Action Barbès a régulièrement fait part des problèmes de propreté rencontrés aux abords du carrefour Barbès et des quartiers adjacents. Récemment, un article a ainsi été publié sur le blog au sujet des dépôts sauvages que nous rencontrons rue de Clignancourt.
Tout le quartier est concerné par le phénomène mais regardons précisément la rue Ramey. Elle n'échappe malheureusement pas à ce problème, avec un état de malpropreté fréquent au niveau des escaliers de la rue du Chevalier de la Barre (dépôts sauvages, nombreux détritus au sol, dépôts autour des colonnes à verre, etc...).
Saletés fréquentes au débouché rue du Chevalier de la Barre

Malpropreté courante rue Ramey
Cette situation est probablement aggravée par un nombre largement insuffisant de
corbeilles (réceptacles de propreté dans le jargon de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE)) dans le quartier. Interrogé sur ce sujet, le responsable de la communication pour la circonscription du 18e — particulièrement disponible —, a transmis la localisation des corbeilles situées à moins de 50 mètres du carrefour Clignancourt Ramey. On y voit les corbeilles existantes, points verts, et celles disparues ou retirées soit en raison de travaux soit à la demande de riverains, points rouges. Il n'a pas été possible de récupérer les données sur l'ensemble du quartier. Le plan fait clairement ressortir le manque de corbeilles dans ce périmètre.
Bien que le nombre de corbeilles soit manifestement insuffisant, il semblerait qu'aucune action dans le quartier ne soit envisagée par la mairie du 18e avant le printemps 2014 au mieux. En effet, les services de la propreté sont en cours de déploiement des nouvelles corbeilles choisies par la ville de Paris (mobilier type bagatelle), avec une intervention par phase. La DPE nous a précisé que la 1ère phase, qui doit durer jusqu'en mars-avril 2014, ne concerne pas le quartier Clignancourt Ramey.
Il est regrettable qu'un renforcement du nombre de corbeilles ne soit pas possible dès à présent, éventuellement en réutilisant provisoirement les anciens mobiliers déjà déposés.
De façon plus générale, il semble nécessaire de prévoir dans certains quartiers une intervention plus importante des équipes de balayage afin de maintenir un état de propreté satisfaisant. C'est le cas à cet endroit où le passage piéton est important et les passants peu enclins à respecter l'espace public. Ce renforcement serait d'autant plus pertinent qu'en raison de l'homogénéisation du montant de la taxe de balayage à Paris mis en oeuvre depuis 2012, le montant de la taxe de balayage due par les riverains du quartier (et par les habitants du 18e en général,) a augmenté de près de 75% depuis la mise en œuvre de cette réforme, manifestement sans réelle amélioration sur le service rendu. Quitte à payer plus, nous attendons mieux.

Nouveau type de corbeille installé boulevard de Rochechouart
(photos Julien Givord)
La rue de Clignancourt subit un stationnement illégal quasiment permanent qui est particu-lièrement gênant pour les riverains et pour les usagers du bus 85, avec une action insuffisante des services de police.

infraction pourraient appartenir à des fonctionnaires de police ... (voir l'autocollant de la MGP (Mutuelle Générale de la Police) sur le pare brise d'un véhicule garé au niveau de l'arrêt de bus "Labat"!).



Voici encore un exemple dans la rue de Clignancourt quand elle descend rapidement vers la rue Custine pour desservir plus loin la rue Ordener et bien d'autres. Sur les deux photos présentées nous sommes à la hauteur du numéro 57, quand on vient de dépasser le petit carrefour Muller-Ramey avec la rue de Clignancourt. Cette demi-douzaine de poutres bien alignées est restée plus de trois jours au même endroit. Le dépôt sauvage, en beaucoup moins ordonné, de même. Est-il possible qu'une camionnette de la DPE, un petit porteur, ne soit passé à aucun moment entre un dimanche et un mercredi dans la rue de Clignancourt, une rue totalement stratégique et incontournable pour la circulation des véhicules à moteur ?
C'est cette question qui tourmente nos interlocuteurs. Même si le déposant n'a pas appelé le n° rapide par téléphone (3975), même s'il n'a pas