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Dans le 18ème - Page 106

  • Bertrand Delanoë, tranquille dans le 18e

    Jeudi soir, sous une pluie fine, nos pas nous ont conduits jusqu’à la mairie du 18e, place Jules Joffrin, où Bertrand Delanoë donnait ses réponses à la demande de tranquillité des Parisiens. Désormais les comptes rendus de mandat du maire se déclinent par thème. Tranquillité est un vocable nouveau dans la sémantique municipale. Jusque-là on a toujours parlé de sécurité et d’insécurité. A ces mots-là, on oppose généralement prévention ou répression. Là, devant une autre demande, récurrente depuis quelques années, qui se distancie nettement du sentiment d’insécurité (sur ce terme de « sentiment », il faudrait revenir aussi, car il exaspère beaucoup d’habitants, qui criaient littéralement le 20 octobre dernier leur ras-le-bol devant les incivilités, parfois les agressions dont ils sont victimes, et qui n’ont plus rien à voir avec le « sentiment».), les élus parisiens, le maire en tête, tiennent un autre discours.

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    Dans l’exposé, on introduit d’autres outils pour lutter contre les nuisances environnementales, au sens large, celles qui conduisent à un état d’insécurité et d’intranquillité. Outre les vols à l’arraché, les trafics en tout genre, les agressions sur les personnes, sont pris en compte dès lors, à leur juste valeur et leur fréquence, des délits mineurs qui contribuent au mal vivre des habitants. Ce sont les nuisances sonores dans certains quartiers animés, tard le soir et la nuit : les nouvelles habitudes de sorties et d’activités festives se sont généralisées à Paris et dans bien d’autres villes. Ce sont les conditions de malpropreté de beaucoup de voies principales ou secondaires, les recoins qui accueillent les épanchements d’urine, les dépôts sauvages, les encombrants. C’est encore la prostitution écartée des quartiers centraux, des « beaux quartiers », qui rend difficile la vie des riverains. Ce sont bien sûr les ventes illicites, frauduleuses, liées à la précarité aussi, qui envahissent, au sens propre, des espaces publics devenus impénétrables au passant lambda.

    Mettant en avant les efforts budgétaires de la Ville, Delanoë a évoqué parallèlement les carences de l’état, les diminutions de moyens alloués à la préfecture de police (moins 399 policiers sur Paris), dont il salue en passant la qualité des personnels. Ils travaillent bien avec les moyens qu’ils ont. Au passage, il soumet à la réflexion la possibilité de municipaliser les agents de surveillance de la Ville de Paris (A.S.P.), dont le financement est assuré par la Ville mais la maitrise et la formation par la Préfecture. Il regrette l’abandon de la police de proximité, et en présence de son fidèle colistier et ancien ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant, il ne peut que trouver un soutien en cela. Les nouveaux patrouilleurs de Claude Guéant semblent signifier une certaine nostalgie de ce temps-là… (voir notre article à venir sur les Patrouilleurs… de proximité).

    Il souligne aussi combien le problème de l’insécurité est complexe, et Myriam El Khomri reprendra en détail cette position. Il ne suffit pas de mettre du « bleu marine », selon une expression chère à Daniel Vaillant, pour régler tous les problèmes. Il faut aussi passer par la prévention, par l’aide aux mineurs, aux familles, aux migrants en situation très précaire, par la lutte contre l’insalubrité (rappel des 1038 immeubles insalubres en 2001…), par l’urbanisme, l’aménagement des quartiers, par leur animation, accessible aux moins fortunés aussi, par les subventions aux associations qui créent du lien social dans ce grand melting pot qu’est le 18e arrondissement, et qui en tire aussi de la richesse.

    Nous passerons très rapidement sur les perturbations causées par un groupuscule venu montrer son hostilité à la création de l’Institut des cultures d’Islam.

    Pour résumer, même si ces propos étaient ceux de l’introduction par Daniel Vaillant, nous dirons comme lui que « la sécurité n’est pas un état naturel. La sécurité ne se décrète pas.  En revanche, elle est un droit du citoyen, y compris dans les quartiers populaires. » Souhaitons que la détermination du maire du 18e face aux occupations illicites de l'espace public trouve des applications concrètes dans un proche avenir. Il l'a répété plusieurs fois : la situation de Château rouge, des abords du Carré de biffins ou de Barbès n'est plus tenable.

  • Prévention, tranquillité, sécurité

    C'est le thème choisi par  Bertrand Delanoë, qui cette année pour la seconde fois présente son compte rendu annuel de mandat en déclinant des sujets importants pour la vie de la cité. Après le conseil de quartier Château Rouge-Goutte d'Or que nous décrivions ici même samedi 22, on peut penser que l'ambiance sera un peu houleuse à la mairie du 18e ce soir, à 18h30.

    BD 3 nov 2011 CR mandat.jpg

    Les élus du 18e connaissent bien les problèmes que rencontrent les habitants de certains quartiers du 18e. Nous pensons sincèrement qu'ils ne cherchent pas à détourner les yeux. La situation est complexe et relève de nombreuses approches. Les solutions ne sont pas immédiates.

    En revanche, nous estimons que dans une ville comme Paris, la séparation des pouvoirs de police et d'administration ne favorise pas l'analyse objective de la délinquance, de ses causes, de l'environnement social dans lequel elle prospère, de l'observation minutieuse des délits qui font exploser les bilans... Vous voulez un exemple ?

    Lire la suite

  • Ce soir conseil de quartier Goutte d'Or-Chateau rouge à 19h30

    document?id=12330&id_attribute=111

    Jeudi 20 Octobre
    à 19h30
    Ecole Budin, 5 rue Budin, Paris 18e
     

    Réunion publique du Conseil de Quartier :

    Réflexion autour de la sécurité

    et de la prévention à la Goutte d'Or,

    de l'art de vivre ensemble.

     

     

     


  • Mieux vivre à Montmartre

    Action Barbès s’intéresse et suit de près les activités et les réunions des trois conseils de quartier (C.Q.) les plus proches du carrefour Barbès, à savoir pour le 9e Trudaine-Rochechouart, pour le 10e Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et pour le 18e Goutte d’Or-Château rouge. Ce n’est pas une mince affaire au niveau logistique et présence. Cela ne signifie pas pour autant que nous n’avons pas un regard pour les thèmes abordés par les conseils de quartier situés un tout petit plus loin, comme par exemple Quartier Montmartre, quand ces CQ ont les mêmes préoccupations que nous. La propreté est un thème tout à fait transversale géographiquement. Et c’est celui qu’ont choisi les animateurs du conseil de quartier Montmartre ce soir.

    La réunion a lieu à 19 heures, à l’école Lepic, 62 rue Lepic,
    en présence de représentants de la mairie du 18e pour faire un point sur les travaux,
    les aménagements et la propreté des abords de la rue de Cligancourt.
    « Mieux vivre à Montmartre »

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    A y regarder de près, on peut relativiser les problèmes liés à la malpropreté. En effet, les photos qui illustrent l’invitation (ci-dessus) lancée par l’association de quartier Clign’Ensemble, montrent des amoncellements de sacs d’ordures et des cannettes au pied d’une bombonne à verre, des motos entassées près d’une aire de stationnement manifestement sous-dimensionnée… Chacun pense que son quartier est mal traité par les services de la Ville, qu’il ne fait pas l’objet de soins réguliers, qu’il est oublié par les autorités, abandonné, laissé pour compte. En réalité, il est le résulat d’un environnement qui se dégrade, de comportements de plus en plus individualistes qui ne respectent pas l’espace public.

    Malheureusement, ce constat peut être fait un peu partout dans Paris.

    On se doit de décliner cette analyse sous plusieurs aspects :

    - les crottes de chien, dites déjections canines, peut-être le plus malsain, le plus sale des éléments de la malpropreté urbaine, relèvent du civisme des propriétaires de chien. Simplement et exclusivement. Pas de la propreté de Paris. Il n’y a pas de chiens sauvages dans nos rues…. Il y a donc des personnes qui, volontairement, laissent leur animal souiller l’espace de leurs voisins.

    paris,montmartre,conseil-de-quartier,propreté,civisme- les sacs d’ordures, dits dépôts sauvages, ne sont pas là par génération spontanée. Des habitants peu soucieux de leur environnement laissent leurs sacs d’ordures non pas dans la poubelle de leur immeuble mais au pied d’un arbre, au coin d’un portail, au long d’une bombonne à verre. Pourquoi ne pas respecter la règle ? Par négligence, par confort personnel, par paresse ?

    Quand c'est plein.... c'est plein !

    - les sacs de gravats, qui ornent les coins moins passants, sont déposés par des entreprises ou des artisans (ou encore par des travailleurs non déclarés…) ; ceux-ci laissent en souvenir parfois aussi les chassis de fenêtre qu’ils changent, les toilettes de WC ou les receveurs de douche. Pourquoi ? Parce que l’enlèvement et le dépôt dans une décharge ont un coût, pour l’entreprise, et en conséquence pour le client qui a fait rénover son appartement. Pour diminuer le devis, on propose alors de supprimer ce poste et de laisser les gravats sur le trottoir. C’est alors la collectivité qui prendra à sa charge ce coût, via leur enlèvement pas les services publics. Parfois aussi, l’entreprise est encore moins « réglo » et facture à son donneur d’ordre tout en laissant les objets sur un trottoir tranquille, de préférence pas à l’adresse de son client. Absence de civisme caractérisée.

    - les mégots en masse devant les bureaux, les restaurants, les cafés et brasseries : les amas de mégots et filtres sont apparus dans les proportions qu’on connaît à partir de l’interdiction de fumer dans les lieux fermés. Parallèlement ont disparu les cendriers. En voyez-vous beaucoup sur les tables des terrasses ouvertes, en plein air. Non, comme si cet objet n’avait plus de raison d’être. Il est tellement facile de jeter à terre… Plus de cendrier à remplacer, plus de cendrier à nettoyer ! Belle opportunité pour les limonadiers de se débarrasser d’une tâche ingrate. La Ville n’a qu’à faire le reste.

    Faut-il poursuivre cet inventaire de la crasse urbaine ? Selon les quartiers, il y a aussi les épluchures de maïs, les emballages de cigarettes de contrefaçon, les gobelets et les emballages de la restauration rapide, les flyers de la voyance, ceux des musiciens parfois aussi, les publicités des salons de massage, qui sautent des pare-brise au canivaux, etc. Moins poétique que l’inventaire de Prévert.

    Tout cela pour dire que nous sommes collectivement sales, plus ou moins, bien sûr. Notre désir d’un environnement propre relève donc d’un changement de comportement et d’une plus grande rigueur dans l’éducation de nos enfants. Pas de la seule efficacité des services de la propreté, qui n’ont qu’une action a posteriori. Faure de quoi, il faudra faire le choix de budgets toujours plus importants alloués aux services publics ou privés de nettoiement. En bref, être propre ou payer.

  • Mairie du 9e - mairie du 10e - mairie du 18e, conseil d'arrondissement ce soir

    paris,10e,conseil-d'arrondissement,délibérations,subventionsLe prochain conseil d'arrondissement du 9e aura lieu le lundi 10 octobre à la marie du 9e. Voir l'ordre du jour en ligne.

    Outre les traditionnels sujets relevant de la compétence des arrondissements, un point intéresse plus particulièrement le carrefour Barbès, au moins indirectement. Il s'agit d'une proposition de voeu émise par la majorité municipale à propos de l'envahisssement des cars dans l'arrondissement. Si ces derniers temps les choses s'étaient un petit peu arrangées boulevard de Rochechouart, il est clair que les cars sont de retour, déversant leurs flots de touristes au pied de la Butte. Bien sûr le tourisme est important, mais la vie quotidienne des riverains tout autant. A suivre

     

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    Le prochain conseil d’arrondissement du 10e aura lieu le lundi 10 octobre à la mairie du 10e.

    L'ordre du jour comprend plusieurs délibérations concernant des subventions à des associations : FNACA (10e), Emmaüs (1er), Horizons (10e), associationFranco-asiatique pour l'enfance pour la crèche Yves Toudic, Croix Rouge Française (15e) pour la crèche collective Gabriel de Mun (1Oe), AIRES 10 (10e), deux associations sportives du 10e, association Espace Farabi, ARC 75 (4e) pour l'accueil des familles du Club Tournesol.

    C'est aussi lors de ce conseil que les élus valideront le changement de dénomination de la rue Jean Moinon, qui deviendra très justement rue Jean et Marie Moinon.

    Enfin, une délibération qui concerne de près de notre quartier, les élus voteront (au moins ,on l'imagine) la location par bail emphytéotique au profit de Paris Habitat-OPH, de l'immeuble communal 158, boulevard Magenta (10e).

    ---

    document?id=5&id_attribute=52Au conseil d’arrondissement du 18e, les élus débatteront également du bien fondé de nombreuses subventions, d’abord culturelles, aux associations Le Petit Ney, La Reine Blanche, La Compagnie Susceptible, des associations qui gèrent des lieux d’accueil, L’Araignée Gentille, la Salle Saint Bruno, ou sont actives dans l’animation comme Simplon en fêtes, parmi d’autres. Vous en trouverez le détail dans le document que nous fait parvenir réguliuèrement la mairie du 18e, c’est ici.

    Une délibération intéressante nous donnera des informations sur le photovoltaïque. En effet, Michel Neyreneuf, adjoint au maire chargé du logement dans le 18e, défendra le principe de vente de l'électricité d'origine photovoltaïque produite sur des bâtiments municipaux pour 7 installations produisant 141,6 MWh par an et la signature des contrats d'achat de l'électricité établis par EdF pour un montant global de recette annuelle de 49 370 Euros.

  • NUIT BLANCHE 2011

     

    NUIT BLANCHE 2011

     Samedi 1er octobre (soirée et nuit)

    La Nuit Blanche parisienne passe cette année par le 9e arrondissement. En effet, Alexia Fabre et Franck Lamy (Musée MAC/VAL), directeurs artistiques de cette 10e édition, ont sélectionné deux secteurs pour le parcours officiel : le premier au centre de Paris, le deuxième plus au nord, cheminant des Batignolles à la Place d’Anvers en passant par Montmartre et la Nouvelle Athènes. Dans le 9e, les lycées Edgar-Quinet et Jacques-Decour, l’école ESMOD, l’Hôtel Amour et l’International Visual Theatre accueillent des œuvres du parcours officiel.

    D’autres lieux ont évidemment souhaité s’associer à cette grande fête de l’art contemporain à Paris, et ouvrent leurs portes au public en accueillant des œuvres. Nous avons répertorié les projets suivants dans les environs, facilement accessibles en se promenant :

    Secteur Trinité, un peu loin...

    Galerie VU' (58, rue Saint-Lazare, Hôtel Paul Delaroche) :   

                              « Travel plans » de Jeffrey Silverthorne (exposition photographique)

    ESMOD * (12, rue de la Rochefoucauld), près du musée Gustave Moreau :  

                              « Cut Papers # » de Sachiko Abé, (performance)

     

    Secteur Martyrs-Trudaine 9e, on se rapproche...

    Hôtel Amour * (8, rue de Navarin) :

                              « Flower bed » de Tsuneko Taniuichi (performance et projection vidéo)

    Gymnase Paul Gauguin (35, rue Milton) :                  

                              « Life on loop » de Jungwan Ba et Oan Kim (projection vidéo)

    Lycée Jacques Decour,  (12, avenue Trudaine) :   

                              « Black cloud » de Carlos Amorales (installation)


    64 - Carlos Amorales - Black Cloud, 2007 par mairiedeparis

    Et dans le théâtre du lycée Jean-Decour

                               « Black Rain », une installation vidéo de Semiconductor

     

    Lycée Edgar Quinet (63, rue des Martyrs), de 19h à 7h : 

                               « Dance (all night) » de Melanie Manchot (performance participative)

    Cité Malesherbes, en haut de la rue des Martyrs, de 20h à 4h

                               « Tempography » de Anthony Bannwart (projection vidéo)

     

    Secteur Pigalle-Blanche 9e  :

    International Visual Theatre * (7, cité Chaptal) :   

                               « The Landscape is changing » de Mircea Cantor (projection vidéo)

    Musée de la vie romantique (16, rue Chaptal), de 18h à 23h

                               « Paris – Proche et lointain » de Patrick Faigenbaum (exposition photographique)

    Maison des associations du 9e (54, rue Pigalle), de 19h à 7h 

                               « Montebello – Megachromia à Paris » de Arthème Galerie (exposition photographique)

    TEP Duperré (22, rue Duperré) :      

                               « Still life » de Jean-François Bouchard (projection vidéo)     

    Sur le terre-plein du métro Anvers 9e-18e 

                               « La concentration des services », installation de 19h à 7h

     

    Dans le 18e

    Place des Abbesses 18e :

    Sur la place des Abbesses, de 19h à 1h45

                               « Un trou dans la ville » de la Compagnie Dérézo

    Le bateau-lavoir 18e :

    8, rue Garreau, de 19h à 1h

                               « L'atelier du Bateau-Lavoir » réalisation d'une peinture en direct par François Boisrond

    Galerie W Eric Landau 18e :

    44, rue Lepic, de 19h à 7h

                               « Paris s'éveille » ou  « le réveil de la ville », de Jean-Christophe Choblet, Thierry Payet, Valérie Thomas, projection

    Rue Léon 18e :

    Dans la cour de l'Institut des cultures d'Islam, de 19h à 2h ; 19, rue Léon:

                               « Fire Flies, Fransesca » de Frédéric Nauczyciel

    Place de la Chapelle 18e :

    28-30  boulevard de la Chapelle,angle rue Philippe de Girard

                               « Le cercle vicieux Paris », installation de Jola Kudela Aka Yola

    ............ Et maintenant A VOUS DE CHERCHER ........

    Montmartre Anvers - Batignolles-Pigalle, La Nouvelle Athènes/Saint-Georges

  • La programmation des cinéastes

    32eafc049a2e7436645b64947322d22e.jpgL’ACID est une asso­cia­tion de cinéas­tes qui depuis 18 ans sou­tient la dif­fu­sion en salles de films indé­pen­dants et œuvre à la ren­contre entre ces films, leurs auteurs et le public. C'est une des opérations qui va chercher le public pour lui faire découvrir des films vers lesquels il n'irait peut-être pas spontanément. Un exemple qui pourrait inspirer le prochain exploitant du Louxor (voir article ici même, hier, présentant l'appel à candidatures de la ville de Paris).

    Le cinéma des cinéastes, rue de Clichy, 18e, participe à ces rencontres entre public et auteurs les 24 et 25 septembre.

    Toutes les projections seront suivies de rencontres avec les cinéastes, comédiens, compositeurs, scénaristes…

    Samedi 24 septembre

    13h30 : Palazzo Delle Aquile de Stefano Savona, Alessia Porto, Ester Sparatore
    16h : Les Vieux chats de Sebastián Silva et Pedro Peirano
    18h : Goodnight Nobody de Jacqueline Zünd
    20h : Bovines d’Emmanuel Gras
    21h30 : Rives d’Armel Hostiou + Concert de Fantazio

    Dimanche 25 septembre

    11h : Courts métrages : Dancing Odéon de Kathy Sebbah, Pandore de Virgil Vernier et les films des Talents Cannes Adami
    13h30 : Black Blood de Miaoyan Zhang
    16h : Noces Ephémères de Reza Serkanian
    18h : Le Grand’Tour de Jérôme le Maire, Vincent Solheid et Benjamine De Cloedt.
    20h30 : Rue des cités de Carine May et Hakim Zouhani (vu par Libé en juin)

    La force du tra­vail de l’ACID repose sur son idée fon­da­trice : le sou­tien par des cinéas­tes de films d’autres cinéas­tes, fran­çais ou étrangers. Chaque année, l’ACID orga­nise plus de 250 débats, concerts et lec­tu­res de scé­na­rios dans des salles en France, des fes­ti­vals et des lieux par­te­nai­res à l’étranger, offrant ainsi la pos­si­bi­lité aux spec­ta­teurs de ren­contrer les cinéas­tes et les équipes des films sou­te­nus. On imagine que le Louxor pourra accueillir de telles manifestations, et nous nous en réjouissons à l'avance. 

    Pourquoi mettre en avant la programmation d'une salle, située près de la place Clichy, ici sur le blog de Barbès ? Pour plusieurs raisons. Il s'agit d'une salle de 3 écrans, en circuit indépendant, classée Art et essai, située dans un environnement sociologique pas très éloigné du nôtre, bénéficiant toutefois de la proximité du Wepler avec ses nombreux écrans... Cela fait bien sûr une grosse différence. On jette un regard à l'affiche des voisins... Pourtant, à bien y réfléchir, on retrouve une partie des caractristiques du futur Louxor. De là à penser que le point d'équilibre économique de cette salle peut servir d'exemple, il n'y a qu'un pas. Donc, nous observons.

  • Le point sur le site de Vanoprix

    paris, 18e, barbès, vano, incendie, pompiersLe 21 juin dernier un incendie se déclarait dans les réserves du magasin Vano, situé carrefour Barbès-Rochechouart. La presse s'en faisait l'écho et notre blog itou. Depuis cette date, des barrières encombrent le trottoir et les foules qui circulent entre les nombreux magasins du boulevard Barbès et la station de métro font comme elles peuvent pour s'en accommoder. Cet inconfort temporaire n'a pas destabilisé outre mesure le commerce illicite de cigarettes de contrefaçon qui prospère dans le quartier, pas plus que les marchés à la sauvette qui occupent la trottoir élargi le long de la station de métro.

    Nous nous sommes adressés à la mairie du 18e arrondissement et à son maire Daniel Vaillant pour prendre des nouvelles. Savoir plus précisément ce qu'il en est de la reprise de cet emplacement par KFC, désireux d'y ouvrir un établissement de restauration rapide, comme nous avions pu le lire dans la presse, notamment dans le Parisien en avril. Savoir également combien de temps encore les canettes, les papiers gras, les flyers de toutes sortes s'accumuleraient entre les façades condamnées et les barrières. Reconnaissons que le nettoyage dans cet espace n'est pas aisé pour les agents de la Propreté.

    Nos questions à Daniel Vaillant étaient d'autant plus justifiées, que lui-même, lors du dernier comité de pilotage Barbès en mars dernier, nous avait fait part de la tentative de la mairie de décourager  l'ouverture d'un nouveau fast food, le quartier n'en manquant pas, à dire vrai.

    Faisons donc le point sur la situation, d'après le message de la mairie reçu le 15 septembre :

    - Le commerce Vanoprix était installé sur deux parcelles distinctes, l'une 2, boulevard Barbès, et l'autre 124, boulevard de la Chapelle.

    - C'est sur ce bâtiment que la société KFZ (Kentucky Fried Chicken) a déposé un permis de construire le 7 avril 2008;

    - Suite à un avis négatif du Maire du 18e et du Maire de Paris, un arrêté municipal a été pris le 30 décembre 2008 pour rejeter ce permis.

    - Cet arrêté a lui-même été annulé par un jugement du tribunal administratif de Paris, le 9 juillet 2010.

    - on peut donc juridiquement affirmer que la société KFC France est bénéficiaire, à ce jour, d'un permis de construire sur le bâtiment du 124 bd de la Chapelle.

    - Sauf que, Vano, dont la raison sociale est société Galerie Vano, a fait usage de son droit de réponse à la suite de l'article du Parisien du 13 avril, intitulé "Vanoprix, futur palais du poulet frit", pour dire que non, pas du tout, Le Parisien se trompe ! Le projet d’installation de l’enseigne KFC né en 2008 n’a pas connu de suite et VANOPRIX a repris sa liberté depuis le 31 Janvier 2009...

    paris, 18e, barbès, vano, incendie, nettoyage, La Mairie n'en sait pas plus sur l'aspect commercial. En revanche, elle nous précise que

    "dans l’attente des conclusions de l’enquête sur la nature de cet incendie, des barrières ont été installées sur le trottoir boulevard de la Chapelle et boulevard Barbès.

    L’enquête est à ce jour close et elle conclut à l’incendie accidentel. Les barrières subsistent car un des murs du bâtiment présente des risques d’effondrement.

    Daniel Vaillant a donc demandé ce jour au commissaire Clouzeau de relancer les architectes de sécurité pour qu’ils demandent la démolition de ce mur ou son étaiement au propriétaire. Ce afin de pouvoir enlever ces barrières au plus vite.

    Dans l’attente, Stéphane Lagrange (le coordonnateur de l'espace public du 18e)  a indiqué que les services de propreté du 18e procédaient au nettoiement de la parcelle même si elle ne dépend pas normalement de leur zone d’intervention."

    Ce nettoiement devrait intervenir rapidement. Nous nous informerons... l'idéal serait qu'il saute eux yeux sans qu'il soit besoin de vous en avertir. Observons.

  • Un communiqué de presse de Daniel Vaillant

    Le maire du 18e, Daniel Vaillant, réagit aux propos du ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI : "Il n'y aura plus de prières dans la rue dès le 16 septembre. Si, d'aventure, il y a des récalcitrants, nous y mettrons fin." (il s'agit d'une minute en milieu d'interview à écouter sur cette page entre 24'15 et 25'20).

    Ce matin, le Point reprend les éléments connus du dossier : A savoir la mise à disposition de l'ancien garage de véhicules de pompiers, propriété de l'Etat, situé 54 boulevard Ney, proche de la porte de Clignancourt, dès demain, 16 septembre, pour la grande prière. Elle sera louée, précisait le ministre. Dans un premier temps, les responsables religieux des deux mosquées du quartier n'avaient pas franchement apprécié l'idée de pratiquer la prière ailleurs que dans une mosquée. Un article dans le Figaro à la mi-août s'en faisait l'écho. A la lecture de blogs ou de coupures de presse, on a eu l'impression ces dernirèes semaines que tous les problèmes n'étaient pas réglés. Mais des négociations ont été menées, des travaux ont amélioré les lieux, et de plus, la solution est temporaire. Devrait être temporaire... On sait bien que, parfois, ce qualificatif peut prendre des significations diverses.

    Les prières dans la rue, à plusieurs reprises, et depuis quelques années déjà, ont déchaîné les passions. Gênant, pas gênant, intolérable, contraire aux principes, indigne, temporaire... On sait que la fermeture de la mosquée de la rue de Tanger, devenue vétuste et non remplacée, n'y était pas étrangère. L'espace offert par les mosquées parisiennes est largement inférieur au nombre des fidèles. Les chiffres sont têtus. Pourtant il n'est pas souhaitable à tous points de vue que les prières de rue s'éternisent, aussi bien pour les fidèles musulmans, pour les riverains, que pour les principes de notre laïcité. S'agissant de l'Institut des cultures d'Islam, on peut regretter au passage que tout projet de construction à Paris exige des délais aussi longs. Il en est de même pour une école, un équipement municipal quel qu'il soit. Là, on avait un écueil de plus, bien sûr, l'intervention de la Ville, des finances de la Ville, dans des affaires de culte. Nous avons encore en mémoire certain conseil de quartier houleux en 2008 déjà.

    Nous vous livrons le communiqué de presse ci-dessous  et ce lien pour le rendre plus lisible...

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  • Etendre les interdictions de vente d’alcool ?

    Depuis début juillet, la Préfecture de Police applique un nouvel arrêté d'interdiction de consommation d'alcool sur la voie publique autour du bassin de la Villette, en soirée et la nuit. Celui-ci interdit la consommation de 22h à 7h et la vente à emporter de 22h30 à 7h dans une zone autour du bassin, et cela jusqu’au 31 octobre.

    Les nombreuses plaintes des habitants de ce quartier s’y sont pas étrangères. En effet, les abords du bassin sont devenus très agréables et représentent un espace très attractif pour les pique-niques de toutes sortes. Malheureusement tous ne savent pas respecter la tranquillité des riverains. Certains semblent même ignorer que de nombreux appartements donnent sur les deux quais de Seine et de Loire, où les rencontres conviviales trop souvent s’éternisent… tard dans la nuit, voire tôt le matin. Ajoutez à cela le taux d’alcoolisation des individus augmentant avec les heures. Cocktail détonnant ! et même risque de noyade...

    Nous avons dans notre quartier un dispositif analogue d'interdiction qui date de quelques années et concerne un périmètre autour de la gare du Nord. Mais au grand dam des habitants du haut du faubourg Poissonnière qui se plaignent depuis longtemps de nuisances sonores au pied de leurs immeubles, le périmètre n'englobe pas cette partie. Les rassemblements étaient particulièrement bruyants ce printemps, au cours duquel les soirées douces et sans pluie ont été nombreuses. Ces réunions ne sont pas constituées de pique-niqueurs dans notre secteur. Elles se situent sur la partie haute du faubourg, côté 10e, et seraient plutôt une base arrière de la station de métro, car on y retrouve tous les petits trafics qui en font la réputation. N’en pouvant plus des éclats de voix, parfois des bagarres bruyantes, tard dans la nuit, les habitants se sont concertés et ont fait circuler une pétition, qui en quelques jours a pu regrouper plusieurs centaines de signatures. Ils ont été reçus en juin par le commissaire du 10e, Jacques Rigon. Des dispositifs existent ; un travail de collaboration avec les deux autres commissariats, 9e et 18e, devrait faire progresser les résultats et la tranquillité des habitants, a laissé entendre le commissaire Rigon.

    Quant à l’interdiction de vente de boissons alcoolisées, que souhaitaient les signataires de la pétition implicitement, il n’en est pas question. L’arrêté préfectoral ne prend pas en compte le faubourg pas plus que le haut du boulevard de Magenta. Pourtant, certains montrent du doigt la petite épicerie du faubourg, qui sans aucun doute fournit aussi bien les retardataires du quartier, bien heureux de l’aubaine, que les buveurs nocturnes, installés à 30 mètres plus haut, de bons clients, sans doute...

    Deux remarques :

    -   en admettant que ladite épicerie soit interdite de vente, à certaines heures, il s’en trouvera toujours une autre un peu plus loin, ne serait-ce que le Monop de l’autre côté du boulevard de Magenta, pour proposer des canettes de bière ou toutes sortes de boissons pas trop chères mais alcoolisées.

    -   Par ailleurs, à l’heure où les enseignes de la grande distribution nationale ouvrent des magasins dans toutes les rues, il peut être intéressant de conserver des petits commerces de proximité. D’après nos adhérents clients réguliers ou occasionnels de l’épicier, les aliments de base seraient abordables… d’un niveau de prix équivalents, en tout cas. Ces lieux constituent également des points de lumière dans des quartiers qui restent anxiogènes pour certains. Comme pour la poule et l'oeuf, est-ce l'épicier qui génére l'attroupement ou l'attroupement qui fait vivre l'épicerie ?

     

  • Où en est le futur square Jessaint ?

    paris, 18e, square-jessaint, panneauTout le monde ne sait pas où est située la parcelle du futur square Jessaint... sauf peut-être les fidèles lecteurs des publications d'Action Barbès. Elle est au 16 rue de Jessaint, entre la rue Affre et la rue Stephenson. Sans vouloir nous pousser du col, nous avons suivi de près la réflexion, les travaux d'approche, les discussions sur la destination de la parcelle, sur la taille et la disposition des plates bandes.... depuis des années. Un peu moins de budget dans les caisses, quelques difficultés annexes ont retardé la réalisation de cet espace de verdure, que tout le quartier attend avec intérêt.

    Nous avions publié les plans du futur square dans notre bulletin d'information n° 19 du printemps 2009 (toujours visible page 6 dans les archives ci-contre). Et ici même déjà un article en mars.

    La parcelle est restée vide pendant de longs mois, en attendant le début des travaux. Ils ont commencé tout récemment et voici ce que l'on peut voir en cette fin d'été. La livraison est prévue au printemps prochain, si tout va bien.

    paris, 18e, square-jessaint, terrassement

  • Demain, dimanche 28, La Chapelle en liesse

    Nous avions fait un article sur la fête de Ganesh l'an passé. Si vous avez regretté de ne pas avoir vu le défilé, sachez qu'il aura lieu demain dimanche. Ganesh, le Dieu à tête d'éléphant, fils de la déesse Parvati et du grand seigneur Shiva est vénéré en Inde et dans une large partie de l'Asie par des centaines de millions de fidèles. Il représente un des concepts de base du symbolisme hindou.

    Depuis 1985, un temple consacré à Ganesh existe à Paris : c'est le Temple de Sri Manicka Vinayakar Alayam, situé au 17 rue Pajol, dans le 18e. Ce dimanche 28 août, sa statue sera portée en procession  dans les rues (voir itinéraire ci-dessous) au son des flûtes et des tambours, devant près de 25 000 fidèles et curieux.

    Détail de la procession

    En tête de la procession, défileront des joueurs de flûte, de nageshvaram et de tambour, des danseurs et des danseuses. Tout au long du parcours, des noix de coco seront brisées : la coquille symbolise l'illusion du monde, la chair le Karma individuel, et l'eau l'ego humain, en brisant la noix de coco, on offre son cœur à Ganesh. Tiré par deux grandes cordes en fibre végétale de vingt mètres chacune, le char haut d'environ cinq mètres, abrite la statue de Ganesh, le dieu à tête d'éléphant. Il sera suivi par des chanteurs et des musiciens. Tout au long du parcours, des offrandes bénies, des friandises et des boissons fraîches seront distribuées.

    fete-ganesh-paris.jpg
    photo en ligne sur Regard'Ailleurs

    Itinéraire de 11h à 15 h

    Les horaires de passage sont donnés à titre indicatif, il se peut qu'ils varient le jour J.

    - 17, rue Pajol, de 11h à 11h30
    - rue Perdonnet, de 11h30 à 11h50
    - rue du Faubourg Saint-Denis, de 11h50 à 12h15
    - rue Marx Dormoy, de 12h15 à 12h45
    - rue Ordener, de 12h45 à 13h30
    - boulevard Barbès, 13h30 à 14h
    - rue Labat, de14h à 14h30
    - rue Macadet, 14h30
    - retour par la rue Ordener 14h45
    - rue Philippe de Girard jusqu’au 17, rue Pajol. 15h

    Une belle galerie de portraits et de photos de la fête de Ganesh à Paris sur le blog Regard'Ailleurs.