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commerce - Page 17

  • Ouvert malgré les travaux

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    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.

     

  • Bingo, une nouvelle boutique de mariage !

     

     

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    Depuis peu de temps, quelques jours seulement, s'est ouvert une nouvelle boutique qui présente, y compris sur le trottoir, ses robes de cérémonie. Est-ce le printemps, la saison la plus propice aux noces en grandes pompes, qui favorise l'éclosion....?
    Le boulevard de Magenta, à l'angle de la rue de Dunkerque, là où des robes remplacent désormais des chaussures, est pourtant placé sous l'oeil vigilant de la Semaest dans un dispositif, appelé Vital quartier.

    L'action de ce dispositif, qui a principalement pour but de  maintenir la diversité commerciale, s'étend sur 10 arrondissements de Paris. Notre quartier de Barbès bénéficie de cette surveillance bienveillante sur quelques voies : le haut du boulevard de Magenta, la rue de Rocroy, la rue de Dunkerque et une partie de la rue du faubourg Poissonnière, côté 10e. Action Barbès participe aux réunions du groupe de travail local, qui s'est réuni pour la deuxième fois le 10 février 2010 (voir notre compre rendu).

    D'autres quartiers dans Paris sont classés Vital Quartier. Une rapide recherche révèle que certains sont de vrais succès, du moins les commentaires qu'on peut lire sur la toile tendent à le faire croire. Un exemple : la rue Saint Denis, qui au fil du temps concentrait un trop grand nombre de sex shops, a changé. Des locaux ont été acquis par la Semaest, à l'occasion d'une déclaration d'aliéner (d'une mutation) et remis en location, après une rénovation de qualité des lieux - c'est aussi une caractéristique de la mission de la Semaest-. Le but est bien entendu d'inverser la tendance et de favoriser la rénovation parallèlement.

    Que s'est-il passé à l'angle de la rue de Dunkerque ? On peut imaginer que le propriétaire est resté le même. Seul le preneur de bail a changé. Dans ce cas, impossible pour la Seamest d'intervenir. C'est la liberté du commerce qui prévaut. Ou bien, malgré sa vigillance, elle n'a pas été informée...

     

     

  • Fête des marchés

    457ca27855103e8fbc85b76e81e78493.jpgTrès bonne ambiance hier après midi au marché du square d’Anvers ! Pour célébrer le 4ème anniversaire du marché, la mairie de Paris avait décidé d’inaugurer là sa campagne Fête des marchés qui va durer jusqu’au 29 juin. A la fois lancée pour soutenir le commerce de bouche dans les quartiers et faire la promotion des produits de Rungis, la fête des marchés est aussi une manifestation écolo puisque les commerçants se sont engagés à ne plus diffuser de sacs polluants non biodégradables. Pour ce faire, la Ville a donné 150 000 sacs qui sont distribués par les commerçants au moment des achats.

     

     

     

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    En musique, la petite cérémonie de lancement a été présidée par Line Cohen-Solal, adjointe au Maire de Paris en charge du commerce en présence de Michel Guyet, président de l’association des commerçants du quartier.

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    Elle a fait ensuite le tour du marché en compagnie de Jacques Bravo Maire du 9ème, Laurent Chabas, 1er adjoint et de Claire Morel, Conseillère d’arrondissement.

    Le maintien de ces marchés dans Paris reste d’actualité. Ils sont encore très fréquentés mais les habitudes de consommation changent. Par contre, le maintien du petit commerce, et particulièrement du petit commerce de bouche, pose, lui, problème. « Cela touche l’ensemble de Paris » reconnaît Line Cohen-Solal qui a lancé il y a 3 ans une campagne contre la mono-activité dans certains quartiers « qui donne des résultats intéressants, notamment dans le 3ème » nous dit-elle.

    Le marché d’Anvers, lui, est un véritable succès. Lancé il y a 4 ans, les habitués, qu’ils soient commerçants ou clients, sont contents, particulièrement des horaires. « C’est là le meilleur marché de l’après midi de Paris » affirme le gestionnaire des marchés parisiens. Mezzo voce, Jacques Bravo reconnaît que les prix pratiqués restent un handicap, comme pour les commerces de la rue des Martyrs, quand bien même la qualité est là. Il est sûr que faire ses emplettes au square d’Anvers ou au marché de Barbès n’a pas le même impact sur le porte monnaie !

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  • Bars du quartier Clignancourt-Ramey: le point avant la rentrée

    L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence On Fête"?

    Suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt/Ramey, une médiation conduite par la mairie du 18e arrondissement a abouti à l'élaboration d' une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence On Fête" , signée le 10 mars 2015 par la mairie et la majorité des bars du quartier. (voir notre article)

    En signant cette charte, les exploitants des bars s'engageaient à mettre en œuvre plusieurs actions permettant de concilier leur activité avec la tranquillité du voisinage, en renforcement des obligations réglementaires. En particulier, sur les 2 actions suivantes, probablement les plus intéressantes pour permettre une bonne cohabitation:

    -  assurer la fermeture effective des terrasses à minuit, y compris en période estivale

     - fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale.

    Les 2 réunions du comité de suivi prévu dans la charte, tenues les 4 mai et 3 juin 2015, ont permis de de constater que les exploitants signataires respectaient dans l'ensemble leurs engagements à ces dates, malgré quelques manquements identifiés. (voir articles de mai et juin)

    Il est à noter que, suite à la demande d'un des établissements de modifier dès juin 2015 les horaires de fermeture de terrasse prévues dans la charte, la mairie du 18e, en accord avec les associations présentes, a précisé qu'il était prématuré d'envisager des aménagements de la charte et qu'un retour d'expérience d'environ un an semblait indispensable.

    Le pari est-il gagné? Rien n'est moins sûr. En effet, on constate que, tous les soirs depuis juin 2015 et l'arrivée de l'été, quasiment plus aucun établissement signataire de la charte ne met en œuvre les engagements de fermeture de la terrasse à minuit  et de fermeture des devantures à 22h30 (les terrasses et les devantures restent généralement ouverte jusqu'à 2h- heure de fermeture des établissements). Pour certains établissements, cette situation s'accompagne également parfois d'extension relativement importante des limites des terrasses autorisées.

    Interrogé sur cette situation, M. Gonzalez, élu du 18e en charge de la médiation, a étrangement expliqué qu'elle était due à la canicule (qui concerne pourtant une période limitée depuis juin 2015 ) et a assuré que la charte continuait à s'appliquer. Toutefois, la mairie devait faire un point plus précis sur la situation en juillet 2015 mais il n'a pas été donné de retour sur cette action.

    Il serait effectivement dommage que cette charte de la vie nocturne prenne déjà fin, moins de 4 mois après sa signature, car elle semble être une démarche intéressante pour  permettant de concilier l'activité nocturne des établissements du quartier avec la tranquillité des riverains. Une problématique qui est loin d'être réservée au quartier Cligancourt-Ramey, ni même à la capitale. Pas simple!