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Culture - Page 154

  • Un article qui plaide pour la création d'un lieu convivial à Barbès

    Encore récemment nous évoquions l'offre nouvelle d'écrans de cinéma dans le Nord-Est parisien, imminente comme l'Etoile-Lilas (voir l'article du Parisien du 26 septembre 2012) et encore un peu lointaine, mais néanmoins confirmée, porte d'Aubervilliers, à la Cité des Sciences et de l'Industrie ou dans la zone Claude Bernard avec le multiplexe UGC (voir notre article du 17 septembre 2012).

    La lecture du Parisien est recommandée aux responsables de la mairie du 18e qui militent avec nous pour la réouverture d'une belle brasserie à Barbès. Elle devrait les conforter en effet dans leurs efforts à convaincre les propriétaires des parcelles actuellement à l'abandon. On peut lire dans la description du futur cinéma que le cabinet d'architectes Hardel et Le Bihan a prévu « sur le parvis, au rez-de-chaussée, deux restaurants – une brasserie et un japonnais » Et encore « La terrasse, couverte et chauffée l'hiver, protégée l'été, accueillera une autre restaurant, géré directement par l'Etoile. »

    C'est le bon sens même ! Que ce soit les jeunes ou les moins jeunes qui fréquentent les salles de cinéma, ils ont souvent envie de prolonger la soirée en mangeant un morceau ou en buvant un verre au lieu de se quitter sur le parvis, sèchement. Or, pour l'instant à Barbès..... nous ne voyons pas bien le lieu qui réponde à cette envie.

    Pour le reste, ces nouvelles salles disposeront de toutes les avancées technologiques qui ont fourni des arguments aux promoteurs du projet Louxor, à savoir :  « Toutes les salles sont équipées d’installations technologiques dernier cri » (ce qui était le nec plus ultra de la modernité il y a 5 ou 6 ans est devenu la norme), « et adaptées aux personnes mal-entendantes », « l'une des salles permettra aussi l'organisation de concerts et de spectacles vivants. »

    N'était-ce pas ce que mettait en avant la Mission Cinéma lors des présentations du projet et dans sa newsletter, en ligne ici

    Extrait de la Newsletter d'avril 2012:Le Louxor accessible à toutes les personnes handicapées

    Conformément à la législation, le Louxor sera entièrement accessible aux personnes en situation de handicaps : personnes à mobilité réduite (PMR) mais aussi sourds et malentendants et mal-voyants.

    En effet, jusqu'à présent deux types de handicaps ne trouvaient pas de réponse appropriée dans les salles de cinéma :

    - Les sourds et malentendants qui ne peuvent voir que des films sous-titrés. Or le sous-titrage des films en 35mm suppose l'installation d'un projecteur ad hoc. Le producteur doit aussi avoir réalisé les sous-titrages en amont. Avec l'équipement numérique, il n'est plus nécessaire de disposer de matériels spécifiques, l'exploitant pourra ainsi proposer des films sous-titrés.

    - Les mal voyants. Pour être accessibles, les films doivent être "audio-décrits" (bande son qui « raconte » ce qui se passe à l'image), et la salle de cinéma doit être équipée de boucles magnétiques ou infrarouges diffusant la bande son vers des casques. Avec le numérique, le recours à l'audio-description devient beaucoup plus simple à condition toutefois que les producteurs la réalisent en amont.

    La révolution numérique permettra désormais aux personnes en situation de handicap d'aller au cinéma plus régulièrement.

    Nous concluons que pour faire la différence et faire venir les spectateurs à Barbès, il faut trouver autre chose... Comme par exemple un café chaleureux et convivial qui éclaire agréablement la « zone » et fasse oublier son image de carrefour de tous les trafics ! 

    Observation : l'expo photo sur les palissades du chantier-Louxor a été changée tout récemment. A rgarder de près. Ce sont les ouvriers qui "s'affichent" !! Nous sommes impatients de voir leur travail.... 

  • Affichage, ce n’est que de l’affichage : la politique culturelle de Bertrand Delanoë

     ---- Tribune libre ---- 

    Cet article nous a été envoyé par un adhérent d’Action Barbès. Pour être sévère, son propos ne manque néanmoins pas d’une certaine justesse, aussi avons-nous décidé de le publier. Les propos qui y sont tenus n’engagent que leur auteur.

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    En ce mardi 2 octobre, certes en l'absence de Bertrand Delanoë, maire de Paris, représenté par Bruno Julliard, nouvel adjoint au maire à la Culture mais en présence de Jacques Bravo et Daniel Vaillant, respectivement maire des 9e et 18e arrondissements et de nombreuses personnes des familles du cirque ( Gruss, Bouglione, ...) et .... de l'inoxydable Michou, 81 ans aux prunes et figure de Montmartre, a été dévoilée une plaque au 63, boulevard de Rochechouart en souvenir du cirque Médrano qui a trôné là pendant un siècle (1873-1973).

     

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    Le charme des gens du cirque


    Quoi de mieux que le très bon guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats auquel l’association Action Barbès n’est pas étrangère pour présenter rapidement ce lieu :

    •   63 boulevard de Rochechouart

    « Sur un terrain vague, Fernando Bert y dresse en 1873 un premier chapiteau en toile : le cirque Fernando. Un an après, une construction en dur le remplace. Pendant près de 30 ans s’y produisit Boum Boum Medrano, clown et dompteur. Les Fratellini lui succèdent , mais le cirque reste aux Medrano jusqu’en 1963.

    La famille Bouglione le reprend sous le nom de cirque Montmartre et décide de sa démolition en 1969, malgré les nombreuses protestations du quartier, prenant ainsi de court les Monuments historiques. »

    On trouvera aussi sur le site Montmartre secret un article résumant la vie de ce cirque disparu - 

    Comment ne pas faire le lien entre cet acte certes sympathique mais d’affichage avec la politique culturelle que mène l’actuelle municipalité ?

    Dans un article virulent paru le 30 mai dernier sur Médiapart, Valérie de Saint Do fait une assez bonne analyse de la situation. Sévère mais juste. 

    Plus méchant encore est l’article paru sur le site Rue89 en mars, lors de la campagne présidentielle afin d’alerter François Hollande sur les erreurs commises par Bertrand Delanoë en matière culturelle.

    On pourrait me reprocher d’utiliser des sources partisanes de droite qui s’opposent de façon systématique à la gauche, mais ces deux sources – Médiapart et Rue89 – sont bien, à ma connaissance, des médias classés plutôt à gauche.

    Si nous regardons cette question à travers quelques sujets qui ont toujours préoccupé Action Barbès, quel est le résultat ?

    Dévoiler une plaque en souvenir d’un lieu disparu est un acte de mémoire et on ne peut qu’en féliciter la Ville de Paris. Mais la mémoire, est-ce dévoiler des plaques à l’endroit des lieux qui n’existent plus ou est-ce, pour des sites ayant une valeur patrimoniale, essayer de les sauvegarder ? Malheureusement, les projets menés par la Ville sont plutôt destructeurs. Certes assez loin de Barbès, le projet d’extension du stade de tennis Roland Garros au détriment des serres d’Auteuil est emblématique. Le projet de la tour Triangle porte de Versailles va dénaturer le ciel parisien encore assez homogène malgré quelques tours disgracieuses. Plus près de nous, la destruction du Louxor – car il ne faut pas se cacher la réalité, l’intérieur du Louxor datant de 1920 a été détruit – en est un autre symbole.

    A la Goutte d’Or, l’arrêt des subventions de la Ville au Lavoir Moderne a définitivement tué une structure culturelle dans ce quartier populaire - http://www.rueleon.net/. La longue – trop longue  fermeture de la bibliothèque Goutte d’Or bien signalée sur ce blog est un autre signe que, pour une médiathèque Marguerite Yourcenar tape-à-l’œil dans le 15e, les bibliothèques de Paris souffrent.

    Que restera t-il des Nuits blanches dans 20 ans ? Que sera devenu le 104 et son gouffre financier à 8 millions d’€ de subvention annuelle ? Idem pour la Gaité lyrique ? Quant au pari culturel du Louxor, bien des questions se posent encore.  

  • Du street-art par un beau dimanche ensoleillé


    paris,maubeuge,street-art,palisades,fresques,turbo design,french-kissIl y a peu nous avons rendu hommage au travail des peintres décorateurs qui ont réalisé la fresque rue de Maubeuge (voir notre article du 28 juillet) et donné des couleurs à cet espace technique sans grand charme. Ici, à l'angle du faubourg Saint-Martin et du boulevard de Magenta, face au marché de Saint-Quentin, nous avons été agréablement surpris par la réalisation d'une grande oeuvre murale de street-art, directement sur les palissades en bois qui cachent le rez-de-chaussée et le 1er étage de l'immeuble qui abritait encore récemment le grand magasin de Hi-fi Illel. Les riverains et les passants, amusés et étonnés, ont assisté en direct à la naissance de la fresque.

    Cet immeuble accueillera bientôt un des plus grands magasins de l'enseigne de l'opticien Alain Afflelou, d'après un communiqué de presse paru en septembre : 420 m2 sur trois niveaux pour la fin de l'année. Pour protéger cet espace en cours de réaménagement, des grandes palissades en bois entourent actuellement le pied de ce bloc haussmannien.  
     
    paris,maubeuge,street-art,palisades,fresques,turbo design,french-kissAu début de l'après-midi de ce dernier beau dimanche de septembre, plusieurs artistes peintres et graffiteurs, armés de rouleaux et de peintures aérosol ont investi les lieux. Plus d'affiches, sauvages ou institutionnelles, mais de grandes fesques, colorées, surréalistes, étonnantes, du street-art en live...
     
    Pendant plus de 6 heures, ce collectif de peintres décorateurs taggeurs - comment faut-il les appeler sinon des artistes ? - , signant ses réalisations "TRBDSGN" (pour TurboDesign) et "French Kiss", a travaillé et peint sur les trois grands pans en bois.
     
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    paris,maubeuge,street-art,palisades,fresques,turbo design,french-kissIls sont par ailleurs, totalement conscients du caractère éphémère de leurs réalisations, car ces oeuvres sont condamnées à brève échéance, sans doute recouvertes par de l'affichage sauvage. Tout espace vide en ville attire comme un aimant les colleurs d'affiches et... l'expression libre, qui entre alors en concurrence. 
    Belle initiative, démonstration de talents, spectacle vivant, dans un lieu de grand passage entre les deux gares du Nord et de l'Est !

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  • Mon voisin est écrivain

    « Mon voisin est écrivain »

    salon-mon-voisin-est-ecrivain-avec-b-gatignol-v-l211-h301-rm.jpgLe salon des auteurs du 10e arrondissement

    Samedi 29 septembre de 10h à 20h au Pari's des Faubourgs, 12 rue Léon Schwarzenberg

    Organisé par l’association l’Ile Lettrée, le salon des auteurs du 10e réunira sur une journée des auteurs jeunesses, des romanciers, des illustrateurs, des essayistes et bien d’autres.

    Ce projet mettra en valeur les œuvres de ces auteurs tout autant que leur quartier.

    Développée en partenariat avec la Librairie l’Ouvre-Boite, la Litote en tête et Aux Livres, etc., des dédicaces, lectures, débats, projections ponctueront cette journée. Celle-ci se terminera en musique lors d’un concert qui accompagnera le pot de clôture.

    Avec la présence de : Thérèse Bisch, Marc-Antoine Boidin, Thierry Cazals, Hubert De Maximy, Marie Desplechin, Jean-philippe Domecq, Jeremy Dres, Fabien Fernandez, Nanon Gardin, Bertrand Gatignol (affiche ci-contre, chez Dargaud), Anne Gorouben, Thierry Illouz, Philippe Jaenada, Hugues Jallon, Edwige Lassus, David Lelait-Helo, Daniel Maximin, Maya Mihindou, Gep, Claire Ubac, Fabrice Virgili, Marc Volfinger, Catherine Zambon.

  • Un comptoir de prêt en attendant mieux

    Nous avons reçu le message suivant de la part de Marie-Laure Gestin, Conservatrice, Directrice de la bibliothèque Goutte d'Or :

    Dans l’attente de la réouverture de la bibliothèque Goutte d’or prévue en mai 2013 après travaux de rénovation et de réaménagement, son équipe met à la disposition des habitants du quartier, adultes et enfants, un comptoir de prêt de livres. Il sera situé au centre « Fleury Barbara Goutte  d’or » 1, rue de Fleury, partenaire et voisin de la bibliothèque, que nous remercions de son accueil.

    Ce comptoir de prêt est mis en place à partir du 29 septembre et vous sera ouvert 3 demi-journées par semaine, les mercredis et vendredis de 14h à 19h et le samedi de 14h à 18h.
    A ce comptoir de prêt, vous trouverez, des livres pour les adultes et pour les enfants (romans, BD, albums,…). Seuls les documents empruntés à ce comptoir de prêt pourront y être rendus.

    Au plaisir de vous y retrouver.

    L'information est confirmée par la mairie du 18e par l'affiche ci-dessous. Souhaitons que ce service temporaire fonctionne à la satisfaction des usagers.  

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