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Dans le 10ème - Page 216

  • Côté cinéma du sud, une réussite remarquée

    Le Monde du 18 août titrait dans ses pages cinéma : "Une séparation", succès surprise du cinéma iranien. Nous nous réjouissons que des films de cette qualité et appartenant a priori au classement art et essai obtiennent un tel succès. Malgré un petit nombre de copies au départ (105 copies en juin en France) et en conséquence un nombre d'écrans tout aussi réduit, il a séduit les spectateurs. Au point de poursuivre sa carrière dans les autres pays de l'Union et de passer l'atlantique à l'automne. Miracle des succès cinématographiques ! Il n'avait pourtant rien au départ qui corresponde aux critères qui font les millions d'entrées : pas de gros budgets, pas d'effets spéciaux, pas de version française, il sort en V.O., une durée de 2 heures, pas de têtes d'affiche.... mais un Ours d'or à Berlin. Il faut reconnaître que le jury du Festival international de Berlin a visé juste en lui décernant l'Ours d'or du meilleur film et deux prix d'interprétation décernés collectivement aux acteurs et actrices, dirigés par le réalisateur iranien Asghar Farhadi.

    Nous imaginons que l'histoire très humaine, et très banale aussi dans laquelle beaucoup peuvent se reconnaître, a fait le reste. Qui ne s'est pas débattu à un moment avec le problème de l'âge de ses vieux parents, ou avec des soucis de couples ? Le film, en montrant la réalité intime des protagonistes, leurs solutions, les impasses, les conditions financièrement difficiles de certains, les non-dits, les mensonges, souligne que les problèmes humains sont assez semblables ici ou là, quel que soit le régime en place, et les différences culturelles. La proximité humaine de l'histoire est à notre avis une des explications de son succès. Le public est touché au bon sens du terme.

    Il semble, cerise sur le gâteau ! que le film ait plu également à la censure iranienne.... comme le révèle Shahla Nahid dans l'article du Monde des pages cultures du 18 août également.


    UNE SÉPARATION : BANDE-ANNONCE VOST HD par baryla

    Pour l'avenir du Louxor, qui ouvrira ses portes en 2013, avec une salle destinée plus particulièrement aux cinémas du Sud, nous souhaitons vivement la création de nombreux films de la facture de celui-ci.

     

  • Pronenade estivale le 9 août côté 10e avec l'adjointe chargée du commerce

    A la demande d'Hélène Duverly, adjointe chargée du commerce dans le 10e, nous avons parcouru  le quartier, en privilégiant le boulevard de Magenta. En effet, des adhérents d’Action Barbès nous ont  souvent fait part de leur souci quant aux débordements des étalages, des magasins de chaussures notamment.

    Notre promenade a commencé devant les Bouffes du Nord puis rue du Faubourg Saint Denis jusqu'au Parvis de la gare du Nord

    Près du Théâtre des Bouffes du Nord, la Ville réfléchit à l'implantation d'un distributeur de billets à la demande d'un groupe bancaire. En effet, il n'y en a aucun dans ce large périmètre qui comprend les rues Louis-Blanc, Perdonnet, Cail, l'extrémité nord de la rue Faubourg Saint-Denis et la place  « T10 » (terme un peu barbare qui désigne le carrefour des rues Louis Blanc-Philippe de Girard-Cail-). Lorsqu'on habite ce quartier, il faut s'approvisionner soit à la nouvelle poste installée à l’extrémité de la gare du Nord, soit à la poste du boulevard de la Chapelle dans le 18e vers la rue Phillipe de Girard. Une situation qui surprend dans un quartier aussi commerçant.

    Parvis de la Gare du Nord : les chaises ne débordaient pas ce jour-là… pas plus que les chevalets des menus. Le temps pluvieux, très peu estival, n’y était certainement pas étranger. Le secteur était assez calme en ce mardi après-midi. Deux marchands ambulants sont bien autorisés devant la gare : le vendeur de bonbons du Boulevard de Denain côté pair, à qui l'on cherche un autre emplacement de façon à permettre une installation en contre terrasse au café qui fait l’angle, et un vendeur en maroquinerie à côté du kiosque à journaux côté impair.

    On ne peut passer dans ce secteur sans évoquer le stationnement à la fois envahissant, anarchique et incontournable des deux roues. Une fois qu’on a dit que le nombre des motos a augmenté de façon « imprévisible » à Paris durant ces dix dernières années, qu’on a déploré que l’espace qui leur a été réservé lors du réaménagement des abords de la gare est insuffisant, on n’a pas fait avancer la situation d’un iota. Comme nous étions en présence de l’élue chargée du commerce, il n’était pas de bon ton de parler urbanisme, sauf que les motos taxis… - ne serait-ce pas une activité commerciale cette fois ? - tiennent également beaucoup de place, vu la taille des cylindrées et l’emplacement que les chauffeurs ont choisi : juste à la sortie des taxis, les voitures taxis. Là encore, ce n'était le bon jour pour le vérifier. Elles étaient trop peu nombreuses pour en juger : peu de clients en août pour ce type de transport.

    paris 10e,commerce,étalagesRue de Maubeuge : la Semaest  vient de racheter la boutique du 83, anciennement agence d'intérim, juste à côté de la boulangerie. Plusieurs mois seront nécessaires avant d'en connaître la destination :
    il faut dans un premier temps faire un diagnostic, faire réaliser par un architecte la liste des travaux de mise aux normes, puis lancer un appel d'offres, réaliser les travaux et enfin choisir un type de commerce, en fonction des besoins du quartier et des demandes des preneurs de bail.
    La boutique fait environ 40m2 avec une petite salle au fond.

    Pourquoi pas une alimentation bio ou un artisan? Ce sera la deuxième boutique rachetée après celle du n° 69. La Semaest poursuit son action pour la diversifion des activités commerciales à d'autres endroits de l'arrondissement notamment rue du Château d'eau.

    Boulevard de Magenta : moins de clients mais toujours autant d'étalages

    Nous attaquions là le gros morceau de la tournée. Nous nous sommes en effet attachées aux boutiques du Magenta et plus particulièrement aux magasins de chaussures. Hélène Duverly a promis de demander aux services chargés des contrôles de venir en septembre sur le secteur pour une piqûre de rappel, le rappel des règles communes à tous les étalages parisiens…

    Sur le terrain donc, les commerçants étaient plutôt de bonne volonté mais aucun n'était au courant des règles à respecter. C’est tout au moins ce qu'ils affirmaient. Au cours des conversations, nous avons appris que deux sociétés se partagent les boutiques de chaussures du secteur, une situation similaire à celle des boutiques de vêtements de cérémonie.

    Hélène Duverly a rappelé inlassablement la règle des 1,60 m, espace minimum devant resté libre pour les piétons, donc à mesurer à partir des bordures des pieds d'arbres. Et cela tout le long du boulevard.

    Les commerçants visités ont tous accepté de ranger leurs étals différemment pour arriver à 1,20 m, la largeur qui leur est autorisée, au vu des feuilles dûment estampillées par la  DU.  Ils étaient  très étonnés de voir qu'ils dépassaient parfois les 2 mètres ! Plus surprenant encore, ils semblaient ignorer totalement la réglementation, l'un d’eux avouant même « Et bien… pendant les vacances, je pensais qu'on pouvait… ». Autre commentaire encore entendu : « Le voisin a sorti des porteurs, il empiète, il cache mes étalages, je suis bien obligé de faire pareil ! » Le rappel aux règles valables pour tous semble s’imposer. Heureuse initiative : nous étions venues mètre en main…

    Malheureusement, comme nous avons l'occasion de passer quotidiennement boulevard de Magenta, il est aisé - et navrant - de constater que tout est « rentré dans l'ordre » si l'on peut dire. Les étalages déplacés ont retrouvé leur espace initial.

    Une communication de la Ville sur la nouvelle réglementation en matière d'étalages et terrasses s'impose. Nous avions d’ailleurs demandé la réalisation d'une plaquette simplifiée lors d'une réunion du Comité de pilotage Barbès à l'Hôtel de Ville - demande entendue et approuvée par Philippe Chotard, secrétaire général et responsable de ce comité. Pourtant cela est resté sans effet. Sans vouloir jeter l’argent par les fenêtres en ces temps de crise, cette communication auprès des commerçants concernés serait la bienvenue. Ils ne pourraient plus mettre en avant la non information.

     

     

  • Une traversée historique du 10e

    En raison du succès remporté en 2010 par l'exposition d'Histoire & Vies du 10e pour ses 10 ans :
    "Une traversée historique du 10e",
    la mairie du 10e a décidé de la réinstaller du lundi 4 juillet au jeudi 22 septembre 2011.

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    De plus, elle sera également visible avec une visite commentée lors des Journées du Patrimoine 2011 qui auront lieu les samedi 17 et dimanche 18 septembre 2011.

    L'exposition reflète le travail mené par l'association pendant dix ans, de 2000 à 2010 : elle est basée sur les différentes manifestations organisées par "HV10".
    L'ensemble des documents visuels présentés est structuré autour des 4 quartiers administratifs créés en 1860 :

    • Saint Vincent-de-Paul
    • Hôpital Saint-Louis
    • Porte Saint-Denis
    • Porte Saint-Martin.


    Exposition visible aux heures d'ouverture de la mairie :
    * Lundi, mardi, mercredi, vendredi : de 8h30 à 17h,
    * Jeudi : de 8h30 à 19h30,
    * Samedi : de 9h00 à 12h30.

  • Louxor : visite du chantier

    Un groupe d'une quinzaine de personnes "casquées et bottées" ont pu se promener dans le chantier du Louxor vendredi 8 juillet. Pour qui avait vu le bâtiment avant les premiers coups de pioche, le lieu avait un aspect désolant. Forcément un gigantesque trou, où on tentait de retrouver les traces du passé.

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    Depuis le toit, on pouvait photographier Montmartre et les vestiges de Vanoprix.

    Que restera-t-il ? L'escalier historique en granito (petites pierres incluses dans du ciment) actuellement protégé par un coffrage en bois, la façade également en granito, et les mosaïques bien sûr dont la question de la protection contre l'affichage sauvage n'a pas été envisagée à ce jour.

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    A ce jour, donc, la visite offre un intérêt limité. Certains ont emporté avec eux un petit morceau de plâtre coloré, abandonné sur les tas de gravas... 

    Pas de comparaison hasardeuse avec le mur de Berlin.

    Disons en conclusion que l'état actuel du chantier, ce qu'on voit du bâtiment, ce qu'on imagine, se marie assez mal avec l'idée de restauration affichée sur la façade, y compris d'une quelconque conservation de peintures d'époque (1920-21), comme le souligne l'article de Clarisse Fabre, publié dans Le Monde du 8 juillet, sous le titre Le nouveau Louxor revient à l'affiche. Elle écrit : trois salles de cinéma, un lieu d'exposition, un café, le tout rénové dans le style des années 1920, en conservant ce qui reste des peintures murales égyptiennes.

    Il serait plus juste de dire que ces peintures seront restituées... En matière de patrimoine, on aime les nuances et les précisions.

  • Le changement de sens de la rue Chabrol : quelle conséquence ?

    Il était question depuis un certain temps dans les réflexions de la direction de la voirie de tenter le changement de sens dans la rue Chabrol. La partie située entre la rue La Fayette et la rue d'Hauteville était déjà interdite à la circulation de passage, n'autorisant que les riverains. Mais le respect de ces subtilités circulatoires n'est pas le fort des automobilistes parisiens. Pour être efficace en terme de réduction de flux, il faut trancher dans le vif et interdire radicalement ou inverser le sens de circulation.

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    Le but est de trouver des solutions pour réduire les embouteillages récurrents qui ralentissent à la fois la circulation générale sur le boulevard de Magenta et les circulations douces (bus et taxis) sur les voies qui le traversent. Pour illustrer la situation, et nous rendre compte de ce que vivent les usagers des lignes de bus qui empruntent la rue La Fayette vers la Gare du Nord, par exemple, nous avons pris le 43 entre la place d'Estienne d'Orves et la Gare du Nord à 18 heures, lundi 4 juillet.

    Le lundi n'est pas connu pour être le jour le plus chargé de la semaine, et le mois de juillet... disons que certains sont déjà en vacances. Malgré ces données favorables, il a fallu plus de 20 minutes au 43 pour aller du square Montholon à son terminus, la Gare du Nord. Le chauffeur, interrogé, a déclaré que la voie en site propre, protégé derrière son séparateur en granit, n'empêchait pas la vitesse d'escargot tous les soirs à la même heure ! A 16h, la rue était déjà très encombrée. Même constat le jour suivant à 17h30.

    De plus, il est navrant de constater que la piste cyclable très pratique est utilisée par de très nombreux deux roues motorisées et parfois à grande vitesse.

    Alors ? Que pensez des déclarations récentes sur l'inauguration du Mobilien 26, fêtée en fanfare par les élus du 9e et du 10e, de la Ville et de la Région, rassemblés, et les instances de la RATP ?

    L'inversion du sens de la rue de Chabrol, nous y revenons, aurait pour but de supprimer une entrée de véhicules sur le Magenta et donc de le fluidifier. Le Magenta plus fluide, moins d'embouteillage aux carrefours, moins de ralentissement des bus qui le traversent... vous saississez ? Dans le même ordre d'idée, le changement d'itinéraire du 26, en abandonnant sa sortie par le boulevard de Denain pour prendre la rue La Fayette à contre sens, avant les travaux, avait également permis de supprimer un cycle de feu. En effet, tout se joue sur des secondes grapillées à droite et à gauche.

    Mais tout cela est-il suffisant pour obtenir une circulation fluide - et réduite !- au coeur de Paris, tant que des boulevards, voire des autoroutes, laissent pénétrer en ville des milliers de véhicules par les entrées ouest notamment. Se souvenir de la largeur de l'avenue de la Grande Armée et de l'avenue du bois, qui déversent leurs flots quotidiens de voitures qui ne s'arrêtent certes pas aux Champs Elysées.