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  • Carte postale de Savoie: calme et oxygène!

     

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    savoie,tourisme,jean-ferrat,montagne,vacancesPuisque les rédacteurs du blog le proposent - on pourrait même dire qu'ils insistent ! - voilà une carte postale de Savoie, plus exactement du Beaufortain. "Que la montagne est belle"! comme le chantait Jean Ferrat dans les années 1960, déjà....

     Grand contraste avec Paris et avec notre quartier. Y vivrait-on toute l'année? Pas forcément, mais on est dans deux mondes bien différents. On remplace les odeurs d'urine, de gaz divers par de grandes bouffées d'oxygène; on oublie les sirènes hurlantes des véhicules de police et d'urgence; on écoute le vent, la rivière, puis qui sait, avec un peu de chance, les cris des marmottes. On admire le Mont Blanc ( de loin...).

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    C'est aussi le temps des confitures (de myrtilles pour la région) et des champignons qui ont poussé allègrement avec la pluie. Nous nous sommes concentrés sur les girolles comme le montre la poêlée ci-dessous. Le blog ne permet pas encore de déguster...

     

     

    Mais d'écouter, oui, alors un clic pour Ferrat et sa belle montagne ? 


    Jean Ferrat...La montagne par bornovali

  • La brasserie de la Goutte d'Or

    images?q=tbn:ANd9GcTTjY9dMTDRtZnvuXCNuJAbLUZV_t_LgkhqE9rnayE-ubs1gSnxYhzgx5gQui est allé boire une pinte à la nouvelle brasserie de la Goutte d'or ? Vous vous souvenez tous de l'ancien café social "Les lectures gourmandes" installé au 28-30 rue de la Goutte d'Or, angle rue des Gardes. Il est resté un certain temps derrière des vitres badigeonnées qui occultaient l'intérieur.  Puis, après des travaux et des accords avec la ville, une brasserie est née... avec une inauguration le 5 octobre dernier. 

    L'excellent article du Dixhuit-Info paru l'année dernière donnait en avant-première tous les détails de l'opération pilotée par Thierry Roche, brasseur à la Goutte d'Or. Sa brasserie a été inaugurée il y a quelques mois et nous n'avons pas encore trouvé le temps de nous y rendre. L'aventure est pourtant assez singulière pour qu'on s'y arrête. Et même pour qu'on y aille en groupe goûter la boisson.... 

    Vous qui habitez à côté et qui avez testé le lieu et la bière, donnez nous vos impressions !

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  • Le Relais installe de nouveaux conteneurs à vêtements dans le quartier

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    Les conteneurs à vêtements se sont multipliés dans le quartier à la rentrée, alors que jusque là, dans un périmètre assez proche, nous ne connaissions que celui installé au carrefour des rues de Maubeuge et Condorcet, devant les très beaux locaux de Gaz de France. Nous lui avions consacré un article il y a déjà bien longtemps (voir ici).

    paris,collecte,vêtements,le-relaisBarbès est connu pour ses fringues pas chères chez Guerrisol, dont un nouveau point de vente s'est ouvert place du Delta, à l'angle du boulevard de Rochechouart et de la rue Gerando il y a quelques mois.

    Celui-ci fait face à celui-là... oui, puisque Guerrisol occupe depuis longtemps l'ancien cinéma le Delta, dans l'arrondi de la place en rotonde, entre la pharmacie et la parfumerie Marionnaud. 

    Le Relais n'a pas hésité à placer son conteneur à proximité, tout au bout du trottoir, en haut de la rue de Rochechouart. L'espace est copieusement occupé de motos et de scooters, qui ne trouvent pas de place dans les aires de stationnement qui leur sont réservés. Il arrive parfois que ces engins paris,collecte,vêtements,le-relaisforment un arc de cercle ininterrompu tout au long de la bordure du trottoir.

    Revenons aux conteneurs gris du Relais : nous en avons repéré trois nouveaux dans notre secteur, celui de la place du Delta, un situé avenue Trudaine, devant les locaux d'EDF, et un dernier en haut de la rue des Martyrs près du magasin Carrefour. 

    La carte en ligne sur le site de l'association nous a révélé également un conteneur près de l'église Saint-Bernard dans le 18e. 

    paris,collecte,vêtements,le-relaisL'entreprise coopérative Le Relais, contrairement à Guerrisol, entreprise privée traditionnelle, vise davantage la création d'emplois durables pour des personnes précarisées et en insertion que la simple rentabilité de l'opération. Une visite sur leur site, très complet, très illustré, effacera peut-être les suspicions qui entourent souvent les collectes d'objets usagés. Qu'en font-ils ? Les revendent-ils ? Qui en profite vraiment ? Rien n'est jamais parfait, mais cet hiver, les mites ne dégusteront pas votre vieux manteau si, dès maintenant, vous le déposez dans le conteneur près de chez vous. 

    C'est eux qui le disent : 

    "Choisir le Relais, ce n’est pas seulement choisir un opérateur de collecte. C’est aussi soutenir une entreprise pas comme les autres, engagée dans la lutte contre l’exclusion par la création d’emplois durables pour des personnes en difficulté. En près de 30 ans, le Relais a créé plus de 1 800 emplois. Il travaille par ailleurs en étroite collaboration avec les associations locales, qui œuvrent comme lui dans le champ de l’économie sociale et solidaire.

     

     

     

     

  • Barbès au conseil de Paris le 20 mars

    Mardi dernier, le débat en Conseil de Paris a porté peu avant 16 heures sur le marché sauvage qui s'est installé boulevard de La Chapelle les mercredis et samedis.
    Un premier voeu était porté par Roxane Decorte, élue de l'opposition UMP du 18e, repris et étendu par la majorité municipale, dans une présentation faite par Myriam El Khomri, également élue du 18e et adjointe au maire de Paris chargée de la Prévention et de la Sécurité.

    images?q=tbn:ANd9GcQGCPa5ol7Ajs-54tk4k_ZsvreyAmwGh8wN6Blpte4sdTNccUebVoici le voeu V43 retranscrit :

    La vente à la sauvette aux abords directs du marché Barbès, sous le marché aérien, dans le 18e arrondissement est en constante progression depuis plusieurs années et se prolonge depuis plusieurs mois jusqu'au Métro La Chapelle. Cette occupation illégale de l'espace public liée à l'explosion de la grande pauvreté génère de nombreuses nuisances pour les riverains et usagers.

    Considérant les plaintes récurrentes reçues par la mairie du 18e et relayées aussi bien par les riverains que par les associations (Action Barbès, Paris Goutte d'Or) et qui font état de la présence permanente de plusieurs centaines de vendeurs à la sauvette les mercredis et samedis, aux horaires du marché, au point de rendre inaccessible la station Barbès.

    Considérant qu'au-delà du travail mené au sein du Comité de pilotage Carrefour Barbès en place depuis 2007, piloté par le Secrétariat Général de la Ville de Paris et réunissant tous les acteurs impliqués dont les mairies 9e,10e et 18e, la problématique spécifique des marchés de la misère relève de la compétence de l'Etat pour les questions d'ordre public et que la municipalité parisienne ne saurait trouver seule des réponses aux questions d'ordre social,

    Considérant l'apport décisif des policiers locaux présents les jours de marché sur le terre plein du boulevard de La Chapelle,

    Considérant enfin que le 21 mars prochain, la mairie du 18e organisera une réunion portant spécifiquement sur ce dit marché, en présence du commissaire du 18e arrondissement, le gestionnaire du marché  et les services de la Ville afin d'identifier des pistes d'actions concrètes pérennes et rapides

    L'exécutif parisien demande :

    Au Préfet de Police de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour mettre fin à cette activité illégale et que les renforts soient maintenus de façon quotidienne et durable avec une attention particulière les jours de marché ainsi qu'aux heures de grande affluence.

    Au Secrétariat général de la Ville de Paris qui pilote le groupe de travail sur le carrefour Barbès de réunir prochainement l'ensemble des acteurs publics concernés par ces différentes problématiques.

    Le site de la ville permet de réécouter les débats du conseil de Paris et notamment l'échange à propos de ce voeu, ainsi que la réponse de la Préfecture.

    En quelques phrases, voici ce que dit le représentant du Préfet : La lutte contre les ventes à la sauvette serait une priorité dans le 18e arrondissement. (Ne vous étouffez pas ! - mais 60% du temps des policiers du 18e est pris par la vente à la sauvette...) On est d'ailleurs là dans un périmètre de sécurité renforcée (PSR), dispositif qui permet d'obtenir des moyens supplémentaires et dont bénéficie également Chateau rouge. La vente à la sauvette depuis Lopsi II est considérée comme un délit. La Préfecture se félicite des  bons résultats du 18e : une opération d'envergure est menée tous les quinze jours avec les Douanes en appui, et des opérations judiciaires sont en cours pour s'attaquer aux réseaux. La situation n'est pas simple. On procède également à des saisies et à des destructions de marchandises. Plus de 5000 personnes ont été évincées en un an, 2426 personnes contrôlées, et 220 procès verbaux à procédure simplifiée ont été rédigés depuis le début de l'année. Fermeté et humanisme donc dans un cadre toutefois hostile. En effet, la préfecture souligne que ses personnels travaillent dans un climat hostile, de la part des vendeurs sur place, ce qui est compréhensible, mais aussi de la part d'une association qui s'est spécialisée dans la prise à partie des fonctionnaires de police.

    Claudine Bouygues a repris la parole après la préfecture pour demander que les efforts soient amplifiés.

    Vue par les habitants, les riverains, par les usagers du métro et des bus, par les clients des commerces environnants (et par les commerçants eux-mêmes !), et bientôt par les amateurs de cinéma quand le Louxor aura ouvert ses portes, la situation n'est pas toujours celle que décrit la préfecture. La situation est très complexe. On ne cesse de le dire. Elle se situe dans un climat de crise et de précarité qui touche les plus modestes, les plus fragiles. Tout cela, on le sait bien. Mais la liste des PV et des interventions de police, aussi nombreux soient-ils, qui se traduit par de "beaux résultats" dans la bouche du représentant du Préfet, sur le terrain ne ramène pas le calme. Ni ne libère l'espace public. Ce sont sans doute d'autres méthodes qu'il faudrait mettre en place, bien en amont. Notre société génère beaucoup de misère, la misère génére des trafics, et tout cela se concentre en quelques lieux, que l'on délimite pour éviter la contagion.

  • Un témoignage intéressant sur la police de proximité

    Dans nos quartiers très peuplés, aussi bien d'habitants que de gens de passage, d'acheteurs que de touristes, nous savons combien il est important que la police soit présente, pas dans sa fonction répressive forcément, mais plutôt dans ses missions de contact et de respect des règles élémentaires de la société.

    Avec Daniel Vaillant, à l'Intérieur, nous avions connu les heures de gloire de la police de proximité, qui moquée par les nouveaux maîtres de Beauvau en 2002, a alors commencé à se transformer en une police beaucoup plus anonyme, avant de perdre une partie de ses effectifs dans les règles du non remplacement des fonctionnaires partant à la retraite. La lecture matinale de la presse nous a permis de lire l'intéressant témoignage d'un policier parti à ce moment charnière. Il raconte son ascension dans la police nationale et les missions qu'il a aimées faire, cette présence sur le terrain dans des quartiers populaires, ceux qu'on dit "sensibles" comme la Paillade à Montpellier. On faisait la différence entre délinquants et habitants à cette époque, parce qu'on connaissait la population et que ces relations de proximité permettaient des rapports de confiance. Nous vous engageons à lire cette page d'un blog relayé par Le Monde ici.

    Blog du Monde

    Avez-vous remarqué comme les abords de la station de métro Barbès sont redevenus accessibles les jours paris,police-de-proximité,barbès,station,métro,libre-accèsde marché, depuis plus d'un mois environ, y compris pour les personnes âgées qui avaient peu à peu renoncé à prendre le métro dans cette station. Il n'a pas été besoin de déploiements spectaculaires de forces de police, pas de cars de CRS en stationnement illimité. Les brigades à pied ou à vélo ont fait un travail magnifique de rondes, de présence, de dialogue aussi avec les habitants. La police n'a pas pour mission de régler ou d'apporter des solutions aux conditions de vie des populations très précarisées par la crise économique, le capitalisme financier délirant, ou l'immigration mal organisée. En revanche, elle a pour mission de faire respecter les règles de circulation sur l'espace public et d'accès aux services publics dans de bonnes conditions.

  • Les fêtes de quartier démarrent fort, dès demain....

    .....  La Petite Istanbul en Fête

    Samedi 12 mai 2012 de 14h à 19h
    Rue de Metz / rue du Faubourg Saint-Denis

    A l’occasion de cette 3e  édition de « la Petite Istanbul en Fête », le quartier de la porte Saint-Denis se pare aux couleurs de la fête, de la solidarité et de l’échange interculturel. Au programme : concerts, spectacle pour enfant, dégustations, tombola….
    Cette manifestation a pour objectif de promouvoir l’expression culturelle des originaires de Turquie dans leur diversité mais aussi de favoriser l’échange et la fraternité entre tous les habitants du quartier de la Porte Saint-Denis.

    Cette fête, à l’initiative de l’ACORT, est organisée avec le soutien du conseil de quartier Saint-Denis - Paradis, du collectif « Ensemble nous sommes le 10e », d'associations locales et de commerçants, avec le partenariat de la Mairie du 10e arrondissement.

    Au programme :

    • Animations musicales et danse de 14h à 19h
      Zeynep Zînê Colak, Papiers d’Arménies, Mohamed Bhar, Groupe Piya, Alis & The Invisible Carpenters, La compagnie Niaba, Ronahî.
    • Contes traditionnels de Turquie
      « Les petits riens » par l’association ANATOLICA
      A 15h au restaurant Le Kibélé, 12 rue de l’Echiquier
    • Tombola
    • Librairie
    • Objets artisanaux
    • Buffet (böreks)
  • A la bibliothèque Drouot, lecture de choix pour les seniors

     2e édition de Lectures choisies.

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    Le Conseil des Sages du 9e et la bibliothèque Drouot organisent une fois par trimestre des rencontres culturelles autour du livre, intitulées « Lectures choisies » et destinées aux seniors. Ils ont la possibilité de venir y présenter des livres qu'ils ont aimés et faire partager le plaisir qu'ils en ont tiré. L’équipe de la bibliothèque présentera également des ouvrages.

    Pour la 2e édition, Gabriel OHAYON, Sylvie KERSEN et Daniel BINOIS, bibliothécaires, accueilleront les amateurs de littérature, présenteront une sélection de livres, de poésie, de romans et de guides culturels sur le thème de « l’invitation aux voyages…». Tout un programme pour ceux qui parfois n'ont plus les jambes pour de longs voyages....

    Réservations conseillées au 01 71 37 75 11. C'est pourqoi nous ous vous prévenons à l'avance.

    Le vendredi 1er juin de 10h30 à 12h à la bibliothèque Drouot (11 rue Drouot-Paris 9e).

  • Saluons la belle initiative de Solidarités Partagées

    paris,9e,solidarités,associations,réinsertion,aide

    Qui sont-ils ?

    Pour répondre à cette question, le mieux est de faire un saut sur leur site.

    Un faisceau d'associations d'entre'aide et d'actions en direction des plus démunis ou des personnes momentanément en difficulté a vu le jour. En plus de créer un guide pour faciliter l'accès aux services qu'elles proposent, elles ont eu la bonne idée de s'associer, de travailler ensemble pour éviter la répétition des dépôts de dossier, la répétition de la présentation des difficultés que chacun d'entre nous peut traverser un jour ou l'autre dans sa vie. Cette belle initiative est soutenue par la mairie du 9e, qui ne se lasse pas de lancer des appels aux bénévoles, à la générosité des donneurs (alimentaires, vestimentaires, etc.), aux personnes de bonne volonté enfin, pour améliorer le quotidien des personnes en difficulté, quelle que soit la difficulté.

    Ce guide est disponible en ligne en cliquant ici.

  • Des nouvelles de la manifestation localisée à ... Barbès

    Comme nous vous l'annoncions ici même dimanche dernier, une manifestation était prévue dans notre quartier pour le 8 mai. Par expérience, nous pouvons dire qu'il y a très rarement des miliers de manifestants sur nos boulevards. Pourquoi ? Sans doute, parce que les causes défendues ne trouvent pas l'écho que les organisateurs en attendent. Cela ne veut pas dire que ce sont des causes perdues. Le temps viendra peut-être où elles seront reprises.

    affiche8mai-ok_web2_0.jpgNous avons trouvé sur le site du collectif qui appelait à manifester une affiche (ci-contre) et les noms des premiers signataires que voici :

     

    Action Citoy'Aisne, Alliance Noire Citoyenne(ANC)/Brigades Anti-Négrophobie, Alternative Libertaire, Art de la paix, Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Campagnes Civiles Internationale Pour la Protection du peuple Palestinien (CCIPPP), Coup pour Coup 31, Collectif des Musulmans de France (CMF), Déchoukaj, ETM 31 (Egalité Toulouse Mirail), "Ensemble à Bagnolet", Epices, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Fondation Frantz Fanon, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Génération Palestine (GP), Générations Spontanées contre le racisme et l 'islamophobie, GUPS (Union Générale des Étudiants de Palestine), Groupe Frantz Fanon, H.I.J.A.B., Les Indivisibles, Mouvement des Quartiers pour la Justice Sociale (MQJS), Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA), Parti des Indigènes de la République (PIR), Printemps des quartiers, Quartiers Nord Quartiers Forts, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Vies Volées, Zone d'Expression Populaire (ZEP).

    Quoi qu'il en soit, le grand drapeau palestinien vert, blanc, noir et rouge, qui ondulait sous la brise n'était entouré que de quelques centaines de personnes, deux cents selon les observateurs que nous sommes... rien d'officiel donc, plutôt à vue d'oeil ! Jugez en vous-mêmes sur cette photo aérienne, bon..., faite de l'étage.

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    Sur le boulevard de La Chapelle, les manifestants longent le viaduc du métro aérien de la ligne 2, ils sont ici au niveau de la rue Guy-Patin.

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    Piégés par les manifestants dans la rue Guy-Patin, les automobilistes ne se sont pas encombrés des règles de la circulation, certains d'entre eux ont fait demi-tour ou sont repartis en marche arrière pour sortir par le passage.... réservé aux ambulances et aux véhicules d'urgence.Voir ci-dessous.

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    Toutefois, si les slogans de cette manifestation restée assez confidentielle, ce 8 mai 2012, réclament, à juste titre, la fin de l'islamophobie et du racisme en général, on ne peut que s'interroger sur le silence pesant (de l'Etat français et colonial à l'époque) qui a toujours recouvert les morts de Sétif un certain 8 mai aussi. Le Monde le rappelait dans sa  sélection du meilleur des blogs d'hier en proposant un lien vers le Bondy Blog. Nous ne pouvons faire moins. Le Bondy blog est ici.

  • Chronique de Barbès, fin d'été.

    Le blog est de nouveau alimenté depuis la mi-aout grâce à des membres du bureau de retour à Paris et actifs malgré les prolongations jouées par le reste de l’équipe, et aussi par des remarques que nous adressent nos adhérents.

    Aujourd’hui, ce sont plusieurs messages reçus au cours des deux dernières semaines qui nous donnent l’occasion de vous proposer cet article patchwork. Le rédacteur final que je suis n’est pas sur place pour vérifier les tableaux de la vie quotidienne autour du carrefour, mais pourquoi mettre en doute la parole de nos “reporters permanents à Barbès". Nous connaissons suffisamment les lieux pour imaginer ce qu’ils décrivent, avec un peu d’humour et beaucoup de lassitude. Le retour de l’ailleurs vers Barbès est souvent un choc…

    C’est donc un florilège écrit à plusieurs mains :

    “….. je suis revenue depuis le 18, et le choc a été suffisamment fort pour que je me cloître (une façon de parler évidemment) avant de reprendre le cours de la vie parisienne.

    (Rencontré une amie) : Nous sommes convenues, elle comme moi, que le carrefour Barbès était désespérant.

    Mais il ne suffit pas de dire carrefour, car pendant cette période de Ramadan le carrefour est comme les rhizomes, il s’étale, gonfle. Certaines plantes rhizomateuses creuses et à croissance rapide... peuvent devenir invasives. C’est Barbès, la place de la rue Charbonnière, la rue Caplat et la fin de la rue de la Charbonnière, où l’on assiste à une extension du commerce illicite : ce ne sont plus les cigarettes, c’est, selon les endroits, des chemises, des jeans, des tee-shirts, des pêches, des bananes, des prunes, des melons, des herbes bien évidemment qui sortent d’endroits de stockage qui ressemblent à des déchetteries.

    Pour te donner une idée, tu pars du boulevard de la Chapelle côté Nord et tu vas jusqu’au numéro 39 de la rue de la Charbonnière : pour passer, tu frôles aussi bien côté immeuble que côté chaussée des installations éphémères où si tu chantais la chanson de Boris Vian tu dirais : Et on y trouve de l’herbe, du pain, des pastèques, des jus de fruit, du lait caillé (qui attend là pendant des heures sous un soleil de 34°), des chaussures, des ceintures, des crêpes faites maison... et des livres. Les vendeurs de cigarettes n’arrivent plus à se faire entendre et te murmurent à l’oreille : “Marlboro madame“.

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    Mais les forces de l’ordre sont là. Tout va bien.

    Avant-hier des CRS fouillaient deux jeunes hommes au coin de l’entrée du métro Guy Patin, alors que le commerce illicite allait bon train. J’ai interpellé un de ces CRS, et lui ai demandé pourquoi il n’intervenait pas sur le commerce en face : “Nous le faisons, mais à peine avons-nous tourné les talons, que ça recommence. Nous ne pouvons faire plus.”

    Hier au soir, deux cars de CRS étaient garés en sens contraire sous le viaduc côté Guy Patin. De nouveau entretien avec un des CRS (celui qui était au volant et qui téléphonait tranquillement). Mêmes questions. Et réponses : “Nous avons comme consigne de ne rien faire qui pourrait mettre le feu aux poudres. Aussi nous laissons faire. Nous préférerions intervenir, puisque nous sommes là pour ça, mais il n’en est pas question. C’est politique. Les élections ne sont pas loin. Je vous conseille d’écrire au préfet, même si cela ne donne rien cela laisse des traces.” Et de déplorer cette situation et même d’aborder le fait que nous laissons les gens prier dans la rue Myrha et dans la rue des Poissonniers.

    En rapportant ces propos, nous ne jetons pas un regard malveillant sur les CRS en faction dans le quartier, plutôt un regard désabusé et insatisfait. Car enfin, il est invraisemblable de planter sur le terrain des policiers comme des palmiers, et de ne pas en attendre davantage. Ils avouent eux-mêmes qu’ils regardent les trafics. Les regardant, ils les tolèrent, et le Préfet avec eux les tolère, et le Ministre qui est venu se montrer au printemps devant le kiosque les tolère, lui qui donne les ordres. Comment incarner le respect des règles dans ces circonstances ? On comprend que la tâche est rude. Encore faudrait-il un jour avoir l’intention, en haut lieu, de s’y attaquer.

    Nous n’incriminons pas non plus le commissaire du secteur qui lui aussi applique les consignes. A Barbès, on ne met pas le feu aux poudres ! On laisse faire.

    Et les habitants, comment vivent-ils dans ce contexte ? Comment s’en accommodent-ils ?

    "Je m’apprêtais à faire une photo du marché illicite qui gonflait de jour en jour lorsqu’un chibani s’est approché de moi et m’a conseillé d’être prudente et de préciser qu’ils n’aiment pas qu’on les photographie.

    La veille, je revenais de chez des amis : bagarre au couteau dans le café du 9, rue de la Charbonnière. Je regarde, je questionne, un monsieur me dit : “C’est de la racaille ; j’habite ici depuis quarante ans et je n’ai jamais vu une telle dégradation. Ne restez pas là et faites attention à vos affaires. L’autre jour, une dame s’est fait voler son sac...” Ce qui signifie bien que les habitants aspirent à retrouver une tranquillité, et qu’ils en ont assez de ce laxisme. Une voiture de police arrive à toute vitesse, en sens contraire, stationne quelques secondes au niveau du café, et repart aussitôt.”

    Un complément d’information sur les rumeurs et les suspicions qui concernent certaines ventes à la sauvette :

    "Une information concernant la banque alimentaire du secours catholique basé au mois d’août rue Pierre l’Ermite, dans la Goutte d’Or. J’aborde un monsieur qui y travaille et qui accepte de me répondre sans difficulté : selon lui, quelque 20% de la marchandise donnée est revendue (surtout par les gens d’Europe centrale) sur le marché Barbès/Guy Patin. Certains d’entre eux auraient plusieurs cartes de retrait. Les mairies viennent de se concerter et essaient de mettre de l’ordre dans ce désordre."

    Là encore, les comportements de certains nuisent au plus grand nombre et jettent le discrédit, une ombre sur les œuvres de solidarité et leurs bénéficiaires. Alors que les besoins n’ont jamais été aussi grands. Faut-il continuer à laisser faire ? Rue Guy Patin, nous avons été témoins de transferts de denrées depuis des coffres de véhicules à des sacs de provisions destinés au marché à la sauvette à l’intérieur de la station. Rien à voir avec les biffins qui récupèrent et réparent pour revendre.

    Il nous est difficile d’écrire ces lignes, de dénoncer les comportements délictueux que nous observons depuis de nombreux mois. En arrière-plan, nous avons la dégradation des conditions de vie de beaucoup de familles, les emplois rares, mal payés, et la débrouille qui gagne toujours plus de terrain, et même de territoire, pour parfois se transformer en réseau de revente. Des rixes dures ont déjà eu lieu pour défendre ce territoire ; les places sont chères dans notre quartier et la clientèle nombreuse, pauvre mais nombreuse.

    Dans notre dernier journal, nous faisions état du dispositif renforcé mis en place par le préfet après la visite du ministre de l’intérieur, Claude Guéant et reconnaissions une légère amélioration. Mais on doit cependant se demander si la présence policière actuelle n’est pas contre-performante, car elle enracine l'idée que dans ce quartier, tout est possible et qu'on ne craint pas grand-chose. Le trafic continue sous les yeux des forces de l’ordre, neutralisées par les consignes politiques de la hiérarchie. Peut-être même donne-t-elle aux apaches  un sentiment de force : « les flics ont des consignes de ne pas intervenir, car ils ont peur qu'on arrive en nombre... C'est nous les plus forts ! » Réflexion idiote, bien sûr, de la part de nos vendeurs à la sauvette ; en revanche, arriver en nombre, rapidement et avec des comportements peu amènes, ils savent le faire. Ils savent aussi que les autorités policières  et politiques craignent ces situations, très médiatisées chaque fois, et du plus mauvais effet en période électorale quand on n’a plus de solutions immédiates, quand on a usé tous les discours sécuritaires… et qu’on a vu Londres en flammes peu de temps avant.

    A Barbès, comme ailleurs, les solutions durables ne sont pas encore en vue. Nous avons notre problème sur les bras pour longtemps.

     

  • Le cinéma a profité de l'été

    Pas au sens où on l'entend habituellement, c'est à dire au niveau du nombre des entrées. Ou bien il faudrait dire : l'été profite au cinéma quand il est pluvieux !

    Non, nous parlions des tournages dans les rues de Paris. On pouvait lire la semaine dernière dans le Parisien sous la plume de Benoît Hasse : "Depuis le 1er juillet, les tournages de 34 longs-métrages, 7 téléfilms et une quinzaine de séries ont débuté un peu partout dans la capitale, sur la voie publique ou dans différents bâtiments transformés en studios provisoires. "

    Tous ceux qui ont vu Midnight in Paris  de Woody Allen, tourné l'été dernier, ont pu admirer bien sûr Paris la nuit, un peu façon cartes postales, et les critiques ont été diverses sur ce thème, mais beaucoup de touristes notamment américains n'ont-ils pas cette image en tête? Paris historique, Paris romantique, Paris "cartes postales".... et Paris, toujours en tête des villes les plus visitées au monde, d'après les données rendues publiques récemment. Woody Allen a surtout filmé les beaux quartiers, le charme de la pierre de taille sous la lumière jaune des lampadaires.  On emporte moins fréquemment les caméras sur les hauteurs de Belleville ou entre les tours du 13e. J'ai toutefois vu cet été un vieux film de Gilles Grangier, dans lequel Lino Ventura est vendeur de journaux - il dit crieur -, 125 rue Montmartre (1,69 million d'entrées !) qui fait la part belle aux rues de Paris, d'abord le quartier de la presse, puis les quais et Passy, un autre Paris, celui des années 1950. Même en noir et blanc, on note la différence. Les immeubles sont encore bien noirs, le zouave est à sa place sous le pont de l'Alma, et Georges Pompidou n'est pas encore une voie sur berge.

    Paris est une vaste scène qui offre des décors de qualité, y compris dans notre quartier. Christophe Honoré dans son dernier film Les bien aimés, sorti mercredi 24, a tourné dans la rue des Deux Gares, où il situe l'hôtel Kuntz, lieu de rencontre habituel de Catherine Deneuve ou de Ludivine Sagnier, selon l'époque. Sa caméra traverse la cour d'honneur de Lariboisière, passe sous les arcades pour suivre Chiara Mastroianni et Louis Garrel sur le boulevard de La Chapelle... Notre viaduc est beau au cinéma. Christophe Honoré présente et explique son film en direct dans cette petite vidéo, trouvée sur le site de la Ville, où il confirme bien qu'il aime tourner dans le Paris populaire, et tout particulièrement dans le haut du 10e.


    Christophe Honoré présente "Les Biens-aimés" par mairiedeparis

    Les Parisiens se plaignent souvent des tournages qui perturbent le stationnement et leurs habitudes. C'est pourquoi la Mission cinéma fait de son mieux, y est attentive et autorise plutôt en été les grandes productions qui entraînent des fermetures de rues ou des interdictions de circuler. C'est ce que dit Michel Gomez, délégué général de la Mission cinéma, dans l'interview du Parisien.

    Quelques articles-sites sur le sujet :

    Cigalle magazine en 2009 sur les tournages à Paris, inerview de Michel Gomez, tarif des sites, etc.

    Des tournages aussi en Ile-de-France, avec des productions chinoises.

    Galeries d'images d'Inception filmées à Paris.

    Et enfin sur le site de la Ville de Paris, des parcours de films tournés à Paris.

  • Conseil de quartier Lariboisière: les gares et notre quartier

    paris,conseil-de-quartier,lariboisière,gares-nord-estLe dernier conseil de quartier
    avant les vacances d'été aura pour thème

    " Les gares et notre quartier
    Bilan et perspectives "

    On y parlera notamment de l'amélioration
    des parvis de la Gare du Nord et de la Gare de l'Est,
    de la signalisation du cheminement piéton
    entre les deux gares,
    d'un projet de fresques le long de la gare du Nord rue de images?q=tbn:ANd9GcQ2GgyXMoWVCPGwqRKClreLbH7Yxt7THUEXS0oHYOIUw0BhBbdqMaubeuge et du projet déjà ancien de CDG Express.

    Comme traditionnellement pour l'été,
    un pot de convivialité
    sera offert par le conseil de quartier.

    L'équipe d'animation a besoin de bonnes volontés
    pour reprendre ses activités en septembre.
    C'est l'occasion de venir la rencontrer .

     

    Une communication aux lecteurs du blog d'Action Barbès

     

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