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Commerce - Page 72

  • Elargir ou pas les zones touristiques pour le commerce ?

    Fin avril, Anne Hidalgo relançait la question du travail dominical dans certaines zones de la capitale. Un sujet qui s'est déjà invité à droite dans la pré campagne municipale. S'agirait-il de zones existantes à élargir comme à Montmartre dans le secteur des Abbesses, où les commerçants le demandent, ou bien de la création de nouvelles zones ?

    Actuellement, 7 secteurs sont déclarés « zones touristiques », certains en partie seulement : rue de Rivoli, place des Vosges et rue des Francs Bourgeois, rue d'Arcole, Champs Elysées, viaduc des arts rue Daumesnil, boulevard Saint-Germain, Butte Montmartre.

    « Je suis prête à revoir la carte des zones touristiques à Paris, à condition que l’on travaille sur le dialogue social et la création d’emplois. Si l’on va dans cette voie-là, je veux un pacte » avec les milieux professionnels, a affirmé Anne Hidalgo. Et « des riverains associés aux décisions » a ajouté B. Delanoe. Mais au delà des seuls habitants, la question n'est-elle pas de société ?

    D'un côté, nous avons des commerçants qui souhaitent travailler davantage (« travailler plus pour gagner plus » aurait-on dit en d'autres temps !) et augmenter leur chiffre d'affaires, puis des étudiants qui souhaitent trouver des petits boulots. De l'autre, des salariés (on sait que les femmes sont nombreuses dans ce secteur) dont on sait bien qu'ils n'auront pas forcément le choix. Accepter ou non les journées que propose le patron ne se fait pas en toute liberté, on le sait bien.

    Souhaite-t-on vraiment que les dimanches soient consacrés aux achats ou même au lèche-vitrine sans acte d'achat ? A-t-on envie d'une société où faire les boutiques devienne un loisir dominical pour la majorité des salariés ? C'est déjà le cas en proche et lointaine banlieue avec certains magasins de bricolage ou d'ameublement. Là, pas besoin de zones touristiques. Les classes plus aisées, en revanche, savent s'en dispenser, n'en voyant l'intérêt que dans des cas exceptionnels. Mais les plus modestes, éloignées des centres culturels où l'on peine à les attirer, sont logés au plus près des grands centres commerciaux et autres usine-centers nichés dans les banlieues, « agrémentés » de quelques restaurants fast food clignotant dans le soir. Autoriser davantage la vente le dimanche — même si l'on comprend bien ici, à Paris, qu'il ne s'agit pas des supermarchés, mais plutôt des grands magasins de la rive droite  — c'est un signe fort qui illustre le type la société que l'on construit ensemble.

    Reste l'argument auquel aucun élu, encore moins un candidat, ne peut faire la sourde oreille : c'est créateur d'emploi. Ah, alors.... Et pourquoi donc ? Ici, à Paris règne une certaine injustice entre les enseignes illuminant les Champs Elysées, par exemple, et les Grands Magasins du boulevard Haussmann. Leur clientèle est en très grande partie étrangère. Venue en groupe, coachée par un "tour operator", elle ne reste parfois qu'une seule journée à Paris et se rue vers les quartiers animés, où les commerçants les accueillent sourire aux lèvres, eux et leurs cartes de crédit. Un manque à gagner pour le Printemps et les Galeries Lafayette, pour être clair, eux qui ne peuvent ouvrir que cinq dimanche par an. Donc, grosse pression sur les candidates... même si certains au Conseil de Paris se montrent réticents, par exemple, Christian Sauter. Nous avons cherché à savoir si Anne Hidalgo lors de son récent meeting au Bataclan a renouvellé sa proposition de prolonger les plages horaires, ou bien si, prudemment, elle l'a mise en sourdine. En vain, il n y a pas eu d'écho.

    Et dans notre quartier ? Imaginons une minute que le secteur Barbès devienne zone touristique. C'est pour l'instant pure fiction. Les boutiques de vêtements de cérémonie attirent déjà une foule importante le samedi car elles sont concentrées sur un petit périmètre, mais grignotent néanmoins du terrain au détriment du commerce de proximité. Les acheteurs viennent pour leur très grande majorité en voiture de banlieue et, même de province. On l'observe aux immatriculations. Des problèmes de circulation et de stationnement en perspective...

    Après la réouverture d'un lieu culturel comme le Louxor, on imagine mal les boutiques Tati, et les nombreuses autres, ouvertes le dimanche (on échappera désormais à Vano !). A côté, n'oublions pas qu'on ferme Virgin.  Allons plutôt au cinéma. 

     

    ­_/_/_/ Pour mémoire, l'article de Libération du 17 décembre 2012 sur le travail le dimanche : Ce que dit la loi 

     

  • Barbès pris d'assaut par les buralistes

     

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    La vente de cigarettes chez les buralistes aurait accusé une baisse de 7% en Ile-de-France l'an passé. Désormais les tabacs d'Île-de-France ressentent les mêmes inconvénients que leurs confrères des zones frontalières, Nord, Moselle, Bas- et Haut Rhin, Pyrénées Orientales et Atlantiques, pour ne citer que ceux-là. A chaque frontière, le tabac se vend à moindre coût de l'autre côté. Il n'est qu'à voir les encombrements au Perthus, à la Jonquière, tous les week ends pour en comprendre le principe. La marché noir bat son plein, à Barbès il s'exerce même au grand jour : c'est ce que dénoncait hier la manifestation des buralistes devant la station de métro

    Toutefois, souvenons-nous. Augmenter les taxes sur les cigarettes avait pour but de faire baisser la consommation de tabac des Français. Dont on sait tous qu'il augmente les risques de maladies cardio-vasculaires et provoque la mort par cancer des poumons, et cela plus violemment si le fumeur a commencé jeune. L'alternance des gouvernements n'a pas mis en cause cette volonté, puisque les fortes taxes sur les paquets de cigarettes ne datent pas de l'arrivée de Jean-Marc Ayrault aux commandes. Pour une fois, il y aurait consensus, c'est à noter. 

    Ecoutez un reportage de France Bleue : 

    Si les buralistes perdent du chiffre d'affaires avec cette taxation, ils devront se diversifier, trouver d'autres sources de revenus. On n'est pas retourné à la traction à cheval parce que les maréchaux-ferrants voyaient fondre leurs revenus ! Rares sont les bureaux de tabac qui ne sont pas accolés à un débit de boissons : de quoi équilibrer les comptes. Et dans ce domaine, les cafetiers parisiens ne sont pas les plus à plaindre. 

     

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    Par ailleurs, la vente de cigarettes de contrefaçon, en provenance de Chine, par des filières hollandaises — par les ports d'Anvers et d'Amsterdam, pas par la Corèze ! — est défintivement une nuisance. Nous sommes totalement d'accord avec les buralistes. Sauf que la cigarette elle-même est une nuisance. Celle de Chine encore davantage, car elle contient des choses peu avouables. Notamment des pesticides nécessaires lors de la culture pour protéger les feuilles de tabac, très fragiles, mais les nombreux lavages indispensables avant le séchage et la fabrication sont allégrement sautés pour réduire le coût de fabrication. Et tant pis, si celles-ci tuent encore mieux que celles-là !!! (Il semble que d'après une étude de Roswell Park Cancer Institute de 2010, même les cigarettes légales vendues en Chine sont de mauvaise qualité et contiennent des métaux lourds).

    Nous avons déjà fait des articles sur la question dans le blog. Cliquez sur tabac, cigarettes, ou contrefaçon... 

    Dernier POINT INFO de la Préfecture de Police (22 mai) qui ne manque pas de suivre l'actualité... 

     

    La préfecture de police agit contre la vente illicite et le trafic de cigarettes à Barbès (18e)

    La lutte contre le trafic de cigarettes à Barbès s’inscrit plus largement dans l’action engagée dans le quartier depuis plusieurs années contre les ventes à la sauvette. Celle-ci s’est trouvée renforcée par le classement en ZSP du quartier Barbès/Château Rouge qui bénéficie dorénavant chaque jour d’unités supplémentaires. Des effectifs de CRS, engagés exclusivement à l'angle Barbès/Chapelle, ont pour mission essentielle la lutte contre cette vente illicite de cigarettes.

    Les vendeurs sont évincés, et depuis plusieurs semaines, palpés systématiquement lors de contrôles d'identité réalisés sur réquisition du Procureur de la République. Dès lors, s'ils sont trouvés en possession de cigarettes de contrebande ou pris en flagrant délit de vente, l'ensemble de leurs paquets de cigarettes est confisqué puis détruit par les services de police. Cette action a été rendue possible grâce à la procédure simplifiée de vente à la sauvette permise et encadrée par le Procureur de Paris.

    Cette action porte ses fruits : une augmentation très notable (+52%) des procédures engagées à l’encontre des vendeurs à la sauvette a été constatée depuis le début de la ZSP, avec environ 1690 affaires sur la période contre 1114 il y a un an.

    Parallèlement, depuis le mois d’octobre 2012, la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) a réalisé une vingtaine d’opérations de sécurisation visant les vendeurs à la sauvette de cigarettes au cours desquelles 56 personnes ont été interpellées. Deux réseaux ont également été démantelés ; 15 individus ont été arrêtés - organisateurs et revendeurs - dont 8 écroués, et 362 200 cigarettes saisies. Sur la période, plus de 20 vendeurs ont fait l’objet d’une procédure de reconduite à la frontière.


    La lutte contre ce trafic sera poursuivie avec détermination dans le cadre de la ZSP du 18e.

  • Retour des vide-greniers dans le 9e

    Nous vous informons que les vide-greniers des Conseils de Quartier Lorette-Martyrs et La Fayette-Richer ont lieu, respectivement, le dimanche 2 juin de 9h à16h - place Saint-Georges et le dimanche 9 juin de 9h à 19h – rue et cour Cadet ainsi qu’une partie de la rue Lafayette :

    • Vide-greniers de Lorette-Martyrs : rendez-vous dimanche 2 juin de 9h à 16h Place Saint-Georges pour le vide-greniers organisé par le Conseil de Quartier Lorette-Martyrs.

    Vous souhaitez y participer en tant qu’exposant ? Si vous habitez le 9e, inscrivez-vous avant le 24 mai auprès du Comité des fêtes de Paris 9e en lui adressant par courrier le bulletin d’inscription ( pièce jointe) dûment complété, accompagné des pièces justificatives et le paiement pour la réservation de l’emplacement à : Vide-greniers, Comité des fêtes de Paris 9e – 54, rue Jean-Baptiste Pigalle, 75009 Paris.

    • Vide-greniers de La Fayette-Richer : rendez-vous rue et cour Cadet et rue Lafayette dimanche 9 juin 2013 de 9h à 19h pour la 4e édition du vide-greniers. Il est organisé en partenariat avec les associations 26 Fleuri et le Secours Populaire Français, ainsi que la Mairie du 9e.

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    Les inscriptions pour y participer en tant qu’exposant auront lieu le mercredi 29 mai et le lundi 3 juin de 19h à 21h au café « le Royal Cadet » 11, rue Cadet, Paris 9e.

    Le formulaire d’inscription, avec plus de détails sur les modalités pour y exposer, est en pièce jointe.

    D’autres animations vous seront proposées lors de ces vide-greniers. La participation y est gratuite et ouverte à tous.

     

  • 7e COPIL Barbès : le commerce

    Poursuivons l'examen des informations transmises lors du comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier. (Lire les articles précédents ici et )

    Daniel Vaillant, le maire du 18e arrondissement, a confirmé les échanges fructueux avec le propriétaire de la parcelle située à l'angle des boulevards Barbès et de La Chapelle. Ce vieux monsieur, issu lui-même d'une famille auvergnate qui a prospéré dans les cafés parisiens, s'est engagé à reconstruire l'édifice détruit par un incendie en juin 2011, via l'indemnisation liée au sinistre, et à trouver un aménageur qui proposerait un établissement de qualité. Il semble que ce soit chose faite, et que la brasserie ouvre d'ici à la fin de l'année. Après démolition en début d'année, on peut maintenant observer les nouveaux murs, au moins le premier étage, derrière les palissades. 

    Nous avons lu dans la presse un article signalant la présence d'un café ouvert par les Frères Moussié, les futurs repreneurs à Barbès, qui nous semble de bon augure. A lire ici : Au comptoir du Parisien. (Le Parisien du 28 avril 2013)

    Une nouvelle moins souriante a été également confirmée : les difficultés de Virgin, non seulement sur les Champs Elysées, mais aussi boulevard Barbès. On avait espéré un temps que la fermeture du Virgin Megastore était largement due à la flambée les loyers sur la célèbre avenue (on a lu 6 millions d'euros de loyer par an pour le magasin Virgin). Mais le mal était plus profond, et bientôt une dizaine de magasins de Virgin ont été menacés de fermeture. Le dépôt de bilan a eu lieu début janvier 2013, suivi d'un redressement judiciaire décidé par le Tribunal de commerce de Paris avec une période d'observation de 4 mois, qui arrive à son terme. Des repreneurs se sont proposés, dont Rougier & Plé. Lire l'article du Parisien qui brosse le tableau des onze années de Virgin à Barbès. 

    Nous avons appris que les locaux occupés par Virgin Barbès sont la propriété d'un bailleur social, Paris Habitat, et qu'à ce titre, la ville pourra sans doute intervenir favorablement auprès dudit bailleur si le tribunal accorde du crédit à un repreneur. Daniel Vaillant a déclaré qu'il resterait très vigilant car Barbès n'a pas besoin d'un soldeur supplémentaire... Attendons le 23 mai prochain, date à laquelle le tribunal de commerce doit rendre sa décision après examen des offres. 

    Sur le 10e, le sujet commerce a été également évoqué : de façon moins dramatique mais tellement récurrente que Rémi Féraud a très fermement demandé à la DPP de verbaliser les commerçants dont les étals débordent sur l'espace piétons, dans le haut du boulevard de Magenta. Plusieurs fois, ils ont été avertis de leurs droits à occuper le trottoir et des limites à respecter. Malgré cela, ils contraignent les piétons à se déporter sur les pieds d'arbres, ou sur la piste cyclable. 

    Notre association a regretté que le périmètre de Vital-Quartier suive trop aveuglément les limites de l'arrondissement — en l'occurence du 10e dans le faubourg Poissonnière — laissant tout loisir aux entreprises de vente de vêtements de cérémonies de "coloniser le milieu", à savoir tous les locaux du faubourg situés entre la rue du Delta et la jonction avec Magenta, à l'exception du transporteur au 185 et du coiffeur au 183bis. A contrario, nous nous sommes félicités du rachat de plusieurs murs de boutique dans la rue de Dunkerque, dont ceux de la librairie NordEst. La Sémaest qui pilote ces opérations, s'est dotée d'une filiale foncière en coopération avec la Caisse des dépôts et consignations, qui permettra plus de liberté dans d'éventuelles acquisitions de cet ordre.

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    On voit clairement sur la carte ci-dessus le triangle de Vital Quartier
    "Entre les deux gares" situé au sud du bd de La Chapelle.

  • Les kiosques encore en situation incertaine

    Le Figaro plagiait récemment un vieux slogan bien connu en titrant "Touche pas à mon kiosque !" (Le Figaro du 8 avril 2103). Puis  hier, Le Parisien a repris le sujet dans plusieurs articles alors que nous nous penchions sur le cas des kiosquiers et de la presse papier. Dans le quartier, au cours de la dernière décennie, nous avons vu disparaitre les points presse également. Souvenez-vous de la marchande de journaux au 167 rue du Faubourg Poissonnière, Madame di Stefano, et un peu plus bas sur le trottoir du 10e, d'une boutique plus vaste, disparue elle-aussi, ou encore rue de Rochechouart, au 78, un point presse remplacé par une onglerie. Notre liste n'est sans doute pas exhaustive. La création d'un petit kiosque à l'angle Magenta Maubeuge a été un effort louable mais pas significatif au vu de la tendance.

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    Le kiosque à l'angle de la rue de Chabrol et le Bd de Magenta (Photo Fred)

    Lors du dernier conseil de Paris, la municipalité a voté une subvention de 200 000 euros pour venir en aide au 340 kiosquiers parisien qui ont du mal à tenir, avec une activité bousculée en début d'année par les grèves qui ont secoué la messagerie de presse Presstalis. Il s'agit bien sûr d'une aide ponctuelle et exceptionnelle, mais les problèmes de la vente en kiosque ne sont pas tout à fait nouveaux. Les kiosquiers souffrent depuis plusieurs années de la baisse des ventes des supports papier au même titre que les points presse et les marchands de journaux traditionnels. Les gratuits sont passés par là et l'information en ligne a parachevé le travail. Sans négliger le fait que les Français ont toujours moins lu de quotidiens que leurs voisins européens. Les hebdo, ou mensuels, revues de toutes sortes, en revanche, se serrent pour ne pas déborder des présentoirs. Pour faire bonne mesure, la distribution des quotidiens est loin d'être un service régulier: les grèves y sont fréquentes parce que la restructuration prévue est très destructrice d'emplois. La CGT et le syndicat du livre tentent de sauver des postes, est-ce la bonne méthode ?  voir autre article du Figaro qui a enquêté sous la plume d'Alexandre Deboute.

    Cinq jours pour fêter les kiosques de Paris

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    Du mercredi 17 au dimanche 21 avril, le parvis de l'Hôtel de ville va accueillir une grande manifestation pour fêter ses kiosques. Au programme, une exposition sur l'histoire des kiosques, de 1857 à nos jours, des portraits de kiosquiers, de grandes unes de journaux et plusieurs conférences quotidiennes animées par les principaux acteurs de la presse quotidienne et magazine. D'autres événements, prévus à partir du 19 dans un kiosque par arrondissement, devraient également surprendre les lecteurs de presse parisiens. Programme complet de la manifestation, dès demain, sur www.pariskiosques2013.fr

    Les finances de la Ville ne pourront pas toujours renflouer les caisses vides des kiosquiers, même si leur silhouette est intégrée dans le paysage et manquerait aux charmes de Paris, selon un sondage publié ces derniers jours (Leparisien du 9 avril 2013). Une ouverture peut-être se profile, il est question de les autoriser à vendre des produits exclusifs. Nous avons trouvé d'autres expériences, comme à Compiègne où un ancien kiosque de presse a été détourné de sa vocation et transformé en boutique à biscuits. N'avons-nous pas écrit également sur des petites boutiques de rues, installées au pied du funiculaire de Montmartre, qui ressemblent singulièrement à des kiosques. Si les journaux ne font plus recette, on peut peut-être conserver l'emballage sans le contenu ? 

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    Pour revenir dans le quartier, nous avons appris par la Lettre aux kiosquiers parisiens de janvier 2012 (qui est en ligne) que le kiosque du 2 avenue Trudaine est désormais attribué en gérance fixe à Monsieur Philippe Claudeville. Nous vous encourageons à lui acheter vos journaux, car le kiosque est resté longtemps fermé au point que nous doutions de sa ré-ouverture. (voir notre article en juillet 2010). Au coeur de Barbès, le kiosque devant la station de métro a connu des hauts et des bas, mais semble là pour un moment encore, avec une presse très cosmopolite qui fait sa singularité et un kiosquier que les journalistes apprécient pour sa verve... quand ils enquêtent sur le carrefour.

    A lire encore dans le Parisien du 16 avril 2013 :
    - Boulogne veut arrêter l'hémorragie 
    -
     Kiosquier rue de Bretagne
    - Les principaux points de vente disparaissent

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