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culture

  • 3e édition du "Banquet Culture de la Rue Léon"

    Déjà la troisième édition pour cet évènement culturel organisé par le LMP au coeur de la Goutte d'Or : "Le Banquet Culture de la Rue Léon". Durant trois jours ce week-end, vous pourrez découvrir, des performances, de la musique et du rire, le tout gratuitement. Un rendez-vous convivial et festif à ne pas manquer !

    PROGRAMMATION 

    Vendredi 9 septembre :
    19 h 00 : Performance acrobatique
    19 h 30 : Sport Duo de la compagnie Les Passagers
    20 h 30 : Jam session

    Samedi 10 septembre : 
    17 h 30 : Présentation de saison au Lavoir Moderne Parisien 
    18 h 00 : Performances musicales et aériennes 
    20 h 30 : Concert de The Dixie Preachers

    Dimanche 11 septembre : 
    15 h 00 : Performance de Racine Carrée
    16 h 00 : Performance acrobatique
    17 h 00 : Scène ouverte avec les humoristes du Barbès Comedy Club

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  • Culture confinée : Musique avec Beethoven

    La musique apaise les esprits. Nous en avons besoin, qu'en pensez-vous ?

    "Je ne peux décemment pas dire aux gens : je suis sourd. Si encore j’exerçais un autre métier, passe encore. Mais dans mon cas c’est une situation terrible. … Je t’en prie, Ne parle à personne. C’est un secret que je te confie." C’est ainsi que Beethoven supplie son ami Franz Gerhard Wegeler de rester discret sur la disgrâce qui le frappe douloureusement. Ils ont entretenu une correspondance très fournie, qui est très riche en confidences et en anecdotes. Une mine d'informations pour les historiens.

    À l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Ludwig van Beethoven (1770-1827), Arte a proposé récemment, — en fait en 2020 mais le temps ne s'est-il pas un peu arrêté ? — un documentaire sur la vie du grand musicien allemand, son ascension dans la société bourgeoise de l’époque, ses succès qui bientôt lui assureront une position plus confortable. "Je vais bien. Mon art me vaut des amis et de la considération, et cette fois je gagnerai même assez d'argent", écrit-il à son frère lorsque il entreprend une grande tournée européenne comme virtuose itinérant. Il a vingt cinq ans.

    Malheureusement, Arte ne laisse pas éternellement ces documentaires en ligne et ce beau témoignage de la vie de Ludwig van Beethoven ponctué d'extraits de sa correspondance et de ses compositions, cet accès direct à son quotidien, l’évocation de son tempérament, de son énergie, ce voile découvert sur ses doutes : La faiblesse de mon ouïe… n’est plus accessible. Ceux qui l’ont vu comprendront notre déception à ne pas pouvoir le partager avec nos sympathisants et lecteurs du blog. À défaut, nous vous proposons d’écouter Daniel Barenboim qui interprète la Sonate N° 1 de façon magistrale. Vous verrez, après cela, tout va mieux !

     

    Sonate N° 1, Daniel Barenboim 

     

    Symphonie N° 6, dite la Pastorale

    Pour passer plus de temps avec Beethoven sur France Musique, c'est ici. Avec notamment Daniel Barenboim, interprète magnifique et Élisabeth Brisson, historienne et lien incontournable vers le musicien...

    beethoven,musique,concert,culture

  • Culture confinée : L'exposition Turner au musée Jacquemart-André en ligne

    Peut-être, comme nous, vous attendiez la réouverture du musée Jacquemart-André, pour admirer les œuvres de Turner, en grande partie prêtées par la Tate Gallery de Londres et mises en sommeil par le confinement, et bientôt, malheureusement, le second confinement. Le site du musée annonçait une fin de l'exposition pour le 11 janvier. Au retour des vacances on pensait qu'on aurait le temps, mais hors mis la période estivale qui a représenté une « fenêtre de tir » miraculeuse pour les amateurs, le musée a été très vite refermé le 30 octobre. Déjà, le site officiel communique sur l'exposition suivante, à savoir Paul Signac, le pointilliste (du 5 mars au 19 juillet 2021 si le virus ou le vaccin nous y autorise). Adieu, Turner.

    Conformément aux directives gouvernementales, le Musée Jacquemart-André reste fermé jusqu'à nouvel ordre.

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    Même punition pour les musées de la Ville de Paris : Catacombes, Crypte archéologique de l'Ile de la Cité, Maison de Balzac, Maison de Victor Hugo, Musée Bourdelle, Musée Carnavalet, Musée Cernuschi, Musée Cognacq-Jay, Musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin, Musée de la Vie romantique, Musée d’Art Moderne de Paris, Musée Zadkine, Palais Galliera, Petit Palais.

    Nous vous proposons donc  la visite virtuelle, si comme nous vous avez raté le bon moment. Elle dure environ vingt-cinq minutes, merci au Scribe Accroupi ! et à Pierre Curie, le conservateur du musée.

    Joseph Mallord William Turner, plus connu sous le nom de William Turner ou de ses initiales J. M. W. Turner, né vers le 23 avril 1775 à Londres et mort le 19 décembre 1851 dans la même ville, est un peintre, aquarelliste et graveur britannique, en bref par wikipedia.

    Le musée Jacquemart-André présente des huiles, une vingtaine, mais surtout des aquarelles (60), dont certaines étaient très intimes, expérimentales même. Elles dénotent un grand modernisme, un penchant pour l'abstraction, tant le sujet est flou parfois, peu explicite. On est très loin de la petite aquarelle représentant une vague caressant trois rochers sur une plage vide... Ici, d'un côté, nous avons de grandes aquarelles, commandées par des aristocrates anglais, fortunés, sensibles au romantisme et qui apprécient le talent de Turner. Ils lui commandent de grands paysages, leurs terres, la nature sublimée. Les plus intimes, de l'autre côté, sont des formats plus discrets, et longtemps gardées à l'abri des regards.

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    La lagune de Venise (détail) que Turner représentera inlassablement

    Vous entendrez plusieurs fois Pierre Curie évoquer Claude Gellée dit le Lorrain (1600-1682), qui aurait constitué une inspiration non négligeable pour Turner. Notamment dans les perspectives et le traitement de la lumière. Le Lorrain a une vie étonnante. On sait qu'il n'était pas vraiment destiné à la peinture mais plutôt à la … pâtisserie, si les aléas de son apprentissage à Rome ne l'avait pas mis en contact avec le peintre Agostino Tassi, pour lequel il broyait les couleurs. Autre originalité de cet artiste, une fois reconnu, il constituera un recueil en reproduisant chacune de ses œuvres en dessin, Le Liber Veritalis, précisant le thème, la date, le commanditaire, pour déjouer les faussaires... Une mine pour les historiens de l'art.

    Le commentaire nous amène à comprendre par ailleurs combien les peintres et les artistes de l'époque, en général, étaient curieux de découvrir les œuvres présentées dans les musées européens. Et bien sûr s'en inspiraient. «Faire le tour» était indispensable, pour qui en avait les moyens. Le blocus continental imposé par les guerres napoléoniennes retardera Turner dans cette découverte.

    Il est intéressant de noter que si certaines œuvres de Turner, étudiées aujourd'hui, ont pu conduire à classer Turner parmi les précurseurs des impressionnistes, il ne l'était pas du tout dans ses toiles officielles. Les impressionnistes des années 1870 n'avaient jamais vu les toiles les plus impressionnistes du peintre, puisqu'elles reposaient dans les réserves de la Tate, au mieux. Elles sont restées tout au long de sa vie des œuvres expérimentales, cachées au grand public.

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    San Giogio Maggiore (détail) : la palette de couleurs des impressionnistes.

    N'hésitez pas à explorer les sites des musées, ils sont nombreux à avoir fait un effort considérable pour inviter leur public habituel, privé de visites, à découvrir leurs expositions, privées elles de public.

  • Du Jazz presque en live via votre ordi.... Jazz sous les pommiers à Coutances

    Confinée certes mais variée, la culture. Aujourd’hui nous proposons une sélection de concerts de jazz. Il existe en France de nombreux festivals de jazz. En 2020, tous ou presque ont été annulés, parfois reportés. D’autres ont organisé des sessions filmées. En voici quelques uns, enregistrés à Coutances en septembre, que nous avons écoutés et que peut-être vous apprécierez, comme nous. 

    Au printemps, à Coutances, en Normandie, a lieu habituellement "Jazz sous les pommiers". Le rendez-vous était pris pour le week end de l’Ascension depuis presque quarante ans, on y accueillait toutes ces dernières années des milliers de spectateurs heureux d’entendre des artistes mondialement célèbres ou des musiciens locaux. Une belle diversité de culture et de jazz. En 2020, rien. Pandémie. Dans le Cotentin comme ailleurs, les restrictions sont implacables. Par la grâce d’un déconfinement éphémère, Coutances a connu en septembre un week end de jazz, concentré automnal du festival de mai annulé. Nous avons choisi trois sessions. 

    Jacky Terrasson Trio
    Concert du 18 septembre 2020 au Théâtre de Coutances pour la présentation de l'album 53 (allusion à son âge). Avec Jacky Terrasson (piano), Lukmil Perez (batterie), Sylvain Romano (contrebasse).

     

    Hasse Poulsen "Tom's Wild Years", hommage à Tom Waits
    Une création présentée le 18 septembre 2020 au Théâtre de Coutances. Avec Hasse Poulsen (voix, guitare), Fidel Fourneyron (trombone), Peter Corser (saxophone ténor, clarinette, voix), Bent Clausen (vibraphone, marimba, banjo, voix), Emmanuel Borghi (claviers, piano), Damien Varaillon (contrebasse), Timothy Lutte (batterie, percussions).

     

    Vincent Peirani Living Being II "Night Walker"
    Concert du 19 septembre 2020 à la Salle Marcel-Hélie de Coutances. L'accordéoniste présente Night Walker, le deuxième album de son fabuleux quintette Living Being. Avec Vincent Peirani (accordéon), Émile Parisien (saxophone), Tony Paeleman (Fender Rhodes), Julien Herné (basse), Yoann Serra (batterie).


    Pour les amateurs frustrés de ne pas avoir pu participer aux concerts de cette année déplorable, voici des liens qui peuvent vous permettre de retrouver quelques uns de vos artistes préférés.

    À la Villette, Michel Portal, son saxophone et ses amis pour fêter ses 85 ans, c’est ici :

    Toujours à la Grande Halle de la Villette, Christophe del Sasso et son Big Band revisitent l’album « Africa/Brass » de John Coltrane, c’est là : 

    Vous pourrez trouver d’autres captations réalisées à la Villette (juillet 2020) et à Vienne (juillet 2020), sur le site de France Television.

    jazz,confinement,culture

     

  • Culture confinée : Coup de projecteurs sur le Théâtre des Béliers Parisiens

    On ne va pas vous faire le coup de la critique théâtrale dans nos colonnes, vu que des joies du théâtre nous n’en jouissons pas plus que vous. Sachez bien que nous le déplorons aussi. Quoi faire donc ? Surfer en ligne et découvrir quelques interviews intéressantes qui nous font patienter et espérer que bientôt les salles obscures, des théâtres et des cinémas, nous ouvrirons leurs portes. 
     
    Le site des Théâtres Parisiens Associés est une mine. Nous vous l’avons récemment recommandé car on y peut voir des captations de pièces déjà présentées avant les fermetures et confinements. 
     
    Coup de projecteurs sur le Théâtre des Béliers Parisiens
    14bis rue Saint Isaure, 18e
     
    Le théâtre des Béliers Parisiens est un lieu où les créations contemporaines et les comédies intelligentes se taillent la part du lion. Il n’est qu’à se souvenir du succès de la pièce d’Alexis Michalik, Le Porteur d’Histoire. (Meilleur auteur et meilleure mise en scène aux Molières 2014)
    Le lieu d’abord, nous sommes au pied de la Butte Montmartre, dans l’ancien théâtre du Sudden, où se tenaient les cours de théâtre, professionnels mais aussi amateurs avec la même exigence, de Raymond Acquaviva (pour plus de détails https://www.coursacquaviva.fr/. ) avant qu’ils ne déménagent, pour plus d’espace, tout en demeurant en partenariat étroit avec les Béliers Parisiens, notamment pour proposer une scène et des emplois aux comédiens en herbe ou confirmés. 
    La nouvelle équipe est l’émanation du Théâtre des Béliers d’Avignon (une larme en passant pour le festival d’Avignon qui nous a tant manqué en juillet…), créé par Beeh Production. À Paris comme à Avignon dès 2006, ce sont quatre directeurs qui sont aux manettes. Arthur Jugnot, Frédéric Thibault, David Roussel et Florent Bruneau. Ils présentent ainsi leur amitié : "Nous avons travaillé tous ensemble à l’ouverture du Théâtre des Béliers d’Avignon. C’est de nos mains que nous avons construit la petite salle, car le théâtre n’avait au départ qu’une seule salle. Cette aventure a vraiment soudé notre amitié et nous sommes maintenant associés." À Paris, rien n’a changé explique Florent Bruneau : "Nous travaillons tous les quatre ensemble de manière collégiale en prenant les décisions à l’unanimité (enfin, nous essayons que ce soit au maximum le cas !) Le fait d’être plusieurs nous permet d’amener de la diversité dans nos idées."
    Des agendas bien remplis pour ces quatre boulimiques de spectacles qui gèrent aussi bien la production, que la communication, les projets, et même les mises en scène. 
    Ils ne sont malgré tout pas seuls à faire tourner le théâtre. Même petit, c’est une grosse machine. Une équipe d’environ dix personnes travaille au Théâtre des Béliers Parisiens. Un directeur technique, deux régisseurs, deux habilleuses, à la billetterie avec les ouvreurs et ouvreuses il faut ajouter cinq personnes, et une administratrice.

    theatre-des-beliers,18e,culture

     
    Il faudrait logiquement aussi parler de la programmation à venir.... La date ne nous est pas encore connue, comme vous pouvez l'imaginer. Le site du théâtre annonce la pièce de Mélody Mourey, La Course des Géants. C’est un théâtre que nous aimons bien, nous vous en dirons plus à la réouverture. 
    Pour vous donner envie, voici une courte présentation de la dernière création de Mélody Mourey, déjà sur le « pré » des Béliers, mais cette fois avec les Crapauds Fous. (septembre 2018)