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  • Un artiste un peu oublié à la Pinacothèque

    Dimanche matin, le ciel était clair et l’air franchement frais. « Ça te dirait une petite promenade ? »

    Nous nous sommes retrouvés place de la Madeleine, étonnés qu’une foule de gens s’entassent chez Fauchon… mais agréablement surpris de partager notre goût pour la peinture avec quelques amateurs seulement. En effet, quel plaisir de prendre son temps pour s’asseoir devant une toile, de revenir, de repartir dans le sens inverse de la visite, toute attitude impossible quand les expositions parisiennes en vue déplacent des autocars de visiteurs.

     

    Chaïm Soutine

     

    Personnellement je l’ai vu pour la première fois au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, dans le Marais, à son ouverture, dans une salle consacrée à la renaissance culturelle juive dans l’art des premières années du XXe siècle.

    Pas sûr que Soutine lui-même ait aimé se voir catalogué comme témoin de l’art juif. Les textes proposés dans la Pinacothèque expriment plutôt le contraire : un souci de se distancer des milieux juifs orthodoxes et une prudence face à l’antisémitisme rampant de la société française de son époque. Beaucoup de tiraillements donc pour un artiste à la personnalité très complexe et qui le restera, car il soignera le flou qui l’entoure.

    Je l’ai croisé ensuite au Musée de l’Orangerie dans la collection de Paul Guillaume qui en possédait à lui seul un grand nombre et contribua à le sortir de l’ombre.

    Pour revenir à l’exposition, elle rassemble une centaine des toiles de Chaïm Soutine, une œuvre expressionniste dans un pays qui n’a pas cette école de peinture comme en Allemagne, une œuvre qui n’appartient d’ailleurs à aucune école, à aucun groupe, un travail de solitaire en somme. Les œuvres exposées sont prêtées par des collections privées et ont donc la fraîcheur des toiles peu connues, peu photographiées. Une performance de la Pinacothèque qui a fait le choix de présenter l’œuvre chronologiquement, sur des fonds qui absorbent la lumière (un bleu nuit profond notamment) et qui ouvrent des fenêtres sur les toiles éclatantes de couleurs et de matières.

     

    Exposition Chaïm Soutine jusqu’au 27 janvier 2008, Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, 75008 Paris.  Renseignements : 01 42 68 02 01.

     

    A lire dans Connaissance des arts :

    Chaïm Soutine à l’assaut de la Pinacothèque

     


  • Les Conseils de quartier à Paris

    802b161c83b6566b899b1ce74d062cd0.jpgL’Hôtel de Ville a publié il y a quelques jours les actes du Printemps de la Démocratie 2007 qui s’était tenu en Mars dernier.

    Cette session a été consacrée aux Conseils de quartier afin de voir comment cette fameuse Démocratie participative mise en place par étapes successives à Paris fonctionne aujourd’hui et ce qui peut ou doit être amélioré.

    Les actes reprennent à la fois les échanges qui ont eu lieu sur le site web dédié, mis en place dès le début de 2007 par la Mairie de Paris et que vous pouvez toujours consulter, et ceux des différents ateliers  de la journée du 24 mars.

    Les questions liées à l’harmonisation de la composition et du fonctionnement des 121 Conseils de quartier sont récurrentes. Elles se posent car Paris doit être considéré comme une entité et non pas comme 121 quartiers isolés les uns des autres. L’hétérogénéité actuelle tant dans la composition que dans le fonctionnement des Conseils de quartier pose problème. Les questions liées à la communication ou au budget des Conseils sont plus faciles à résoudre.

    Notre 9ème est à l’honneur puisque deux projets ont fait l’objet d’une attention particulière. Le guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats d’abord dans la rubrique Promouvoir l’image du quartier. Mention tout à fait méritée de notre point de vue car il s’agit d’un  travail remarquable. Le Conseil des Sages dans la rubrique Instances de Démocratie Locale.

    Vous pouvez télécharger ce document en cliquant ICI.

  • Retour sur le Code de la rue : une nouvelle façon de se comporter en ville.

    Le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart s'est penché sur la question du vivre ensemble dans la ville, d'abord par le biais des questions liées à la sécurité routière mais a élargi son approche. La présentation qui a été faite lors de la dernière réunion de ce Conseil, sans proposer réellement de solutions, pose bien la question en la remettant en perspective. C'est là un élément essentiel pour notre réflexion collective sur le sujet que nous pouvons - devons - partager avec d'autres arrondissements / Conseils de quartier qui eux aussi ont en tête le même souci. Travail de fond et de longue haleine mais que ne manque pas d'intérêt. Merci au collectif d'animation Trudaine Rochechouart de nous avoir préparé ce billet et la présentation liée.
    oOo
    La rue n’est pas la route. C’est une évidence qu’il faut savoir admettre. C'était aussi le pari du collectif du conseil de quartier Trudaine Rochechouart en présentant les grands principes du code de la rue, le 28 novembre dernier.

    Sur route, on imagine une distance plus longue qui exige un moyen de transport approprié, qui puisse vous porter d’un endroit à un autre en un minimum de temps. Le monde moderne est pressé.

    Dans la rue… DANS la rue ? Ah, oui, vous aussi, vous remarquez la préposition différente. On ne dit pas sur la rue, ni sur rue, à moins de l’opposer à sur cour, mais dans la rue. Cela tend bien à décrire un univers plus fermé, que l’on peut supposer délimité par des façades de maisons, par des boutiques, un endroit où l’on ne fait pas que passer, mais aussi où l’on vit.

    Voilà, le mot est lâché : on vit dans la rue alors qu’on se déplace sur route. Si tel est bien le cas, pourquoi devrait-on appliquer le code de la route à nos rues ?

    Il est temps de prendre le problème à bras le corps et de sensibiliser nos contemporains, disons nos voisins, pour rester concret, à l’urgence de ce code de la rue, qui nous permettra de vivre mieux en ville. En ville, mais aussi dans les villages qu’aucune déviation ou rocade ne vient préserver du passage des camions et des automobiles.

     

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  • Conseil d’arrondissement du 10e le 11 décembre : quoi de neuf pour Barbès ?

    Le conseil d’arrondissement du 10e qui se tenait mardi dernier a pris la même allure que les conseils des autres arrondissements dont nous avons eu des échos, à savoir que chacun des élus n’a pas manqué de rappeler ce qu’il avait fait, contribuer à faire ou manquer de faire… Campagne oblige.

    Ceci étant dit, les débats sur la propreté ou le Louxor qui ont retenu notre attention sont d’un égal intérêt pour les habitants proches de la « frontière » des 9e, 10e et 18e arrondissements !

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    Ainsi, Elisabeth Carteron, présidente d’ACTION BARBES, a pu lire le vœu préparé par le conseil d'administration de l’association et toujours en ligne sur le blog (voir note le 10 décembre), vœu destiné à interpeller les élus sur la nécessité de créer une coordination, au-delà des limites des arrondissements et de celles des secteurs des services de la ville. .Plusieurs élus ont réagi à cette demande. Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris, chargée de la petite enfance,  a souligné le travail important et constructif réalisé par Action Barbès au service des habitants. Elle a rappelé la problématique des carrefours à l’intersection de plusieurs arrondissements, qui peuvent être perçus comme des lieux oubliés. La municipalité doit reconnaître la spécificité de ce quartier, à savoir le nombre de passages, a-t-elle ajouté. Une coordination est nécessaire. Fabienne Leleux, élue chargée de la propreté, a approuvé ce vœu et a parlé de « transversalité nécessaire ». Le principe de cette coordination pourrait être inscrit dans le futur contrat local de propreté. Elle a émis le souhait que les services de propreté 9-10 soient associés à la réunion du 19 décembre à l’Hôtel de Ville.

    Intrigués par la délibération 14 sur le Louxor, - nous vous proposons de jeter un regard sur le projet de délibération qui sera proposé la semaine prochaine au Conseil de Paris-, nous avons persisté jusqu’à plus de 22 heures dans notre écoute attentive et citoyenne des débats.

    L’élue chargée de la culture a finalement confirmé ce que nous savions déjà, sans donner de précisions sur ce qui est encore dans le flou : le projet culturel.

    Elle a reconnu que les études ont été longues, que la découverte des décors intérieurs a rallongé la procédure. Elle a confirmé la destination cinématographique du lieu dans 3 salles, dont 2 en sous-sol, précisant une date de fin de travaux située en 2013, soit un an plus tard que dans les dernières déclarations. Elle a ajouté que les dossiers programmation et exploitation n’étaient pas encore bouclés, de son point de vue.

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    Elle a évoqué le résultat des études des services destinées à soutenir la marquise du Louxor de façon moins gênante pour la circulation des piétons à l’angle très fréquenté des boulevards de Magenta et de la Chapelle. L’échafaudage actuel serait déposé et un nouveau dispositif permettrait également la pose d’une bâche. Nous n’en savons pas davantage, mais le sujet sera discuté en Conseil de Paris ce mardi 18 décembre et nous essayerons de vous en dire plus.

    La délilbération a été approuvée à l'unanimité dans le 10e en attendant.

  • Vélib’ : attention danger !

    Après l’effet surprise – une bonne surprise – lors du lancement de Vélib’ à Paris, voilà que les ennuis commencent !

    Bien sûr il y a les problèmes techniques des vélos eux-mêmes, la question de la disponibilité de ces mêmes vélos dans les stations et donc de leur répartition dans la ville, la lourde question de la sécurité routière, mais il y a un aspect qui commence à ressortir et dont on n’a très peu parlé bien qu’il soit à considérer, c’est le principe de fonctionnement et le système de facturation de Vélib’. Expliquons nous.

    Disons que le Parisien moyen est un abonné à 29€ par an et qu’à ce prix un service continu de location de vélo, première demi-heure gratuite, doit être assuré. Notons en passant qu’une caution de 150€ sous forme de chèque non encaissé ou d’autorisation de prélèvement est donnée à Vélb’, que votre compte Vélib’ doit être créditeur d’au minimum 1€ pour que vous puissiez retirer un vélo à une borne. Appel de la caution et débit imputé sur votre compte sont laissés à l’entière discrétion de Vélib’.

    Les tarifs de Vélib’ sont très chers. Cette tarification est conçue pour assurer un maximum de rotation des vélos et nous ne la contestons pas.

    Mais les conditions de location des Vélib’ telles qu’elles viennent d’être rappelées ci-dessus impliquent que le fonctionnement du système soit fiable en continu, 365 jours par an 24h par jour. Or, c’est loin d’être le cas.

    Beaucoup de bornes sont défectueuses. Quand elles refusent de libérer un vélo, il y a moindre mal. Mais quand elles refusent d’enregistrer le retour d’un vélo et qu’en conséquence votre compte continue à être débité, les choses peuvent aller très loin !

    Continuité du service : si aux stations les vélos sont effectivement disponibles 24h sur 24, le moindre problème intervenant entre 22h et 8h le lendemain matin ne trouve pas de correspondant au numéro de téléphone Vélivb’ ni aux bornes qui vous proposent quand même une mise en relation avec un opérationnel, mais sans suite !

    Continuité du service encore : les correspondants au téléphone – 01.30.79.79.30 – sont sympathiques mais sans pouvoir de décision aucun. Donc appelez ce numéro si vous avez un problème ne sert pas à grand-chose si ce n’est à enregistrer le fait que vous avez un problème. Et encore !

    Pire : Vélib’ est seul maître de votre sort. Vous êtes une personne réglo, vous avez rencontré un problème technique avec une borne, vous êtes privé du service Velib’, mais c’est Vélib’ qui décide ! Vous n’avez aucun moyen si ce n’est de râler au téléphone. Bref, vous êtes « innocent » mais Vélib’ demande que vous prouviez votre innocence ! C’est sympa non ?