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Action Barbès - Page 656

  • Le graffeur Thoma Vuille

    Les balades dans les articles et même dans les archives du Monde sont source de découvertes.  Par exemple, tenez : nous venons de découvrir - d'autres le connaissaient sans doute avant nous... - le nom de l'auteur du gros matou jaune qui se dore au soleil couchant sur les larges souches de cheminée d'un immeuble du boulevard de Magenta.

    Regardez

    photo - CHAT CHAT CHAT 16 avril 2009.JPGphoto - CHAT CHAT CHATdétail 16 avril 2009.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ci-dessus le 16 avril 2009, et ci-dessous, le  27 octobre 2005

    photo - CHAT CHAT de Thomas Vuille 27 oct 2005.JPGphoto - CHAT CHAT détail de Thomas Vuille 27 oct 2005.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et écoutez ce que dit l'artiste de son travail :

    Notre stock de photos faites tout au long des années d'existence de notre association renvoie à des sujets que nous n'avions pas imaginés. Ici, bien sûr, ce sont les façades du Louxor qui étaient visées et non le Chat de Thomas Vuille, apparu presque par hasard.

  • Carrefour Barbès : le chantier Louxor s'installe

    passage piéton chapelle web.JPGNous savions que l'installation des algécos étaient prévues pour l'été.  Mais les informations précises quant à la pose des palissades, l'espace pour le cheminement des piétons, la durée de ces travaux d'installation, nous les devons à la rencontre fortuite avec un responsable du chantier.  Jacques Bravo, maire du 9e, avait pourtant demandé lors de la réunion du Comité de pilotage Barbès le 17 mars dernier que les habitants du quartier soient régulièrement informés des modifications et nuisances inévitables  pour un chantier de cette envergure. L'idée avait été approuvée.

    panneau 5-7-10.JPGDès que les palissades ont été installées en début de semaine, nous avons trouvé l'espace dédié au cheminement très étroit. Nos inquiétudes ont été confirmées par les faits : ce mercredi, jour de marché sur le boulevard de La Chapelle, autant dire que beaucoup choisissaient de marcher sur la chaussée. Poussettes et caddies ne font pas bon ménage. Le passage est si étroit qu'une seule personne à la marche un peu lente crée un encombrement. Nous nous sommes informés auprès des responsables de chantier. Cette installation devrait durer un bon mois, le temps de déposer les algécos le long du Louxor, boulevard de La Chapelle. Ensuite, le minimum réglementaire de 1,40 m sera respecté. (voir affiche placardée sur place)

    Nous avons également contacté Xavier Simonin, directeur adjoint du cabinet du maire du 10e qui reste à l'écoute de nos remarques. Un point sur la situation sera  fait début septembre.

    Côté circulation des voitures, les deux files ne se reconstituent qu'après le chantier. L'interdiction de stationner le long du métro n'est pas respectée pour le moment. Mais soyons patients, le chantier ne fait que démarrer. Toutefois, il nous semble qu'il serait judicieux de réserver quelques places pour les véhicules des entreprises du chantier, afin d'éviter qu'ils se retrouvent sur le trottoir un peu plus loin....Affaire à suivre donc.

    Nous sommes aussi très sensibles à tous vos commentaires et suggestions. C'est votre quartier, vous le parcourez quotidiennement, dites-nous ce que vous pensez de la situation au fur et à mesure de la progression des aménagements.

    En ce qui concerne les pistes cyclables :

    • boulevard de La Chapelle, elle disparaît complètement tout le long de la palissade et reprend plus loin, où la bande de granit a été maintenue, et
    • boulevard de Magenta, elle est interrompue au niveau du feu tricolore face au faubourg Poissonnière. Elle passe alors sur la chaussée. Malheureusement les cyclistes ne voient pas, ou ne comprennent pas la flèche récemment collée sur la piste et continuent leur route comme d'habitude, tentant en vain et de façon dangereuse de se frayer un passage parmi les piétons et les usagers des bus, en attente à l'arrêt.

    Nous demandons aux services de la voirie d'améliorer la lisibilité de cette déviation imposée par l'emprise du chantier sur le trottoir.

    piste cyclable sur chaussée Magenta web.JPG

     

    fin de piste magenta web.JPG

  • Pub', pub' et encore pub'

    Un article lu dans le Nouvel Obs en ligne nous permet de reprendre notre article sur la publicité envahissante en ville, paru dans le dernier numéro du bulletin d'informations d'Action Barbès (voir la marge de droite, N° 24).

    Il s’agissait, cette fois, d’une action du collectif anti-pub des Déboulonneurs de Paris. Voyez la courte vidéo qui relate l’interpellation de quelques uns de ses membres devant un kiosque de la Ville, sur le parvis de la Gare Montparnasse, vendredi 25 juin.


    Dans l'article de notre journal, Charlotte Nenner, élue du 10e dans la précédente mandature et présidente de l'association Résistance à l'agression publicitaire,  dénonçait la faiblesse des autorités municipales qui ont cédé aux requêtes des publicitaires et au lobbying des marques toujours en quête de nouvelles surfaces de communication. Elles sont là dans leur rôle. En revanche, la Ville se doit, dans un premier temps, de fixer les règles et ensuite de se donner les moyens de les faire respecter. Mais, c'est une autre affaire, particulièrement en temps de réduction budgétaire.

    Il semble que le sujet revienne sur le devant de la scène. Pas plus tard que jeudi dernier, dans la presse, on pouvait lire « Les Parisiens veulent mettre la pub au pas » (Le Parisien du 24 juin).

    Pourquoi ? C’est en raison de la relance des groupes de travail sur l’élaboration d’un nouveau règlement local de la publicité. (RLP)  Un nouveau ? Mais de qui se moque-t-on ? Tout le travail de réflexion, de concertation, de négociation même, car la réduction des dimensions des panneaux lumineux, la fréquence de leur rotation (pour les panneaux déroulants), les horaires de « fermeture », etc., avaient été durement négociés avec les parties impliquées dans cette réglementation. Alors ? Pourquoi toujours refaire ce qui a été fait dans de bonnes conditions ? Qui a intérêt dans ce dossier à ce que les règles soient revues de fond en comble, avec l’idée, bien sûr, que la balance penchera cette fois en faveur des afficheurs ?

    St Vincent de Paul aires motos bilatérales près Magenta web.JPGA la tête des groupes de travail, Danièle Pourtaud, adjointe de B. Delanoë au patrimoine. Pauvre patrimoine ! Les annonceurs ne craignent pas d'implanter leurs panneaux 4x3 (cela fait quand même 12 m2, soit la taille d'une chambre banale dans un appartement récent, juste pour faire image...) là où passe le plus grand nombre de personnes, indifférents à la présence ou non de monuments ou de sites classés, car être vue est bien la fonction essentielle de l'affiche.

    Comme nous l'évoquions dans notre bulletin, la tendance actuelle nous semble être l'apparition de plus en plus fréquente de panneaux publicitaires sur les vitrines ou les murs aveugles des boutiques.  Dans quelle rubrique tombe cet affichage ? S'agit-il de la vente d'un espace privé (la vitrine) à un affichiste ? A quelle règle cet affichage est-il soumis ? Il faut se souvenir qu'en 2006, lors des négociations sur le RLP avorté, tous les petits panneaux Insert étaient illégaux. Ils envahissaient toutes les vitrines peu à peu, mais dans l'illégalité. Depuis lors, la mairie de Paris les a autorisés ! Faute de pouvoir les faire ôter, peut-être, ou bien par le jeu du donnant-donnant sur un autre sujet. Tout est possible. Cette constatation de faiblesse municipale, de laisser-faire face aux pressions, nous laisse perplexes sur la reconquête de l'espace public et pessimistes quant aux usages démocratiques dans notre ville.

    Ci-dessus, au chevet de l'église Saint-Vincent-de-Paul, cet hiver, un panneau d'affichage dominait les palissades du chantier de voirie. Ci-dessous, des panneaux Insert sur les vitrines d'un hôtel du quartier (faubourg Poissonnière).

     

    insert 2.JPG

    Insert.JPG

     

  • des vélib' pour les agents de la Ville

    Les agents de la Ville de Paris vont-ils apprécier les efforts que leur employeur fait pour leur santé ? On dit en effet que se déplacer à vélo est bon pour la forme...

    220px-Velibvelo1.jpg

    La mise en place du plan de déplacements de l'administration parisienne sera l'occasion pour la Ville de poursuivre et de développer la pratique du vélo auprès de son personnel. C'est ainsi que Paris se dote de vélos pour les déplacements de certains de ses agents sur le terrain (déjà 400 vélos sont disponibles), elle déploie également du stationnement pour les vélos dans ses différents sites et encourage la mise en place de mesures favorisant l'usage de la bicyclette dans les établissements qui relèvent directement ou indirectement de son autorirté les bailleurs sociaux, les sociétes d'économie mixte ) Savez-vous que les abonnements annuels Vélib' sont remboursés pour les agents municipaux ?

    Certes, c'est une goutte d'eau. Les loyers sont si élevés que peu des agents de la Ville sont en capacité de se loger à Paris, si ce n'est dans le parc de logements sociaux.  C'est toutefois une mesure sociale dans une époque qui en manquent cruellement.

    Pour en savoir plus sur les plans de déplacements entreprise, dit PDE.

  • Du bruit sous mes fenêtres

     

    Dès que vient l'été, que les fenêtres sont ouvertes,- admettons que cette année, la chaleur ne nous a pas beaucoup incités à ces extravagances - chacun sait que les rues s'emplissent de musiques et de l'écho des voix des fêtards de toutes sortes. On le tolère jusqu'à tard le soir, on s'en plaint jusqu'à tard dans la nuit, parfois... Mais de jour ? Qui appelle les policiers pour un tapage diurne ? Un malade cloué au lit pour les aboiements du chien de ses voisins peut-être ?

    Quelle mouche a piqué ces policiers du Ve arrondissement de Paris dont Benoît Hasse relatait l'intervention dans le Parisien du 18 juin dernier? Ils ont bel et bien interpelé un musicien de 25 ans, parce qu'il jouait de la guitare dans la rue..., puis confisqué son instrument avant de le relâcher.

    Près de la rue de la Huchette, les restaurants sont nombreux, les touristes y déambulent tranquillement, les bruits sont divers et la guitare de ce jeune italien, n'était certainement pas le plus dissonant.

    Y aurait-il dans le coin une éminence dont les forces de l'ordre en civil - si l'on en croit l'article du Parisien - assurerait la tranquillité ?

    On aimerait que les policiers mettent en œuvre le quart de la moitié de cette rigueur à faire appliquer les règles de l'occupation de l'espace public aux milliers de buveurs nocturnes qui bercent notre sommeil du doux écho de leur voix de rogomme .... au moins quand les premières heures de la nuit ont déjà sonné.

    photo - 2010 04 10 Ave Trudaine Le Paprika terrasse.JPGPour vous en convaincre, parcourez le site de l'association Accomplir qui tente de faire respecter ces règles dans le quartier des Halles.  Voir également leur Lettre n°67 en dernière page et l'article du Parisien, sous la plume de Catherine Ballé, qui relatait un CICA houleux en novembre dernier. Le problème perdure malgré tout. Le souci de cette association est de faire respecter les règles aussi bien d'occupation de l'espace public par les terrasses que de respect de la tranquillité du voisinage.

     

    Un récent arrêté du Préfet de police, Michel Gaudin, datant du 10 juin 2010, précise pourtant quelques principes :

    - La vente à emporter sur la voie publique de boissons et produits de restauration rapide est interdite après 0h30.

    - Sans autorisation spéciale, certaines dates sont à marquer d'une pierre blanche, les nuits du 14 au 15 juillet, comme la suivante, la nuit du 24 au 25 décembre et la nuit de la Saint-Sylvestre.

    - Des autorisations d'ouverture, entre 2 h et 5 h peuvent, à titre exceptionnel, être accordées aux établissements à vocation nocturne, à condition qu'il n'en résulte aucun trouble pour l'ordre public.

    - Ces autorisations excluent, le cas échéant, les terrasses, où toute activité doit cesser à 2 h.

    - Tous les établissements de divertissements (théâtres, concerts, music-halls et cinémas) et de jeux (sauf autorisation ministérielle) doivent  être fermés à 0h30.

    Il n'est pas question de faire fermer tous les lieux de convivialité, comme certains détracteurs le reprochent à l'association Accomplir, mais plutôt de trouver un juste milieu qui permette à chacun de vivre à Paris, selon ses goûts et ses besoins.

    Nous reviendrons sur cette problématique qui fait couler beaucoup d'encre et qui fera l'objet de réunions à l'automne... Affaire à suivre donc.