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préfecture-de-police - Page 3

  • Renifleurs d'espèces

    La lecture des bulletins et communications de la Préfecture de Police s'avère parfois étonnante. Jugez-en. On apprenait dans le PPrama du 26 septembre (n°234) que des chiens sont spécifiquement entrâinés à détecter la présence de billets de banque, vrais ou faux, lors de perquisitions. 

     

     L’argent n’a pas d’odeur … sauf pour les limiers de la préfecture de police

     

    cynophile.jpgAvec ses 75 bergers malinois et prés de 130 policiers, la compagnie cynophile de la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) demeure une force d’appui incontournable au sein de la préfecture de police. Certains de ces chiens hors normes viennent de recevoir une formation mettant à l’épreuve leur flair infaillible : la détection de billets de banque. Ils ont en fait été formés à déceler les produits constitutifs des billets que sont l'encre ou le papier. Ces « renifleurs d’espèces » peuvent dorénavant détecter, lors des perquisitions de l'argent caché ou des faux billets. Cette nouvelle discipline de l’odorologie vient compléter l’arsenal à la disposition des policiers pour lutter contre le blanchiment d’argent provenant de réseaux criminels ou de trafics de stupéfiants. Ainsi, c’est plus de 1 800 000 € en numéraire qui ont été découverts depuis le début de l’année par ces chiens d’exception.

     

  • Il n'y aura pas de feu d'artifice à Paris le vendredi 13 juillet

    Mais le 14 :

    paris,fête-nationale,feu-d-artifice,préfecture-de-police,prévention,sécuritéUn spectacle pyrotechnique qui durera environ 35 minutes aura lieu dès 23 heures dans le secteur du Trocadéro.
    Afin d’assurer la sécurité du public, le feu d’artifice regroupant habituellement plusieurs centaines de milliers de personnes, une importante zone sera interdite aux spectateurs, incluant les jardins du Trocadéro, les avenues Hussein 1er de Jordanie, Gustave V de Suède, Albert 1er de Monaco, ainsi que les terrasses du Palais de Chaillot, le parvis des Droits de l’Homme, la place de Varsovie, l’avenue de New-York, l’avenue des Nations-Unies, le pont d’Iéna, la passerelle Debilly. (Beaucoup de têtes couronnées dans ce quartier, des capitales étrangères... peu de rapport avec la Révolution Française en somme, à part les Droits de l'Homme, mais ne nous écartons pas du sujet...)

    Si vous voulez connaître dans le détail les mesures d'interdictions et de prévention contenues dans ce communiqué de la Préfecture de police, cliquez ici.

    (Notamment les mesures d'interdiction de cession et d'utilisation des certains artifices de divertissement à Paris ; les mesures d'interdiction de la vente à emporter de boissons alcooliques ; les mesures d'interdiction de stationnement et de circulation )

    Comme la préfecture l'écrit dans son communiqué :

    Le public est invité à utiliser les transports en commun, métro et RER, compte tenu des possibilités très réduites de stationnement aux abords de la zone du feu d'artifice.

    Et oui, le bon sens !

  • Enfin des projets d'aménagements sur l'axe Chapelle-Marx-Dormoy

    Nous ne vous avons pas tout dit des entretiens intéressants que nous avions eus en mairie du 18e fin mars à propos du Carrefour Barbès et des possibilités d'y améliorer l'environnement.

    L'environnement, c'est aussi la circulation, la pollution liée aux gaz d'échappement et à l'émission de particules fines des moteurs Diesel. Et de fil en aiguille, on en arrive à s'intéresser aux flux automobiles qui passent devant nos fenêtres. D'où viennent-ils ? Pourquoi passent-ils par ici plutôt que par là ? A quelles heures sont-ils les plus nombreux ? De quelle alternative disposent tous ces automobilistes pour se rendre vers leur destination ? Sont-ils des habitués, des particuliers, des professionnels, des livreurs par exemple, des usagers quotidiens de cette voie, des automobilistes en quête de stationnement ? Toutes questions auxquelles il faut pouvoir répondre pour mettre en face les bonnes solutions aux problèmes.

    En tant qu'association, nous avions formé une commission "Circulation" il y a deux ans et contacté les membres des conseils de quartier limitrophes et de l'association ASA Paris Nord-est. Elle réunissait une vingtaine d'adhérents motivés par la réflexion et les propositions pour une meilleure gestion des flux entrant dans Paris par le Nord. En effet, pour convaincre nous avions ressorti le programme de Daniel Vaillant lors de l'élection municipale de 2008 où l'on pouvait lire l'intention de réaménager le boulevard de La Chapelle. Les habitants savent combien il est embouteillé. Ils le constatent chaque jour devant leurs fenêtres. Ils souffrent de la pollution autant qu'aux abords du périphérique. Alors pourquoi un tel immobilisme ?

    images?q=tbn:ANd9GcTFxxTRktM093xH92JRIDxzEBgfT4189bWUMRnM2pcmtSYlHZqohgIl ne s'agissait pas de réticence, ni de défaut de budget, nous disait-on. Non. En réalité, il existe dans Paris, des zones et des axes qui restent sous l'autorité de la Préfecture de police. La voie que constituent la rue de La Chapelle et la rue Marx-Dormoy est considérée comme un axe stratégique de sortie de Paris et surtout d'accès à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Impossible d'imposer un quelconque aménagement à la Préfecture. (Nous avons connu cette opposition sur Magenta entre les deux accès aux gares du Nord et de l'Est, mais c'est de l'histoire ancienne...)

    Que s'est-il passé pour que la Préfecture lève son véto? Reconnaître la puissance du lobby des fédérations copie-1-olive.jpgde taxis ne flattera pas l'égo des élus parisiens.... mais apprécions le résultat, puisqu'ils ont obtenu l'accord de la Préfecture. Oui. On va aménager une voie en site propre pour les bus et les taxis de la Porte de La Chapelle jusqu'à la Place de La Chapelle ! Les cyclistes ne pourront pas l'emprunter là où elle sera trop étroite mais un itinéraire parallèle traversant le quartier du marché de l'Olive et empruntant la rue Philippe de Girard est déjà envisagé.

    Notre légendaire optimisme nous fait penser que la suite ira de soi : les travaux suivants devraient s'attaquer à un réaménagement du dernier boulevard non traité à l'époque des "axes civilisés", c'est à dire le boulevard de La Chapelle depuis la place jusqu'à Barbès. On devrait pouvoir mieux canaliser un flux entrant filtré et réduit. Une bonne nouvelle aussi pour l'hôpital Lariboisière et ses nombreuses ambulances. D'autant que le site de l'hôpital devrait être réaménagé dans les années qui viennent, le service des urgences se trouvera alors situé tout en haut de la rue de Maubeuge.

  • Plan 1000 caméras

    Quand le sujet revient dans la presse sur un ton dubitatif... on s'interroge.video_surveillance_wifi.jpg

    Où est le bel enthousiasme qui avait porté l'équipe municipale à voter comme un seul homme en conseil de Paris le plan des 1000 caméras, en 2008, sur les instances de la Préfecture de police et du ministère de l'Intérieur qui ne tarit pas d'éloges sur ses vidéopatrouilleurs dans les bulletins d'informations de la Préfecture de Police qui circulent sur la toile. Comme un seul homme... bon, c'est vite dit, car le groupe des Verts et Europe Ecologie n'a jamais cessé de dénoncer l'enfumage que cachaient les rapports mis en avant par l'Intérieur. D'autres rapports étaient publiés depuis un temps, consultable par tous, qui déjà soulignaient que les caméras à elles seules ne rendaient pas les rues plus sûres. Certes elles pouvaient apporter une aide à l'élucidation des affaires et donc aider les forces de police dans leurs missions. Or les caméras ont été vendues aux maires de France et de Navarre comme un moyen de surveillance, puis de protection. Nous avions déjà remarqué le glissement sémantique de surveillance à protection. Les contribuables locaux ont accepté de participer à ces investissements technologiques avec l'espoir de circuler plus librement dans leur ville, sans peur et sans crainte, en y laissant toutefois au passage un peu de leur anonymat...

    Nous avons une autre lecture, et celle de Jean-Marc Manach (dans son blog hébergé par Le Monde)  conforte nos doutes et fournit de nombreux liens, des arguments, un autre éclairage. En revanche, la Préfecture de police communique. Le ministère de l'Intérieur communique. Ce sont de grands images?q=tbn:ANd9GcRQM7_YSPScmFuTZmupb8WQHmDxtKYdqtLeSs-ZQIQDGGC8gRTongcommunicants à l'approche des élections. Et comme chacun sait, les chiffres restent des chiffres. On leur fait dire tout et son contraire, d'autant plus facilement que personne ne va vérifier au pied levé les statistiques de l'Intérieur. Pourtant, en juin 2011, sortait le rapport de la Cour des comptes sur la question. Intéressant. Et que disait-il ? Que l'extension de la vidéosurveillance se fait sans le moindre contrôle, que son développement dans les collectivités "se caractérise par la quasi absence d'enquête scientifique sur le sujet". Des enquêtes du Ministère de l'économie pourraient fort bien nous dire en revanche que les officines qui installent les réseaux de caméras dans les territoires, elles, se portent bien. Elles prospèrent dans le sillage de pseudo experts en sécurité publique qui se chargent de convaincre les conseils municipaux un peu tièdes ou récalcitrants.

    La Cour des comptes évoque dans son rapport les doutes qui se sont emparés des autorités britanniques, qui feraient depuis deux ans machine arrière, après avoir installé massivement des caméras à tous les coins de rues. Les budgets investis sont colossaux. Ils ont siphonné une grande partie des fonds réservés à la sécurité, sans apporter la preuve de leur bon emploi.

    On a pu lire encore récemment un article paru dans 20 Minutes (pas une presse franchement gauchiste) sous le titre "Une caméra n'empêche pas d'être un voleur". On ne pouvait dire mieux nous-mêmes...

  • Jacques Rigon quitte le commissariat central du 10e

    Jacques-rigon,commissaireLa lecture attentive des notes d'information de la Préfecture de police nous a appris que le commissaire divisionnaire Jacques Rigon, commissaire central du 10e arrondissement, a quitté la rue Louis Blanc, pour embrasser de nouvelles fonctions, celles d'adjoint au chef du 2e district et de commissaire central du 19e arrondissement.

    Comme d'autres qui avaient su apprécier pendant ces trop courtes années de présence au commissariat central du 10ème, son sens de l'écoute et l'importance qu'il attachait aux contacts avec les associations et avec le public, quel qu'il soit, nous regretterons son départ vers un autre arrondissement.

    Sollicité par l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, il avait participé à plusieurs reprises à des réunions publiques de ce CQ. Nous pensons notamment à la réunion au printemps 2009 sur le thème de la toxicomanie, déjà... le titre en était "Drogue dans notre quartier". De même il avait accepté de recevoir Action Barbès pour faire le point sur la situation de notre quartier, chaque fois que nous lui en avions fait la demande, et était venu répondre aux questions de nos adhérents en direct au cours de notre assemblée générale de 2009.

    Nous lui souhaitons bonne route.