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commerce-de-proximité - Page 2

  • Actions de la Semaest dans le 10e : le bilan

    Le groupe de travail local mis en place avec la Semaest sur les secteurs Lancry et Entre Deux Gares ne s'était pas réuni depuis juin 2013. Il était donc temps de dresser un bilan des actions de cette société d’économie mixte de la Ville de Paris, chargée de veiller sur le commerce de proximité dans le cadre de l'opération Vital'Quartier. Elle a bien d’autres missions dont la lutte contre la mono-activité et notamment par le rachat de murs commerciaux, comme nous allons le voir plus bas.

    Nous nous intéresserons plus particulièrement au secteur Entre Deux Gares pour lequel on peut noter le peu de locaux rachetés par rapport au secteur Lancry.

    Quelle évolution depuis 2007?

    Certaines activités ont diminué comme les call-box, les agences d’intérim, ou encore le prêt-à-porter, bien que cette baisse sur le terrain ne soit pas très visible. Pour preuve la dernière ouverture d’une boutique de vêtements de cérémonie à l’angle de la rue Guy-Patin et du boulevard de Magenta, dans un pied d’immeuble occupé précédemment par une société d'assurance. 

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    Sur le papier, le nombre de locaux vacants a beaucoup augmenté mais il faut tenir compte des locaux commerciaux de la gare du Nord en travaux au moment de la collecte des informations.

    Quelques chiffres

    Dans les services à la personne, on note une forte augmentation de ce qui est appelé "soins de beauté" et qu'on pourrait aisément rebaptiser "salons de massage"! On est passé de 6 à 16. Une hôtellerie plus haut de gamme s'est implantée privilégiant les 3 étoiles. La téléphonie a doublé (de 11 à 22). Augmentation également significative de la restauration rapide assise. 

    On a perdu plusieurs boutiques d'alimentation générale et de ventes de journaux (de 13 à 7). Sans compter les artisans du bâtiment comme les travaux d'électricité et le carrelage-peinture.

    Quelles acquisitions de la Semaest ?

    Depuis 2013, 12 locaux ont été acquis par la Semaest, mais seulement deux dans le secteur Entre Deux Gares. Elle déplore une réelle difficulté à trouver des locaux à acheter. Un local (activité de supports de communication) a été acquis rue de Château-Landon et un second au 96, rue de Maubeuge, l'épicerie fine que nous évoquions le 15 février dans le blog, cliquez ici. Un peu maigre.

    Le périmètre d'intervention s'agrandit

    Un souhait formulé depuis longtemps par des associations et des conseils de quartier est réalisé : la zone d'intervention de Vital’Quartier 2 comprend désormais le triangle formé par les rues de Chabrol au sud, Alsace à l'est et La Fayette au nord. 

    Les interventions dans la salle

    Des membres des différents conseils de quartier concernés par Vital'Quartier et des responsables associatifs conviés à ce groupe de travail ont pu poser leurs questions en fin de réunion. Chacun a volontiers reconnu le travail de la Semaest, notamment dans la rénovation des façades des commerces  — les photos projetées, type Avant/Après ont clairement démontré le progrès en terme d’esthétique —et pour l'extension du périmètre d'intervention. Les habitants ont exprimé à plusieurs reprises leur ferme conviction qu’une méthode plus efficace serait la préemption de baux commerciaux, en plus des murs, car la conversion de certains commerces se fait sans que la ville en ait connaissance, et ainsi elle ne peut limiter les phénomènes de mono-activité, ou bien seulement à la marge. Il a été rappelé le vote d’un texte de loi ouvre cette possibilité et qu’elle est pratiquée dans d’autres villes de France. 

    En fait, la ville ne souhaite pas reprendre des baux pour des raisons financières — trop onéreux et des contraintes en gestion — comme l'expliquait déjà Olivia Polski, l’adjointe d’Anne Hidalgo chargée du commerce, dans une réunion en mairie du 18e, même si la Loi Pinel le permet.  Certains dans la salle ont proposé qu'une préemption de baux à titre expérimental soit tentée. Pas de réponse positive à cette demande.

    Pour consulter le document dans son intégralité, cliquez ici.

     
  • Inauguration de la Coopaparis le 12 mars, c'est samedi prochain !

    La Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or, la CoopaParis pour les intimes, vous invite !!

    La CoopaParis (que nous avons évoquée dans notre article du 24 janvier 2015) fêtera l’entrée dans ses nouveaux locaux,

    situés au 59, rue Stephenson

    samedi 12 mars après-midi, de 14 à 18 heures.

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    Retrouvez les avancées des travaux et l'installation dans ces nouveaux locaux sur la page Facebook de la Coopérative Alimentaire de la Goutte d'Or.

    Au programme : ateliers (maquillage pour les enfants, jeux, recyclage de vieux tee-shirts en sacs à provisions), musique et bonne chair, made in Coopaparis et venant de La Table Ouverte. Nous espérons aussi que des producteurs seront présents pour parler de leurs produits. Tous les habitants du quartier sont invités à rejoindre toute l'équipe !

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  • L'épicerie des Environs au 18, rue Ramey

    La rue Ramey, et notamment le tronçon entre la rue de Clignancourt et la rue Custine a vu apparaitre depuis quelques années de nouveaux commerces, qui vont de pair avec l'évolution constatée du quartier et sa gentrification : fromagerie "Fromage et ramage", papeterie "Nota", fleuriste "Mémé dans les orties", etc.

    Capture d’écran 2016-01-18 à 14.30.15.jpgDans la continuité de cette évolution, un nouveau commerce  vient d'ouvrir au niveau du 18, rue Ramey : L'EPICERIE DES ENVIRONS.

    Lors d'une visite de courtoisie entre voisins, Sandrine Cheikh, la responsable du commerce, nous a précisé les caractéristiques de cette épicerie d'un nouveau type :  "L'épicerie des environs propose une sélection de produits locaux. Des producteurs et artisans du Bassin parisien la fournissent, pour la plupart, en direct. Les produits sont choisis pour leur qualité gustative bien entendu, et pour la démarche mise en œuvre par les producteurs et artisans. Une partie des produits sont issus de l’agriculture biologique."

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    L'EPICERIE DES ENVIRONS propose, dans un cadre agréable, une sélection de fruits et légumes de saison, de l'épicerie salée (des farines, des pâtes, en vrac ou en sachet, des huiles nombreuses et variées), de l'épicerie sucrée (du miel, des confitures, des biscuits dont certains sans gluten, etc..), des boissons, de la crémerie (des oeufs, yaourts, beurre, etc..). Point très positif, l'épicerie propose également des produits d'entretien (lessive, produits ménagers, etc..) qui peuvent être achetés en vrac : il suffit pour cela de venir avec son récipient.

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    Ce nouveau commerce s'inscrit ainsi dans les démarches locavores (c'est à dire une démarche volontaire de manger seulement les aliments cultivés ou produits à proximité de son lieu de vie), de consommation responsable en privilégiant autant que possible les relations directes avec les producteurs, de préférence  bio, ou au moins selon les principes de l'agriculture raisonnée.

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    Une bonne raison pour aller y faire ses courses !

     

  • Côté commerces, les nouveautés du quartier

    Il ne s'agit nullement de dresser ici une liste de tous les nouveaux commerces de notre quartier. Nous avons choisi un commerce par arrondissement, histoire de ne pas faire de jaloux!

     

    Dans le 18e

    Sawa, LA basket made in Africa 
     

    Au 37 rue Myrha s'est installée Sawa, une marque de baskets 100 % cuir fabriquées en Ethiopie. Le lieu fait à la fois office de bureau et de boutique, vous y trouverez Mehdi, un des créateurs de Sawa. Sonnez pour entrer et voir les créations, sobres ou très colorées, pour un prix variant de 80 à 125 euros. Durant les braderies annuelles, la boutique ne désemplit pas, la prochaine est pour janvier. 


    Quant aux baskets, elles sont distribuées - outre à la Goutte d'Or - au BHV, au Citadium et dans les magasins Cotélac. Avant de s'installer rue Myrha, en février 2015, Sawa, née en 2009, se trouvait dans le Marais. Pour Mehdi, "s'agissant d'une marque africaine, ça fait vraiment sens d'être ici". La Goutte d'Or, c'est vraiment du dernier chic ! 
     

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    Sawa, 37 rue Myrha 
    10:00-18:00. Sonnez pour qu'on vous ouvre.
     

    Dans le 10e

    La rumeur était exacte. C'est bien l'enseigne Naturalia qui remplacera d'ici environ quinze jours la supérette Spar  73 rue de Maubeuge.

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    Dans le 9e

    On avait bien vu que la papeterie installée depuis très longtemps à l'angle de l'avenue Trudaine et de la rue Rodier était en travaux mais il fallait mener l'enquête pour connaitre la nouvelle destination de ce local commercial. Il s'agira d'une épicerie fine (de luxe nous a-t-on dit) spécialisée notamment dans le saumon.

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  • Le commerce à Paris

    paris,commerce,commerce-de-proximitéL'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) vient de publier une intéressante étude à propos de l'évolution du commerce à Paris, étude réalisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.

    Le maintien du commerce de proximité est depuis déjà plusieurs années une des priorités de la Ville de Paris. Par différents moyens (fléchage de zones dans le Plan Local d'Urbanisme, soutien via la SEMAEST, ...), elle essaie de lutter contre un mouvement lié au changement d'habitudes les consommateurs qui semblent préférer désormais les grandes enseignes ou le e-commerce aux petites boutiques de quartier, très pénalisées au niveau des heures d'ouverture. Comment garder, en effet, le personnel ou l'unique vendeuse jusqu'à 22 heures tous les soirs ? Or les Parisiens travaillent bien souvent tard, et rentrent donc tard à la maison... dès lors, ils apprécient de prendre un plat préparé surgelé et une barquette de carottes râpées au pied de leur immeuble. L'installation galopante des enseignes type Monop' et Carrefour City, compétition rageuse entre Casino et Carrefour, montre que des places sont à prendre dans Paris intra muros et qu'elles peuvent se révéler rentables.

    L'étude de l'APUR est donc un état des lieux en 2014 avec une mise en perspective sur les années antérieures. Elle est extrêmement riche en informations.

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     Cliquer sur l'image pour télécharger la synthèse (fichier PDF)

     

    Les 9e, 10e et 18e ne sont pas les plus mal lotis de Paris en ce qui concerne le commerce. Les trois cartes ci-dessous issues de l'étude le montrent clairement (cliquer sur les cartes pour les agrandir).

    9e arrondissement

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    10e arrondissement

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    18e arrondissement

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    Notons quelques grands traits. Si la quantité de commerces et leur densité semblent stables dans le temps, il est clair qu'il y a une évolution de la nature de ces commerces.

    Comment ne pas voir que les marchands de journaux sont moins présents (moins 19% depuis 2011) ou bien les librairies (moins 10% depuis 2011) ou encore les garages (moins 12% depuis 2011), sans doute le résultat de la baisse du nombre de voitures équipant les ménages parisiens mais plus sûrement du prix du foncier à Paris. C'est le commerce de gros qui a le plus souffert : moins 23% depuis 2011.

    A l'inverse, les supérettes ont fleuri (plus 9% depuis 2011) tout comme les opticiens (plus 18%). Le commerce alimentaire traditionnel spécialisé (chocolaterie, surgelés, cavistes, ...) se tient bien (plus 3%) tout comme les cafés restaurants (plus 6%). Enfin remarquons le fort développement des boutiques pour les soins du corps parmi lesquelles les salons de massage (plus 6%).

    Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'étude complète est à disposition (fichier PDF) sur le site de l'APUR. Voici le lien L'évolution des commerces à Paris 2011-2014.