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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Ah, les deux roues !

    Voilà plusieurs mois déjà que la question des deux roues à Paris a émergé dans le débat public, notamment à cause de la multiplication des scooters et autres petits engins motorisés. Le lancement de Vélib’ en juillet et de ses 10 000 vélos qui seront bientôt 20 000 n’a fait qu’augmenter la pression qui a atteint son point culminant ces derniers jours avec, hélas, la troisième personne morte d’accident à Paris pour 2007. Beaucoup de blogs parisiens se sont emparés du sujet qui devient récurrent lors des Conseils de quartier de notre arrondissement. Le Maire de Paris lui-même a cru bon de donner son avis dans un communiqué de presse qui relève plus du justificatif de ses actions que de mesures qui, il est vrai, ne sont pas de son ressort mais de celui du Préfet de Police.

    Le 9ème est particulièrement touché par le phénomène et sans doute faut-il regarder la question en deux volets.

    Le premier volet est clairement celui de la sécurité, c'est-à-dire du respect du code de la route par les deux roues. Quoiqu’on en dise, ce ne sont pas les vélos les plus dangereux en la matière. Certes, descendre la rue des Martyrs à contre sens comme on le voit chaque jour est interdit mais que dire de ces scooters lancés à fond sur les trottoirs des grands boulevards ou bien dans les couloirs réservés au bus, là où on ne les attend pas. Paradoxalement, les récents travaux d’élargissement des trottoirs ne fait qu’accentuer le problème. L’espèce d’acharnement que met actuellement la police a verbalisé les cyclistes est hors de proportion avec la gravité des infractions commises par les scooters, sans compter les nuisances sonores et écologiques que ceux-ci génèrent.

    Le second volet relève du partage de l’espace commun. Un rapide coup d’oeil place Turgot, sur les trottoirs du boulevard Hausmann ou rue de Châteaudun près de la Trinité suffit à comprendre l’ampleur du problème. Il n’est pas jusqu’au moindre poteau de signalisation ou de la plus petite barrière qui ne soit envahi par des deux roues en stationnement, solidement accrochés, souvent en travers et obstruant le passage des trottoirs. Sans compter les épaves !

    Voici quelques photos prises par notre envoyée spéciale au Nord-Est de l'arrondissement.

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    Dénoncer ces situations est certes utile mais ne donne pas de solutions. L’adoption d’un « Code de la Rue » comme certains le préconisent va-t-il changer quelque chose ? Cela signifierait que les propriétaires de deux roues seraient prêts à changer de comportement. Pas sûr.

  • Alimenterre 2007

    666eed98c148d1713cdd6dd3c8733123.jpgLe Comité Français pour la Solidarité Internationale, basé rue Le Peletier, organise dans le cadre de ses actions d'Education au Développement, le Festival de films AlimenTERRE 2007.

    Ce Festival a lieu au cinéma de l'Entrepôt du 19 novembre au 10 décembre. Voici les informations que le Comité nous a fait passer :

     

    4 lundis pour mettre des images et des mots sur les désordres alimentaires du monde

    En avoir trop ou ne pas en avoir assez, combattre quelquefois en un même pays, la faim et l'obésité : notre alimentation est aujourd'hui un vrai sujet de société. Manger est un plaisir mais surtout une nécessité vitale. Quelle alimentation souhaitons-nous et comment est-elle produite ? Comment ceux qui produisent peuvent-ils en vivre dignement au Nord comme au Sud ? Derrière l'assiette, on oublie trop souvent qu'il y a le paysan ! Malbouffe, excès de l'agriculture industrielle, persistance de la faim dans le monde et menace sur la biodiversité : Il est temps de restaurer le lien entre le citoyen et le paysan, entre l'alimentation et sa production.
     

    Festival ALIMENTERRE, alimentons le débat sur l'agriculture et l'alimentation de demain !


    Au menu des quatre lundis : des projections de films documentaires suivies de débats


    Lundi 19 novembre à 20h00 :

    "Paysans, une "espèce" menacée ?"


    Lundi 26 novembre à 20h00 :

    "Manger ou conduire, il faut choisir ?"


    Lundi 3 décembre à 20h00 :

    "OGM : en quoi ça gêne ?"


    Lundi 10 décembre à 20h00 :

    "Agrobusiness : alerte à Mal-y-bouffe !"

     

    Plus d'informations sur les films et les intervenants avec la bande annonce du festival !

     

    Le lieu
    Au cinéma de l'Entrepôt, 7-9 rue Francis de Pressensé, 75014 PARIS - Métro Pernety


    Prix des places et inscriptions

    Entrée : 7 euros par soirée. Pour être sûr d'avoir une place, réservez-la !

  • Film Festival ALIMENTERRE 2007

    La bande annonce

  • Municipales 2008 : à l'UMP

    Ainsi Pierre Lellouche ne sera pas candidat dans le 9ème mais dans le 8ème. On peut interpréter de façons très différentes ce départ mais il est, à n’en pas douter, le signe que l’UMP ne croit plus guère à la reconquête de notre arrondissement lors des prochaines élections municipales. Cela ne fait que souligner le courage de Delphine Burkli qui reprend le flambeau. La liste des candidats UMP pour le 9ème devrait être connue dans les prochains jours et Paris Neuvième rencontrera la candidate samedi 17 pour un premier entretien de présentation.

  • Municipales 2008 : pour l’UMP, c’est Delphine !

    Du passé de l’ex-RPR et de l’actuel UMP à Paris, elle parle avec discrétion mais sans gêne. Les querelles qui ont frappé et sanctionné le parti dans l’arrondissement ne sont pas ignorées mais sa volonté d’être efficace lui indique le chemin à suivre, celui de la réconciliation. Au détour d’une phrase, on sent bien quand même que la situation actuelle dans certains arrondissements de Paris ne lui plait guère. Le fait que Pierre Lellouche ait opté pour le 8ème s’explique de façon rationnelle selon elle. Le nécessaire renouvellement – l’actuel Maire du 8ème a été élu pour la première fois en 1977 – et la proximité de Delphine avec les habitants du 9ème ont convaincu Pierre Lellouche que cette configuration était la bonne. Voilà pour l’histoire officielle. Les arguments ne manquent pas de pertinence mais sont sans doute un peu trop évidents pour recouper exactement la réalité de la situation d’un Pierre Lellouche qui ne pouvait pas se contenter d’être un simple Conseiller de Paris. Notons quand même que Delphine a quelque légitimité à se présenter dans notre arrondissement puisque sa famille y est installée depuis longtemps, qu’elle y a passé sa jeunesse et qu’elle y réside.

    De son programme, Delphine ne dévoile que les grandes lignes. Ses priorités sont le logement et l’accueil des familles, la sécurité et, de façon très générale, l’environnement.

    Sa fibre « sociale » se réveille lorsque l’on parle des logements, des conditions de vie des gens à Paris. C’est au travers de ses périples en compagnie des sapeurs pompiers de Paris qu’elle a découvert la misère de sans logis à Paris. C’est avec une réelle émotion qu’elle parle de ceux qui vivent sur le trottoir du boulevard Hausmann ou des 121 hôtels hors catégorie de notre arrondissement qui hébergent des familles pauvres. Elle a envie de faire quelque chose, cela se sent. Les actions qu’elle a menées dans le passé à Sarcelles avec les associations en charge de l’insertion sociale d’enfants, son action au sein du conseil d’administration de l’association GAY-LIB, nous montrent une facette très étonnante de cette jeune femme et crédibilisent son langage « social ».

    Elle le dit néanmoins sans rien dévoiler hélas, « je suis porteuse d’idées originales sur ces questions et je veux réaffirmer le rôle politique des élus de proximité. Il faut prendre ses responsabilités ». En cela, Delphine est très « sarkosyste ».

    Sur l’élection elle-même, elle reste prudente. Consciente des rapports de force politique au sein de l’arrondissement, elle sait qu’elle a devant elle un défi qu’elle ne considère pas comme perdu d’avance. Elle sait parfaitement que cela dépendra des accords qui seront – ou ne seront pas – passés avec le MoDem, entre autres. Ce qui est sûr, c’est que sa liste dont la composition sera publiée fin décembre ou début janvier, sera une liste d’ouverture, bien dans l’esprit de ce qui se passe à l’échelon national avec les personnalités de gauche. Pour Delphine, la seule inconnue reste le positionnement du MoDem qui, si on en juge par le résultat des dernières élections, pourrait détenir la clé du scrutin de Mars 2008.

    En attendant, elle très occupée à recevoir tous ceux du 9ème qui le demandent, à former son équipe de campagne, à organiser un meeting en décembre au cours duquel elle accueillera Françoise de Panafieu et dont le thème sera la culture, à constituer sa liste, à concevoir son site internet, etc. …. Bon courage.

                                                                                                                                 

    Pendant ce temps, la politique bat son plein. François Lebel, actuel Maire du 8ème, a officiellement apporté son soutien à Pierre Lellouche qui devrait donc logiquement lui succéder à la Mairie de cet arrondissement.

    Par ailleurs, à en croire un article du JDD du 18 novembre, de nombreuses tractations auraient lieu entre l’UMP et le Nouveau Centre (ex-UDF ralliée à la majorité présidentielle) d’une part, l’UMP et les embryons de partis créés par les personnalités de gauche ralliées elles aussi à Nicolas Sarkozy, comme Jean Marie Bockel par exemple.

    Enfin, la plus grande confusion semble régner avec le MoDem dont des rumeurs persistantes semblent indiquer qu’il pourrait s’allier à l’UMP dans certains arrondissements, au grand dam de Marielle de Sarnez qui souhaite avoir des listes MoDem indépendantes partout.

    Nul doute que toutes ces tractations auront un impact dans le 9ème.

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    C’est l’œil gourmand et avec un sourire légèrement esquissé que Delphine Burkli nous reçoit à la permanence UMP de Pierre Lellouche, au coin des rues Rodier et de Maubeuge. Bien que l’annonce officielle ne soit pas encore faite, Delphine est tête de liste UMP pour la conquête – reconquête – du 9ème arrondissement de Paris. Comment cette jeune femme célibataire de 33 ans en est elle arrivée là ?

    « Burkli, c’est suisse » dit elle avec une pointe de fierté, faisant référence aux origines de son grand-père. C’est assez jeune que le virus de la politique l’a prise. Le même grand-père, syndicaliste, l’a sensibilisée aux autres, à la chose publique. Ses études universitaires à Paris IV (histoire-géographie) l’ont certainement confortée dans ses goûts et dès 1992 – année de ses 18 ans – la voilà inscrite au RPR avec en tête les idées de Philippe Seguin et François Fillon qui avaient à l’époque la réputation d’être des « gaullistes sociaux », en quelque sorte l’aile gauche du parti. Divers concours de circonstances lui ont fait rencontrer Pierre Lellouche et dès lors son sort est scellé. En 1997, la voilà attachée parlementaire du député et elle gravit tous les échelons pour en être aujourd’hui la Directrice de cabinet, tout en se faisant élire par les militants en avril 2006 déléguée UMP pour la 4ème circonscription de Paris (8ème & 9ème arrondissements). « J’ai le culte du travail » confie-t-elle, « et je suis pragmatique. Il faut être sur le terrain, travailler, monter les échelons petit à petit ».

  • Retour sur les deux roues

    Le sujet a été abordé en début de mois et le collectif d’animation du quartier Trudaine Rochechouart se penche actuellement dessus. Une de ses membres nous a fait parvenir l’article suivant :

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    Des vélos et des motos partout !

    Cela ne vous aura pas échappé : les cycles, motorisés ou non, occupent l’espace à Paris ! Plus encore ces jours-ci à cause des perturbations dans les transports en commun. L’absence de bus et de métro a poussé le Parisien, même le moins sportif, a regardé de plus près ces bornes gris métallisé que l’on trouve un peu partout dans Paris depuis l’été. Il s’agit des Vélib’, bien sûr. Certains sont même allés fouiller dans la cave pour sortir la petite reine de leurs jeunes années. Car l’émulation, cela existe. Tout seul sur un vélo, en milieu de la circulation automobile moyenne de Paris, cela prend parfois les allures d’une aventure plus risquée que la traversée du Ténéré. Mais, quand on est dix, devant la première rangée de voitures, à attendre que le feu passe au vert, c’est différent. On se sent légitime ! On se sent plus fort.  Et en ce moment, plus astucieux même, en traversant le pont de la Concorde, sur la file de droite, alors que les automobilistes pestent derrière leur volant… sans avancer.

    Il y a toutefois un revers à cette médaille. Tous les cyclistes et tous les motards ne sont pas également respectueux du code de la route et leurs comportements s’échelonnent entre la délicatesse polie et courtoise (je vous en prie, mais passez-donc, Madame…) et la plus brutale sauvagerie (va donc, hé, « nom d’oiseau » !). Les passants s’en émeuvent plus que les automobilistes. Peut-être parce qu’ils se sentent plus fragiles sur leur trottoir, pris d’assaut par les moto- et cyclistes indélicats.

    Quoi qu’il en soit, les protestations fusent. Il n’est pas une réunion de conseil de quartier où l’on ne dénonce le comportement « intoooooolérable » des motos et des scooters, moins souvent des vélos, soyons honnêtes.

    Nous avons donc pensé au sein du collectif de Trudaine Rochechouart à mettre à l’ordre du jour de notre prochain conseil : le code de la rue.

    Qu’est-ce ? Direz-vous.

    Venez ! Vous le saurez !

    Non, je plaisante. Bien sûr, si vous venez, vous en saurez plus, car il faut bien préserver un peu de suspens.

    Quelques mots simplement ici, pour vous donner envie d’en savoir davantage.

     

    C’est l’observation des difficultés à partager l’espace public dans les zones urbaines qui est à l’origine de ce code de la rue, mis en application notamment en Belgique.

    C’est aussi le souci d’inverser les statistiques sur les accidents corporels, dont le nombre était très élevé chez nos voisins, il y a encore peu.

    Enfin, une communication intelligente de grande envergure pour entamer une modification durable du comportement des personnes qui utilisent l’espace public.

    Un principe de vulnérabilité est apparu qui définit des priorités différentes de celles du code de la route, élaboré, lui, pour permettre aux automobiles d’utiliser les voies carrossables selon un ordre cohérent, qui préviennent les accidents.

     

    Si ce sujet vous intéresse, des rapports de qualité sont en ligne.

    Voyez par exemple le rapport de Brigitte Le Brethon, députée Maire de Rouen : Propositions pour encourager le développement de la bicyclette en France.

    Des détails techniques sur les dispositifs en faveur d’un meilleur partage de l’espace public se trouvent sur le site du Club des Villes Cyclables à la rubrique Documentation>Les fiches CERTU/CLUB « Le vélo, un enjeu pour la ville ».

     

    Le conseil de quartier Trudaine Rochechouart se tiendra le 27 novembre 2007, dans l’école maternelle 68-70 rue de Rochechouart, à 19h30.
  • Municipales 2008 : au MoDem

    M. de Sarnez 21-11-2007
    Vidéo envoyée par ParisNeuvieme

    Dans le cadre de ses visites aux « 80 quartiers de Paris », Marielle de Sarnez, candidate du Mouvement Démocrate (MoDem) à la Mairie de Paris était dans le 9ème ce mercredi 21 novembre.

    C’est en Vélib’, accompagnée de Michel Bulté, Conseiller de Paris, transfuge de l’UMP passé au MoDem, qu’elle arrive en bas de la rue des Martyrs pour une prise de contact avec les militants MoDem locaux dont Jean François Polo, ex-candidat suppléant aux dernières législatives.

    La petite troupe se dirige alors vers le centre Valeyre, puis le Conservatoire en arpentant la rue de Rochechouart. Pas d’autres objectifs à ses visites qu’une prise de contacts et une écoute des Parisiens pour Marielle de Sarnez. De son programme, on ne saura rien. De ses listes non plus. Des accords éventuels avec d’autres partis, pas plus. Les citoyens devrons attendre mais reconnaissons que le MoDem n’est pas le seul dans cette situation.

    La politique serait-elle devenue un produit de consommation courant, objet d’actions marketing ciblées dans l’instant provoquant un achat compulsif ? Les électeurs se satisfont-ils de cette situation ? Voire.

  • La Nouvelle Athènes

    Le numéro 24 du magazine Le Paris du 9e paru début novembre publié par les bons soins de la Mairie de notre arrondissement nous parle en page 8 du café restaurant La Nouvelle Athènes qui a ouvert ses portes récemment. Sans vouloir jouer ni les cuistres ni les redresseurs de tort, c’est l’occasion de revenir sur un sujet qui fâche et de corriger quelques erreurs.

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    Il est d’abord nécessaire de rappeler que le bâtiment construit au numéro 9 de la place Pigalle en 2005/2006 a fait l’objet de nombreuses contestations, tant parce qu’il a entrainé la destruction d’un café historique que par son architecture qui ne respecte en rien l’environnement de la place. Il est vrai que le réaménagement général de cette même place Pigalle dans le cadre des travaux des Espaces Civilisés relève plus du saccage général et d’une transformation de la place en nœud de circulation routière que d’un souci historique ou esthétique. On se demande à quoi a pensé l’Architecte des Bâtiments de France en charge du 9ème en donnant son accord à ce réaménagement, lui qui est le plus souvent si sourcilleux sur des détails de bien moins grande importance.

    C’est donc avec regret et inquiétude que les amoureux de Pigalle ont vu disparaître l’ancien café la Nouvelle Athènes et c’est avec plaisir que nous avons pu constater que le nouveau propriétaire des lieux avait compris son importance en reprenant le même nom, voire son esprit.

    Contrairement à ce nous dit Le Paris du 9e, l’ancien café n’a pas été construit en 1870 et n’a pas donné son nom au quartier, c’est exactement l’inverse. Le nom de Nouvelle Athènes a été donné au quartier sous la Restauration et, à en croire Maryse Goldenberg dans son Guide du promeneur du 9e aux éditions Parigramme, « en témoignage de la grécomanie qui avait saisi les Français lorsque les Grecs se soulevèrent contre la domination turque en 1821 ». Notons d’ailleurs que le quartier de la Nouvelle Athènes correspond plus aux rues St Georges, Notre Dame de Lorette qu’à la place Pigalle.

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    Le café de La Nouvelle Athènes, l’ancien, situé au 9 place Pigalle a été dans les années qui ont suivi la guerre de 1870 le lieu de rendez vous des Impressionnistes. Manet, Monet, Pissarro, Degas, Renoir, Cézanne, Sisley et bien d’autres peintres, tout comme Zola, Maupassant s’y sont croisés. Si cette aventure des Impressionnistes vous intéresse, vous trouverez dans l’excellent livre Histoire de l’Impressionnisme de John Rewald paru chez Hachette collection Pluriel  (10.50€) beaucoup d’informations très détaillées sur les rencontres au café de La Nouvelle Athènes. Et vous trouverez  dans le non moins intéressant L’aventure de l’Impressionnisme de Jean Jacques Lévêque parue chez ACR Edition collection PocheCouleur des reproductions commentées des tableaux de ces peintres, dont ceux montrant le café de la place Pigalle.

    Si l’architecture extérieure du nouveau bâtiment est, disons, contestable, reconnaissons que l’intérieur est très réussi, que l’ambiance musicale  jazz est aussi bien dans l’esprit du Pigalle des années 30 et que l’accueil y est sympathique. Ils ont ouvert une page sur MySpace où vous trouverez le programme musical. Là nous serons d’accord avec Le Paris du 9e, franchissez la porte de La Nouvelle Athènes !
  • Municipales 2008 : chez Les Verts

    Si Nicole Azzaro est parfaitement consciente qu’une élection ne se fait pas sur un bilan mais sur des perspectives, elle évoque quand même volontiers ce qui lui semble réussi ou à l’inverse pas achevé pendant l’actuelle mandature.

    Trois sujets sont manifestement l’objet d’une réelle satisfaction pour elle : le réaménagement du square d’Anvers, la réalisation du quartier vert La Fayette faubourg Montmartre et les normes Haute Qualité Environnementale appliquées aux nouvelles écoles construites dans notre arrondissement. Au chapitre des déceptions viennent les Conseils de quartier dont elle pense que les habitants ne s’en sont pas approprié la gestion et la place faite aux vélos – les pistes cyclables – encore trop peu nombreuses dans le 9ème.

    Les priorités des Verts pour la mandature 2008-2014 sont décrites sur le site de campagne de Denis Baupin et Nicole Azzaro les fait siennes. Logement social, transport, santé, ….. Cela, c’est pour Paris. Quant à notre arrondissement, elle présentera son programme en détails mi janvier 2008. Il semble que les idées ne manquent pas – un nouveau quartier vert dans le Nord de l’arrondissement par exemple – mais il est un peu tôt pour en parler.

    Sa liste comporte aujourd’hui 6 noms sur les 14 qu’une liste peut compter. Outre elle-même, les actuels Conseillers d’arrondissement Verts Jean Bernard Peyronel et Nadia Prête respectivement en numéro 2 et 3. Puis viennent dans l’ordre Philippe Vicherat, Sandra Guillaumot et Benjamin Hubert qui sera le Directeur de la campagne. L’ensemble des 14  noms sera connu début janvier 2008  mais ce sera une liste d’ouverture confirme Nicole Azzaro, c'est-à-dire avec des personnes non inscrites au parti mais sympathisantes.

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    Nicole Azzaro et Benjamin Hubert

    Avec 5% des voix aux dernières élections législatives dans le 9ème, Les Verts sont incontournables mais savent très bien qu’une alliance avec le Parti Socialiste est une obligation. D’ailleurs pour eux, ces 5% sont un étiage et leur espoir est de renouveler les 12-13% des municipales de 2001. Nicole Azzaro le dit sans précaution particulière : Les Verts est un parti de gauche et appellera à voter à gauche au second tour. Mais il y a quand même quelques conditions. Une alliance du PS avec le MoDem par exemple serait rédhibitoire. Sans compter quelques sujets qui fâchent comme les tours de bureaux à Paris dont Bertrand Delanoë tente de « vendre » l’idée en ce moment.

     

    Sans prendre parti, reconnaissons que l’influence des Verts aussi bien à Paris en général que dans notre arrondissement en particulier, a été déterminante sur bien des sujets qui touchent notre vie quotidienne. En cela, que l’on apprécie ou pas leurs actions, ils sont des acteurs qui pèseront dans le débat de mars 2008.

    Nicole Azzaro est tête de liste des Verts dans notre arrondissement pour les élections municipales de mars 2008. Elle fait partie de l’équipe des 20 qui accompagnent Denis Baupin dans sa tentative de conquête de la Mairie de Paris.

    Cette productrice de films – c’est son métier – présente un parcours atypique. Arrivée il y a 30 ans de son Maroc natal, elle a suivi des études de psychologie à Toulouse où elle a décroché un DESS. Après avoir exercé quelques années, la naissance de ses deux filles lui donne l’opportunité de travailler avec son mari dans le monde de la production de films et la voilà qui vient s’installer à Paris et plus particulièrement dans le 9ème arrondissement. Mais Nicole Azzaro est aussi Conseillère de Paris, Vice-présidente du groupe Les Verts, Conseillère d’arrondissement avec la délégation de l’aménagement de l’espace public, à l’écologie urbaine. Elle est aussi l’élue référent pour le quartier Clichy-Trinité. Bref, c’est une femme très occupée qui ne compte pas son temps si on y ajoute ses actions militantes au sein de son parti qu’elle a rejoint en 1999.

  • Du côté des transports

    478fe66029650ca907e031ffa89d0b40.jpgSébastien a bien voulu nous envoyer les informations suivantes :

    « Je lis souvent votre blog et je pense que ces quelques informations concernant le renforcement des dessertes bus pourraient intéresser votre blog.

    > Renforcement de la ligne 68 (Chatillon Montrouge - place de Clichy) depuis le 8 novembre 2007. Cette ligne est désormais exploitée de bout en bout 7 jours sur 7 ainsi qu’en soirée jusqu’à 23h15. Le service du dimanche est étendu à toute la ligne, alors qu’il était actuellement limité au trajet Porte d’Orléans— Châtillon-Montrouge . Les intervalles vont de 13 à 20 minutes selon les heures. Autre amélioration notable, les derniers départs seront effectués plus tard le soir, à 22h30 de Châtillon — Montrouge au lieu de 20h45, et à 23h15 de Place de Clichy au lieu de 21h28. Ces horaires seront également valables le dimanche soir.

    > Ligne 67. A partir du 14 avril 2008, Extension du service jusqu’à 22h30 et création d’un service le dimanche sur tout l’itinéraire des lignes 67 et 88.

    > 3 décembre 2007: mise aux normes mobilien de la ligne de bus 80 »

     

    Remercions doublement Sébastien de son envoi car, outre ces infos utiles, il nous a permis de découvrir le site Métro-Pole, très bien fait, source de ces informations.

  • Le Louxor

    Le palais du cinéma – Le Louxor – n’est pas à proprement parler dans le 9ème arrondissement, mais juste en face. Il est un patrimoine commun aux 9ème, 10ème et 18ème et tant les habitants proches de Barbès que les Maires de ces 3 arrondissements l’ont bien compris. Menacé de ruines, il a été racheté par la Mairie de Paris en 2003. Une visite du lieu était organisée la semaine dernière afin de montrer aux habitants du quartier l’état exact du bâtiment. La présence du Maire du 9ème et celle du 1er adjoint au Maire du 10ème, candidat aux élections de mars 2008 et probable futur Maire de cet arrondissement semble prouver l’intérêt porté par la municipalité à l’endroit.

     
     
    Construit au début des années 20 dans le style « égyptien », le Louxor a été successivement une salle de cinéma, puis de cinéma et music hall dans les années 50 pour terminer sa carrière en une sorte de boite de nuit gay, sorte de sous Palace des années 80. Il a fermé définitivement ses portes en 1987.
     
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    La salle du Louxor a son origine. Il ne reste que la structure. Pas de photo de l'état actuel, c'était une condition pour participer à la visite

     

     

    La visite a permis de voir que le Louxor a certes souffert mais que les travaux entrepris au fil du temps ne l’ont pas complètement défiguré. La structure générale de la grande salle – son volume avec ses deux balcons sans pilier et la longue perspective vers le bas – est intacte. La scène et la fosse d’orchestre sont encore en place. En effet, il convient de ne pas perdre de vue que l’endroit date de 1922, c'est-à-dire qu’il a été conçu pour un cinéma encore muet. A cet égard, il est donc un des derniers témoins de cette époque révolue, ressemblant plus à une salle de spectacles du 19ème siècle qu’à une salle de ciné du 21ème.

     
     

    Les travaux de décoration ont été réalisés en couches successives si bien que l’on se trouve en présence d’un « zonage » assez facilement repérable : la couche d’origine des années 20 – style égyptisant - puis celle des années 30 – style hellénisant - correspondant semble t-il aux travaux de sonorisation de la salle. Viennent ensuite les différentes couches des travaux d’après-guerre et enfin la couche des années 80, moquette murale très en vogue dans ces années là.

     
     

    L’extérieur du bâtiment, actuellement masqué par un affreux échafaudage, n’est pas en trop mauvais état non plus. Il a bien sûr besoin d’une bonne cure de jouvence mais les mosaïques du haut font encore leur effet. On a une assez bonne idée de l’état extérieur en passant avec le métro aérien.

     
     

    Que va devenir Le Louxor ? Là est la question.

     
     

    Les spécialistes semblent être d’accord sur deux ou trois points centraux : d’abord l’intérêt patrimonial de la salle dans son ensemble, témoin d’une conception architecturale typique d’un temps révolu. Ensuite la décoration des années 20 et 30 avec ses différents éléments et enfin la façade, inscrite au répertoire dans les années 80.

     
     

    Plusieurs projets ont été évoqués. Un centre culturel méditerranéen ? Pas confirmé par la Mairie de Paris. Mais pas infirmé non plus. Ce qui est sûr, c’est que les échéances initiales annoncées – réouverture début 2009 – ne seront pas tenues. C’est sans doute un bien car cela laisse le temps à chacun d’une part de réfléchir au projet à développer et qui devra participer à la nécessaire revalorisation du quartier Barbès et d’autre part à finaliser les études techniques de faisabilité.

     
     

    Bien que lui aussi d’un temps maintenant assez lointain (1969), l'exemple de l’affreux projet immobilier qui a été développé à la place du cirque Médrano en haut de la rue des Martyrs devrait faire réfléchir !

     
    Les habitants de Barbès sont motivés !
  • Municipales 2008 : à l'UMP

    Une fois n’est pas coutume mais comme Paris Neuvième était invité, nous sommes allés à la conférence de presse de présentation des 20 têtes de liste UMP pour les 20 arrondissements de Paris. Cela se passait à la permanence de Françoise de Panafieu, rue Saint Antoine à deux pas de l’Hôtel de Ville. Seul absent, Pierre Lellouche ! Mais bien présents les "stars" UMP Rachida Dati, Claude Goasguen, Jean Tibéri et surtout Jean Marie Cavada, la vedette du jour ! Sans oublier, bien sûr, la tête de liste pour le 9ème, Delphine Burkli. Toutes les infos concernant les têtes de listes sont sur panafieu2008.fr.