Dira ? Dira pas ? Marielle de Sarnez annoncera t-elle ce soir lors de son meeting à la Mutualité avec qui elle souhaite faire alliance pour s’occuper de Paris ? Le sujet est d’actualité et a été longuement traité au cours de la rencontre organisée hier soir au café Le Disque Bleu rue de Maubeuge autour de Gregory Perrin et de certains de ses colistiers avec des habitants du quartier.
Certains pourront penser que le sujet des alliances est anecdotique mais en réalité, en ce qui concerne le MoDem, il en dit assez long sur la manière dont les militants de ce parti nouveau appréhendent la vie politique. Si on veut utiliser une référence plutôt ancienne, on pourrait dire comme Michel Jobert qu’ils sont « ailleurs », enfin qu’ils se veulent ailleurs. Leur souhait de ne pas se positionner par rapport à tel ou tel rejoint leur souci d’indépendance, de liberté en fait. Les militants parlent de cela avec énergie, volonté. Pour ceux de ces militants qui ont participé au congrès fondateur du MoDem, ils en sont revenus avec des convictions très fortes, lancés dans une aventure nouvelle qui allie écoute démocratique, mélange intergénérationnel, contact avec la réalité de notre pays.
Il n’est pas anormal qu’à si peu de temps de sa création, le MoDem soit animé par une préoccupation « existentielle » et tous les militants ont bien conscience que seul le rassemblement des électeurs autour de leurs idées permettra de construire quelque chose. Avec 9% des intentions de vote comme l’indique le sondage publié aujourd’hui par 20mn, (11% suivant IPSOS qui a fait l'enquête - on croit rêver sur la fiabilité de l'information !) le MoDem pourrait occuper une place dans la vie politique parisienne. Mais ces 9%-11% (?) l’obligent à faire ……. des alliances ! A vouloir écarter trop vite la réalité, celle-ci revient au galop.
Prochaine rencontre le jeudi 6 mars à 19h45 au café Le Royal Bergère, 24 rue Bergère.
MAJ : Le site MuniParis revient sur le sujet des alliances et ses infos confirment l'impression que nous avons eue hier soir en écoutant Gregory Perrin : Mme de Sarnez ne dira rien. Voir également Le Parisien. La vie du MoDem n'est pas un long fleuve tranquille !