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  • Dernière minute : ce soir à 18heures centre Clignancourt

    Il est vrai que nous nous y prenons un peu tard, mais l'annonce en vaut la peine. 

    Il s'agit d'un spectacle de qualité qui mérite toute votre attention. 

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    Hélène Berr a 21 ans lorsqu'elle commence à écrire son journal. L'année 1942 et les lois antijuives de Vichy vont faire lentement basculer sa vie. Déportée à Bergen-Belsen, elle n'en reviendra pas.

    Adaptée du journal d'Hélène Berre, Pierre Tré-Hardy propose une pièce intitulée "Ceci est mon journal", qu'interprète Guila Clara Kessous, artiste de l'UNESCO pour la Paix. Avec Mina Hillman, Salomon Belasiak, Michèle Temine et Christian Macairet. 

    Le spectacle est donné au Centre Clignancourt, Amphithéâtre Hélène Berr, 2 rue Francis de Croisset, dans le 18e arrondissement (tout près de la Porte de Clignancourt). 

    La nièce d'Hélène Berr, Mariette Job, répondra aux questions du public à l'issue de la représentation. 

    ENTREE LIBRE -- Il est conseillé de réserver au 01 40 46 33 72 ou auprès du service culture de l'Université Paris-Sorbonne agenda-culturel@paris-sorbonne.fr

    C'est ce soir à 18 heures. Et pour ne pas vous perdre (cliquez sur le + du plan pour zoomer) :



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  • Université populaire du 18e

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    Une conférence débat avec Josyane Savigneau, journaliste au Monde, et Mariette Sineau, directrice de recherche au CNRS (portrait ci-dessous emprunté au site de Sciences Po). 

    equipe_image_sineau_websmall.jpg&f=jpgMariette Sineau, docteur en science politique, est directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po. Son domaine de spécialité porte sur genre et politique, genre et citoyenneté. Ses travaux de recherche s’attachent à analyser le rapport différent que hommes et femmes entretiennent à la politique et au pouvoir, et les modalités d’accès spécifiques des femmes à la citoyenneté. Elle a travaillé sur le vote et les comportements politiques selon le genre, sur les femmes et les hommes politiques, la parité en politique. Certains de ses travaux sont aussi consacrés aux politiques de modes de garde des jeunes enfants. Ses recherches actuelles portent sur l’articulation entre patrimoine et politique, ainsi que sur la confiance politique.

    Elle a publié en 2011 :

    Femmes et pouvoir sous la Ve République. De l’exclusion à l’entrée dans la course présidentielle,

    Presses de Sciences Po, 2011.

    et Serge Marti, ancien directeur du Monde de l'économie, président de l'Association des journalistes économistes et financiers.

  • Chateau rouge : on consulte, on "concerte"

    Les usagers de la station de métro Château rouge réclamaient depuis longtemps une modernisation de leur station de métro, une sécurisation de l'accès, et même une étude de faisabiilté d'un second accès. La ligne 4 est très fréquentée, le quartier est très peuplé, et bien que les stations sur cette même ligne ne soient guère éloignées (au sud, Barbès-Rochechouart, et connexion avec la L2, au nord, Marcadet-Poissonniers et connexion avec la L12), la foule est intense aux heures de pointe (6 800 000 passagers par an, d'après les statistiques fournies par la RATP). Parmi les 301 stations parisiennes, elle occupe le rang 45. Il est donc souvent difficile de se frayer un chemin. On n'ose pas imaginer les conséquences si un mouvement de foule un peu brutal créait une panique. 

    Des études avaient déjà été menées par la RATP. Puis, plus tard, les stations de la ligne 4 ont été rénovées une à une sur une dizaine d'années. Mais Château rouge n'a jamais obtenu sa seconde sortie. 

    Ne ratez pas l'occasion d'exprimer votre avis ce soir à 19 heures, dans la salle des fêtes de la mairie du 18e. 

    DU 22 février au 30 mars, un dossier de présentation du projet ainsi qu'un registre pour consigner vos observations seront à disposition à la mairie. Pour les adeptes de l'internet : vous pourrez également faire part de votre opinion et de vos remarques à l'adresse suivante :

     projet.chateaurouge@ratp.fr

     

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  • Une première étude sur les biffins

    C'est à la demande de la Région Ile de France que la Mipes* a réalisé une étude sur la localisation des lieux de vente des biffins et sur leurs conditions de vie. Etude dont les observations ont eu lieu pendant 5 mois entre juillet et novembre 2011. Nous savons dans notre quartier que la situation a évolué rapidement et que les résultats de l'étude en question sont forcément en décalage. Mais il en est ainsi de toutes les études de terrain.

    Une importante cartographie illustre les propos des chercheurs. Pas inintéressant donc.

    Dans le préambule, on rappelle la finalité du dispositif : « mieux connaître cette population, afin de faire émerger des préconisations pour une meilleure intégration et une meilleure reconnaissance sociale de la population des biffins ».

    Il s'agit justement des biffins et pas des vendeurs à la sauvette. Cependant ces deux groupes coexistent sur les mêmes lieux de vente. Ils sont donc comptabilisés dans l'étude.

    Dans Paris, les 11e, 14e, 17e, 18e et 20e arrondissements sont concernés par cette activité et représentent 27,5% des lieux de vente de la région. Fin 2011, on chiffrait à 5% leur présence près du marché Barbès (86 vendeurs identifiés pour 3 passages consécutifs). Un chiffre qui serait évidemment plus important aujourd'hui.

    On peut lire : « Le site de Barbès présente une population mixte de biffins et de vendeurs à la sauvette, très mobile et réactive, les jours de marché forain. Ils font l'objet de poursuites policières régulières, plus particulièrement depuis le mois d'octobre 2011. Le marché est fréquenté par une population populaire et en partie issue de l'immigration, mais aussi par des clients de passage à la station de métro très fréquentée qui se situe à proximité. De surcroît, le marché légal de Barbès apporte un supplément de passage opportun. »

    Sur les vendeurs et les produits vendus, quelques précisions chiffrées :

    - Plus d'1/3 de femmes

    - Présence significative de jeunes

    - Part de vente de vêtements usagers de 40%, et près de 30% d'aliments périssables .

    Sans oublier les vendeurs de cigarettes …

    paris,rue-ambroise-paré,vendeurs-sauvette
    Angle des rues Ambroise-Paré et Guy-Patin, derrière l'hôpital Lariboisière.

    Nous avons extrait de cette étude la définition du biffin, un groupe de personnes qui a toujours existé dans les périodes de crise et de grande misère, particulièrement. Au 19e s., Montmartre avait un quartier appélé le maquis connu pour ses masures et ses petites gens, dont beaucoup de biffins de l'époque.

    "Comme les brocanteurs, les biffins sont autant des récupérateurs-vendeurs que des revendeurs. Ils passent une partie de leur activité à dénicher des objets qu’ils remettront en vente sur les mêmes marchés. Nous pourrions alors définir le biffin comme une personne en situation de faibles ressources assumant une gestion de l’incertitude en ayant comme activité complémentaire ou principale le recyclage d’objets et matériaux usuels usagés et abandonnés. Il propose à la vente des objets présentés à terre, exposés sur une bâche. "

    *MIPES : mission d'information sur la pauvreté et l'exclusion sociale en Ile-de-France

  • Combien de temps encore va-t-on chauffer les rues ?

    On peut lire dans le Affiches Parisiennes, la traduction très laconique de la décision de justice récente (24 janvier) sur les terrasses chauffées suivie de la réaction du Maire de Paris : 

    La Ville de Paris a annoncé qu'elle allait faire appel d'un jugement du Tribunal administratif ayant annulé sa décision d'interdire le chauffage au gaz des terrasses de café.

    Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait signé en mai 2011 un arrêté interdisant pour des raisons écologiques ce type de chauffage. Le Comité français du butane et propane (CFBP) a demandé l'annulation de l'arrêté en novembre 2011. Le Tribunal administratif a rendu son jugement le 24 janvier. Selon un communiqué du CFBP, "l'interdiction décidée par la mairie de Paris reposait essentiellement sur des impératifs de développement durable considérant de façon arbitraire qu'un chauffage électrique est sur ce plan meilleur qu'un chauffage au gaz".

    Mais "après examen du dossier et notamment d'une étude de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), le tribunal a considéré ne pas disposer d'élément permettant de justifier un traitement différencié entre les dispositifs de chauffage au gaz et à l'électricité", poursuit le comité.

    Considérer plus respectueux de l'environnement un chauffage des terrasses (qui devraient être ouvertes) à l'énergie électrique plutôt qu'au gaz nous avait paru en 2011 extravagant. On avait bien voulu comprendre que le maire de Paris laissait le temps aux cafetiers de se retourner et d'amortir leurs achats de chaufferettes en tout genre. Cette fois, c'est la justice qui s'en mêle : elle confirme que gaz ou électricité, c'est kifkif, du pareil au même, et qu'en conséquence l'arrêté d'interdiction n'est pas valable. Le tribunal ne fait pas la différence. Il annule purement et simplement la mesure d'interdiction. Il aurait pu faire mieux et conseiller l'utilisation de petites couvertures en laine polaire fabriquée à partir de matériaux de récupération. A nos yeux, la réponse appropriée de la Mairie de Paris, si elle voulait vraiment protéger l'environnement, initier des économies d'énergie, etc, comme elle le clame souvent, ce serait d'interdire tous types de chauffage en terrasse. Point barre.