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Action Barbès - Page 643

  • Place Turgot : Voici la colonne enterrée de récupération de verre

    On aura finalement obtenu gain de cause place Turgot. Malgré les fortes réticences de la DVD au moment des réunions organisées par la commission d’urbanisme du conseil de quartier Trudaine Rochechouart, la colonne enterrée est là.

    Nous imputons les difficultés à convaincre la Voirie à la probable présence de réseaux de concessionnaires dans le sous sol de la place. L’existence d’une « plage » au niveau des égouts est bien connue également : elle avait fait l’objet d’une révision il y a quelques années seulement.

    L’ennui est que la DVD ne dispose pas de plans mis à jour régulièrement, et notamment au fur et à mesure des travaux engagés par les différents concessionnaires de la Ville que sont ErDF, GrDF, le chauffage urbain, France Télécom, Numéricable, etc…  et donc il est quasiment impossible de connaître rapidement l’état des lieux. Il faut user de requête auprès de chacun des concessionnaires. Un certain temps, il nous avait été répondu que la Préfecture de police ne souhaitait pas ces colonnes à verres en sous-sol, pour des raisons de sécurité. Cette opposition n’a pas été confirmée après enquête.

     

    PHOTOS - Turgot - colonne enterrée.JPG

     

    Quant à la cabine téléphonique que l’on aperçoit derrière la colonne à verre, elle ne ressemble pas au « champignon » promis. Mais, là en revanche, la Ville n’en est pas responsable, il s’agit du choix de l’opérateur. Pour des raisons de propreté, la commission d’urbanisme avait accueilli plutôt favorablement le « champignon » qui interdit tout collage d’affiche sur les vitres contrairement à ce modèle-ci. Le modèle initialement préconisé peut être vu place d’Anvers, tout près du boulevard de Rochechouart côté Dunkerque. Il s’agit d’une colonne avec l’équipement téléphonique surmontée d’un disque qui protège de la pluie.

    PHOTOS - Turgot - colonne aérienne.JPGPour mémoire, voici à quoi ressemblait la précédente bonbonne à verre, dont l’emplacement variait au gré des saisons. On ne vous garantit pas que le vidage sera plus silencieux, mais le dépôt, oui !

     

     

  • Noël et Barbara

    PHOTOS --- centre Barbara Noël.jpg Entrée libre au Centre Barbara ce week end, 18 et 19 décembre, pour un marché de Noël original et pas cher.

     

    Le Scopitone vous attend aussi pour un brunch dominical à 11 heures.

     

     PHOTOS --- centre Barbara programme.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le programme et plus d'infos sur www.fgo-barbara.fr

    Offrez vous une visite virtuelle du Centre Barbara d'un clic !

  • Bouffes du Nord : le tournant

     Un peu de recul, un peu d'histoire

    Le théâtre des Bouffes du Nord construit par l’architecte Louis-Marie Emile Leménil* sort de terre en 1876, à l’angle de la rue du Faubourg Saint-Denis et du boulevard de La Chapelle. Son propriétaire, Monsieur Chéret, compte bien y proposer du café concert. Le caf’conc’ attire les spectateurs à l’époque. On est là dans un quartier en pleine expansion. Après le rattachement des communes de la proche couronne (ici pour le 18e) et les constructions normalisées selon les critères de Monsieur le Baron, un lieu de divertissement sera le bienvenu.

    Mais, bizarrement, le succès n’est pas au rendez-vous. Le spectacle d’inauguration fait un flop et notre directeur lâche l’affaire. Comble de malchance, les nombreux directeurs qui se succèderont n’arriveront pas à faire démarrer le théâtre. La guigne les poursuit pendant une dizaine d’années.

    Pourquoi ? On peut supposer que la localisation du théâtre y est pour quelque chose. Un peu trop éloigné du cœur de la ville pour y faire venir les spectateurs parisiens type et les amateurs de café concert : on est tout près de la zone... mal desservie, mal famée. Excentré et situé dans un quartier franchement populaire où la fréquentation assidue et disciplinée du théâtre n’est pas acquise.La renommée tarde à venir.

    PHOTOS --- Yvette Guilbert 41D5DNGT9DL._SS500_.jpgSans oublier la concurrence que Montmartre exerce, là où les lieux de spectacles et de plaisir sont nombreux. Yvette Guilbert, dans ses mémoires, décrit l’ambiance qui régnait à l’époque et quels étaient les objectifs de beaucoup de directeurs de salles : faire rapidement de l’argent et pour cela trouver l’artiste qui les y aiderait. L’aspiration créatrice est venue plus tard, le respect de l’artiste aussi, explique-t-elle.  

    Le théâtre des Bouffes du Nord a donc une longue histoire derrière lui, des hauts et des bas, et aussi une longue fermeture entre 1952 et 1974. On peut la lire sur son site. Il revit réellement à partir de 1974, quand Peter Brook, après une rénovation inventive, décide d'en faire un lieu à part. Ce qu'il est.

    " C'est souvent beau, un vieux théâtre, mais toute mise en scène y reste confinée dans des espaces d'autrefois. Un théâtre tout neuf peut être dynamique et pourtant rester froid et sans âme. Aux Bouffes du Nord, on est frappé par la noblesse des proportions, mais en même temps, cette qualité est cassée par l'apparence rude du lieu. Ces deux aspects font un tout. Si l'on restaurait parfaitement le théâtre, alors la beauté de l'architecture perdrait en quelque sorte de sa force et deviendrait un inconvénient. "

    Peter Brook, 1974

    Des difficultés financières à prévoir dès 2011

    Dans un article précédent en octobre, nous évoquions le départ de Peter Brook et le changement de direction, également les craintes des deux nouveaux directeurs face aux rumeurs de suppression des subventions dont le théâtre bénéficiait. Mais le ministère a rectifié : Le 1,3 million d'euros, c'était pour Brook, pas pour les Bouffes du Nord, qui est un théâtre privé, et qui n'y a pas droit. C’est très clair, on fait des économies. Il va falloir se débrouiller avec les 400 000 euros que l’État concédera au théâtre et les 300 000 euros attribués plus spécifiquement au Centre de recherche et de création théâtrale.

    Théâtre privé aux tarifs publics dans un quartier populaire où les théâtres ne sont pas légion : cela méritait peut-être une petite entorse aux traditions.

    Lire l’article de Michel Guerrin paru dans Le Monde du 29 novembre dernier sur le sujet.

     

    * Né le 24/12/1832 à Paris, Louis-Marie Emile Leménil a construit dans les années 1970-1880 une centaine d'immeubles dans la plaine Monceau (Françoise Boudon, Revue de l'Art, 1988, la "maison à loyer" de la ville haussmannienne, p.64).

  • Gare du Nord : peut-être un mieux du côté des taxis

    D’un côté, les touristes, en file indienne, valise à roulettes à la main; c'est un jeudi d'automne, vers midi.
    De l’autre, un vide abyssal sur l’aire de stationnement rayée de couloirs désespérément vides. Au fond, à gauche, le long du bâtiment stationnent quelques voitures de places, des grandes limousines qui attendent le client. 

    PHOTOS - gare du nord emplacements vides pour taxis.JPGCertes, la rénovation de la gare est magnifique, la pierre des édifices a retrouvé toute sa couleur d’origine, un ton naturel assez pâle, beige rosé. Toutes les huisseries métalliques ont été restaurées et repeintes. C’est beau.

    Mais les taxis n’arrivent pas.PHOTOS - gare du nord file de touristes.JPG

    Tous ces touristes savent-ils qu’il n’est pas très compliqué de prendre le métro à Paris… Qui le leur dit ? A condition de n’être pas trop chargé, bien sûr, mais les conditions des compagnies aériennes deviennent tellement sévères avec les bagages que leur taille a fondu, au moins chez les Européens.

    A Berlin, à l’aéroport de Tegel, devant le distributeur de billets pour le tram ou le bus, où l'inexpérience des touristes qui n’en connaissent pas le fonctionnement, ni le langage souvent –tout est en Allemand- pourraient créer un blocage, là, devant le distributeur de billets donc, se trouve un employé qui appuie sur les bonnes touches après avoir demandé la destination des arrivants un peu empotés…  c'est-à-dire tous. Ce n’est pas mal.

    Une lueur d’espoir dans cette grande pagaille pourrait venir de la préfecture de police, dans sa note du 24 novembre : « Réunie le vendredi 19 novembre par le préfet de police, la commission des taxis a donné un avis favorable à des mesures destinées à améliorer l'offre de transports. 200 licences de taxis vont pouvoir être attribuées jusqu’à l’automne prochain, où l’offre sera réévaluée lors de la publication du nouvel indice économique de référence. Avec 61 doublages (utilisation d'un véhicule par deux chauffeurs dans la même journée) de plus, ceux-ci sont désormais 1 174 dans la capitale et voient le plafond de leurs autorisations passer de 1 200 à 1 500. Pour mesurer la disponibilité réelle des taxis, il faut également prendre en compte les dispositifs visant à augmenter l’offre de taxi à Paris : extension de l’amplitude horaire de travail, régulation des passages à Roissy-Charles de Gaulle, voie réservée sur l’autoroute A1, etc., soit 1 300 équivalents-taxis. A ce titre, 19 297 taxis seront disponibles pour les usagers parisiens. A noter qu’un groupe de travail doit étudier les conditions d'une expérimentation de véhicules électriques comme taxis. »

    Il était temps, mais cette augmentation sera-t-elle suffisante ? Le calcul du nombre de taxis par la préfecture exige quelques compétences particulières, nous ne les avons pas, mais nous nous réjouissons que leur nombre augmente, ne serait-ce que pour les touristes, qui sont trop souvent sollicités par des rabatteurs sur le parvis et dont on peut craindre qu'ils se fassent escroquer.

  • Et maintenant, la neige....

    Dimanche, nous évoquions la Forêt Noire, à cause des sapins. Aujourd'hui, ce serait presque Morzine !

    A l'ouest, il neige :rue du Delta (Paris, 9e)

    PHOTOS --- neige 9e - à l'ouest.JPGA l'est, il neige : boulevard de La Chapelle (paris, 10e)

    PHOTOS --- neige 10e -1- web.JPG

     

     

     

     

     

     

     

    La neige n'est pas la bienvenue à Paris, malheureusement, car les transports en commun de surface ne sont pas préparés à ces conditions de circulation. Beaucoup de bus sont immobilisés.... la RATP va même plus loin et annonce laconique sur son site : " Réseau bus :  En raison des chutes de neige, l'ensemble du réseau bus est paralysé. Le trafic est normal sur les lignes de tramway.