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Dans le 10ème - Page 222

  • Perturbations dans l'espace public autour du square de Montholon

    Titre trompeur. En réalité, c’est la rue La Fayette et la requalification de ce grand axe parisien qui perturbent la vie des habitants et des passants du quartier. Mais parler du square Montholon  permet de situer plus facilement le lieu que de citer la rue La Fayette, si longue…

    Depuis le 28 février, et par tranche de quelques semaines, chacune des voies qui viennent du sud de l’arrondissement et débouchent sur la rue La Fayette sont ou seront transformées en impasse. Ainsi, après la rue de Trévise du 28 février au 7 mars,  la rue Bleue a-t-elle joué le cul de sac du 7 au 14 mars. Actuellement et pour une période plus longue, jusqu’au 29 avril exactement, la rue Ribouté, certes pas essentielle pour la circulation locale, est  fermée sur la rue La Fayette. Même régime pour la rue Montholon qui n’en est pas à ces premières souffrances.

    En effet, cette voie passe inaperçue, mais elle est antérieure à l’ouverture de la rue La Fayette, créée en qui concerne ce tronçon par décret d’utilité publique du 27 août 1859.  La rue Montholon, quant à elle, a été autorisé en 1780, sur la demande et aux frais des propriétaires du terrain qu’elle traverse, de la rue Sainte-Anne (maintenant rue du Faubourg Poissonnière) à la rue de Rochechouart. Comme il est écrit dans le guide culturel du Conseil de quartier Trudaine-Rochechouart : « Voici un bel exemple d’une rue ancienne que le prolongement de la rue La Fayette en 1862, a coupé de façon si radicale qu’on oublie sa vocation première : relier le faubourg Poissonnière à la rue de Rochechouart. »

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    paris, 9e, vélo, cycliste, La FayetteQuant à la rue Papillon, elle subit le même sort depuis le 7 mars et jusqu’au 29 avril. Pour la bonne cause, puisque les accès du square vont être améliorés, mieux éclairés, le tronçon de chaussée surélevé en plateau en vue de ralentir la vitesse des automobiles, les passages pour piétons mieux signalés et mieux sécurisés. La ligne d’autobus 32 est détournée par la rue de Maubeuge.

     

    Ah, le printemps à vélo,
    de Magenta à l’Opéra en roue libre !
    Tout un programme.

  • Le Conseil local de santé mentale du 10e se réunit

    Le conseil de santé mentale du 10e arrondissement propose, dans le cadre de la  22e semaine images?q=tbn:ANd9GcTtM4Z4-wNQoxTD6GoiwwCZPwb0yRGnP-Y0HqBMHF0KcQQ6h1SUd'information sur la santé mentale, une table ronde sur « Jeunes, alcool et cannabis » à la mairie du 10e le 16 mars de 18 à 20h. Un sujet d'actualité puisqu'on constate depuis quelques années l'évolution de la consommation d'alcool et de cannabis (quantités, fréquences et façon de consommer).

    Action Barbès avait participé en juin 2009 à la réunion préparatoire de mise en place du Conseil local de santé mentale (CLSM), organisée par Olga Trostiansky, adjointe au Maire de Paris, chargée  notamment de la solidarité et de la lutte contre l'exclusion ainsi que de la santé dans le 10e.

    Rappelons que le CLSM a pour mission de rassembler élus, professionnels de santé, acteurs du domaine social, police, bailleurs sociaux, éducation nationale, représentants des usagers afin de prendre en charge l'accompagnement des personnes malades psychiques dans un partenariat transversal, réunissant ainsi l'ensemble des acteurs de la santé mentale.

    Ce conseil existe également dans d'autres arrondissements, comme le XXe où il s'intégre dans le réseau Paris Nord-Est Ados.

    Table ronde "Jeunes, Alcool et cannabis"

    Date ----------- Le 16/03/2011 de 18:00 à 20:00

    Intervenant ----- Conseil Local de Santé Mentale du 10e

    Lieu ------------ Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg Saint Martin

  • Le mauvais goût en façade

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    Pour certains marchands du boulevard de Magenta, il semble que ce soit tous les jours la journée de la femme, au moins de la femme fatale ! Ce mauvais goût sexiste s’étale sur la devanture d’un loueur de DVD type « wild », comme l’indique son enseigne en bon français…  situé au numéro 75 du boulevard de Magenta.

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,Le pied de ce bel immeuble haussmannien, à la façade récemment rénovée, se partage entre une boutique de photo Kodak et ce "grossier grossiste" en DVD. Frappant autant qu' affligeant, le contraste entre cette image d’une femme provocante et le tympan au-dessus du portail de l’immeuble où figure une scène plus ou moins biblique, que notre connaissance défaillante en cette matière ne nous permet pas d’identifier précisément. Si certains lecteurs peuvent nous éclairer, qu’ils se manifestent. Nous accueillerons avec plaisir leurs informations. 

    Revenons à notre environnement mis à mal par la publicité. L’accroche publicitaire a des limites, la taille des enseignes aussi. Ici toutes les bornes sont dépassées. Nous avons fait un signalement auprès de la mairie du 10e et nous attendons une réaction appropriée des élus et particulièrement des élues. On sentait bien petit à petit la publicité gagner du terrain, et envahir toute surface disponible, quelles qu’en soient la matière et l’orientation, pourvu  qu’elle attire l’attention.  Nous voyons déjà depuis plusieurs mois des pharmacies opter pour de grands panneaux collés sur leur vitrine : en effet, les médicaments ne sont pas exposés en devanture comme des bijoux ou du prêt à porter, et la neutralisation de la vitre par un panneau non transparent crée à l’intérieur de la boutique  du linéaire de présentation et du rangement. Les banques également nous ont habitués à des placards de grande taille, souvent suspendus derrière la vitrine. Pollution visuelle !

    La Ville a certainement trop tardé à réviser son règlement local de publicité, vieux de 25 ans, complexe, poussiéreux, incompréhensible, et difficile à faire appliquer. A sa décharge, rappelons que les élus Verts dans la première mandature avaient fait un gros travail de modernisation et obtenu un vote en Conseil de Paris fin 2007, bientôt remis en question dans  une procédure fumeuse. Bertrand Delanoë a-t-il bien fait de reprendre depuis le début la réflexion, sans s’appuyer sur le travail déjà accompli ? La vision est certes noble : « améliorer la qualité du paysage urbain parisien en introduisant de nouvelles règles plus restrictives mais respectueuses des ambitions économiques, culturelles et touristiques de la capitale pour la publicité et les enseignes.»  (dans le texte sur paris.fr) Mais, comme toujours en pareil cas, nous sommes en droit de nous demander de quels moyens nouveaux la mairie de Paris s’est-elle dotée pour faire appliquer son nouveau règlement ?

  • Un enclos sous le viaduc

    Nous avions évoqué en novembre dernier le campement de jeunes hommes, essentiellement, immigrés et selon toute vraisemblance sans papiers, campement démembré à la demande de la mairie.

    Depuis lors, des mesures de fermeture de cet espace ont été prises et il est désormais entouré d'un grillage vert d'environ deux mètres de hauteur, qui en interdit l'accès. On peut imaginer que la suppression de l'abri ne supprime pas les personnes qui s'y rassemblaient. Où sont-elles maintenant ?

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    On a connu ces dernières années, rien que dans le 10e, l'expulsion des tentes le long du Canal Saint-Martin, l'expulsion des jeunes Afghans du square Villemin, le réaménagement du parvis de la Gare du Nord (dépose de la marquise et fermeture des recoins au pied de la façade), et d'autres sans doute.

    En juillet dernier, Le Monde relatait l'évacuation, une de plus à cet endroit, des quelque deux cents personnes, qui vivaient le long du canal Saint-Martin, sous les ponts Louis-Blanc et La Fayette, dans des conditions d'insalubrité et de précarité qui ont conduit régulièrement à de la violence. Les communiqués de la Mairie de Paris et du Ministère de l'émigration d'alors sont ensuite contradictoires: les uns affirmaient qu'une majorité de migrants étaient des demandeurs d'asile et à ce titre étaient en attente d'un hébergement, que l'Etat tardait à mettre en place. Les autres prétendaient qu'ils étaient en situation irrégulière, sans autorisation de séjour en France et constituaient "la principale plate-forme de transit des filières d'immigration irrégulière à destination de la Grande-Bretagne"... Qui croire ?  La Ville de Paris réserve toutefois une part importante de son budget pour tenter d'apporter une aide suffisante à ces populations dont le nombre ne diminue pas. Pas simple!

     Oserons-nous reprendre quelques commentaires extraits du Monde à la suite de la publication de cet article paru le 20 juillet 2010 ?

    "A quand l'évacuation des nombreux camps français, composés d'individus lourdement armés, en Afghanistan. Tu viens désarmé chez l'occidental et t'es un problème, il vient chez toi armé, t'occupe et te bombarde et il trouve ça juste et bien. Quelle belle mentalité!"

    "Des soldats français se font tuer en Afghanistan pour libérer le pays de la dictature des talibans, et pendant ce temps, le contribuable français paie pour accueillir des Afghans qui préfèrent déserter leur pays plutôt que de contribuer à sa libération. On marche vraiment sur la tête."

    Le monde est compliqué, même vu du coin de la rue.

  • Tout en haut de la rue de Maubeuge

    Il n’est pas certain que tout le monde sache que la rue de Maubeuge s’en va rejoindre le boulevard de La Chapelle, à l’arrière de l’hôpital Lariboisière.

    Encore une modification du sens de circulation
    La modification que nous avons récemment découverte concerne ce tronçon de voirie qui a été au cœur de nos préoccupations il y a longtemps. En effet, cet itinéraire a été pendant un temps le déversoir du trop plein d’embouteillages du boulevard de La Chapelle. Les automobilistes coincés dans leurs boites métalliques envisageaient souvent de faire le tour de l’hôpital pour s’échapper par le boulevard de Magenta. Certains -pas tous !-  respectant l’interdiction au niveau du passage des ambulances se retrouvaient un peu plus coincés dans la rue Guy Patin, et de refaire le tour du terre plein sous viaduc…

    paris, maubeuge, porte-huit, lariboisière, circulationDe fil en aiguille, la situation s’est améliorée, et il a été possible de rendre le panneau plus convaincant et de dissuadre les automobilistes de s'engager dans la rue de Maubeuge.

    La situation actuelle nous surprend :
    Il est en effet essentiel de conserver des accès faciles aux utilisateurs des parkings Vinci (Gare du Nord et Lariboisière). Or, avec la dernière modification de circulation, les automobilistes qui quittent le parking Gare du Nord n’ont plus la possibilité de se diriger vers le Nord, vers le boulevard de La Chapelle. On se demande bien pourquoi. Dans un premier temps, nous avions même pensé qu’il s’agissait d’un dispositif provisoire lié aux travaux de réseaux en sous sol dans ce secteur.

    paris, maubeuge, porte-huit, lariboisière, circulationNous reconnaissons que le stationnement des porte-huit (transport de voitures de location) le long du pavillon de réanimation de Lariboisière ne facilite pas toujours le passage de deux voitures de front. Rappelons toutefois que leur stationnement à cet endroit est interdit. Certains chauffeurs peu respectueux s’y arrêtent malgré tout pour des raisons de proximité avec la rampe du parking. Rappelons ensuite que ces transports devaient être interdits au 1er janvier 2010, puis 2011 et que l'application de ce décret municipal a été reportée. Pourquoi ? Qui fait pression sur qui? Les loueurs ont été prévenus avec un délai important de l'imminence de cette interdiction et on ne comprend pas les raisons de tels atermoiements.

    Nous attendons une réponse de la mairie du 10e à notre demande de renseignements faites déjà par deux fois. Les sociétés de loueurs de véhicules ont probablement été informés. Il est tout de même regrettable que les riverains, le conseil de quartier et les associations ne le soient pas.