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  • Le Louxor : visite du chantier

    La Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) organise le lundi 21 novembre une visite du chantier du Louxor. Quelques membres de l'association Action Barbès feront la visite puis participeront à la réunion organisée au Centre Barbara par la même MCVP.

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    Si vous avez des questions - voire des préoccupations - merci de nous en faire part à actionbarbes9@club-internet.fr, nous ferons le relais.

    Et vous aurez droit à un compte-rendu, bien sûr.

  • Vous qui habitez à Barbès, qu'en pensez-vous ?

    Sous la plume de SIBYLLE VINCENDON, on pouvait lire hier matin dans Libé une présentation des conclusions de la sociologue Virginie Milliot, qui livre un rapport intitutlé "Laboratoire du pluralisme". La journaliste n'est pas loin de penser avec elle que Barbès est bien le dernier quartier parisien où la tchache a encore sa place. Après lecture de cet article, dites nous ce que vous en pensez. Les commentaires sont ouverts en bas de page. La discussion s'engage...

    Article de Libé du 18 novembre, rubrique Société.

    Barbès (XVIIIe arrondissement) est le plus ancien quartier cosmopolite de Paris et l’un des plus précaires. Virginie Milliot, sociologue, s’est demandé si ce n’était pas aussi «un laboratoire du pluralisme», titre de son rapport. Elle a traîné dans la rue, observé les passants et constaté que ces espaces où tous se croisent fonctionnaient comme «un creuset de la formation des mentalités citadines et citoyennes».

    «Discours enchanté». Dans ce quartier pauvre, où l’on trouve aussi bien un «dépaysement», une «atmosphère dans laquelle on baigne» que des ventes de cigarettes de contrebande à ciel ouvert (et, plus discrètement, de drogue), la cohabitation des populations est une pratique délicate qui se fabrique sur le terrain. Il y a de plus en plus de classes moyennes ou supérieures. Parmi elles, deux groupes. D’abord, ceux qui défendent le village exotique, multiculturel. «Le discours enchanté», résume la sociologue. Souvent arrivés dans les années 80, ils se sont parfois engagés dans l’associatif, voire la politique. Le constat des inégalités leur donnait envie d’agir. A l’opposé se trouvent les habitants qui exacerbent les problèmes sociaux, «ici plus visibles qu’ailleurs». Ils sont plutôt arrivés vers les années 2000, ont eu une réaction de rejet, se sont constitués en association exigeant le «droit au calme». L’occupation de la rue par les trafiquants ou ceux qui y traînent les insupporte. «Ces nouveaux propriétaires visent à délégitimer des activités informelles et des modes d’occupation de la rue qui caractérisent ce quartier depuis des décennies», constate la sociologue.

    De fait, à Barbès, la rue est particulière. Il s’y passe toujours quelque chose et tout le monde s’en mêle. Le «pacte d’anonymat», cette sorte de distance entre les passants, n’a pas cours. Assise sur un banc, Virginie Milliot est abordée, prise à témoin et même embringuée dans un contrôle de police qui tourne mal. Pour elle, l’opposition présente dans d’autres quartiers mixtes joue à plein à Barbès : «La rue pour les classes populaires est un espace où l’on vit alors qu’elle est avant tout pour les classes moyennes un espace que l’on traverse.»

    «Parfaits inconnus». Barbès s’embourgeoise, mais bien plus lentement que les autres quartiers parisiens. C’est «une gentryfication hésitante». En tout cas, «ce quartier joue un rôle d’espace formateur du citadin», écrit Virginie Milliot. Pour la chercheuse, Barbès «délimite un morceau de ville» différent des cités de périphérie parce que «la pluralité se rencontre sur un mode non conflictuel dans un espace public». En clair, on se retrouve, comme elle l’écrit, «à parler avec de parfaits inconnus». Barbès ne ressemble pas au reste de Paris. Pour combien de temps encore ?

    Paris se cherche, titre encore le journal...

    En effet, ce rapport fait partie d'un programme de recherches "Paris 2030" qui existe depuis sept ans et a permis de fournir aux gestionnaires et politiques parisiens des travaux sur des thèmes aussi variés que "l'Utilisation de l'espace par le pigeon urbain" ou "Le travail indépendant à Paris et son avenir".

    Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l'université et de la recherche, plaide pour ce programme qui certes coûte à la ville -  n'était-ce pas toutefois une promesse de campagne du candidat Delanoé en 2008 d'aider la recherche  et les chercheurs ? - mais accroit indéniablement son attractivité auprès des chercheurs étrangers, que les villes d'importance mondiale tentent de séduire avec chacune leurs atouts propres.

    Pour en savoir plus sur le colloque qui a eu lieu hier à l'Hôtel de ville, ses lauréats, ses ambitions, visitez cette page riche de nombreux liens vers les lauréats des années précédentes et les rapports accessibles en ligne (comme par exemple celui-ci  : le rapport Depaule sur les quartiers de Paris, dont la Goutte d'Or...)

     

  • Les ateliers d'artistes du quartier ouvrent leurs portes

    Dès maintenant vous pouvez toquer à la porte des ateliers qui participent à l'événement, devenu traditionnel au cours de ces dernières années D'Anvers aux Abbesses !

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      70 ateliers accueilleront les amateurs d'art pendant ces trois jours exceptionnels, les 18, 19 et 20 novembre. Plus d'une centaine d'artistes seront présents pour bavarder, expliquer, communiquer avec le public, avec les habitants du quartier qui tout au long de l'année passent devant les ateliers, parfois sans soupçonner toute la créativité qui s'y cache.

    Ne ratez pas cette aubaine.

    Une affiche-plan est remise gratuitement dans chaque atelier, qui vous permettra d'élaborer votre itinéraire. Une visite s'impose au 12 rue Hippolyte Lebas, où sont exposés les Emiles. Voir le détail du concours des Emiles sur le site de l'association : www.anversauxabbesses.fr

    Découvrez le parcours culturel concocté autour des adresses des ateliers ouverts aux amateurs : en cliquant ici. Plus d'une vingtaine de lieux y sont présentés.

    Si parmi les beaux arts, vous avez toutefois des préférences, l'association a aussi pensé à vous, en créant cette année des  parcours par discipline : une autre façon de découvrir les ateliers (plans à télécharger et à imprimer, cliquez sur les liens ci-dessous).

     

    Informations pratiques
    Portes Ouvertes « d'Anvers aux Abbesses »
    le vendredi 18 novembre de 18h à 21h
    le samedi 19 et le dimanche 20 novembre de 11h à 20h
    Entrée libre
    Informations au 01 40 23 02 92

    Nos mairies du 9e et du 18e relaient fidèlement les informations essentielles sur la manifestation. Mais le mieux n'est-il pas de pousser la porte des artistes qui affichent leur disponibilité ?

  • Le patrouilleur... de proximité

    On nous annonce des policiers de plus en plus visibles sur la voie publique ! Cette mesure appartiendrait-elle déjà au dispositif pré-électoral de communication de notre gouvernement ? De quoi s'agit-il ? Voici des extraits du bulletin de la Préfecture de police du 27 octobre, qui appellent quelques commentaires liés à notre environnement "Barbésien" :

    Une décision prise au printemps...

    La mise en place des patrouilleurs a été décidée par le ministre de l’intérieur le 27 avril dernier sur plusieurs sites expérimentaux : Strasbourg, Nice, Mantes-la-Jolie, Poitiers et Paris.
    Après une première phase d’expérimentation ayant débuté dès le 2 mai dans certains quartiers d’actions prioritaires de Paris et de la petite couronne, le dispositif a été étendu à l’ensemble des circonscriptions de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) le 1e juillet 2011.
       
    ... de multiplier les opérations de policiers en patrouille
    Ce dispositif s’inscrit pleinement dans le cadre de la réforme de la police d’agglomération mise en œuvre le 14 septembre 2009 dont l’un des objectifs est de recentrer les policiers sur le cœur de leur métier : l’investigation mais également la présence sur la voie publique. Il a permis de démultiplier les patrouilles : 22 444 en septembre 2011 dans l’ensemble de l’agglomération (plus de 6 000 non motorisées). Cette augmentation a été rendue possible par la généralisation des équipages en binôme, parfaitement adaptés à la typographie parisienne, alors que la pratique était jusque là de constituer des équipes de trois, quatre, voire cinq agents.

    Ne pas se méprendre : le chiffre de 22 444 en septembre dénombre les patrouilles, c'est à dire les sorties, qui se font donc désormais par deux. Si c'est suffisant, et même efficace comme le laisse entendre la Préfecture dans une série de chiffres qu'elle livre, pourquoi avoir attendu de manquer d'effectifs - car c'est bien la critique récurrente des syndicats de policiers, et parfois même des responsables de la police sur le terrain - pour s'en rendre compte et adopter un tel dispositif.

    Nous avons une autre vision dans notre quartier. Les patrouilles de deux policiers à pied ont peu de chances d'intervenir de façon efficace. Le respect de l'uniforme est devenu ici un peu désuet, malheureusement. Souvenons-nous des plaintes des habitants dans les conseils de quartier Goutte d'Or quand le sujet est lié à la sécurité : ils observent trop rarement des interventions policières dites de proximité, de la part de patrouilleurs dans sa définition actuelle, et ne leur reconnaissent pas une grande efficacité. Leur voeu va plutôt vers une permanence d'une compagnie de CRS à l'ancienne...

    Quel est le profil du policier patrouilleur ?
    «Le patrouilleur est un policier visible pour la population, dissuasif pour le délinquant ». Il permet de renforcer les contacts avec la population et donc de prendre en compte ses attentes ainsi que de sécuriser les espaces définis en fonction de l’évolution de la délinquance. Le déploiement des patrouilleurs sur la voie publique est décliné dans chaque site à la lumière de leurs spécificités, de leur affluence et de leurs caractéristiques en termes de délinquance et d’insécurité ressentie.

    Ce descriptif correspond assez bien au policier de proximité tel qu'il avait été mis en place sous un autre gouvernement et que d'aucuns avaient accusé de jouer au football. Autre temps, autre mesure. Peu importe finalement. Ce que souhaitent les habitants, c'est une certaine tranquillité. Que la nouvelle organisation la rende possible puis l'accompagne et tous en seront satisfaits. Attendons et observons. Pourtant les baisses d'effectifs que relevait Daniel Vaillant lors de la venue de Bertrand Denaloë en mairie du 18e le 3 novembre dernier l'ont conduit à poser directement sa question au Préfet Gaudin quant à leur répartition arrondissement par arrondissement et grade par grade. C'était en conseil de Paris lundi dernier : sa question comme la réponse du Préfet sont ici grâce à la transcription de Paris Tribune en ligne.

    Toutefois, hier, notre attention est attirée par un article du Parisien, et par la carte qui l'illustre... Le titre annonce "Un plan anti-drogue dans quatorze quartiers". Et croyez-vous que Barbès ou la Goutte d'Or, ou encore la Gare du Nord en fassent partie... ?? Non. Pas d'apparition, pas d'évocation de ces zones tranquilles pour les dealers et leurs clients. Le journaliste note que le Plan stup' a déjà quatre ans, que le nombre des quartiers sous intense surveillance est passé de 21 à 14; il en conclut que certaines zones ont retrouvé leur calme, mais en fin d'article il souligne néanmoins que le problème du déplacement des trafics reste entier. Peut-être est-ce pour ne pas déplacer la plaque tournante située entre Barbès et la Gare du Nord qu'on se garde bien de la perturber...


  • De l'enlèvement des épaves

    Qu'elles soient abandonnées ou volées... les épaves de véhicules automobiles ne devraient pas restées dans nos rues des mois comme c'est le cas.

    Avez-vous déjà demandé à un agent de surveillance de la Ville de Paris (A.S.P.), en train de verbaliser les automobilistes en indélicatesse avec l'horodateur, s'il pouvait signaler la présence de telle épave au service chargé de son enlèvement ? Non. Nous, oui. La réponse est la suivante : c'est aux habitants de le signaler quand ils sont gênés par le véhicule... Il fallait y penser.

    Certains ASP continuent à glisser des P.V. sous l'essuie-glace, d'autres non, bien conscients qu'ils ne seront pas payés. Pourquoi perdre son temps.

    Nous avons donc pris contact avec les commissariats concernés pour signifier la présence de deux épaves : une située rue Guy Patin, 10e, l'autre rue du Delta, 9e.

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    Ci-contre à gauche, cette Citroën ZX, immatriculée 5573ZV93, est garée devant le numéro 16 de la rue du Delta depuis le début septembre. Elle n'a pas bougé d'un mètre. Constatation facile à faire puisque le pare-choc arrière est au sol.

    Il se peut bien sûr que le propriétaire tarde à faire les réparations nécessaires pour des raisons qui lui sont propres. Il se peut aussi que le véhicule soit simplement volé et dans ce cas il est du ressort de la police de vérifier sur le registre des déclarations de vol, si ce numéro y figure. Cela semble un peu logique. L'infraction facile à déceler en attendant est le défaut de paiement du stationnement. On peut aussi imaginer une fraude à l'assurance. Le véhicule reste tranquillement là des mois, personne ne bouge, et l'assurance rembourse, ou du moins indemnise le vol de véhicule.

    Dans notre grande naïveté, on pourrait croire qu'un nombre important de procès verbaux sur une même immatriculation déclencherait une alerte. Tiens, immatriculation à vérifier, rapprochement avec les numéros volés. Pourquoi pas ? Tout cela informatiquement. Au lieu de cela, les A.S.P. n'ont plus un regard pour le véhicule qu'ils voient tous les jours.

    paris,10e,épaves,enlèvementMême indifférence pour cet autre véhicule stationné depuis des mois le long de l'hôpital Lariboisière. Il y a bien des interlocuteurs au service des procès verbaux mais les effectifs en diminution (ou les postes à pourvoir en attente, ce qui revient au même... ) retardent toutes les démarches pour demander, et surtout obtenir, un enlèvement des véhicules. Par ailleurs, les démarches s'avèrent longues. Cerise sur le gâteau, il n'y aurait plus qu'un seul véhicule de la préfecture dédié à cette tâche. Il ne nous reste plus qu'à prier pour qu'il ne tombe pas en panne ! Pourtant, à écouter Claude Guéant sur France Inter la semaine dernière, on n'imaginait pas une situation aussi critique au niveau des moyens alloués à la police.

  • Plan Climat au conseil de quartier Trudaine-Rochechouart

    Ce soir à 19h30 à l'école maternelle, 68-70 rue de Rochechouart, sera à l'honneur

    Le Plan Climat de la Ville de Paris

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    Afin de limiter le réchauffement climatique, Paris a adopté en 2007, à l’unanimité du Conseil de Paris, un plan réduisant de 25 % l'émission de gaz à effet de serre et la consommation énergétique, avec l'ambition d'augmenter de 25 % l'utilisation d'énergie renouvelable, entre 2004 et 2020. Ces chiffres ont été portés à 30 % pour ce qui dépend directement de la Ville (bâtiments municipaux par exemple).
    M. Gréau, membre du cabinet de M. Denis Baupin, Adjoint au Maire de Paris chargé du Développement Durable, de l'Environnement et du Plan Climat, présentera l’état d’avancement de la mise en œuvre du Plan Climat, avant un échange où chacun pourra faire part de ses efforts et initiatives contre le réchauffement climatique, en matière de déplacements, habitat, déchets, alimentation...

    Voir le document adopté par le Conseil de Paris le 1er octobre 2007.

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    Pour ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre (GES), les nouvelles ne sont hélas pas très bonnes !

    L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) tire la sonnette d'alarme :  AIE: sans changement radical, l'avenir énergétique sera précaire, inefficace et fortement carboné

    Les Américans ne sont pas plus optimistes : Emissions mondiales de CO2, hausse de 6% en 2010

  • Collecte des ordures, en surface ou souterraine

    Image insolite ! (mais en rapport direct avec le thème choisi par le conseil de quartier Trudaine-Rochechouart de ce soir...)

    Insolite et instructive tout à la fois. Ici, on n’est pas à Paris. Mais dans une petite commune des Pyrénées orientales où le sous-sol est sans doute moins occupé que dans la capitale.

      Collecte ordures ménagères enterrée web.JPG

    Ces trois gros conteneurs sont des cuves métalliques destinées à être enterrées et à accueillir les ordures ménagères. Nous avons ce type de collecte dans notre quartier, exclusivement pour le verre, par exemple sur la place Turgot, en haut du faubourg Poissonnière, sur la placette Paré-Patin ou encore rue de la Goutte d’Or.

    Pour les ordures ménagères, elles ne conviendraient pas en région parisienne, car la densité de population entraîne des volumes trop importants et par conséquent exige un autre type de collecte, celle qu’on connaît immeuble par immeuble.

    Toutefois des projets novateurs voient le jour comme à Romainville : la collecte par aspiration souterraine et pneumatique. Écoutez l’explication de Corinne Valls, maire de Romainville et suivez la visite de la centrale avec Bruno Martin et Estelle Brachlianoff.

     
    Collecte pneumatique des déchets à Romainville. par ORDIF

    Alors ? Convaincu ? On en parle aussi pour le nouveau quartier de Clichy-Batignolles.

    Il y a bien sûr des inconvénients, si d’un côté le principe permet de supprimer beaucoup de camions dans les rues et de réduire la facture liée aux personnels, de l’autre côté du bilan, l’aspiration est gourmande en énergie. Le coût d’implantation n’est pas négligeable non plus. Des études de faisabilité par des agences indépendantes (de préférence pas celles des acteurs actuels de la collecte comme Veolia ou les entreprises sous contrat) devraient pouvoir départager et dire si l’effort financier qu’il faudra consentir en vaut la chandelle. Des exemples existent dans des grandes villes en Suède et en Espagne depuis longtemps. Il faut reconnaître qu’en Espagne par exemple, les poubelles sont extérieures aux habitations, ou étaient paris,collecte,ordures-managères,aspiration-pneumatique,romainville,batignollesextérieures dans les villes passées à l’aspiration, et que la modernité exigeait qu’on remédie à une situation peu hygiénique, particulièrement en été sous de fortes chaleurs. Les villes du sud de la France sont souvent logées à la même enseigne et il n’est pas rare de voir encore de gros conteneurs collectifs dans les recoins et aux angles des rues. Toutefois, il ne faut pas confondre l'enterrement des conteneurs collectifs avec l'aspiration souterraine. Les premiers devront toujours faire l'objet d'une collecte. (comme ci-contre en Galice)

    Repères : La ville de Paris assure l’intégralité de la compétence collecte sur l’ensemble de la ville soit pour environ 2 200 500 habitants et a collecté en 2008, 497 kg par habitant. La compétence traitement est prise en charge par le SYCTOM (Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères) de l’Agglomération Parisienne, unique syndicat de traitement du département qui couvre 100% de la population.

  • Rue Pierre budin, fin du combat

    Jeudi dernier, 18h30, école élémentaire de la rue Pierre Budin, là où trois semaines plus tôt s’était tenue la réunion publique du conseil de quartier Goutte d’Or Château rouge dans une ambiance houleuse. Nous avions titré le lendemain « Goutte d'Or-Château rouge, au bord de l'explosion »… 

    La rue Budin faisait partie des revendications des habitants venus dire haut et fort leur insatisfaction, leur mal de vivre, en un mot définitif, leur ras-le-bol de la situation.

    Changement de décor jeudi soir : la foule avait disparu du préau. Une douzaine de personnes étaient réunies autour de Dominique Lamy, élu chargé de la voirie, et Valère Griot, chef de la subdivision du 18e arrondissement (Direction de la voirie) dans la salle de classe du Cours moyen 2. Distribution du plan provisoire des aménagements prévus, objet de cette dernière réunion publique (des affichettes étaient collées aux murs de l’école et dans la rue).

    En introduction, Dominique Lamy a rappelé que le projet avait été porté avant tout par les parents d’élèves de l’école et que ce soir nous participions à une réunion conclusive, élargie aux acteurs locaux, habitants et associations, après une série de réunions en mairie pour affiner le projet.

    Nous brosserons rapidement le tableau de la nature des aménagements :

    • suppression totale des stationnements automobiles grâce à la réduction de la largeur de l’unique voie circulable,
    • balisage de la chaussée par des plots de chaque côté et mise à même niveau (ou presque, 2 à 3 cm de bordure seulement) avec les trottoirs élargis,
    • revêtement asphalte pour les cheminements piétons et pavés en écailles de poisson pour la chaussée roulable,
    • ralentisseur de vitesse en plateau à l’entrée et à la sortie de la rue,
    • maintien de l’éclairage actuel,
    • élargissement du trottoir au droit de la nouvelle crèche, en conformité avec les normes Vigipirate.

    Travaux de début janvier à fin mars 2012.

    Inauguration prévue début avril 2012, en l’absence de tout retard dû aux intempéries car nous serons en période hivernale. L’accès pour les piétons sera assuré et sécurisé tout au long des travaux.

    En dehors d’un débat sur le revêtement de la chaussée – pavés ou pas – et la possibilité de neutraliser les renfoncements de porches qui favorisent la multiplication des urinoirs sauvages, la réunion a débouché sur un consensus total pour le projet. On s’en félicite, car honnêtement la mairie a fait un bon travail en assurant le financement des travaux en amont. Bien sûr il faut savoir que les parents d’élèves avaient entamé leur « combat » il y a maintenant quatre ans, déjà, comme l’a précisé l’un d’eux.

    Tout est bien qui finit bien… Pourtant nous nous sommes demandé où étaient tous les habitants venus protester au conseil de quartier du 20 octobre. L’enjeu était d’importance. Une fois rénovée la rue Budin, le quartier n’est pas pacifié pour autant, au regard de tous les écueils qui avaient été énumérés en conseil de quartier. Une vision plus globale de tout le quartier a été réclamée par une habitante. Elle pensait notamment à l’implantation de sanisettes, à des réductions d’espace où se concentrent les attroupements, à des mesures contre les ventes illicites, etc. Dominique Lamy a répondu avec beaucoup de bon sens que tout aménagement de voirie, même provisoire, est soumis à de nombreuses contraintes : il doit respecter la loi, celle sur les accès pompiers, celle sur les normes d’accès PMR (personnes à mobilité réduite), respecter les décrets européens, le code de la route et le PLU. On ne fait pas ce que l’on veut, même pour poser une balise pendant trois mois. Aussi la mairie du 18e poursuit-elle sa politique de rénovation urbaine dans le quartier et gère-t-elle de façon rationnelle ses crédits. On acceptera en effet qu’il serait dommage de refaire une chaussée ou un trottoir, de les aménager en surface ou en profondeur, pour les détruire à nouveau à la veille de la rénovation d’un immeuble, voire sa destruction. Les présents ont soupiré…

     

  • AUTOLIB' sur le boulevard de Rochechouart

    Des travaux de réalisation de nouvelles stations Autolib’ dans le 9e vont démarrer  la semaine prochaine. Notre quartier est concerné par ces réalisations.

     

    La station sera située au 31 boulevard de Rochechouart :

    les travaux sont prévus entre le 10/11/2011 et le 16/12/2011

     

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    L’affichette d’informations sur ces travaux, réalisée par le syndicat mixte Autolib’ a été diffusée en format papier dans le secteur des travaux.

     

    Pour rappel, Autolib’ est un nouveau service à la mobilité dont l’objectif est de mettre à la disposition des habitants de l'agglomération parisienne des véhicules électriques en libre-service, de façon permanente (24heures/24) et en trajet libre, pour des déplacements courts et occasionnels.

     

    Pour toutes questions relatives au projet Autolib’, vous pouvez consulter le site internet de la ville : www.paris.fr , celui de la mairie du 9e: www. Mairie9.paris.fr, ou celui du syndicat Autolib’ : www.autolib.eu

    Ou encore notre blog bien sûr !

     

  • Rien à envier au film d'Hitchkock, Les Oiseaux !

    images?q=tbn:ANd9GcThAWa6sDfRP-RiUMXexju5fLkdWGb1AoVXd7VhEcNgBlEEsQllNous avons souvent signalé ce lieu, une passerelle joliment dallée, qui d’un côté surplombe le jardin public de la place de La Chapelle et de l’autre les voies de chemin de fer. Nous l’avons souvent signalé surtout comme un grand rassemblement de pigeons. L'état des grilles et du sol est déplorable. Par ailleurs, l'on sait combien ces oiseaux peuvent être porteurs de maladies. Le conseil de quartier La Chapelle connait bien le problème, qui a fait l’objet de communication en réunion publique.

    Ce n’est pas un lieu de grand passage, car la passerelle relie la rue de Jessaint, juste avant le pont du chemin de fer au boulevard de La Chapelle, juste en face de la déchetterie, disons centre de dépôt des encombrants et autres objets dont on se défait, de la Propreté de Paris… On ne peut toutefois pas estimer que c’est une zone abandonnée, car les agents de la DPE (Direction de la propreté et de l’eau) font ce qu’ils peuvent, en nettoyant régulièrement.

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    Dans ce cas précis, il faudrait sans cesse recommencer et bien sûr verbaliser les donneurs de pain rassis et autres aliments, du riz notamment. C’est un problème que connaissent bien le conseil de quartier Porte Saint-Denis et le blog des habitants de la rue d’Hauteville, dont nous nous étions fait l’écho l’année dernière.

     

    Les Oiseaux d'Alfred Hichkock vu par le Cinéclub de Caen : d'un clic.

  • Des travaux d'aménagement rue Budin dans le 18e

    Rue Budin ? Un peu loin de notre zone d'observation habituelle, direz-vous... Un peu, oui, mais c'est aussi rue Budin que se trouve l'école qui accueille les réunions publiques des conseils de quartier Goutte d'Or - Château rouge, auxquelles nous participons régulièrement.

    Lors du dernier conseil, le 20 octobre dernier, des habitants avaient dénoncé une situation difficile dans cette même rue : présence de prostitution, malpropreté, nuisances diverses liées aux trafics bien implantés par là aussi. C'et pourquoi nous irons...

    • ce soir à l'école Budin pour une
      concertation autour des aménagements possibles de la rue Pierre Budin
      18h30

    Est-ce en réaction à ces plaintes récurrentes que le projet de réaménagement a vu le jour ?

    Peut-être pas, car la section territoriale de voirie a déjà pensé et réfléchi aux aménagements possibles comme en témoigne le plan du projet, une étude provisoire que vous pouvez découvrir ci-dessous. Il s'agit bien sûr d'aménagements proposés et la réunion de ce soir permettra d'en discuter et d'en avoir une meilleure vision en grand format...

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  • AUTOLIB' s'annonce dans le 10e

    Mardi soir, une quarantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à la mairie du 10e malgré une petite pluie. Face à eux, Elise Fajgeles élue chargée de l'espace public dans l'arrondissement, des responsables de la section territoriale de voirie et le directeur du Syndicat mixte d'Autolib. Voici l'essentiel de ce que nous avons retenu : 

    Quelles stations dans le 10e ?

    Treize unités ont été validées. On devrait arriver à une vingtaine quand  les emplacements adéquats seront trouvés, « en concertation avec les habitants » a précisé l'élue.

    • 203 rue du Fg Saint-Martin
    • 143 rue La  Fayette
    • 28 rue de Paradis
    • face au 11 rue de La Grange aux Belles
    • 24 rue de Château-Landon
    • 6 rue Louis Blanc
    • 5 avenue Claude Vellefaux
    • 27 rue Beaurepaire
    • 6 rue de Metz (pour 2012)
    • 91 rue du Faubourg Saint-Denis
    • 60 rue du Faubourg Poissonnière
    • 2 rue du buisson St Louis

    Rien dans le secteur Barbès, du moins côté 10ème. La station prévue dans le haut de la rue du Faubourg Poissonnière ne semble  pas acquise. Par ailleurs, l'emplacement pour le kiosque n'est pas encore trouvé, ce qui pourrait compromettre la date de lancement annoncée pour le 5 décembre à Paris après deux mois de tests sur une soixantaine de véhicules.

    Quel coût pour la ville ?

    Sur un investissement de 60 millions d’euros, 35 incombent à Paris, le reste est partagé entre les autres villes (45). Une redevance est versée par Autolib’ pour occupation de l'espace public à raison de 750 € par an et par place. « Il y a donc un retour prévu sur investissement sur 12 ans pour les communes » a affirmé le directeur du Syndicat Autolib’. Si tout se passe bien, Bolloré reversera 10% du chiffre d'affaire réalisé dans la limite de 50% de bénéfice.

    « Et si ça se passe moins bien… ? » se sont inquiétés certains habitants. Dans ce cas, Bolloré a accepté de prendre en charge 60 millions d’euros de perte.

    Quel coût pour l'utilisateur ?

    •  abonnement 144 €/an (132 pour les familles)
    •  hebdomadaire 15 €
    •  découverte 24h 10 €

    Reste ensuite à payer le temps d'utilisation : entre 5 et 8 € selon le type d'abonnement et le nombre de demi-heures.

    Autonomie de la voiture : 250 km

    Véhicule 4 places- guidage GPS qui donnera en temps réel les disponibilités de places et permettra de réserver un stationnement - bouton d'appel d'urgence

    Quelques interrogations d’ habitants

    • Et si des véhicules autres se trouvent sur les places Autolib’ ?

    Un détecteur de présence permettra de les repérer. Un accord a été conclu avec la Préfecture de police pour l'enlèvement des voitures. (On peut toutefois nourrir quelques doutes à ce sujet au vu de la diminution des effectifs sur Paris comme l'a annoncé Bertrand Delanoë lors de son compte rendu de Mandat dans le 18e !) Pour expliquer, dissuader, faire de la pédagogie, 800 agents de la ville seront présents. Pas inutile pour contrer les incivilités.

    • En cas d'accident ?

    On actionne l'appel d'urgence. Le véhicule est muni d’un détecteur de choc, qui transmet l'information de toute façon. L’usager sera couvert par une assurance y compris si sa responsabilité est engagée. Mais attention, avec une franchise de 250 € dans ce cas. Et pour les récidivistes, 500€, puis 750€ et… enfin une radiation d'un an.

    • Et l'écologie dans tout ça ?

    Au moins 50% de l'électricité sera verte. Les batteries sont prévues pour durer 1000 cycles de rechargement. Ensuite, elles seront recyclées pour des usages domestiques notamment le photovoltaïque car elles restent efficaces pour ce type d'usage. Après leur deuxième vie, elles seront recyclables à 98%. Pour les voitures, on atteint un taux de 95% recyclable.

    A savoir aussi

    Pour les propriétaires de véhicules électriques, il leur sera possible de recharger la batterie pour 180€/an par voiture et 15€/an pour un deux roues.

    Autre source d'information bien sûr www.autolib-paris.fr  et pour s'abonner  autolib.eu