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sémaest - Page 4

  • Un deuxième commerce "Vital'Quartier" rue de Maubeuge, au 83

    paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartierAprès la boutique "Une fée dans l'atelier" ouvert en février 2011 (voir notre article sur le groupe de travail local en faveur du commerce), c'est un commerce de produits italiens qui a été inauguré au 83, rue de Maubeuge jeudi 11 octobre par le maire du 10e. De nouveau, il s'agissait d'un local en mauvais état, vide et sans preneur de bail en vue, qu'a acheté la Semaest dans le cadre de l'opération Vital'quartier.  Rappelons le, cette société d'économie mixte de la Ville de Paris a pour mission de lutter contre la mono activité commerciale. Nous avons fait un tour d'horizon des activités de la SEMAEST dans le blog en janvier dernier, d'un clic retrouvez notamment le périmètre d'intervention. (sur la photo de gauche à droite,  Philippe Ducloux, Président de la Semaest, Alexandra Cordebard 1ère adjointe, Rémi Féraud maire du 10e, Elisabeth Carteron présidente d'Action Barbès et Hélène Duverly adjointe chargée du commerce)

    Toutefois on ne peut pas ignorer qu'à côté de ces efforts en faveur de la diversité, les magasins de vêtements de cérémonie ne cessent de tendre et d'ouvrir de nouveaux points de vente. Le dernier en date est au 4 rue du Delta, une petite boutique très exiguë, dont l'enseigne annonce qu'elle se proposera de faire des retouches. Depuis le début du mois, un ouvrier s'y activait en vue d'une ouverture prochaine. Les parois de la boutique bientôt garnies de panneaux sombres et de crochets en grand nombre ne laissaient pas beaucoup de doute sur l'activité.

    Ici, au 83 rue de Maubeuge (voir photo ci-dessous), réjouissons-nous de l'ouverture d'un commerce de bouche, Dascoli. Le patron est italien, originaire de Naples, et propose des produits de qualité choisis avec soin. Les jambons et les ravioli ont l'air bien appétissants... Nous attendons vos retours de critiques gastronomiques !


    paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartier       paris,10e,commerce,produits-italiens,maubeuge,semaest,vital'quartierL'action de la Semaest se poursuit efficacement rue de Dunkerque puisque les locaux de la librairie Nordest, de la quincaillerie Bricoroux,  de la boutique de reprographie au 36 ont été rachetés récemment à un même propriétaire. Le local du 37, une agence d'intérim fermée, a également été acheté. Il sera rénové puis commercialisé comme le 83, rue de Maubeuge. Des actions qui permettront d'éviter des hausses de loyer excessives pour ces commerces et donc de les maintenir dans notre quartier. 

    Notre quartier a plus de chance que le secteur Louis Blanc Aqueduc (également inclus dans la zone Vital quartier) qui n'a à ce jour vu que deux boutiques achetées pour être transformées en commerce de proximité (54,rue de l'Aqueduc, un local Bio et 264, rue du Faubourg Saint-Martin, le restaurant Louloucam).

    Pour bien comprendre les principes de l'action de la Sémaest et de l'opération Vital'quartier, il est recommandé de regarder cette vidéo très explicite, extraite de leur site :


    Film Semaest Vital Quartier par semaest

    Il existe de nombreuses mono-activités à Paris selon les quartiers : 
    - dans le 10e, on connait les salons de coiffure entre la mairie du 10e et Chateau d'eau les agences d'intérim rue de Maubeuge les boutiques de vêtements de cérémonie boulevard de Magenta et autour
    - dans le 11e les grossistes de textile - comme l'illustre la vidéo ci-dessus -
    - dans le 12e les boutiques d'informatique rue Montgalet pour ne citer que celles-la.

    Des rues ou mêmes des quartiers où se regroupent un même type d'activité ont toujours existé à Paris. Le faubourg Saint-Antoine est un cas d'école : il a longtemps abrité des ateliers de fabrication de meubles et des ébénistes. Il reste quelques voies privées ou semi-privées où se côtoient encore les magasins de vente. Plus guère d'ateliers de fabrication... Le regroupement par métier est un phénomène naturel. Il devient un problème quand il provoque la disparition des autres commerces et notamment ceux de bouche. 

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  • Vital'quartier, une action contre la mono-activité commerciale

    Une réussite dans le quartier Château d'eau Lancry – un échec dans le quartier Entre deux gares

    Rappelons que la Ville de Paris tente depuis quelques années de limiter les effets néfastes des quartiers de mono activité commerciale. La Semaest est chargée de mettre en œuvre cette politique dans le cadre de l'opération « Vital' Quartier2 ». Pas facile à orchestrer. Liberté du commerce oblige.
    Il s'agit d'acquérir des locaux commerciaux soit par un achat à l'amiable, soit en utilisant un droit de préemption après une DIA (déclaration d'intention d'aliéner), ou encore par la signature d'un protocole avec un acquéreur qui s'engage à maintenir une activité précise.
    Dans le 10e, deux secteurs ont été délimités il y a un peu plus de 3 ans :

    • Château d'eau Lancry et,
    • pour notre quartier, «  Entre deux gares » (carte).

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     Opération qui se terminera fin 2021.Une réunion en mairie le 11 janvier devait permettre de faire le point depuis la réunion initiale du groupe de travail local (GTL) en février 2010 (voir notre bulletin n° 23 de mars 2010 page 2).

     D’une façon générale, on note un ralentissement des ventes lié en grande partie à la période que nous traversons.

    Pour autant quelle évolution observe-t-on par chez nous?
    Contrairement au secteur Lancry qui se transforme et se dynamise, le secteur « Entre Deux gares » n’évolue pas (deux fois moins de transactions que pour Lancry - 27 en 2009). La Sémaest a donc peu d’opportunités d’intervention. Les boutiques de vêtements de cérémonie (bd de Magenta, Faubourg Poissonnière, rues de Dunkerque, de Rocroy, Ambroise-Paré) et  les agences d’intérim guettent les locaux qui se libèrent. N’oublions pas que le secteur comprend également l’autre côté de la gare du nord (quartier Louis-Blanc-Aqueduc) avec de très nombreux commerces exotiques et des boutiques de téléphonie dites call-box, ces dernières en forte augmentation.
    Des représentants du conseil de quartier Louis-Blanc étaient justement venus pour témoigner de cette situation. Ils ont rendu leur analyse : à leurs yeux, la Ville a une vraie difficulté à être informée suffisamment tôt d’une transaction. Les futurs acquéreurs sont, eux, très attentifs au marché, ils s'organisent et sont très réactifs. Résultat, aucune acquisition n’est possible.
    On se pose des questions : situation irréversible ? Certains en sont convaincus. Actions menées trop tardivement ? Peut-être, oui. Il aurait fallu démarrer dès la première mandature, pour enrayer la tendance.

    Par ailleurs, un autre point intéressant a été soulevé: le manque de cohérence, voire de communication, entre les différentes sociétés d’économie mixte (SEM) de la Ville. Les bailleurs sociaux ne se préoccupent pas de cette problématique lorsqu'ils louent les locaux en rez de chaussée. La Ville peine à travailler avec eux. Pourquoi ? Rémi Féraud le reconnaît volontiers : «  Il y a une cohérence à trouver. La Seamest devrait interpeller Lyne Cohen Solal (adjoint au maire chargée du commerce) et le maire de Paris à ce sujet. »

    Article 58 : Peut-être une aubaine.
    Jean-Pierre Leroux du conseil de quartier Louis-Blanc est revenu sur l’article 58 de la loi Dutreil 2005-882 du 2 août 2005 (décret d’application du 26 décembre 2007), qui a pour objectif la sauvegarde du commerce et de l’artisanat et la préservation de la diversité commerciale. Il s’agit de permettre aux communes de définir un périmètre d’usage de leur droit de préemption lors de la cession d’un fonds mais également applicable pour des baux commerciaux. Il a mené l’enquête auprès de quelques villes. On en est aux prémices. Certaines communes ont délimité un périmètre mais n’ont pas préempté pour autant. La Ville ne pourrait-elle s’emparer de ce texte et confier cette nouvelle tâche à la Seamest ?
    Hélène Duverly, chargée du commerce dans le 10e a mis un bémol : «  Aucune grande ville ne l’a fait et pour cause, elle se retrouverait avec un nombre de locataires à gérer ; les bailleurs ont des droits, il ne faut pas l’oublier. Une mesure hasardeuse, coûteuse et non démocratique». Ses propos demanderaient de plus amples explications, notamment sur l’aspect non démocratique de la procédure. Quoi qu’il en soit, ils n’ont pas convaincu les membres du CQ qui comptent bien faire adopter un vœu lors de la prochaine plénière pour le présenter en conseil d’arrondissement ! Toutefois le risque est grand que le maire du 10e ne fasse la même réponse, à savoir : « Je ne m'opposerais pas si le Maire de Paris voulait expérimenter l'article 58 dans notre arrondissement. Mais ce n'est pas au programme de cette mandature ! »

    C’est une affaire à suivre de près, et même à approfondir. Chercher les écueils, trouver les avantages…. Nous avons trouvé les détails du dispositif sur le site de la Chambre de commerce de Rouen. Ici
    Jusque là, il faudra attendre. Les prochaines échéances électorales ne pourraient-elles être l’occasion d’interpeller les futurs candidats aux législatives et notamment Seybah Dagoma, candidate du PS pressentie dans la 5ème circonscription (10e et 3e arrondissements) et adjointe actuelle du maire de Paris ?
    Pour revenir au terrain, vous pouvez surveiller, en attendant, l’avancement des travaux de remise aux normes du local 83, rue de Maubeuge, une récente acquisition de la Semaest.  C’est dans quelques mois seulement qu’on connaîtra le futur locataire et la destination du commerce.

    Prochaine réunion du GTL dans deux ans, soit tout près de la prochaine élection municipale.
    N’hésitez pas à appeler la Sémaest si vous entendez parler d’un local à vendre !! Ils sont preneurs.

  • Côté commerce : le GTL du 10e

    Le GTL du 10e, c'est le groupe de travail local, qui réunit régulièrement les élus dont la délégation touche le commerce de l'arrondissement et les acteurs locaux de la démocratie participative. C'est l'occasion pour la Société d'économie mixte d'aménagement de l'Est de Paris (la Semaest) de présenter un bilan de ses activités et de donner une image de la situation du commerce dans le territoire où elle remplit sa mission.

    Pour ce qui nous intéresse dans la réunion de ce soir, les zones observées seront le "quartier des deux gares" et le "quartier Chateau d'Eau Lancry".

    La réunion n'est pas vraiment publique, elle s'adresse aux personnes qui ont suivi les dossiers au fil du temps, et ce sont surtout les conseillers de quartier qui participent. Elle aura lieu ce mercredi à 18 heures, dans la salle des mariages de la mairie du 10e et Action Barbès sera repésentée.

    Concrètement, dans nos rues proches, l'opération Vital Quartier, a permis de racheter une boutique abandonnée au 69 rue de Maubeuge et de l'attribuer plus tard - après une rénovation respectant les normes environnementales de la Ville - à une jeune entrepreneuse, parmi les personnes qui s'étaient portées candidates. Dans notre bulletin d'informations, nous avions fait plusieurs articles sur cette boutique : dans le n°23 en mars 2010, pour annoncer le rachat du local par la Sémaest et dans le n°26 en février 2011, pour faire part de l'ouverture du commerce de Rebecca Gillot, "Une fée dans l'atelier".

  • Bingo, une nouvelle boutique de mariage !

     

     

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    Depuis peu de temps, quelques jours seulement, s'est ouvert une nouvelle boutique qui présente, y compris sur le trottoir, ses robes de cérémonie. Est-ce le printemps, la saison la plus propice aux noces en grandes pompes, qui favorise l'éclosion....?
    Le boulevard de Magenta, à l'angle de la rue de Dunkerque, là où des robes remplacent désormais des chaussures, est pourtant placé sous l'oeil vigilant de la Semaest dans un dispositif, appelé Vital quartier.

    L'action de ce dispositif, qui a principalement pour but de  maintenir la diversité commerciale, s'étend sur 10 arrondissements de Paris. Notre quartier de Barbès bénéficie de cette surveillance bienveillante sur quelques voies : le haut du boulevard de Magenta, la rue de Rocroy, la rue de Dunkerque et une partie de la rue du faubourg Poissonnière, côté 10e. Action Barbès participe aux réunions du groupe de travail local, qui s'est réuni pour la deuxième fois le 10 février 2010 (voir notre compre rendu).

    D'autres quartiers dans Paris sont classés Vital Quartier. Une rapide recherche révèle que certains sont de vrais succès, du moins les commentaires qu'on peut lire sur la toile tendent à le faire croire. Un exemple : la rue Saint Denis, qui au fil du temps concentrait un trop grand nombre de sex shops, a changé. Des locaux ont été acquis par la Semaest, à l'occasion d'une déclaration d'aliéner (d'une mutation) et remis en location, après une rénovation de qualité des lieux - c'est aussi une caractéristique de la mission de la Semaest-. Le but est bien entendu d'inverser la tendance et de favoriser la rénovation parallèlement.

    Que s'est-il passé à l'angle de la rue de Dunkerque ? On peut imaginer que le propriétaire est resté le même. Seul le preneur de bail a changé. Dans ce cas, impossible pour la Seamest d'intervenir. C'est la liberté du commerce qui prévaut. Ou bien, malgré sa vigillance, elle n'a pas été informée...

     

     

  • Conseil de quartier Lariboisière: ce sera le 1er février

    à prévoir vers le 25 janvier

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