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Action Barbès - Page 555

  • Nous, on a aimé...

    D'accord, vous pouvez penser que nous sommes partisans, que nous devrions montrer plus de retenue en période de campagne législative.... oui, sans doute. Mais cette façon de faire de la politique est inovante et se servir des réseaux sociaux pour diffuser de l'information prend ici une forme assez réjouissante. Nous étions allé voir à l'automne Christophe Caresche, pour mieux le connaître. Il est devenu le candidat de la partie du 9e arrondissement, séparé de la 1ère circonscription de Monsieur Lellouche, celle qui vote le plus à gauche dans le 9e et qui rejoint dont la 18e circonscription, où Christophe Caresche est  député sortant.

    C'est la lecture de Libération qui nous a fait découvrir sa vidéo de campagne, nous vous la présentons ci-dessous. Laissez vous guider comme dans un jeu vidéo, en cliquant sur les options proposées.

  • Quand deux images se superposent et nous contrarient...

    En avril de cette année, une opération de promotion des voitures Twizy de marque Renault était venue alimenter la polémique autour de la place de l'automobile à Paris, brouillant ainsi l'image que souhaite donner la Ville d'un meilleur partage de l'espace parisien entre les différentes formes de locomotion. Pourquoi cette autorisation donnée à une enseigne commerciale bien lisible ? C'est la question qu'a posé Sylvain Garel au conseil d'arrondissement du 7 mai dernier. Voir ci-dessous le texte de sa question.

    Il y souligne notamment que les riverains se plaignent de la fréquence des animations commerciales. En parallèle, nous pouvons collectivement souhaiter que les rues parisiennes ne prennent pas l'habitude des villes moyennes en région, où il n'est pas rare que des amplificateurs suspendus au-dessus des boutiques et des magasins diffusent une musique sensée transmettre bonne humeur et envie de consommer à une clientèle venue faire du shopping. On oublie les riverains soumis toute la journée à cette diffusion musicale.... 

    Ici, les voitures occupaient physiquement l'espace public. On pourrait ainsi promouvoir les voitures automobiles en plein coeur d'un quartier vert et dénoncer les nuisances qu'elles provoquent à longueur d'année ? Qu'a répondu la mairie du 18e à la question de Sylvain Garel ?

      En s’inscrivant depuis dix ans dans la promotion des Quartiers verts et des opérations Paris respire, la Mairie de Paris vise notamment à redistribuer l’espace au profit des circulations « douces » et des transports en commun. Elle doit veiller également à la cohérence politique des messages adressés aux riverains.

    document?id=12305&id_attribute=111Or, le 13 avril 2012, un concessionnaire Renault exposait huit voitures Twizy à Montmartre, investissant la place des Abbesses en plein Quartier vert.

    Autrement dit, l’espace public a été investi, à des fins de promotion commerciale, par un modèle de véhicule privé, en contradiction totale avec l’engagement et les efforts déployés par la Mairie de Paris.

    De plus, ce modèle est l’exemple même de la fausse solution à la saturation déjà effective des rues parisiennes : avec deux occupants maximum, il limite considérablement la possibilité d’auto-partage.

    Electrique, il fait la promotion indirecte de l’énergie nucléaire.

    Cette animation commerciale n’est d’autant pas la bienvenue que les riverains se plaignent d’un nombre toujours croissant d’opérations commerciales et qu’un vœu a déjà été déposé et voté par la majorité lors du Conseil d’arrondissement le 30 janvier 2012 contre la marchandisation de l’espace public à Montmartre visant à y réguler les animations commerciales en particulier place des Abbesses.

    Sylvain GAREL et les élu-e-s du groupe EELV demandent au Maire du 18e comment une telle opération commerciale a-t-elle pu être autorisée ?

    La réponse de l'exécutif a été des plus claires. Il résulte qu'aucune autorisation n'avait été demandée, donc en conséquence, aucune autorisation n'a été accordée. L'enquête démontre que le concessionnaire Renault est un fraudeur, qu'il a occupé l'espace public à son gré. L'opposition municipale UMP a même déclaré que cette opération s'apparentait à de la vente à la sauvette. Ni plus, ni moins. L'élu Vert a promis que les voitures de Renault ne repartiraient pas indemnes s'il prenait l'envie au concessionnaire sans vergogne de renouveller une telle opération en faisant fi des règles qui protègent l'espace public. Le maire Daniel Vaillant a fait une lettre ferme de prostestation à Renault.
    Qu'on se le dise !
  • Les rideaux de douche des cafés parisiens auraient encore de beaux jours devant eux

    Il est assez rare qu'une décision de justice soit aussi commentée, et de surcroît négativement, avec une telle insistance, quand elle concerne de simples terrasses de café.  Cinq établissements parisiens, qui étaient dans le collimateur de l'association Droits des non fumeurs, ont eu gain de cause aux yeux des juges de la cour d'appel de Paris (relaté dans Le Parisien du 11 mai) . Ainsi la preuve ne serait pas apportée que les espaces extérieurs bâchés des brasseries et cafés seraient des lieux fermés. Si les juges de la cour d'appel de Paris sont aussi peu convaincus par les arguments des non fumeurs, pourquoi ne pas retourner la démonstration ? Ces espaces sont-ils des lieux ventilés dans lesquels les consommateurs non fumeurs sont à l'abri du tabagisme passif, que la loi qui interdit de fumer dans les lieux fermés et un tant soit peu fermés (par exemple les halls de gare et même les quais...) avait pour objectif de supprimer ?

    C'est le froid et le profit plus que le souci de la fumée et de la santé qui auront eu le dessus dans cette affaire.
    Chronologiquement, les fumeurs sont sortis à l'extérieur du café dans un premier temps pour "s'en griller une" en janvier 2008 (application de la loi sur l'interdiction de fumer dans les bars). Les cafetiers leur ont installé quelques chaises et tables dehors, devant l'établissement ou devant la terrasse fermée. C'est ainsi que les terrasses prenaient de l'ampleur, même dans des espaces où jamais on ne les aurait imaginées. Une fois assis, à la première bise venue, les fumeurs ont ressenti le froid. Les propriétaires ou gérants de bars leur ont installé des chaufferettes sur pied, en applique ou suspendues. On commençait à vouloir chauffer la rue... Quel gaspillage honteux ! "On pourrait peut-être fermer un peu pour confiner les calories en terrasse?" Les cafetiers ont alors investi dans les bâches et rideaux transparents pour refermer leurs terrasses et protéger les consommateurs fumeurs, tout en jetant un oeil inquiet sur la facture de gaz et bientôt d'électricité, car les chaufferettes au gaz devront disparaître en janvier prochain. On ne peut nier que leur investissement ait été lourd et pèse dans la balance à l'heure de rationaliser le dossier.

    paris,terrasses,cafés,bâches,interdiction-de-fumerTout cela est navrant, à l'heure où l'on dénonce pêle-mêle notre facture énergétique, l'emploi majoritaire du nucléaire dans la production électrique, les achats d'électricité à l'étranger lors des pics de consommation, le manque d'investissement dans les énergies alternatives, etc... il se trouve encore des juges pour baisser la garde face au lobbying des cafetiers-limonadiers et autres investisseurs du secteur. Car ne nous méprenons pas, les grandes enseignes de restauration, rapide ou non, les brasseries à établissements multiples, les cafés qui ont pignon sur rue et leurs terrasses tentaculaires sont souvent du capital anonyme et sont la propriété de fonds de placement et autres sociétés d'investissements. Difficile dans ces conditions de discuter avec le patron. Celui-ci est devenu un gérant qui doit rentabiliser l'affaire selon les exigences du financier au risque de perdre son job. Une donnée à prendre en compte.

    Toujours à propos des terrasses, une petite victoire tout de même d'associations de riverains de la rue Montorgueil: la Cour d'appel de Paris a refusé que les commerçants occupent totalement les trottoirs de cette rue piétonne "circulée" comme aime à le rappeler Jacques Boutault maire du 2e. Voir l'article de Métro du 16 mai à ce sujet.

  • Et les salons de massage avec les beaux jours, qu'en est-il?

    Question un peu coquine ? Pas franchement, non. Il nous a toujours semblé que l'apparition, ou la floraison récente de tous ces salons de massage dans quelques rues du 9e et du 10e, pour ne parler que ce celles-là, parce qu'elles sont dans des quartiers que nous connaissons bien, n'avait rien d'un renouveau des arts du bien-être et du délassement par des mains expertes. Encore que... il y a délassement et délassement et plusieurs façons d'y accéder.

    Nous avons noté que quelques unes de ces officines discrètes avaient baissé le rideau, notamment rue Condorcet. Sans vouloir montrer du doigt les soins relaxants, ni stigmatiser un besoin contemporain de souffler un peu entre deux rendez-vous... nous avions néanmoins eu quelques doutes sur la concentration locale des salons de massage, à prédominance asiatique, si cette tradition s'enracine en Asie, dans  notre quartier depuis plusieurs années. Un récent flash de la préfecture de police nous donne en partie raison.

    PP flash du 11 mai 2012 à 13hPréfecture de police

    Quand les massages dérapent, la police intervient…

    Les policiers du service départemental de police judiciaire du 92 (SDPJ) ont mis au jour les pratiques peu ordinaires qui avaient cours dans un salon de massage à Boulogne-Billancourt (92).
    De nombreuses surveillances menées par les policiers du SDPJ ont permis d’obtenir le témoignage de cinq « clients » qui ont reconnu avoir bénéficié de prestations sexuelles tarifées de deux masseuses de cet établissement.
    Le 9 mai, la gérante, âgée de 44 ans a été interpellée dans son salon pour proxénétisme aggravé ; 500 euros ont été saisis.
    Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont découvert 16 000 euros ainsi que de nombreux titres de propriété asiatiques ; le groupe d’intervention régional des Hauts-de-Seine (GIR 92) a été co-saisi de l’enquête patrimoniale.

    Ce n'est pas vraiment notre pudibonderie qui nous fait  relater cette info, mais plutôt le souci de faire entrer l'impôt dans les caisses de l'état - là il y a manifestement des revenus non déclarés- et le respect de la personne humaine, car nous doutons que les masseuses employées dans ces salons aient toujours le choix du type de prestation dont leur client va pouvoir jouir.

     

  • Autolib' gagne le quartier

    A l'époque où des emplacements avaient été proposés à la concertation, réunions restreintes avec les conseils de quartier,  les habitants motivés ou leurs associations, il était question d'installer une station Autolib' à l'extrémité nord du faubourg Poissonnière, côté 10e. On avait également suggéré les abords de l'hôpital rue Guy Patin. La zone autour du carrefour Barbès n'avait pas été particulièrement bien dotée au début de la réflexion. On attendait que le phénomène se développe, voir comment les Parisiens ou les touristes allaient s'approprier la formule. Pour l'instant, la station faubourg Poissonnière n'a pas encore été implantée. Ce sont les réseaux de ErDF ou GrDF qui sont en cours de rénovation ou modernisation, côté 9e plutôt. Nous ne savons pas à ce jour si elle se réalisera.

    paris,autolib,chantier,poissonnière,magenta,patin,lariboisièreC'est donc avec surprise que nous avons découvert des travaux en vue d'une station Autolib' juste devant le siège de notre association, face au numéro 11 de la rue Guy Patin, le long de la maternité de l'hôpital. Les nombreux chantiers qui ont fleuri dans notre quartier, les trois arrondissements confondus, ont totalement fait passer inaperçu celui-ci. La présidente d'Action Barbès qui ne connaît que la bicyclette, en l'occurrence les Vélib', va pouvoir sortir les jours de pluie....  N'y voyez aucun favoritisme car elle ne s'en était pas rendu compte. Un comble !L'adjointe chargée de la voirie dans l'arrondissement n'a été prévenue que tout récemment de l'installation de cette station sans connaitre la date de début des travaux.

    Il nous semble qu'une station près de la sortie de l'hôpital Lariboisière aurait peut-être été plus judicieuse, car tous les visiteurs ne sont pas aptes à enfourcher un Vélib'. Proposer les deux possibilités, en plus des taxis, ne semblait pas excessif. On nous a aussi expliqué que la présence de l'établissement du Don du sang présentait quelques contraintes dont il faut tenir compte. En un mot, on manquait de place. Les clients du marché de La Chapelle sont-ils aussi des clients potentiels des Autolib' ? A voir. C'est sans doute la station de métro qui a créé le besoin, la fameuse intermodalité !
    Espérons que les futurs cinéphiles du Louxor soient aussi des clients potentiels !

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