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Rechercher : conseils de quartier

  • Une rencontre avec les inspecteurs de la CAPP

    Le premier contact pour nous devait servir à comprendre comment fonctionne ce service de la Propreté de Paris. Qui a compétence pour verbaliser, pour quelle infraction, sur quelle base, qui déclenche le contrôle dans une rue plutôt que dans une autre, quel est le montant de l’amende, et en vertu de quel règlement, etc.

    Le rendez vous avait été pris par téléphone à la demande des inspecteurs qui souhaitaient nous rencontrer. Ils s’étaient annoncés en nombre, et en effet, le 8 juin, ils sont venus nombreux : deux inspecteurs de la section du 9e, deux de la section du 10e et deux du 18e, puis un chef de groupe, et un responsable de la DPE 9e. Il faut dire que notre courrier au maire du 10e dans les premiers jours du mois de mai, à la suite d’un éparpillement peu imaginable d’ordures de toutes sortes, avec copie au maire du 9e et aux directions concernées par cette situation, avait du faire mauvais effet. Nous assistons, il nous semble, aux retombées.

    Une fois les présentations faites, il nous a été expliqué que les inspecteurs de la salubrité sont des personnels qui dépendent de la préfecture, qu’ils interviennent sur les espaces privés, à la demande de la Ville ou de la Préfecture de police, ou encore à la suite de plaintes. Nos interlocuteurs, eux, sont des inspecteurs de la CAPP, qui est une section de la DPE, chargé de la verbalisation. Quant à la DPP (Direction de la protection et de la prévention), c’est une direction de la Ville de Paris indépendante, qui a parfois des tâches qui recoupent celles de la CAPP. Elle intervient aussi à la suite de plainte, toutefois sur des plages horaires plus larges. DPP et CAPP travaillent rarement ensemble.

    Les inspecteurs nous ont exprimé la difficulté actuelle pour dresser une contravention (principe du carnet à souche comme pour le stationnement). Dans un premier temps, il faut tomber sur le contrevenant sur le fait. Vous voulez des exemples ? Le maître de chien qui regarde son chien souiller la chaussée et qui s’en va sans ramasser. L’individu pris en train d’uriner contre un pilier, ou un porche. Un chauffeur de camionnette qui dépose des sacs de gravats le long d’un immeuble. Un particulier qui abandonne un sac poubelle au pied d’un arbre au lieu de se déposer dans le conteneur de son immeuble. Le commerçant qui laisse des cartons sur le trottoir en dehors des conteneurs prévus pour ses déchets. La liste est longue, mais il est difficile d’être là juste au bon moment. Ces agents travaillent pourtant en roulement avec des permanences élargies de 4 h du matin à 23h15...

    Il n’en demeure pas moins que certaines zones demanderaient une action plus forte au niveau de la répression. Celle-ci est difficile à exercer autour du carrefour Barbès. Les verbalisations faites en fin d’hiver sur les « pisseurs » invétérés s’est faite avec un grand nombre d’agents, des renforts en quelque sorte, car manifestement ces derniers ne sont pas très tranquilles. Les personnels ne sont pas armés, bien sûr. Sinon parfois de pelles… Autre difficulté rencontrée : beaucoup de personnes sans papier, sans argent, précaires. Difficile de dresser un PV. Les inspecteurs appellent la police qui réagit rapidement pour être sur place lors de litige ou d’absences de papier (ou refus de les présenter). Cependant, les problèmes semblent avoir diminué le long des piliers de la station depuis qu’il n’y a plus de stationnement. Les hommes ne se cachent plus aussi aisément derrière les voitures.

    Dans les arrondissments qui nous intéressent les inspecteurs sont au nombre de 2 dans le 9e, de 4 dans le 10e et 4 dans le 18e. En CICA du 10e récemment, nous avons entendu Rémi Féraud se réjouir de l’obtention de deux inspecteurs supplémentaires pour son arrondissement. La présence des gares le justifient pleinement, tout comme les problèmes de propreté dans le 10e justifient que le maire ait choisi d’en assumer la délégation.

    Le premier point sur lequel nous nous sommes arrêtés est bien entendu le haut du faubourg Poissonnière qui fait l’objet d’une pétition au niveau de l’immeuble du 183 de la rue. Malgré un air frais le matin de la rencontre, l’odeur d’urine était forte. En revanche, les amas de détritus avaient du être déjà enlevés. Seuls quelques résidus trainaient dans le caniveau.

    Nous avons ensuite traversé la rue du faubourg Poissonnière pour observer en passant l’état de la colonne à verre. Des structures de l’échafaudage que l’on démonte actuellement au 153 bd de Magenta empiètent sur la base de la colonne, mais cette situation n’est que temporaire. Le chef de chantier nous a précisé que la base de vie stationnée sur le côté 10e allait être enlevée en même temps que l’échafaudage. Elle permettait aux ouvriers de se changer ou de déjeuner à l’abri, c’est toujours le cas quand un immeuble ne dispose pas d’un local pouvant offrir ces services. C’est une bonne nouvelle, car elle favorisait les dépôts sauvages et les épanchements nocturnes des marginaux qui passent une partie de la nuit à boire assis sur le rebord du magasin « Le Palais de l’Homme ». Les inspecteurs nous ont tout de suite fait remarquer que ces marches sont connues pour favoriser les regroupements de personnes. Oui, certes, c’est cet argument qui a fait disparaître nombre de bancs, dans Paris et ailleurs, quand leur occupation est mal perçue par les riverains, et parfois vraiment insupportable.

    Une remarque sur la colonne à verre de la placette : elle n’est pas productive. En langage propreté : elle est insuffisamment utilisée et seulement vidée deux fois par mois. Gageons qu’elle ne contient pas que du verre ! Même résultat pour celle de la placette Paré-Patin.

    Nous avons fait constater que la poubelle de rue face au 155 avait disparu : elle sera remplacée. En face, près de l’abribus, un autre réceptacle à papier ne serait pas de trop. Nous avons appris à propos des corbeilles de rue, que leur embouchure large est considérée comme favorable à un usage abusif, notamment par les habitants ou les commerçants qui y logent de pleins sacs d’ordures. Elles n’étaient pas prévues à cet effet, ainsi elles se remplissent trop vite et débordent. Elles doivent être collectées et remplacées plus souvent qu’il n’était prévu. Résultat un surcoût. La DPE réfléchit à de nouveaux modèles avec une « gueule » plus réduite. Mais elles seront changées au fur et à mesure de la casse ou de l’usure.

    Notre petite troupe a traversé pour se rendre sous le viaduc face à Tati. Nous avons signalé la présence récurrente d’encombrants sous le viaduc entre les piliers, et au fond derrière la station de Vélib’, également les fientes de pigeons qui souillent le pavement et les vélos du fait des filets déchirés. Mais le filet est du ressort de la seule RATP. Ils peuvent bien sûr signaler un problème concernant la RATP, comme ce fut le cas avec le dépôt de sacs d’ordures en dehors des horaires de collecte. Nous les signalons  nous même à notre interlocutrice de la RATP qui fait remonter l’information auprès du prestataire de service nettoyage de la régie. Dirons-nous que nous les court-circuitons ? Oui, mais pour la bonne cause.

    Traversée devant chez Tati, puis devant chez Vano. Les vendeurs à la sauvette ne manquent pas de nous proposer des cigarettes… Les inspecteurs jettent un regard dans les caches, dans les parties basses des feux tricolores. Tout le monde connaît, tout le monde sourit. Nous apprenons que les inspecteurs ne verbalisent pas les étalages qui s’étalent... Là, c’est la DU qui est toute puissante, ou les forces de l’ordre.

    Nous avons fait remarquer aux inspecteurs l’affichage sauvage qui couvre maintenant règulièrement les murs du pavillon de la RATP en briques sombres, qui se trouve au cœur de la station. Il s’agit là d’un édifice privé aux yeux de la CAPP. Il faut donc prendre contact avec le propriétaire, obtenir son accord avant de procéder au néttoyage, car il sera facturé. Sinon, il fait faire lui-même le désaffichage.

    Plus tard, nous longeons le mur de l’hôpital sur le boulevard de La Chapelle. Les inspecteurs apprécient la poubelle en inox, nouvellement installée sous le distributeur de seringues et devant récupérer les boites et les kits usagés. Elle répond à la demande des agents de propreté qui craignaient pour leur sécurité (contamination possible lors de la collecte)  La corbeille (RDP, réceptacle de propreté) à côté n’a plus de raison d’être; elle n’est d’ailleurs plus approvisionnée de sac plastique; elle devra être retirée. Même situation pour le second distributeur implanté rue de Maubeuge, toujours le long de l’hôpital. En revanche, sur ce tronçon, les RDP ( !) sont nombreux et permettent aux chauffeurs de car de tourisme de vider leurs détritus.

    Nous revenons par la rue Ambroise Paré et la rue Guy Patin. La CAPP a beaucoup verbaliser contre les épanchements d’urine et ses agents se souviennent combien les locaux du Don du sang étaient polués par ces infractions avant la fermeture par les grilles actuelles.

    Retour devant le Louxor. Les inspecteurs nous ont bien confirmé combien il est difficile d’améliorer la propreté dans notre quartier. Pour autant, ils ont aussi un rôle d’information non négligeable auprès des commerçants et des gardiens d’immeubles (quand ils sont encore là). Ils tentent de faire disparaître les mauvaises habitudes.

     

     

  • Les cigarettes de Barbès interceptées en chemin

    Contrebande de cigarettes, près de 1 000 paquets saisis ! dixit la Préfecture de police. 

    Le 12 juin, le groupe d’intervention régional des Hauts-de-Seine (GIR 92) et le service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) de Gennevilliers (92) ont procédé à l’interpellation de deux hommes pour contrebande de cigarettes.

    C'est un peu loin de notre quartier, mais la suite de cette information diffusée par la Préfecture de Police nous apprend que :

    images?q=tbn:ANd9GcS2-6pZVtNK2E5OwV74Fi0Wquk1c2jPKDpB9-NnREJZqYOZz1M4KgL’enquête a permis d’établir qu’ils fournissaient des revendeurs de rue opérant dans le secteur Barbès-Goutte d’Or (18e), objectif du plan de lutte contre les stupéfiants en vigueur dans la capitale.
    Agés de 31 et 27 ans, déjà connus pour des faits similaires, ils ont été arrêtés à leur domicile - un hôtel de Gennevilliers - 967 paquets de cigarettes blondes y ont été saisis ainsi que 30g de résine de cannabis.La gérante de droit de l’établissement et le gérant de fait ont également été interpellés et font l’objet d’une procédure pour travail dissimulé. L’examen des registres et cahiers de comptes des lieux a en outre révélé une faible fréquentation et un chiffre d’affaires anormalement bas alors que 24 des 32 chambres étaient occupées.

    Sans doute n'est-ce pas encore la pénurie qui attend les revendeurs de la station de métro Barbès-Rochechouart. Contrebande, contrefaçon, ces cigarettes restent un pur poison... Si seulement il y avait moins d'acheteurs, les vendeurs se reconvertiraient peut-être ?

  • L'audience de votre blog

    paris,blogIl ne s'agit pas de faire de l'auto-satisfaction mais de partager avec les lecteurs le plaisir de voir que le blog de l'association progresse, qu'il a de plus en plus de lecteurs, comme l'indique le graphique ci-dessous. Merci à tous.

    Paris,blog

  • Autolib' : de nouvelles informations locales

    Poser des questions, c’est bien. Donner les réponses, c’est mieux.

    Mardi 27, nous nous demandions comment l’abri vitré pour les futurs abonnés d’Autolib’, que l’on peut découvrir en photos dans notre article, pourrait trouver un espace suffisant sur l’étroit trottoir du haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public , interrogée sur le problème, nous a répondu avec la rapidité qui lui est familière (et nous l’en remercions ici) :

     "Toutes les stations ne sont pas équipées de la même façon. Celles avec abris en verre sont des stations d'accueil et d'information où l'on pourra notamment s'abonner. Bien entendu, j'ai veillé à ce que dans l'arrondissement, elles soient installées là où la largeur des trottoirs le permet.

    Pour le moment, j'ai donné un accord préalable sur quelques emplacements : avenue Claude Vellefaux, rue du Faubourg Saint-Martin (derrière la gare de l'Est et un peu au-dessus de Louis Blanc), rue de Metz et rue de Paradis. Elles doivent être validées au fur et à mesure des instructions techniques.

    Les travaux commencent doucement (3 par 3) pour une mise en service partout dans Paris début octobre.

    J'ai acté hier le principe d'une réunion publique début novembre. Je vous tiens tous au courant très vite."

    Nous relaierons la date et le lieu de la réunion de novembre sur le blog d’Action Barbès. N’hésitez pas à poser d’autres questions. Nous nous emploierons à les transmettre.

  • Les lignes de bus se réorganisent !

    paris,transport,busLe STIF (Syndicat des Transports de l'Ile-de-France), la Mairie de Paris et la RATP viennent de lancer une grande concertation sur le projet de réorganisation des lignes de bus dans le Grand Paris ce qui inclut la ville de Paris intra muros.

    Cette concertation concernant Paris se tient depuis le 19 septembre et se termine le 30 novembre. Elle se fait via un site web commun aux trois institutions dont il faut tout d'abord souligner l'excellente qualité.

    Que contient ce site ?

    Le site Grand Paris des Bus se compose de deux sections : une dédiée aux projets franciliens pour lesquels la concertation sera ouverte le 5 octobre et close le 5 novembre (donc site pas encore ouvert) et une dédiée exclusivement à Paris (donc site ouvert jusqu'au 30 novembre). C'est bien sûr cette section qui nous intéresse au premier chef.

    Les choses ont été bien faites. Au-delà de la présentation des changements soumis à concertation, le site contient nombre d'informations très intéressantes. Passons-les en revue très rapidement.

    Avec l'onglet "Le projet", vous trouverez des informations sur l'histoire du réseau, son évolution et tout ce qui motive et explique les changements programmés.

    Avec l'onglet "Les informations pratiques", on a une bonne vue de par qui et comment le réseau de bus est utilisé, le tout accompagné de quelques chiffres-clés.

    Les commentaires de chacun sont publiés dans l'onglet "Les avis" et on peut télécharger quelques documents.

    Tout cela est clair, simple, fonctionnel. Depuis quelque temps la Mairie de Paris nous a habitués à des outils informatiques bien faits, en voilà un de plus.

    Mais le plus intéressant reste la carte interactive.

    La carte interactive

    C'est bien sûr la partie où les visiteurs vont sans doute se pencher le plus. La page d'accueil nous présente deux cartes, l'une avant, l'autre après les changements. Cette présentation n'est pas des plus pratiques ni des plus claires mais par contre la colonne de gauche en deux sections, lignes en projet et lignes inchangées, permet d'affiner sa recherche en cliquant sur le numéro de la ligne à étudier. Et là, cela devient très clair : outre l'ancien et le nouveau trajet, des explications sur le pourquoi de ces changements sont données.

    Et on peut trouver de nombreuses surprises ! Nous avons découvert par exemple que le trajet de la ligne 67 est considérablement modifié tout comme celui de la ligne 30 qui devrait désormais s'arrêter à Pigalle au lieu d'aller jusqu'à la gare de l'Est.

    Bref, chacun peut regarder ce qui l'intéresse tout particulièrement. Vous pouvez — vous devez ? — bien entendu commenter directement sur le site dédié mais vos commentaires sur ce blog seraient les bienvenus pour que nous puissions en faire une synthèse. Au fond, faire ici un copier-coller de ce que vous écrirez.

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  • Fête de la nutrition dans le 10e

    Ce sera la deuxième année pour cet événement qui aura lieu à la mairie du 10e le mercredi 15 juin de 9h30 à 17h.

    On sait maintenant l'importance d'une alimentation variée et équilibrée accompagnée d'un zeste d'activité sportive. Cette journée devrait permettre de sensibiliser petits et grands. 

    Pour attirer le chaland, tout un programme: initiations sportives, découverte du miel, animation sur le tri sélectif et le gaspillage alimentaire, atelier jardinage, préparations culinaires, jeux de société...

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  • Corbillard en goguette sur le bd de Rochechouart...

    Façade nord du lycée Jacques-Decour, boulevard de Rochechouart. Le stationnement du tronçon de ce boulevard sur le 9e arrondissement situé entre la rue Bochart de Saron  et le square d’Anvers est réservé à la montée et la descente des touristes ; il s’agit donc d'un stationnement très ponctuel des autocars. Ce matin-là, il faisait beau, ensoleillé même, ce qui avait eu pour conséquence de rendre gratuit le stationnement résidentiel dans les rues de Paris (22 février). Certains en profitaient. 

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    Il est rare de voir un corbillard en stationnement en ces lieux ! Au-delà du sourire que ce beau bus anthracite rutilant a suscité et de la photo que vous voyez ci-dessus, nous avons eu envie de faire marcher notre imagination. Enquête sur la présence d’un corbillard derrière plusieurs cars de tourisme…. 

    Corbillard… : présence d’une église à proximité ? Non, la plus proche est Saint-Jean de Montmartre, et le service de pompes funèbres aurait eu l’autorisation de stationner sur la place des Abbesses. 

    Corbillard… : enlèvement d’une dépouille à la morgue d’un hôpital…? Non, l’hôpital Lariboisière dispose certes d’une chambre froide mais également d’un stationnement dans l’enceinte de l’hôpital, accessible par le boulevard de La Chapelle. Donc, non.

    En revanche, le défunt peut être encore à son domicile en attendant les services funéraires et le voyage vers sa dernière demeure. Sauf que là, nous sommes derrière le lycée Jacques-Decour, pas de résident, et pas d’accès de ce côté-ci.

    Corbillard…. On ne peut pas imaginer raisonnablement que le défunt ait eu envie de faire un tour à Montmartre avant de rejoindre sa destination ultime, quelle qu'elle soit dans un des trois cimetières montmartrois (Le cimetière du Calvaire ou autre, Saint-Vincent et de Montmartre ou au Père Lachaise).

    Corbillard… Un employé de la Maison Borniol (Pompes funèbres Henri de Borniol http) qui profiterait d’un creux dans son emploi du temps pour faire un tour sur la Butte ? Pourquoi pas ? Ou bien convaincu que la famille du défunt, venue d’une lointaine province française, avait besoin de se changer les idées, il l’aura convaincue de profiter de l’occasion pour une visite dans la capitale… 

    Une heure plus tard, ils visitaient encore. 

     

     

     

  • Nouveaux modes de déplacement: que dit la législation?

    Où circuler avec les gyropodes, trottinettes électriques et autres appareils de mobilité motorisés ?

    De nouveaux engins de déplacement individuel équipés d'un moteur, tels que les gyropodes, les trottinettes électriques, les mono-roues électriques (gyroroues), les hoverboards... circulent, tantôt sur la chaussée, tantôt sur les pistes cyclables et bien  souvent sur les trottoirs, et parfois relativement vite, générant une certaine frayeur parmi les usagers traditionnels. Dans l'attente d'une réglementation spécifique, l'Institut national de la consommation a fait le point sur le cadre juridique actuellement applicable. Nous vous en proposons une synthèse.

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    Que dit la réglementation ?

    Pour le code de la route, le terme "véhicule à moteur" désigne tout véhicule terrestre pourvu d'un moteur de propulsion. Le code des assurances soumet à l'obligation d'assurance tout véhicule terrestre à moteur, mais ne fait aucune mention du lieu de circulation (trottoir, chaussée...).

    Ces engins ont-ils le droit de circuler sur la route ?

    NON, car selon le code de la route les engins motorisés doivent faire l'objet d'une réception administrative pour être immatriculés et être autorisés à circuler sur les voies publiques. Or, ces nouveaux engins motorisés ne font pas l'objet d'une réception administrative. Par ailleurs, le code de la route interdit aux véhicules non soumis à réception et pouvant excéder 25 km/h de circuler sur les voies publiques ouvertes à la circulation.

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    Ont-ils le droit de circuler sur les trottoirs ?

    NON, en principe. Mais il semble qu'une certaine tolérance des forces de l'ordre à leur égard soit pour l'instant de mise. En tout état de cause, les règles de bon sens doivent s'appliquer pour ne pas gêner les piétons. Ainsi, ils doivent circuler à l'allure du pas (que l'on estime à 6 km/h). Il existe une exception : les personnes handicapées qui circulent à l'allure du pas en fauteuil roulant électrique.

    Ont-ils le droit de circuler dans une zone piétonne ?

    NON, en principe. La règle est la même que sur les trottoirs.

    Ont-ils le droit de circuler sur les pistes cyclables ?

    NON, en principe. Toujours selon le code de la route, la piste cyclable est exclusivement réservée aux cycles à deux ou trois roues et sans moteur. Toutefois, peuvent y circuler les engins à pédalage assisté, équipé d'un moteur auxiliaire électrique d'une puissance nominale continue maximale de 0,25 kilowatt. Mais, un vélo électrique dont l'assistance ne se coupe pas au-dessus de 27,5 km/h (25 km/h + tolérance de 10%) doit être immatriculé et homologué par le fabricant. Ces engins ne répondent pas à la définition du cycle et ne peuvent donc pas circuler sur les pistes cyclables.

    Faut-il souscrire une assurance spécifique ?

    La responsabilité civile de l'utilisateur peut être engagée en cas de dommages causés à autrui. La question de l'assurance est donc très importante, mais en l'absence d'une qualification clairement définie, la réponse des assureurs sur le type d'assurance à souscrire est variable. Moralité : il faut bien relire ses contrats et interroger son assureur.

    Quid des engins sans moteur tels rollers, trottinettes, skateboards ?

    Leurs utilisateurs sont assimilés à des piétons. Ils ne doivent donc pas circuler sur la route mais sur le trottoir en respectant une obligation de bon sens et de prudence (allure au pas, ne pas gêner les piétons). Par ailleurs, ils doivent aussi respecter les feux tricolores et emprunter les passages protégés. Dans les textes, un utilisateur qui mettrait délibérément en danger la vie d'autrui risque une peine d'un an d'emprisonnement et une amende de 15 000 €. Mais, ça, c'est dans les textes...

    On comprend bien que le partage des usages de la voirie ne peut se faire que dans le respect et la tolérance des uns et des autres, en attendant - peut-être - une réglementation plus précise !

    Voilà, vous êtes désormais au top pour vous déplacer sur ces engins. Pour plus d'informations, cliquez ici.

  • Fermeture du kiosque de Barbès pour travaux

    Ce vendredi 20 décembre, le kiosque à journaux de Barbès va fermer pour un mois environ. Cette fois, la fermeture est  programmée de longue date, et c'est pour la bonne cause. En effet, l'ancien kiosque, fort vétuste, va disparaitre au profit d'un kiosque nouveau modèle, de même dimension que celui récemment installé place du Château Rouge.

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    Samir Lebcher devant son kiosque

    La réouverture devrait se faire fin janvier 2019. On retrouvera un kiosque plus grand et plus lumineux et surtout plus ergonomique pour son kiosquier, Samir Lebcher, qu'on retrouvera, lui et son employé, avec le plus grand plaisir, l'an prochain donc.

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    Le nouveau kiosque place du Château Rouge

  • Dans la cour de la mairie du 9e...

    Aujourd’hui nous vous proposons deux brèves relatives à la mairie du 9e arrondissement. Des événements très différents que nous nous amusons à regrouper. Ils ont cependant un point commun, ils ont lieu dans la cour de la mairie du 9e !
     
    D’abord, l’Histoire avec un grand H et les militaires, parmi les plus grands (à prendre dans l’acception que vous souhaitez). En effet la commémoration rituelle de l’Appel du 18 juin, lancée par le Général de Gaulle sur les ondes de la BBC à 18 h 30 le 18 juin 1940, aura lieu dans la cour de la mairie du 9e à 12 h, en présence de Laurent de Gaulle
    Un petit rappel des circonstances ? C’est ici
     
    PS : difficile à repérer, ce Laurent est un petit neveu du Général…. petit fils du frère cadet, Jacques, du Général. 

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    C'est où ?
    Cour de la mairie du 9e, 6 rue Drouot
    C'est quand ?
    Jeudi18 juin, à 12 h
     
     
    Ensuite, la musique, avec un grand M, illustrée par un événement original qui rebondit sur la période de confinement que nous avons tous vécu. Stéphane Sénéchal, chanteur lyrique professionnel, a offert un concert gratuit à ses voisins depuis la fenêtre de son appartement situé dans le 9e, pour leur offrir un moment de liberté. Dimanche prochain, 21 juin, c’est encore dans la cour de la mairie du 9e qu’il se produira pour le plaisir des habitants, à 14 h 30. Entrée gratuite mais inscription obligatoire auprès de la mairie du 9e.

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    (pour illustrer les concerts du confinement cet article de BFMTV du 27 mars)
     
    C'est où ?
    Cour de la mairie du 9e, 6 rue Drouot
    C'est quand ?
    Dimanche 21 juin, à 14 h 30
     
  • Exposition : ”Les toits de Paris”

    La Mairie du 9e propose une exposition sur : Les toits de Paris ; Les savoir-faire des couvreurs-zingueurs parisiens et ornemanistes associés. Cette exposition consacrée a ce zinc si caractéristique de l'horizon parisien ouvrira ses portes à la Mairie du 9e, le 6 février prochain, et vous pourrez la visiter jusqu'au 23 février.

    Cette exposition est un soutien à la candidature des couvreurs-zingueurs parisiens et ornemanistes associés, à l'inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO, une candidature supportée notamment par Delphine Bürkli, la maire du 9e arrondissement.

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    C'est où ?

    Mairie du 9e, 6 rue Drouot

    C'est quand ?

    Du 6 février au 23 février 2019

  • ”Embellir Paris” : à vous de choisir

    Vous avez jusqu'à demain 14 mars pour choisir vos projets artistiques préférés dans le cadre de l'opération baptisée "Embellir Paris". Nous l'avions évoqué dans notre article Paris s'embellit... et n'a pas oublié nos quartiers !, du 9 novembre 2018. Deux sites, parmi les vingt retenus pour l'opération, nous intéressent particulièrement. En effet, le premier se situe à l'angle de la rue Ambroise Paré et de la rue Guy Patin (10e), et le deuxième sous le viaduc du métro, boulevard de la Chapelle, sur le parcours de la Promenade urbaine, entre Barbès et La Chapelle (10e/18e). 

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    "Canopée Cyclo-poétique", proposition de Paule Kingleur et Paris Label

    Lancée le 8 mars dernier, la phase de vote par le public s'achèvera donc demain. Pour voter, il suffit de se rendre sur le site dédié et de se prononcer sur les oeuvres en compétition. Parmi ces propositions, au nombre de dix-sept pour l'angle de rue Ambroise Paré-Guy Patin et de quatorze pour le boulevard de la Chapelle, il y a du meilleur et du pire, nous vous laissons juges.

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    "Botanica", proposition de Caddous & Alvarez