. Aujourd'hui, le lieu a tous les défauts, y compris sa proximité avec le camp des migrants. Quand on sait que la salle ne pourra pas ouvrir au mieux avant l'automne 2015 mais plus sûrement début 2016, cela signifie t-il qu'à cette date la question du camp des migrants ne sera pas résolue ? On ne veut pas le croire. Et quid de la pérennité de cette structure. On le sait, l'hôpital Lariboisière va se lancer très prochainement dans une très grande opération de restructuration. Est-ce que l'implantation de la SCMR serait temporaire ? Enfin, quelle a été l'influence de la SNCF dans cette décision. On sait les projets de réorganisation de la gare du Nord, on sait la réticence des personnels à propos du projet.

    En attendant, le minimum que l'on puisse demander à la mairie de Paris en la personne de Bernard Jomier, adjoint de la maire de Paris pour les questions de Santé et à la mairie du 10e en la personne de Rémi Féraud, maire de l'arrondissement, c'est un peu plus d'informations sur l'emplacement retenu, c'est lever le flou, pour ne pas dire l'ambiguïté, qui désormais semble entourer le projet. Nous pensons aussi qu'il est temps que le comité de suivi qui nous a été promis se mette en place.

    Enfin, il est toujours intéressant de se référer aux anciennes déclarations de la mairie du 10e, comme celles publiées sur notre blog le 23 juillet .... 2013, une éternité !

    Un chose apparait comme évidente considérant cette décision. Le bruit fait par les opposants et leur volonté de faire que le projet se rattache à une action médicale de lutte contre la toxicomanie, dénaturant ainsi ce qui devrait rester dans le cadre de la lutte contre les risques liés à cette même toxicomanie, le fait de considérer la toxicomanie comme une question médicale en priorité et pas comme une question sociale, tout cela a fait prendre aux autorités une décision bâtarde dont le risque est de créer des conditions défavorables au succès du projet.