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Rechercher : salle de consommation

  • Salle de conso : les dernières nouvelles

    Maintenant que la loi Santé a été votée par le Parlement, l'expérimentation des salles de consommation à moindre risque a son cadre juridique. Nous avons fait le point dans un article publié samedi dernier et le maire du 10e, Rémi Féraud, a participé hier à une émission de France Inter au cours de laquelle il a donné pas mal d'informations. Voici le lien :

  • Salle de conso : quelques infos

    Communiquer, faire de la pédagogie à propos d'un sujet précis, c'est répéter, inlassablement répéter, non pas que les interlocuteurs (ici les lecteurs) soient stupides, mais entrer dans un sujet peu connu, voire même inconnu quand il s'agit de prévention des risques liés à la consommation de drogues, reste un apprentissage qui demande du temps.

    Revenons un instant sur les termes. "salle de shoot" ou "salle de consommation à moindre risque" ? Il est évident qu'en matière de communication, le premier terme est meilleur. Il décrit en deux mots ce que les opposants au projet souhaitent y voir mais qui n'est en rien la réalité. Personne ne peut douter que le mot "shoot" a ici une consonance péjorative. Le second terme est compliqué, chaque mot y a son importance et il a le mérite de décrire avec précision la nature même du projet. C'est cette expression que nous utilisons toujours avec sa désormais bien connue abréviation SCMR.

    Justement, qu'est-ce qu'une SCMR ? On vous l'a déjà présentée sous plusieurs formes mais nous venons de découvrir un article publié sur le site du Centre Régional d'Information et de Prévention contre le Sida (CRIPS) d'Ile de France qui décrit parfaitement bien le projet. Il s'intitule très sobrement Salle de consommation à moindre risque.

    Ceux qui voudraient approfondir le sujet pourront se référer à la revue SWAPS qui en 19 petites pages fait un point assez complet à propos de la réduction des risques. Il ne faut pas oublier de mentionner ici le grand succès de la politique française en la matière. Lancée dès 1989 et institutionnalisée en 2005 par une loi, la politique de prévention des risques en matière de consommation de drogues est hélas peu connue mais est une vraie réussite.

    Et pour en rassurer quelques uns et pour en faire bisquer d'autres, voici une petite vidéo qui nous montre que fort heureusement il y a des gens favorables au projet, et certainement plus qu'on veut bien nous le dire.

     


    Micro-trottoir : Que pensez-vous des salles de... par telessonne

  • Salle de conso : les réponses du ministère

    Le ministère de la santé a répondu en juillet, très officiellement, aux arguments juridiques du député de l'opposition Jean-Frédéric Poisson, qui l'avait interpellé en juin : voici les réponses de Marisol Touraine et de ses services, tels que nous les avons lues sur le site de Seronet.info au cours de l'été. 

    -- Publié par jfl-seronet le 21 Août 2013 --

    Les services de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, répondent le 16 juillet dernier. "Les salles de consommation à moindre risque sont des espaces encadrés par des professionnels (personnel médical et infirmier, travailleurs sociaux) qui visent à lutter contre les risques infectieux liés à l'usage de drogues et à favoriser le contact entre les usagers et les professionnels de santé pour les aider à réduire progressivement leur consommation de drogues. Il faut rappeler qu'il existe aujourd'hui environ 81 000 usagers actifs (usage régulier) de drogues par voie intraveineuse, avec environ 100 décès par overdose par an. L'institut national de la santé et de la recherche médicale [Inserm, ndlr] a publié en 2010 une expertise collective apportant une synthèse des résultats obtenus à la suite de la mise en place de salles de consommation dans 8 pays étrangers : 92 salles de consommation à moindre risque étaient opérationnelles principalement aux Pays-Bas (45 salles), en Allemagne (25 salles), en Suisse (12 salles) et en Espagne (6 salles). Les données disponibles indiquent que les salles de consommation à moindre risque apportent aux usagers qui les fréquentent des conditions hygiéniques, la possibilité de recevoir des conseils et des instructions spécifiques, une diminution des comportements à risque et une réelle prévention d'overdoses mortelles. Il faut également souligner qu'il a été mis en évidence la réduction de l'usage de drogues en public et des nuisances associées, ce qui bénéficie à l'ensemble des concitoyens". Cela, c’est pour le rappel général du cadre et surtout ce que permet ce type de dispositif.

    Du coup, le gouvernement rappelle qu’avec "le soutien des associations de patients et des professionnels de santé", il a "donné son feu vert pour expérimenter une salle de consommation à moindre risque à Paris". Il balaie d’un revers de main les arguments juridiques. "Cette décision ne saurait être présentée comme un encouragement à l'usage de la drogue ou comme le témoignage d'une quelconque tolérance à l'égard des trafiquants", avance le ministère des affaires Sociales et de la santé, qui indique que "la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies (MILDT) et les services du ministère eux-mêmes "ont été chargés de la mise en place de cette expérimentation".

    On reconnaissait dans les propos du député UMP les mêmes griefs, les mêmes critiques que ceux des opposants à l'ouverture d'une salle de consommation dans notre quartier : les associations encourageraient les toxicomanes au lieu de les diriger vers un éventuel sevrage, en résumé. Le travail des associations est difficile car il est peu visible. Il est basé sur la confiance, sur le lent retour de l'usager de drogue à sa place dans la société, une place qu'il a perdue et qu'il n'entrevoit plus comme un droit. Tous ne sont pas prêts à entendre parler de sevrage. Leur vie est abîmée par les difficultés matérielles et psychologiques qu'ils traversent, leur vie mais également leur capacité à penser leur avenir. Donc, tout est lent. La vie sans drogue est parfois inenvisageable. Mais pas pour toujours. C'est là le point minuscule au bout du tunnel qu'il faut faire briller et croître. Tout est dans le temps, la durée, le délai pour reconsidérer la perspective de reprendre une vie sans stupéfiants, peut-être. C'est aussi le travail des associations qui viennent en aide aux toxicomanes. 

  • Salle de conso: Montréal franchit le pas

    Longtemps hésitant sur le sujet des salles de consommation, le gouvernement canadien a tranché en février dernier pour lutter contre de trop nombreuses overdoses mortelles. Après l'ouverture d'une salle à Vancouver en 2003, trois lieux ont été identifiés à Montréal pour accueillir des toxicomanes dans des arrondissements centraux. Ils ouvrent aujourd'hui. Pour des quartiers plus éloignés, on réfléchit à la création d'une unité mobile.

    Un de nos adhérents a bien voulu se rendre dans la rue de la clinique Cactus, un des lieux choisis, pour prendre une photo. On peut le voir ci-dessous, il ne s'agit pas d'un lieu isolé.

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    L'idée de plusieurs lieux d'accueil dans une même ville ou région est sans doute à retenir en France. Nous avons regretté le plan de l'ancienne ministre de la santé Marisol Touraine que nous trouvions trop timide. Reste à espérer que le nouveau gouvernement aura davantage d'ambition en la matière.

  • Salle de conso : la Suisse en exemple

    Les Français se moquent souvent, certes gentiment, des Suisses pour leur lenteur, du genre "y a pas le feu au lac" ! Mais en matière de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR), pas de doute, les Suisses sont beaucoup plus rapides que nous.

    Dans la mise en place de la SCMR prévue à Paris, le rôle de la police va être déterminant. Gageons que le gouvernement va mettre en place le contexte juridique approprié sur lequel la police nationale pourra s'appuyer dans ses interventions aux alentours de la salle d'injection supervisée. Mais reconnaissons la complexité de la situation. Pour illustrer cela, écoutons ce court interview de Christian Schneider, analyste à l'office fédéral suisse de la police, réalisé par le Groupement Romand d'Etude des Addictions (GREA), nous expliquer ce que doit être, dans la pratique, le rôle de la police en ce qui concerne la réduction des risques.

    Et décidément, les politiciens de Lausanne sont moins timorés que certains de leurs alter ego parisiens comme cet article publié dans le quotidien suisse Le Temps nous l'indique.

  • Salle de conso : le projet est sur les rails

    Il fallait faire preuve de patience pour entrer dans la mairie du 10e, mardi 12 avril (plan vigipirate oblige), afin d'assister à la réunion sur l'ouverture prochaine de la salle de consommation dans l'arrondissement.

    Ce n'était un mystère pour personne qu'il y aurait foule et que les opposants au projet ne se feraient pas discrets.

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    Une salle comble comme on peut voir

     

    Le maire du 10e Rémi Féraud a lancé la réunion en rappelant le vote récent de la loi et les deux objectifs essentiels du projet à savoir : prise en charge des toxicomanes et tranquillité des riverains.

    Après une phase de travaux pour l’installation du local, le lieu devrait ouvrir à l'automne.

    Invités à la tribune, Bernard Jomier et Colombe Brossel, tous deux adjoints à la maire de Paris chargés respectivement de la santé et de la prévention et de la sécurité; Danièle Jourdain Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca); Elisabeth Avril de l'association Gaïa avec qui nous avions organisé en début d'année deux réunions avec des riverains au café Ambroise Paré (voir notre article); une représentante du préfet de police, Florence Vorspan médecin du service de psychiatrie et d'addictologie à Fernand Widal et Marie-Jouffret Roustide chercheuse à l'Inserm.

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    Après un début difficile lors de l'intervention de Bernard Jomier interrompu sans cesse par des opposants peu respectueux et venus de toute évidence dans le but de perturber la réunion, des échanges ont pu avoir lieu entrecoupés d’applaudissements et de huées selon les propos et les interlocuteurs.

    Les points importants

    La Mildeca sera chargée de coordonner l'expérimentation au niveau national : pour rappel, une deuxième salle doit ouvrir à Strasbourg et Bordeaux est volontaire pour une troisième.

    Côté sécurité, "la ville de Paris sera attentive à ce que les moyens humains pour la police du 10e soient à la hauteur des enjeux" a martelé Colombe Brossel en réponse aux interrogations de riverains pas forcément opposés mais inquiets. Les agents de la ville (propreté, environnement, prévention) intervenant dans le quartier suivront une formation.

    La salle de consommation comprendra 12 places d’injection et 4 places d'inhalation, un espace de repos et de petite restauration, un espace médical et un espace pour des entretiens éducatifs et sociaux. Elle pourrait ressembler à la photo ci-dessous. Elle sera ouverte de 13h30 à 20h30. Pas suffisant ont protesté des habitants qui trouvaient dans le même temps le coût de 1 million d'euros trop élevé.

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    Les actions seront aussi à l'extérieur avec des maraudes, une médiation avec les riverains, une sensibilisation auprès des usagers. Une ligne téléphonique dédiée sera mise en service pour les riverains et la police.

    Un Comité de voisinage sera mis en place avant l'ouverture, probablement avant l'été. Il permettra de réunir les acteurs du projet, des représentants d'associations d’habitants, de parents d'élèves  et du conseil de quartier mais aussi la SNCF, les sociétés de parking notamment. Des élus des arrondissements voisins (18e et 19e) y participeront également.

    Quelques chiffres

    On sait que la population toxicomane du quartier Lariboisière est constituée essentiellement de personnes en très grande précarité. 33% sont SDF, 31% sont en hébergement précaire.

    On ramasse 190 000 seringues sur une année pour les trois distributeurs de la rue de Maubeuge et du Boulevard de la Chapelle.

     oOo

    Après deux heures d'échanges parfois vifs, le maire s'est engagé à augmenter les moyens de la propreté dans le secteur et a rappelé les projets en cours qui devraient apporter une vision plus positive comme la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad, la construction du nouvel hôpital Lariboisière et les projets de transformation de la Gare du Nord.

    Une prochaine réunion publique devrait se tenir avant l'ouverture de la salle de consommation.

     

  • Salle de conso : quelques infos

    Nous continuons avec détermination la diffusion d'informations à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu boulevard de La Chapelle. Notre souci n'est pas de faire la promotion d'une telle structure, les médecins et les associations sont bien plus compétents que nous à cet égard. Mais il ne faut pas non plus laisser le débat et la décision aux mains des seuls experts. Installer ou ne pas installer ce type d'établissement doit être une décision politique et donc à ce titre approuvée ou rejetée par les citoyens. Cela doit se faire en parfaite connaissance de cause aussi l'information prend-elle une importance primordiale. Nous vous avons déjà dit cela mais il n'est sans doute pas inutile de le rappeler encore une fois. En cliquant le mot/tag "SCMR" en bas de cet article, vous retrouvez en un clic tous les articles parus sur ce blog à ce sujet.

    paris,scmr,prévention,réduction-des-risques,salle-de-consommation,salle-de-consoLa revue Tout Prévoir est un magazine réservé aux professionnels de la santé. Dans sa livraison de février 2014, elle publie un article assez complet et très pédagogique à propos des projets de SCMR en France. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur la photo.

    Deux passages ont retenu notre attention car décrivant très bien les préoccupations d'Action Barbès :

    "Il est évident que les salles de consommation à moindre risque ne peuvent fonctionner que si leur implantation repose sur un consensus entre les autorités politiques et administratives, les acteurs locaux ainsi que les habitants du voisinage. De même, un accord doit pouvoir être trouvé avec la police pour définir une zone de neutralité entourant le site de la salle et permettant aux usagers de se présenter munis de leurs produits."

    "Les sociétés savantes, et le public, ont exprimé des réserves ou des mises en garde lors de réunions publiques ou d'enquêtes journalistiques. Elles reproduisent pour une part les arguments discutés lors de la mise en place des premières mesures de réduction des risques (création des CAARUD et des Centres d'Accueil et de soins ou CSAPA, vente libre des seringues, traitements de substitution par la méthadone ou le Subutex) L'expérience acquise au niveau européen a montré que ces débats se positivent en même temps qu'une information rassure les citoyens et que l'efficacité des salles devient reconnue. De fait, la diminution des contaminations par le VIH est remarquable, de même que l'amélioration de l'insertion sociale des usagers et la réduction de la fréquence des surdoses."
     
    Pour pondérer un peu ce qui est dit dans ce dernier passage, il nous semble que l'argument consistant à dire qu'une approbation de l'implantation d'une telle structure, à commencer par celle du voisinage le plus proche, viendra a posteriori lorsque l'établissement aura démontré son efficacité après son ouverture, n'est pas approprié. Un passage en force ne peut que créer des troubles tout à fait nuisibles au bon déroulement des opérations, à commencer par le refus des toxicomanes d'aller dans la salle par crainte d'un environnement hostile.
  • Salle de conso : Pourquoi ne pas la visiter ?

    Des journées portes-ouvertes ont été organisées la semaine avant l’ouverture de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) en octobre, puis les jeudis 17 et 24 novembre,  et les 8 et 15 décembre. Nous vous en avons parlé le 9 décembre dernier : salle de conso : une visite.

    Si toutefois vous n’avez pas eu la possibilité de venir à ces dates, que des personnes de votre connaissance ou des voisins souhaitent découvrir les locaux, rencontrer une partie de l’équipe de Gaïa, mieux connaitre le fonctionnement de la salle et tous les services qui sont proposés, l'association qui gère et anime le dispositif vous propose de nouvelles dates :

    Les visites ne peuvent se faire qu’en matinée, hors des heures d’ouverture de la SCMR aux usagers :

     -        Samedi 21 janvier 2017 de 10h00 à 12h30

    -         Jeudi 2 février de 10h00 à 12h30

    -         Jeudi 2 mars de 10h00 à 12h30

  • Salle de conso : une visite ?

    GAIA, l'association qui gère la salle de consommation à moindre risque (SCMR) organise des journées "portes ouvertes" (attention dernière visite le 15 décembre)  pour permettre aux riverains mais aussi à toutes les personnes intéressées par la visite de la salle qui fonctionne depuis le 17 octobre dernier.

    Nous y sommes allés un jeudi matin et la première surprise fut de trouver tant de monde. Il y avait là quelques riverains, des personnes intéressées car cette salle est une première en France et aussi des personnels et étudiants de Santé venant s'informer.

    L'équipe de GAIA, Elisabeth Avril sa directrice en tête, accueille les visiteurs et par petits groupes la visite commence.

    Nous vous avions déjà parlé rapidement des principes de fonctionnement de la salle dans un article de janvier dernier. En équivalent temps plein, ...

    ... l'équipe GAIA est constituée de huit éducateurs, 3,5 infirmiers, un coordinateur, 0,5 agent administratif, un agent de sécurité, un assistant social et bien sûr deux médecins à mi-temps. Il faut bien voir que ce n'est pas trop, tout le personnel n'étant pas là en même temps puisque la salle est ouverte de 13h30 à 20h30 en continu 7 jours sur 7 et qu'elle assume 160 passages par jour en ce moment.

    Le schéma de fonctionnement est le suivant :

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    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    Tout commence par un hall d'accueil où l'usager de drogue doit se signaler et s'inscrire si c'est sa première visite (pseudo et année de naissance suffisent). On lui demande quel est son produit (injection ou krack à inhaler) et on lui délivre un numéro. 

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    Le comptoir d'accueil

    Il passe alors en salle d'attente. C'est un peu comme à la sécurité sociale, il y a un compteur et lorsque son numéro s'affiche, il passe en salle de consommation.

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    La salle d'attente avec son compteur

    Là, l'usager est en contact avec une personne qui lui délivre le matériel stérile nécessaire à son injection ou le dirige vers la salle pour fumer le krack.

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    Le comptoir où est délivré le matériel stérile d'injection

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    Salle fermée pour fumer le krach

    Une fois l'injection faite, l'usager doit nettoyer. Le personnel de la salle passe derrière pour contrôler que tout est bien en ordre.

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    La salle d'injection

    Pour ceux qui souhaitent s'injecter avec plus de sécurité, les infirmiers de GAIA peuvent aider et alors on s'isole dans un coin spécialement prévu pour cela.

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    La salle d'injection est contiguë à une salle médicalisée en cas de problème. L'usager peut y recevoir des soins mais aussi faire le dépistage des virus HIV et hépatite C.

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    La phase suivante du parcours est le passage en salle de repos.

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    La salle de repos est une vaste pièce où les usagers peuvent bien sûr se reposer mais aussi lire, engager des démarches administratives avec le personnel GAIA (un ordinateur est dédié à cette tâche), manger, ....

    Une fois en capacité de repartir, l'usager quitte la salle sans croiser les entrants. Chaque porte est marquée d'un signe sens-interdit pour bien marquer le sens du parcours.

    Egalement contiguë à la salle d'injection se trouve un bureau où des entretiens particuliers et bien sûr confidentiels peuvent avoir lieu.

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    Bien conçue, bien aménagée, gérée par un personnel compétent, il faut encore attendre un peu pour voir si elle va permettre une amélioration des conditions de vie des riverains. 

  • Salle de conso : faisons le point

    La salle d'injection supervisée rue Ambroise Paré a ouvert ses portes en octobre 2016. Parmi d'autres associations et collectifs de riverains, Action Barbès participe au Comité de voisinage mis en place pour le suivi de ce projet. Nous en faisons régulièrement des comptes-rendus sur ce blog.

    Après un démarrage relativement calme pendant les trois ou quatre premiers mois suivant son ouverture, la situation s'est dégradée depuis quelques semaines. Des scènes de shoot dans la rue ou dans les halls d'immeuble et les seringues usagées qui vont avec sont réapparues. Des scènes de deals avec parfois des bagarres entre dealers, quelquefois la nuit, ont fait monter la tension dans le quartier de plusieurs crans. Le mécontentement voire la colère des riverains sont réels et justifiés (voir l'article du Parisien du 5 avril). Dans ce contexte, l'espèce de bienveillance de certains habitants à propos de cette expérimentation s'est transformée en hostilité et on peut le comprendre.

    Si la situation est aujourd'hui sérieusement dégradée et sans nier la réalité des faits qui se sont déroulés ces dernières semaines, il faut aussi se garder de les amplifier. Action Barbès a choisi de soutenir ce projet pour les raisons qui vous ont été expliquées longuement à travers l'ensemble des articles publiés sur ce blog. Malgré la mauvaise situation actuelle, on ne peut pas nier l'utilité de cette expérimentation attestée par les chiffres fournis pas l'association Gaia qui gère la salle. Mais la position de notre association a toujours été claire sur un point : la mise en place de cette salle de consommation de drogues à moindre risque doit se faire dans de bonnes conditions pour les riverains puisqu'une des raisons pour lesquelles nous approuvons ce projet est l'idée qu'il peut apporter une amélioration dans le quartier.

    Plus que des explications et des statistiques qui sont fournies lors des Comités de voisinage soit par le ministère de la Santé, la mairie de Paris, la police ou Gaia, aussi intéressantes soient-elles, nous attendons des actes pour que l'activité de cette salle se fasse dans de bonnes conditions. Que le quartier retrouve son calme et sa sécurité car il y a bien d'autres problèmes comme les diverses ventes sauvettes autour de Barbès. Et il y a urgence à cela.

  • La salle de conso au 39 bd de La Chapelle

    De bonnes nouvelles arrivent ensemble, enfin....

    D'après un article paru dans Le Figaro du 29, la salle de consommation à moindre risque s'installerait au 39 bd de La Chapelle, au-delà des voies de la gare du Nord, à une centaine de mètres du Théâtre des Bouffes du Nord, mais en contre-bas du pont. Nous attendons la confirmation du maire du 10e pour vous donner plus de détails. 

    Et d'après un article AFPl'Express du 28, 58% des Français seraient favorables à l'ouverture de salles de consommation surveillée. 

    A la question "certains proposent de mettre des locaux et du matériel propre à disposition des consommateurs d'héroïne pour qu'ils puissent s'injecter hors de l'espace public, pour prévenir les risques d'overdose et limiter la propagation du sida. Êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d'accord avec cette proposition?", 58% des personnes interrogées se sont dit "tout à fait ou plutôt d'accord". (Enquête OFDT)

    A regarder : le focus de France 24 au bas de l'article datant d'avril 2013. 

    Quand on vous disait que l'information finit par payer... 

  • Salle de conso : opération portes ouvertes

    N'oubliez pas, les journées Portes ouvertes afin de mieux connaitre le projet et l'équipe qui gère la salle de consommation à moindre risque.

     

    N'oubliez pas non plus deux informations importantes :

    Ligne téléphonique dédié aux riverains en cas de problème

    07 62 49 93 45

    Adresse courriel

    accueil@gaia-paris.fr