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Action Barbès - Page 503

  • Voeu commun au conseil d'arrondissement du 10e le 4 février

    Nous avons évoqué brièvement dans notre article du 2 février le dernier conseil de quartier Lariboisière-St Vincent de Paul.

    C'est à cette occasion qu'Action Barbès a reçu le soutien des habitants présents pour demander la mise en zone 30 des abords de l'hôpital. C'est un souhait que nous avions déjà émis lors de la concertation sur les double sens cyclables (DSC). Bertrand Delanoë a insisté sur sa volonté d'augmenter le nombre de zones 30 dans la capitale lors de ses voeux pour 2013, notamment près des crèches, des écoles et des hôpitaux. L'occasion de réitérer notre demande était là, à ne pas manquer.

    Elisabeth Carteron, présidente de notre association, a donc présenté le voeu commun (ici le texte complet) lors du conseil d'arrondissement du 4 février en mairie du 10e.

    C'est Elise Fajgeles qui a répondu avec des arguments sans surprise : il faudra un financement pour réaliser cette mise en zone 30, examiner le coût des aménagements qui seront nécessaires (panneaux, modifications éventuelles de voirie....).

    Certes, nous avons un avis favorable de l'élue mais aucune certitude sur la faisibilité, aucun calendrier si le projet était validé.

    3417504662.jpgNous ne l'avons pas évoqué en conseil, car ce n'était pas le sujet, mais des modifications de voirie sont déjà envisagées pour pérenniser l'expérience en cours de réduction de la rue Ambroise-Paré à une seule voie roulante. Le dispositif actuel, à base de palissades, qui empêchent le stationnement gênant des camions de transport "porte-huit" devant l'hôpital est chaudement plébiscité par ce même hôpital. Ne serait-ce pas une opportunité pour faire d'une pierre deux coups ? Avec des économies d'échelle... comme on dit en langage économique ?

    Au risque d'en repasser une couche, n'est-il pas dans les tuyaux également d'ouvrir le passage Paré-Patin aux taxis.... ce changement ne se fera pas sans l'intervention de la section territoriale de voirie. Alors, réfléchissons et globalisons. Autant pour les finances de la Ville que pour la tranquillité des riverains.

    Action Barbès a par ailleurs suggéré que le budget alloué au déplacement de la piste cyclable sur la chaussée du Magenta au niveau du Louxor soit plutôt utilisé pour les abords de l'hôpital. Rappelons que nous avions demandé, puis rejeté cet aménagement au vu du coût prohibitf de l'opération (voir article du 13 octobre 2012).

    Encore un dossier à suivre... 

  • Un résultat spectaculaire dans la Zone de Sécurité Prioritaire Barbès Château Rouge

    Nous vous transmettons, sans changer une virgule, le communiqué de la Préfecture de police qui est apparu ce mercredi à 9h sur nos écrans. Il illustre les efforts que font la police et les enquêteurs de la police judiciaire depuis quelques mois dans le cadre du dispositif de sécurité prioritaire. 

    "Démantèlement d'un réseau présumé de proxénétisme nigérian à Paris

    Daniel VAILLANT, Maire du 18e, Député de Paris, et Myriam El KHOMRI, Adjointe au Maire de Paris chargée de la prévention et de la sécurité ont été informés, de source judiciaire,  du démantèlement d’un réseau de proxénètes présumés à Paris avec l'interpellation de sept personnes soupçonnées d'organiser la prostitution de femmes nigérianes dans toute la France.

     

    L'enquête ouverte en octobre 2011 a permis l'arrestation de cinq hommes et deux femmes, l'un des hommes étant soupçonné d'être la tête de ce réseau organisé depuis le XVIIIe arrondissement de Paris et qui lui permettait de récupérer 90.000 euros par mois, a-t-on précisé.

     

    Cet homme était basé boulevard Barbès, où il recevait les femmes que sa compagne recrutait au Nigeria pour les contraindre à se prostituer dans toute la France, selon cette source.

    Parmi les cinq autres personnes interpellées figure la soeur du chef présumé de ce réseau de proxénétisme et son conjoint, ainsi que trois autres proches de l'organisateur.

    Ces sept personnes étaient présentées vendredi à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen dans cette enquête ouverte pour "traite des être humains" et "proxénétisme aggravé". Le parquet a requis le placement en détention provisoire de ces sept personnes.

  • Souriez - ou ne souriez pas - vous êtes filmés

    En ce début d'année, la Préfecture de police revenait sur une année de fonctionnement de ses caméras de vidéosurveillance, pardon, de vidéoprotection. (Le Pprama n°250 du 9 janvier 2013)

    En ces termes : "Le recours à la vidéoprotection par la préfecture de police est ancien puisqu’au cours des années 1980/90, 320 caméras analogiques avaient été déployées sur la voie publique parisienne. 
C’est en 2007 que le plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP) a été mis en œuvre dans le cadre d’un contrat de partenariat public/privé qui aboutira au déploiement de plus de 1 000 caméras de voie publique réparties dans les vingt arrondissements parisiens selon un maillage répondant à cinq finalités opérationnelles : ordre public et protection des institutions, circulation, délinquance, terrorisme et secours."

    Nous remarquons qu'en matière de circulation, là où à notre avis, la caméra serait la plus efficace, la plus dissuasive, la plus rentable, elle n'est pas ou peu utilisée. Pourquoi ? Pourtant, les utilisateurs habituels - mais pas autorisés - des voies réservées au bus comprendraient rapidement ce que voie réservée signifie après réception de quelques PV tombés du ciel. 

    L'article détaille les bons côtés de la caméra : "Le PVPP a permis de prévenir la commission de certains actes de délinquance, mieux orienter le travail des policiers sur la voie publique, apporter une aide dans la prise de décision aux salles d’information et de commandement. Il ne se substitue pas à l’action des policiers. 
Incontournable à l’enquête judiciaire, la vidéo permet également de résoudre davantage d’affaires et plus rapidement dans l’intérêt des victimes."

    Et maintenant les chiffres sur un an environ : "Du 21 décembre 2011, date de la mise en service du plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP), au 26 décembre 2012, les services de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) ont eu recours à la vidéoprotection à 7 879 reprises, ce qui a permis de procéder à 3 492 interpellations, parmi lesquelles 1 475 pour vols, dont 611 avec violences et 505 dits « à la tire », 636 pour vente à la sauvette, 153 pour escroquerie à la charité publique, 146 pour violences aggravées, 107 pour destructions et dégradations de bien sur la voie publique, 97 pour infraction à la législation sur les stupéfiants, 82 pour agression sexuelle, … 
La mission pour le développement de la vidéoprotection pour l'agglomération parisienne conduira en 2013 le déploiement du PVPP au profit des départements de la première couronne."

    Comptons  à notre tour : il y a plus de 1000 caméras dans Paris - nous ne compterons pas les 320 analogiques, sans doute devenues obsolètes - et 365 jours dans une année. En moyenne, chaque caméra a été sollicitée entre 7 et 8 fois par an, et donc environ une fois toutes les 6 semaines. A ce régime, elles ne seront pas amorties tout de suite. 

    Quoiqu'il en soit, grâce aux caméras ou sans elles, les comparaisons des bilans vont être difficiles à réaliser dans les années qui viennent, car les règles ont été modifiées, et les statistiques ont subi un choc,  "il y a rupture de continuité statistique" selon le rapport de l'ONDRP* Criminalité et délinquance enregistrées en 2012.

    Aussi faut-il croire, par exemple, que les vols à la tire ont augmenté ? (Ces chiffres sont nationaux).

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    Enfin, la préfecture nous indique les emplacements de ses caméras afin que nous puissions les éviter le jour où il nous prendra l'envie d'assommer un quidam... Transparence oblige. 

    "La PP a choisi de s’associer à la démarche globale d’ouverture des données publiques (« Open Data »), initiée par l’Etat français avec la mission Etalab en rendant accessibles et utilisables par tous certaines de ses données."

    Ainsi l'emplacement des caméras du PVPP est disponible sur data.gouv.fr et également visible sur le site de la Préfecture de police."

    1 - les caméras côté 9e

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    2 - Les caméras côté 10e

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    3 - Les caméras côté 18e

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    * ONDRP Observatoire nationale de la délinquance et des réponses pénales.

  • Qui cumule encore à Paris!


    Roger Madec, sénateur maire, a annoncé il y a peu qu'il ne 19-roger-madec.jpgresterait pas à la tête de la mairie du 19e. C'est François Dagnaud, adjoint au maire de Paris chargé du lourd dossier de la propreté, qui reprendra le flambeau. Mais restera-t-il encore adjoint de Bertrand Delanoe ? Rien n'est moins sûr, car le maire de Paris a toujours annoncé la couleur sur le cumul : impossible d'être maire d'un arrondissement et adjoint au maire de Paris. L'été dernier, Christophe Girard avait du choisir entre la culture et la mairie du 4e, lorsque Dominique Bertinotti, maire précédente du 4e, est devenue ministre déléguée à la famille.

    Nous avons eu l'idée d'y regarder de plus près dans la capitale. Voici le bilan.

    Ça balance à droite, mais aussi encore à gauche.

    6 maires d'arrondissement cumulent une fonction exécutive et législative :

    1. Rachida Dati est maire du 7e et députée européenne.
    2. Patrick Bloche est maire du 11e et député.
    3. Pascal Cherki est maire du 14e et député.
    4. Philippe Goujon est maire du 15e et député (après avoir été sénateur de 2004 à 2007).
    5. Claude Goasguen est maire du 16e et député.
    6. Daniel Vaillant est maire du 18e et député.

    Jean-Marie Le Guen est adjoint chargé de la santé à Paris et siège également à l'Assemblée Nationale .

    Plus étonnant, Yamina Benguigui, ministre déléguée à la Francophonie, est toujours sur la liste des conseillers de Paris. Serait-ce un oubli ?

    Des députés ou sénateurs, élus ou réélus, figurent également sur le trombinoscope de la Ville en tant que conseillers. On y trouve :

    • Jean-François Lamour
    • Bernard Debré
    • Roger Madec
    • Yves Pozzo Di Borgo
    • Pierre Lellouche
    • Pierre Charon
    • Annick Lepetit
    • Jean-Pierre Caffet
    • David Assouline
    • Denis Baupin

     La liste n'est peut-être pas exhaustive...

    Le Parisien a récemment écrit sur les maires des arrondissements et vendredi dernier nous vous avons ici même donné le lien vers les articles consacrés à Jacques Bravo et à Rémi Féraud. La boucle est bouclée en ce qui concerne nos trois arrondissements autour de Barbès, le 29 janvier, Cécile Beaulieu signait une interview accordée par Daniel Vaillant. Cliquez ici

  • Loin de la Goutte d'Or l'absinthe regnait encore

    Après les articles que nous avons publiés la semaine dernière sur la Goutte d'Or de Gervaise et les méfaits de l'alcool sur la classe ouvrière, relatés par les Frères Bonneff, nous avons trouvé une archive de la télévision suisse romande sur la fabrication, ou plutôt sur la fin de la fabrication de cette boisson anisée. 

    L'archive date du 27 novembre 1960. Le documentaire est réalisé par Claude Goretta et le journaliste est Jean-Pierre Goretta. Il est tourné dans le Val-de-Travers où poussent la grande absinthe et la petite absinthe - où étaient cultivées, comme le précise une des personnes interveiwées - des plantent qui entrent dans la composition du breuvage interdit. Sortez vos alambics !