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Paris - Page 448

  • Compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë à la mairie du 18e

    Afin de rendre compte de son action municipale au cours des douze derniers mois, Bertrand Delanoë effectue chaque année, un compte rendu de mandat en organisant des réunions publiques dans chacun des vingt arrondissements parisiens.

    Photos -- CR de mandat.jpgLe compte rendu de mandat du Maire de Paris dans le 18ème arrondissement aura lieu

    le jeudi 2 décembre

    à 18h30

    à la Mairie du 18ème

    Dans certains arrondissements, des thèmes avaient été choisis pour canaliser les questions des habitants, ainsi, par exemple, dans le 9e avait-on traité de la question scolaire, dans le 17e de la place des jeunes dans notre cité, dans le 5e, de Paris capitale universitaire, ou encore dans le 14e de la solidarité et dans le 3e du logement social. Dans le 10e, en revanche, les questions étaient libres même si le réaménagement de la place de la République a pris beaucoup de temps au détriment de questions plus pointues comme le flux automobile dans la rue d’Hauteville qui reste très encombrée, aux dires des auteurs du blog Quartier Hauteville Saint-Denis

    Dans le 18e, même liberté pour poser vos questions. Il faut dire que la salle est relativement acquise au Maire de Paris et que les fauteurs de troubles comme on a pu en connaître dans certaines réunions ne seront pas majoritaires.

    Le document de synthèse de ces comptes rendus de mandat 2010 est feuilletable en plein écran sur le site de la Mairie de Paris grâce à Calaméo ici

  • Une salle pleine ... à craquer.

    Conseil de quartier Goutte d'Or le 23 novembre

     

    Espace public : prostitution, vente à la sauvette, drogues, propreté… tout y est passé pendant ce conseil de quartier très animé, devant une salle archicomble. Thème hautement sensible dans ce secteur du 18e.

    Pour répondre aux questions, le commissaire divisionnaire M.Clouzeau, le premier adjoint Eric Lejoindre, un représentant de la DPP (Direction de la prévention et de la protection), le responsable RATP de la ligne 4.

     

    PHOTOS - Goutte d'Or CQ du 23 nov 2010 web.JPG

     photo de la salle de l'école élémentarie de la rue P. Budin.

     

    Plusieurs habitants, jeunes qui viennent de s’installer et moins jeunes qui habitent le quartier depuis de très nombreuses années, ont le sentiment que leur quartier est abandonné, qu’il n’est plus le même. Dealers, toxicomanes qui se droguent sous les fenêtres et dans les halls d’immeubles, agressions, prostitution, extension des espaces de vente à la sauvette, gêne pour les commerçants et perte de chiffre d’affaires, métro Barbès difficile d’accès, bruits nocturnes liés aux débits de boissons alcoolisées illégaux, la situation se dégraderait.

    Les rues les plus citées, rue Dejean, Poulet, de Suez, de Panama, Myrha, boulevard Barbès aussi, le carrefour Barbès et le marché boulevard de La Chapelle, rue des Poissonniers.

    Eric Lejoindre a tenté de rappeler les efforts conséquents de la Ville et de la mairie du 18e pour éradiquer l’habitat insalubre, refaire  le square Léon (coût 500 000 €), mettre en place des équipes de développement local, subventionner des associations, faire avancer le projet de « marché des cinq continents » - qui attend depuis au moins 10 ans-. Son discours n’a pas été vraiment entendu.

    Le commissaire Clouzeau, qui a choisi de venir dans le 18e, a reconnu les difficultés rencontrées par ses agents.  Pour avoir connu le quartier il y a 20 ans, il ne lui semble pas que la situation se soit dégradée. Et pourtant, impossible d’éradiquer la vente à la sauvette : « police-menottes-prison », ce n’est pas possible. « On est devant des infractions : on ne peut mettre que des contraventions aux vendeurs, très nombreux en effet, PV qui ne seront d’ailleurs jamais payés ». Car si on en fait un délit, encore faut-il qu’il soit suivi d’une sanction. Or la garde à vue n’est guère à la mode et on ne peut pas en mettre 100 ! Puisqu'ils ne tiendraient pas dans le commissariat ! Ce phénomène est donc traité comme un problème d’ordre public : et nous, usagers de da station, nous constatons que la police fait un contrôle, les vendeurs changent de trottoir, la police repart, les vendeurs reviennent.   

    La hiérarchie des priorités : impossible aussi de mobiliser en permanence trop de policiers, alors qu’il y a des problèmes plus graves comme le trafic de stupéfiants. La seule sanction possible, et même efficace, reste la saisie de la marchandise. «  Mon meilleur outil, c’est la benne !! » conclut-il à ce sujet.

    Et la prostitution ? Rappelons que le racolage est devenu un délit. Une forte pression a été exercée sur Paris intra muros il y a quelques années. De fait, elle s’est alors déplacée, vers les boulevards des Maréchaux, et les bois, souvent dans des conditions d’insécurité considérables. Mais on la voit réapparaitre depuis quelques mois dans les voitures et même dans des halls d’immeubles. Les interpellations quotidiennes sont toutes classées sans suite par le Parquet qui estime que les prostituées sont avant tout des victimes et qu’il faut attaquer les réseaux. « On vide la baignoire avec une cuillère percée » !! s'exclame le commissaire. Pas d’évolution possible sans changement de politique pénale.

    Au final, on comprend que la ville ne reste pas inactive surtout en matière de réhabilitation, d’urbanisme, de logements, d’aide aux associations qui œuvrent sur le terrain. Là, les habitants le reconnaissent volontiers. Ils reconnaissent également que la Préfecture de police, mène des actions régulières : ainsi le 18 novembre dernier, une opération conjointe police/douanes de lutte contre la vente à la sauvette de cigarettes contrefaites dans le secteur Barbès/Rochechouart (18e) a permis d’interpeller 28 personnes. Ils reconnaissent encore que beaucoup de moyens et de personnes sont mobilisés, mais ils voient surtout que la misère est plus grande. Malgré cela, ce 23 novembre ils étaient très nombreux à ne pas voir le résultat de tous ces investissements humains et financiers et le faisaient savoir tant à la mairie qu’à la police. Les expressions «  quartier non mixte » et « ghettoïsation » sont revenues souvent dans les interventions. 

    PHOTOS - Jessaint Chapelle DPE.JPGMais personne n’a fait remarquer qu’il y avait depuis plusieurs années des suppressions importantes de fonctionnaires de police, de magistrats, d’enseignants, de moyens dans les services publics…

    En conclusion, nous n’avons pas été surpris par les déclarations de uns et des autres, car nous ne connaissons que trop la situation dans nos quartiers, toutefois l’absence d’évocation des suppressions d’effectifs dans la police, comme dans les autres services publics au demeurant, laisse perplexe. De la part du commissaire, on peut comprendre qu’il ne les mette pas en avant, par respect de la politique de son ministère, mais de la part des élus, ce silence est moins compréhensible.

     

  • Dans le 10e aussi, les salles de conso suscitent le débat

    Notre journal paru la semaine dernière ouvrait ses colonnes au problème des salles de consommation à moindre risque, préconisées par les spécialistes et refusées par Matignon. Le problème est ressenti par les maires des grandes villes de façon plus aigüe que par les politiques de notre gouvernement. Il y a donc débat, y compris au sein des partis, puisque certains maires de droite comme de gauche se sont prononcés en faveur de l’expérimentation.

    Europe Écologie - Les Verts  du 10e nous ont adressé une invitation à participer au débat qu’ils organisent le 29 novembre à 20 heures, au Comptoir général, situé 80, quai de Jemmages dans le 10e, avec des invités de marque :

    • + Eva Joly, Députée européenne d’Europe Ecologie
    • + Anne François, Médecin à Quai9, la Salle de Consommation à Moindre Risque de Genève
    • + Elisabeth Avril, Médecin, directrice du Carud “ Gaia ”, intervenante à la Gare du nord
    • + Pierre Chappard,coordinateur du collectif du 19 mai (Asud, Anitea, ACt Up- Paris, Gaia, Safe, Sos Hépatites) pour l’expérimentation de centres de consommation supervisée.

    Le débat sera animé par Anne Souyris, journaliste, avec le soutien de Yannick Jadot, député européen

    La techniEurope écologie.JPGque vous offre désormais une autre solution : suivre le débat depuis votre fauteuil. Tentez et cliquez !

     

     

     

  • Action Barbès vous invite à son AG

    AG sur fond jaune.jpg

     

    Le 24 novembre, 18h30, salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, 18e,

    Sur le thème des addictions, de leurs conséquences sur l’environnement de la station de métro Barbès et des rues proches, pour répondre à vos questions, nous avons invité :

    • Isabelle Bellanger de l’Agence du développement Ile-de-France de la RATP,
    • Marguerite Arène, chef de la mission Prévention des toxicomanies à la Ville de Paris (DASES),
    • Florent Hubert, directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris, chargé de la santé, et
    • Pierre Leyrit de la Coordination toxicomanies. 

    - Rapports d’activités et financier suivront les interventions de nos invités. Puis il sera procédé à l’élection du CA, auquel seul nos adhérents seront autorisés à prendre part.  

     

     

  • Tournage 53 rue de Dunkerque

     

    18 noPHOTOS - Tournage rue de Dunkerque 53 le 18 nov 2010.JPGvembre, dans la matinée, tournage
    rue de Dunkerque en costume d'époque.
    S
    elon nos sources (les "ventouseurs"...),
    le nom de Vanessa Paradis figurerait
    parmi ceux  des acteurs.

    L'affiche dit également
    que les prises auront lieu en intérieur
    au 53 rue de Dunkerque.
    En conséquence, il n'y aura pas beaucoup à voir.

    Si vous en savez davantage,
    le nom du réalisataur, le titre du film...
    merci de nous le dire.
    Simple curiosité.