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Transports - Page 50

  • Du nouveau pour les cyclistes au printemps dans le 10e

    Le "tourne à droite" autorisera les cyclistes situés à un carrefour à griller le feu rouge pour prendre la rue la plus à droite. Il sera matérialisé par un vélo de couleur jaune et une flèche orientée vers la droite. Une autre signalétique, avec une flèche vers le haut, autorise même, s'il n'y a pas de voie à droite, à poursuivre sa route en ligne droite malgré le feu rouge à l'abord du croisement. Remarquons en passant que rares sont les cyclistes à ne pas s'autoriser ce genre d'entorse au code de la route. Mais pas de mauvais esprit ici. Cet arrêté publié le 12 janvier autorisant ces conduites est-il un premier pas vers le code de la rue, en adaptant le code de la route, pas toujours au point pour les citadins ?

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    Mesure à généraliser
    Si l'expérimentation est concluante, la Ville pourrait généraliser la signalétique à l'ensemble des zones 30 de la capitale. Espérons que certaines voies qui méritent amplement une réduction de vitesse de circulation soient rapidement repérées et qu'elles bénéficient elles aussi des panneaux et des double sens cyclables, par la même occasion.
    Censée favoriser le développement du vélo en ville, cette évolution réglementaire a été testée à Bordeaux, Nantes et Strasbourg, avec des résultats a priori satisfaisants.
    Selon le secrétariat d'Etat à la Ville, deux types de signalisation rendront possible le franchissement des feux rouges par les cyclistes : les panneaux simples, ou un feu clignotant qui sera associé au feu tricolore.

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    Les cyclistes n'auront pas pour autant tous les droits. Lorsqu'ils tourneront à droite, ils devront céder le passage aux piétons. En l'absence de signalisation, ils devront respecter le feu tricolore.

    Attention toutefois, cette belle expérimentation devra être validée par le prochain conseil de Paris et ne sera mise en "scène" que dans les rues de Lancry et de Verdun.... ça réduit considérablement l'enthousiasme, non ? Attendons la suite.

  • Avec l’enceinte de Thiers 1840 : Paris se coupe durablement de ses banlieues

    D'une enceinte à l'autre

    Notre carrefour Barbès et le quartier du même nom, auquel nous avons modestement contribué à donner une existance aux yeux des élus, était au coeur du développement de Paris au moment de la destruction de l’enceinte des Fermiers Généraux et des nombreuses barrières qui en permettaient le franchissement, moyennant l’abandon de quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. Il est à cheval sur les faubourgs et les nouveaux quartiers, qui n’étaient quelques années auparavant que la « zone », et offraient des habitations très précaires à des populations venues parfois de loin avec l’espoir de louer leurs bras et de gagner leur pain. La chute de ce mur a largement contribué à la dynamique de la ville. 


    Paris visite guidée #6, Pavillon de l'Arsenal par Pavillon-Arsenal

    (Malgré une tentative auprès du Pavillon de l'Arsenal, on ne saura pas ce qu'a fait Orson Welles, subjugué par la gare d'Orsay... Vous le savez peut-être ? Dites-le nous.)

    Plus tard, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l’effacement de l’enceinte de Thiers, si comme le dit la vidéo du Pavillon de l’Arsenal a constitué une réserve d’espaces verts, n’a pas fait disparaître la coupure avec la banlieue. Aujourd’hui comme hier, d’une autre manière, ce sont ses gares qui relient Paris à sa banlieue. Quand la ville était enserrée dans ses « fortif », les seules percées étaient les lignes ferroviaires. Depuis des décennies maintenant, le boulevard périphérique a repris ce rôle d’isolement de la capitale. L’arrivée de banlieusards en rangs serrés dans les gares parisiennes chaque matin reflètent pourtant la relation étroite et l’interdépendance qui existent entre les deux. Malgré son importance, le flux piétonnier rassure. Les centaines de kilomètres d’embouteillage sur les accès autoroutiers, en revanche, inquiètent…

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    En dehors des activités contraintes, comme se rendre sur son lieu de travail, le passage des enceintes qu’elles soient dans la réalité ou dans les têtes, a du mal à aller de soi. Il n’est qu’à observer les habitudes des habitants de chaque côté du viaduc du métro, dans notre quartier, comme celles des habitants de Paris ou d’Aubervilliers, pour ne citer que ceux qui nous sont proches. L'attraction vient du centre, du cœur de ville, rarement en sens inverse. Pourquoi dans ces conditions s’étonner que les jeunes des quartiers périphériques préfèrent faire la fête dans Paris, préférent ses bars et ses terrasses ? Les actifs viennent y travailler le jour par milliers en descendant du train ou du RER, les mêmes et d’autres souhaitent profiter de la vie nocturne parisienne… Il sera difficile d'aller à contre courant.

    L’attrait inverse, c’est à dire de l’extérieur sur ceux de l’intérieur, ne s’exerce qu’avec l’âge, l'arrivée des jeunes enfants, le besoin d’espace et de nature… Mais qu’ils atteignent quinze ou seize ans et tout est à reprendre !

  • 30 km/h à Paris ? Pour ou contre ?

    Comment apaiser notre ville et revenir à un rythme de vie plus lent, moins stressant ? Comment rendre plus agréable nos quartiers, permettre une reconquête de l’espace par les habitants ?

    Depuis les dernières municipales, il semble que la dynamique qui avait présidé à la création d'axes civilisés (toute une philosophie mise en veilleuse ?), à la promotion des modes de transports doux, à la reconquête des espaces publics par les piétons et plus généralement par les habitants, que cette dynamique donc soit un peu au point mort.

    La question posée par certains est pourquoi ne pas généraliser les zones 30 dans Paris, à l'exception de quelques grands axes qui resteraient à 50 ?

    D'autres pensent que l'alternative serait de multiplier les zones 30...

    Le débat anime les groupes depuis le printemps, comme le relatait un article du parisien en mars dernier intitulé " la mairie part en guerre contre la vitesse".

    paris,transports,circulation,pollution,sécurité,vitesse,accident,bruitLa vitesse est génératrice de bruit sur certains revêtements, les pavés par exemple. Dans ce cas, plutôt que de se préserver du bruit individuellement, tâchons collectivement d'en limiter la production en favorisant les revêtements moins sonores et en réduisant la vitesse sur les zones pavées.

    Les boulevards périphériques la nuit sont source de bruit pour tous les riverains. Le jour aussi, naturellement, mais il est encore plus néfaste la nuit. Les couvertures sont coûteuses et l'ensemble du périphérique n'a pu bénéficier de cette réduction du bruit. Il est question de réduire la vitesse à 70 km/heure au lieu des 80 actuellement autorisés, et souvent largement dépassés justement la nuit. Emmenés par Denis Baupin, maire-adjoint chargé de l'environnement, les élus parisiens en conseil de Paris ont voté un voeu en ce sens, adressé à la Préfecture de police. Quelle réponse a-t-elle fait ? Sans vouloir lui manquer de respect, nous dirons qu'elle botte en touche, car le préfet Gaudin déclare sans rire que les effets de la réduction de vitesse sur le bruit restent à démontrer. Sans doute ne dort-il pas près des périphériques...

    Dans Paris, intra muros, il existe déjà 70 zones que l'on pourrait baptiser pacifiées, car la vitesse y est théoriquement limitée à 30 km/h. Pourtant nous avons près de notre quartier quelques contre-exemples qui laissent songeur. Dans le 10e, il existe un quartier vert, où les comptages font apparaître dans certaines voies (rue de Château Landon, rue Philippe de Girard) des passages importants (quelques milliers de véhicules par jour). Respectent-ils tous les 30 km/h réglementaires ? Non. Les riverains s'en font l'écho dans le conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Ils soulignent qu'à la vitesse est associée la pollution, qui rend ridicule ici l'appellation de "quartier vert".

    D'autres citoyens se plaignent de la trop grande circulation dans des voies étroites peu adaptées au grand passage. Ce sont les habitants de de la rue d'Hauteville par exemple, qui régulièrement en appellent au maire du 10e. Ils anticipent, peut-être à tort, les reports de flux quand la place de la République sera mise en circulation sur un seul de ses côtés, et  quand les Grands boulevards offriront un double sens. Voir notre article sur le sujet en mars dernier.

     Une vitesse réduite c'est

     moins de bruit et moins de pollution

    pour plus de sécurité et plus de convivialité

     

  • AUTOLIB' sur le boulevard de Rochechouart

    Des travaux de réalisation de nouvelles stations Autolib’ dans le 9e vont démarrer  la semaine prochaine. Notre quartier est concerné par ces réalisations.

     

    La station sera située au 31 boulevard de Rochechouart :

    les travaux sont prévus entre le 10/11/2011 et le 16/12/2011

     

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    L’affichette d’informations sur ces travaux, réalisée par le syndicat mixte Autolib’ a été diffusée en format papier dans le secteur des travaux.

     

    Pour rappel, Autolib’ est un nouveau service à la mobilité dont l’objectif est de mettre à la disposition des habitants de l'agglomération parisienne des véhicules électriques en libre-service, de façon permanente (24heures/24) et en trajet libre, pour des déplacements courts et occasionnels.

     

    Pour toutes questions relatives au projet Autolib’, vous pouvez consulter le site internet de la ville : www.paris.fr , celui de la mairie du 9e: www. Mairie9.paris.fr, ou celui du syndicat Autolib’ : www.autolib.eu

    Ou encore notre blog bien sûr !

     

  • AUTOLIB' s'annonce dans le 10e

    Mardi soir, une quarantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à la mairie du 10e malgré une petite pluie. Face à eux, Elise Fajgeles élue chargée de l'espace public dans l'arrondissement, des responsables de la section territoriale de voirie et le directeur du Syndicat mixte d'Autolib. Voici l'essentiel de ce que nous avons retenu : 

    Quelles stations dans le 10e ?

    Treize unités ont été validées. On devrait arriver à une vingtaine quand  les emplacements adéquats seront trouvés, « en concertation avec les habitants » a précisé l'élue.

    • 203 rue du Fg Saint-Martin
    • 143 rue La  Fayette
    • 28 rue de Paradis
    • face au 11 rue de La Grange aux Belles
    • 24 rue de Château-Landon
    • 6 rue Louis Blanc
    • 5 avenue Claude Vellefaux
    • 27 rue Beaurepaire
    • 6 rue de Metz (pour 2012)
    • 91 rue du Faubourg Saint-Denis
    • 60 rue du Faubourg Poissonnière
    • 2 rue du buisson St Louis

    Rien dans le secteur Barbès, du moins côté 10ème. La station prévue dans le haut de la rue du Faubourg Poissonnière ne semble  pas acquise. Par ailleurs, l'emplacement pour le kiosque n'est pas encore trouvé, ce qui pourrait compromettre la date de lancement annoncée pour le 5 décembre à Paris après deux mois de tests sur une soixantaine de véhicules.

    Quel coût pour la ville ?

    Sur un investissement de 60 millions d’euros, 35 incombent à Paris, le reste est partagé entre les autres villes (45). Une redevance est versée par Autolib’ pour occupation de l'espace public à raison de 750 € par an et par place. « Il y a donc un retour prévu sur investissement sur 12 ans pour les communes » a affirmé le directeur du Syndicat Autolib’. Si tout se passe bien, Bolloré reversera 10% du chiffre d'affaire réalisé dans la limite de 50% de bénéfice.

    « Et si ça se passe moins bien… ? » se sont inquiétés certains habitants. Dans ce cas, Bolloré a accepté de prendre en charge 60 millions d’euros de perte.

    Quel coût pour l'utilisateur ?

    •  abonnement 144 €/an (132 pour les familles)
    •  hebdomadaire 15 €
    •  découverte 24h 10 €

    Reste ensuite à payer le temps d'utilisation : entre 5 et 8 € selon le type d'abonnement et le nombre de demi-heures.

    Autonomie de la voiture : 250 km

    Véhicule 4 places- guidage GPS qui donnera en temps réel les disponibilités de places et permettra de réserver un stationnement - bouton d'appel d'urgence

    Quelques interrogations d’ habitants

    • Et si des véhicules autres se trouvent sur les places Autolib’ ?

    Un détecteur de présence permettra de les repérer. Un accord a été conclu avec la Préfecture de police pour l'enlèvement des voitures. (On peut toutefois nourrir quelques doutes à ce sujet au vu de la diminution des effectifs sur Paris comme l'a annoncé Bertrand Delanoë lors de son compte rendu de Mandat dans le 18e !) Pour expliquer, dissuader, faire de la pédagogie, 800 agents de la ville seront présents. Pas inutile pour contrer les incivilités.

    • En cas d'accident ?

    On actionne l'appel d'urgence. Le véhicule est muni d’un détecteur de choc, qui transmet l'information de toute façon. L’usager sera couvert par une assurance y compris si sa responsabilité est engagée. Mais attention, avec une franchise de 250 € dans ce cas. Et pour les récidivistes, 500€, puis 750€ et… enfin une radiation d'un an.

    • Et l'écologie dans tout ça ?

    Au moins 50% de l'électricité sera verte. Les batteries sont prévues pour durer 1000 cycles de rechargement. Ensuite, elles seront recyclées pour des usages domestiques notamment le photovoltaïque car elles restent efficaces pour ce type d'usage. Après leur deuxième vie, elles seront recyclables à 98%. Pour les voitures, on atteint un taux de 95% recyclable.

    A savoir aussi

    Pour les propriétaires de véhicules électriques, il leur sera possible de recharger la batterie pour 180€/an par voiture et 15€/an pour un deux roues.

    Autre source d'information bien sûr www.autolib-paris.fr  et pour s'abonner  autolib.eu