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Rechercher : conseils de quartier

  • Vide grenier dans le 18e

    Un vide grenier, organisé par l'association Clign'ensemble, se tiendra le dimanche 21 septembre 2014 dans les rues Ramey et Clignancourt (entre la rue Custine et le boulevard de Rochechouart). Notez toutefois comme l'indique l'affiche ci-dessous qu'il est trop tard pour tenter d'y vendre quelques objets devenus inutiles: les inscriptions sont closes, le linéaire disponible est complet.

     

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    Pendant le vide grenier, une déviation du bus 85 via le boulevard Barbès sera mise en œuvre par la RATP.

    Au delà du plaisir de chiner, ce vide grenier peut être l'occasion de se rendre compte de l'ambiance du quartier si le dispositif Paris Respire de Montmartre est prolongé jusqu'au boulevard Barbès (comme le demandait un voeu présenté en conseil d'arrondissement il y a quelques années). Il est d'ailleurs à espérer que la mairie profitera de cet événement pour faire un bilan sur la circulation dans les rues alentours et ainsi étudier concrètement la faisabilité de cette extension du Paris Respire.

  • Qu'avons-nous appris au CICA Propreté du 10e ?

     

    Bien sûr, nous étions mardi soir dans la salle des mariages de la mairie du 10e, où se tenait le CICA, conseil d'initiative et de consultation d'arrondissement. Le CICA est l'équivalent d'un conseil d'arrondissement, dans lequel siègent tous les élus de l'arrondissement, venus entendre les associations sur un thème choisi par le bureau du CICA, élu à cet effet. Le thème choisi était donc la Propreté, dont on sait par ailleurs que le maire, Rémi Féraud, y attache beaucoup d'importance, puisqu'il a pris à sa charge cette délégation en plus de ses missions tradionnelles.

    Le Directeur de la propreté et de l'eau, Didier Dely, et l'adjoint au maire de Paris, chargé de la Propreté, François Dagnaud, étaient présents. Présent aussi Jean-Paul Bidaud, le chef de la section locale de la DPE pour le 9e et le 10e,  qui est parallèlement le coordonnateur de l'espace public du 9e. Nous connaissons particulièrement bien, les bureaux et locaux, situés 75 rue du faubourg Poissonnière, de l'époque  où les membres des conseils de quartier étaient réquisitionnés - sur la base du volontariat quand même - pour élaborer des relevés de malpropreté dans des rues tirées au sort, et cela à des heures matinales... Certains des lecteurs s'en souviendront !

    Dans la salle, beaucoup de représentants de copropriétés, de simples citoyens, des habitants, mais peu d'associatifs finalement, car la consigne avait été donnée au travers des conseils de quartier d'inviter tous les habitués de leurs réunions publiques. Saluons le coup de pouce démocratique et l'invitation à une plus large participation civique.

    "nettoyer mieux et moins salir"

    Je ne sais pas pour quelles raisons j'entends "travailler plus pour gagner plus" dans cette formule de François Dagnaud que nous partageons au demeurant. Peut-être parce que miser sur la communication, - le poids des mots, à défaut du choc des images - n'est pas aussi efficace que le pense l'adjoint au maire de Paris, comme d'autres au sommet de l'Etat l'ont pensé. Comme l'a fait remarquer Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès, juste après l'introduction de François Dagnaud, une majorité des salisseurs ne sont pas les payeurs, et ne le seront jamais, car les moyens dont dispose la DPE en terme de contrôles, de respect des règles sanitaires, ne sont pas à la hauteur de la tâche, et ne le seront pas à l'avenir. La vraie question est : comment faire changer les comportements ?

    Il nous a toutefois semblé qu'on s'orientait vers des actions plus ciblées, moins globales. On s'adressera davantage aux individus qu'aux masses anonymes. C'est du moins ce que nous avons compris. Par ailleurs, il est apparu que la réflexion des services les conduit à repenser certains aménagements de voiries (je serai tentée de penser que l'observation transversale sur l'espace public n'y est pas étrangère...). En effet, le pisseur classique ne s'exhibe pas, il choisit un recoin, même sous l'effet d'un état éthylique avancé, il sait reconnaître un recoin, malheureusemenet souvent aussi un angle de portail. L'action de la DPE serait donc de repérer les recoins propices, puis de les transformer par l'ajout de bacs de plantation, ou de stationnements pour cycles....

    Autre exemple, les concentrations de mégots qui ont fleuri après l'interdiction de fumer dans les lieux clos. Restaurants, cafés, bars, mais aussi les bureaux, les surfaces commerciales...

  • La réflexion sur la propreté dans le 10e continue

    Pour faire suite à de précédentes réunions où il a été question notamment d'améliorer la communication dans l'arrondissement, Elise Fajgeles, élue chargée de la propreté dans le 10e, invite les habitants à une réunion publique de concertation sur le plan de propreté 2015. Affiches et fascicules pour illustrer les bons gestes avec la liste des sanisettes, des colonnes à verre, un rappel sur le numéro pour les encombrants sont en cours de finalisation par le groupe d'habitants qui s'est porté volontaire pour y travailler.

    Au menu entre autres, urine, mégots, encombrants, déjections canines, nourrissage des pigeons, déchets sur trottoir, ordures ménagères dans les corbeilles de rue, crachats, tags. Face aux trop nombreuses incivilités, un sujet sensible, pas simple et usant... La propreté est un sujet récurrent dans la conversation des Parisiens. Elle a été au centre de la campagne électorale des municipales en 2014 et reste dans les sujets mobilisateurs pour les conseils de quartier par exemple. Il est vrai que celui qui a la chance de voyager un peu dans les capitales européennes s'aperçoit rapidement que Paris est sale. Trouver des solutions n'est pas évident. Les agents de la propreté font correctement leur travail. On n'est pas au bout du chemin.

    paris,propreté,10e

    Pour les courageux, ce sera le jeudi 2 avril à 19h

    salle des fêtes de la mairie du 10e rue du Faubourg Saint Martin

     

  • ”Dans-ma-rue” prévu pour juin

    Lu dans le Parisien du 29 avril 

    paris,barbès,propreté,faubourg-poissonnière,dépôts-sauvages"Grâce à Dans-ma-rue, une application pour smartphone lancée par la Ville, les Parisiens pourront bientôt signaler, facilement, toute sorte de problèmes rencontrés sur la voie publique : manque de propreté, tags, éclairage défaillant… Un e-mail informera les usagers qui le souhaitent de l’avancée de l’intervention des services municipaux. L’application est testée depuis septembre par l’ensemble des agents en charge de l’espace public. Avant le lancement officiel en juin, l’expérience va être étendue auprès d’un panel de citoyens, de conseillers de quartier et d’élus."

    Ci-contre une illustration...

    Il est bien dommage que cette application ne débute qu'en juin ! C'est ce que nous avons pensé ce mardi en contournant un nouvel amoncellement d'ordures en tout genre en haut du Faubourg Poissonnière. Décidément ce bout de trottoir attire les détritus. Un horodateur vient d'y être installé, contre lequel s'amassent les cartons, les sacs de gravas, les vieux lavabos et autres dépôts sauvages. 

  • Rencontre avec le maire candidat du 10e

    Une fois n'est pas coutume, c'est le maire du 10e — le candidat, devrait-on dire — , Rémi Féraud qui a demandé à voir Action Barbès ce mercredi 20 novembre. Une délégation de 4 membres du conseil d'administration a donc été reçue dans le local PS du passage Brady, campagne municipale oblige. La démarche était légitime puisqu'il s'agissait de répondre de façon un peu officielle à notre opération cartes postales sur l'aménagement des abords de la Gare de l'Est. Voir nos articles du 14 septembre et du 20 septembre.

    Nous ne reviendrons pas sur le détail des aménagements déjà réalisés dans le secteur par l'équipe municipale au cours de cette mandature (2008-2014), car ils ont été rappelés en réponse à notre voeu lors du conseil d'arrondissement du 7 octobre dernier.(voir notre article du 31 octobre)

    Parlons plutôt de ce qui est nouveau

    La volonté de mettre en oeuvre la liaison entre les gares parisiennes affichée par Anne Hidalgo s'est trouvée étendue à la rive droite et pourrait bénéficier à nos deux gares du 10e.

    Nous approuvons ! D'autant que la rue d'Alsace, orpheline de son projet de balcon vert, pourrait en retirer un éclairage supplémentaire, bienvenu et réclamé par une grande majorité des habitants et des commerçants de cette voie et de la rue des 2 gares.

    Cela est bien mais il faut aller plus loin.

    Nous insistons sur la nécessité de structurer de façon rationnelle et sécurisante l'immense espace qui fait face à la Gare de l'Est, cette partie du boulevard de Strasbourg et des rues adjacentes, où stationnent d'innombrables autobus de la RATP, pas toujours en ordre aux heures de pointe, et où circulent des flux rapides d'automobilistes, pressés à certaines heures de sortir des encombrements.

    Nous souhaitons vivement que soient remis à jour les travaux du groupe de 60 personnes, habitants, conseils de quartier et associations, qui avaient planché pendant des mois sur un projet très complet sur les abords de la Gare de l'Est. Il faudra bien sûr intégrer les changements comme le square Madeleine Braun, réalisé entre temps.

    Annoncer la relance de la commission extra municipale des déplacements (CEMD) serait un signal fort de l'équipe municipale. Rappelons que cet espace de concertation avait existé pour le projet Magenta et plus tard pour la mise en place du Mobilien 26, rue La Fayette. Elle aurait toute sa place dans la prochaine mandature, car elle permettrait un travail collectif et de fond sur les abords de la Gare de l'Est et sur la liaison inter-gares, mais constituerait également un cadre de réflexion et de concertation sur l'axe du Nord de l'arrondissement, à savoir le tronçon oublié par l'Hôtel de Ville : Barbès-Chapelle.

    Comme il y a maintenant plus de douze ans, en changeant les noms, nous nous sommes entendus dire que notre interlocuteur serait désormais Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e et probable successeur de Daniel Vaillant.... Loin de nous l'idée de ne pas nous rapprocher de l'actuel premier adjoint pour parler aménagement du boulevard de la Chapelle. Mais pas sans les riverains, pas sans les conseils de quartier, pas sans les élus chargés de la voirie, de l'espace public, de la sécurité, de la propreté de l'arrondissement limitrophe, nous avons nommé le 10e ! Nous ajouterons qu'il va de soi que l'accessibilité est de toute première importance et que la commission handicap saura y trouver sa place, pourvu qu'on l'y invite.

     

    En 2001, Action Barbès s'est formée pour créer le lien nécessaire entre 9e, 10e et 18e et ne compte pas abandonner. C'est pourquoi de nouvelles commissions ad hoc se mettent en place au sein de l'association. Informez-vous et participez si le sujet vous tente.

  • Café des seniors dans le 9e demain matin

    Café des seniors du 9e

    Ce rendez-vous trimestriel proposé par la Mairie du 9e et l’association 9e histoire est destiné aux seniors du 9e.

    Conférence-débat sur Alexandre Aguado (1784-1842), animée par Frédéric Thuillier :

    L’ascension d’Alexandre Aguado à Paris,

    Alexandre Aguado et le 9e arrondissement,

    Alexandre Aguado à Evry-Petit-Bourg.

    Cet échange sera suivi d’une visite de la mairie du 9e (anciennement hôtel d’Augny racheté par Alexandre Aguado) commentée par M. Thierry Cazaux, conseiller d’arrondissement chargé de la culture et du patrimoine.

     

    Samedi 7 décembre à 9h30 à la mairie du 9e. Entrée libre.

     

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    Voir ici sur le site de la mairie du 9e l'histoire patrimoniale de l'Hôtel d'Augny qui abrite depuis 1848 les services municipaux.

  • La ville est-elle criminogène ?

    Notre participation a plusieurs conseils de quartier dans le 18e, consacrés à la sécurité, au cours des dernières années, nous a fait comprendre que les habitants se définissent en majorité comme sensibles à la détérioration de leur environnement, que ce soit à cause du manque de propreté, des nombreuses incivilités auxquelles ils sont soumis, ou du climat d'insécurité qu'ils décrivent. Ils ne sont pas satisfaits de leurs conditions de vie en ville, pour faire court.

    Mais qu'en est-il vu par les chercheurs ? La ville est-elle plus criminogène que la campagne ? ou plus criminogène que dans le passé ? Nous vous proposons une récente vidéo (environ 7 minutes) mise en ligne par le CNRS. Vous pouvez ne pas être d'accord avec les deux professionnels qui interviennent là, mais leur point de vue est intéressant, leur regard sur l'évolution des désordres et de la délinquance plutôt concentrés dans les faubourgs, la "zone", puis la périphérie, parlera aux plus anciens de nous.  Le temps des apaches, puis des blousons noirs....

    la ville criminogène.jpg

               La ville criminogène         

    Cliquez sur sur l'image pour démarrer la vidéo

    N'hésitez pas donner votre opinion sur votre quartier, en précisant duquel il s'agit... 


  • Vaillant et les critères d'anti-cumul


    Daniel Vaillant, député maire du 18e... par dixhuitinfo

    C'était le 22 mars 2011. Il y a donc juste deux ans. Depuis lors, le gouvernement a changé de couleur à la suite de l'élection de François Hollande à l'Elysée. Le souhait de ne pas cumuler plusieurs mandats est reparu, comme la promesse en avait été faite pendant la campagne. Pour renouveler le personnel politique, le rajeunir pour être franc, et permettre une meilleure parité, l'entrée des femmes en plus grand nombre, une loi semble nécessaire. Car on peut donner raison à Daniel Vaillant sur ce point, les socialistes ne doivent pas s'imposer à eux seuls des règles, même bonnes, même louables, que d'autres ne respecteraient pas. 

    Les échanges ont été nombreux sur la question. D'un bord comme de l'autre, les avis sont partagés. On attendait l'avis du Conseil d'état, puis sa publication, où en sommes-nous ? Messieurs les députés, les maires, les conseillers, les juristes, éclairez-nous !

    A peine avions-nous terminé cette chronique sur le non-cumul des mandats que dans notre messagerie tombait une autre déclaration du maire du 18e. Cette fois, pas de vidéo, mais un article paru dans le Parisien à la suite d'une interview que Daniel Vaillant a donnée à Christine Henry le 18 mars, intitulé "Je saurais m'arrêter à temps !". En voici quelques extraits :

    Etes-vous favorable au non-cumul?
    Interdire le cumul entre un mandat parlementaire et un mandat exécutif local me semble être une bonne mesure. Mais il reste aussi à régler la question des parlementaires qui cumulent avec une profession ou des fonctions locales. S’agissant des maires d’arrondissement de Paris, ils n’ont pas de fonctions exécutives mais, s’ils devenaient des maires de plein exercice, cela impliquerait des évolutions de leur statut, au regard notamment de leurs prérogatives et pouvoirs vis-à-vis du maire de Paris.

    Avez-vous pris votre décision?
    Cette question n’est pas d’actualité. Mais, lorsque le texte sera discuté à l’assemblée, je le voterai car j’y suis favorable. En revanche, si les socialistes parisiens décidaient d’imposer le non-cumul avant le vote de la loi, j’aurais à faire un choix le moment venu.

    Vous pouvez cliquer sur le lien pour lire la suite, il est en lecture libre. Et vous apprendrez aussi que le statut des maires d'arrondissement a un peu changé, par rapport à ce qu'en disait Daniel Vaillant, notamment sur les indemnités... L'écrêtement sera passé par là. Le Parisien ajoute cette précision :

    Les maires d’arrondissement n’ont pas les mêmes pouvoirs que les maires de plein exercice, même s’ils sont à la tête d’un territoire parfois aussi peuplé qu’une grande ville. Ils ne lèvent pas d’impôt et ont un rôle essentiellement consultatif. Toutes les décisions sont prises au Conseil de Paris, où ils siègent. Ils disposent d’un budget dit « état spécial » qui comprend une dotation d’investissement, de fonctionnement et d’animation. Cependant, celui-ci est insuffisant pour financer de gros chantiers.

    Les maires d’arrondissement ont gagné en compétence dans le cadre de la loi de décentralisation de 2001, renforcée en 2008. Ils gèrent désormais les équipements de proximité (jardins, crèches, écoles…). Ils sont conseillers de Paris et touchent environ 4000 € net. 

  • N'oubliez pas le CICA ce soir en mairie du 18e

    Le thème des débats est le

    DROIT DES ETRANGERS : quel accueil dans le 18e ?

    Lundi 17 décembre, - 18h30 - salle des mariages

    Un bref retour sur ce qu'est le CICA, en puisant sur le site de la mairie du 18e qui propose la liste des associations, force d'animation de cette institution basée sur le modèle du conseil d'arrondissement.

    ASA Paris Nord Est
    D'Ici-D'ailleurs
    Théâtre Pixel et Gémo Productions
    Jardiniers de France
    Le Chevalier de la Barre
    CNL Amicale des Locataires
    En Marche Avec Nos Aînés (EMANA)
    Espace Bénévolat
    Amicale des artistes et des écrivains de Notre Dame de Montmartre
    Société du Vieux Montmartre
    Association La Chapelle
    Les Xérographes
    Ligue des Droits de l'Homme - Section 18e
    Lions Club « Paris Place du Tertre GrandesCarrières »
    Association CLCV du Champ à Loup
    Centre d'Insertion Sociale et d'Accompagnement
    Championnet sports
    Espoir 18

    Pour en savoir plus : la page du site de la mairie qui lui est dédiée.

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  • Pour accueillir les nouveaux habitants du 10e...

    Comme chaque année, le maire du 10e organise une petite réception en l'honneur des nouveaux habitants du 10e, ses nouveaux administrés. A cette occasion, les associations locales et les équipes d'animation des conseils de quartier sont conviées à la rencontre. Nous y serons pour présenter nos activités, notre présence dans la moitié nord de l'arrondissement puisqu'il s'agit cette fois de rester dans les frontières du 10e. Notons que sur cette moitié nord du 10e, nous portons actuellement et plus particulièrement nos efforts sur deux projets d'aménagement: d'une part l'aménagement des abords, au sens large, de la Gare de l'Est, et d'autre part la valorisation urbaine de l'espace situé sous le métro aérien entre Barbès et La Chapelle.

    Ainsi que le carton d'invitation le stipule ci-dessous, c'est demain, samedi 25 janvier, à 18 h. 

    paris,10e,accueil-nouveaux-arrivants

  • Place du 8 novembre 1942 : quel aménagement?

    8 novembre 1942... sommes-nous les seuls à ne pas associer spontanément un événement à cette date ? Pour vous aider à retrouver la mémoire, voici une courte vidéo de moins de deux minutes.


    Le débarquement en Afrique du Nord le 8 novembre... par sniper95210

    Bien, revenons au 10e arrondissement.

    Aménager la place du 8 novembre 1942 ou comment satisfaire tous les habitants?

    paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inaugurationIl fallait commencer par situer cette fameuse place, plutôt une placette, d'ailleurs, à l'angle des rues La Fayette et  Chabrol. Souhaitée par la mairie du 10e, une réunion sur site avait rassemblé lundi dernier quelques habitants (riverains et membres des conseils de quartier Faubourg Saint-Denis/ Paradis et Lariboisière/Saint-Vincent-de-Paul). Et pour réfléchir avec eux à ce  futur aménagement : Florence Fargier (Direction de la voirie), Jean-Paul Bidaud ( Propreté), Elise Fajgeles  (élue chargée de la voirie) et des membres du cabinet du maire.paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inauguration

    Reconnaissons que l'état actuel n'est pas satisfaisant, loin de là. Des motos en nombre et un état de saleté (avec les odeurs qui l'accompagnent) indéniable.




    Alors quelles propositions ?  Que faire ?

    La  première discussion qui s'est engagée : installer un banc ou pas ?  Elle n'était pas sans rappeler de nombreux autres échanges sur le même thème pour d'autres lieux de l'arrondissement. Les riverains opposés aux bancs craignaient son occupation par des SDF.  Les autres participants trouvaient au contraire qu'un banc serait bienvenu sur cette partie de la rue La Fayette. (Il semble que les opposants écrivent davantage à la mairie et en conséquence soient mieux pris en compte.)

    Encore et toujours le problème du stationnement des deux roues

    paris,10e,chabrol,voirie,rémi-féraud,inaugurationAfin de libérer l'espace occupé par les motos, la voirie a pensé augmenter l'offre de stationnement aux abords de la place en plus de l'existant. Par exemple, des emplacements au niveau du 67 rue de Chabrol ou encore en remplaçant une partie des accroches vélos situés au tout début de la rue – soit 11 en plus).

    Restera à consulter les commerçants dont les devantures donneront sur les pots d'échappement. Interrogation également sur la pose de barrières dites "croix de Saint-André" au début de la place afin de  donner une impression de place fermée et dissuader ainsi les deux roues motorisées de stationner.

    Colonne à verre 

    L'actuelle bonbonne ancien modèle sera remplacée par une cuve enterrée comme celles que nous avons déjà en haut de la rue du Faubourg Poissonnière et sur la placette Paré-Patin, ou place Turgot dans le 9e. Elle sera déplacée après le stationnement deux roues.

    Végétaliser l'espace libéré avec des jardinières

    La ville propose des modèles colorés de jardinières d'une contenance de  400 litres comme celles du parvis de la Gare de l'Est. D'une hauteur d'un mètre et d'un mètre de diamètre, ces pots pourraient être plantés d' orangers du Mexique peu gourmands en eau. Il est envisagé que les conseils de quartier participent au financement (compter 350€ par jardinière et ajouter la terre et les plantes). Quant à l'entretien, il ne faudra pas compter sur la Direction de l'environnement et des Espaces verts (DEVE), faute de budget. On se retournera plutôt vers la Régie de quartier, qui pourrait intervenir à raison d'une fois par semaine, charge aux riverains de surveiller et d'avertir les services si nécessaire.

    Une colonne Morris pourrait aussi trouver sa place le long de la rue La Fayette. Une étude s'impose.

    Pour quand le relookage ?

    William Todeschni, du cabinet du maire, souhaiterait que les choses aillent vite. Dans ce cas, comment faire participer les conseils de quartier ? Période d'élection oblige, pas de réunion publique pour le moment.

    Beaucoup de questions restent à régler. Un prochain rendez-vous sur place est prévu dans environ un mois, le temps pour les élus et les responsables des services de présenter un aménagement et de mener à terme une étude de faisabilité.

    Une nouvelle nous réjouit : on peut désormais réfléchir au retour des jardinières et des pots de plantes sur la voie publique pour peu que les Conseils de quartier les financent en partie et qu'une association ou une régie de quartier les arrose... Beaucoup de "si" ! Celles demandées depuis la création de la placette Paré/Patin ont peut-être enfin un avenir...

    Un dernier gros plan sur cette placette :

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    Regardez la hauteur du trottoir. N'est-ce pas une invitation faite aux deux roues à monter sur le trottoir ?

    L'accès des fauteuils roulants ou des personnes à mobilité réduite ne peut à lui seul justifier tous ces abaissements de chaussée.  Recourir aux croix de Saint-André est maintenant plus simple que de réhausser toute la plateforme. Mais ne vient-on pas de repenser la voirie de la rue La Fayette ?

  • Des nouvelles du Louxor

    mission cinema.jpgLa Mission Cinéma de la Ville de Paris (MCVP) continue son travail sur le projet avec beaucoup de régularité.

    Cette semaine deux informations importantes.

    Tout d'abord la publication du premier numéro de la lettre semestrielle : Le Louxor, chronique d'une renaissance annoncée. Ce premier numéro récapitule l'histoire du projet et donne quelques indications sur les intentions de la Mission Cinéma en ce qui concerne la programmation.

    Et c'est justement de cette programmation dont il a été question lors d'une réunion tenue mardi dernier à la mairie du 10e en présence bien sûr de Michel Gomez, Délégué Général de la MCVP.

    Il s'agissait d'informer associations et conseils de quartier intéressés de la future Délégation  de Service Public (DSP)  pour le cinéma Le Louxor.

    Votée la semaine dernière en conseil d’arrondissement du 10ème, la délibération concernant l'approbation du principe de passation d'une convention de Délégation de Service Public sera présentée au prochain conseil de Paris le 11 ou 12 juillet.

    Environ 25 personnes avaient fait le déplacement pour en savoir un peu plus sur le cahier des charges sur lequel s'appuiera la DSP. Michel Gomez (Délégué Général de la Mission Cinéma ) que nous avons déjà rencontré plusieurs fois a rappelé la volonté de la Ville d'intégrer ce projet dans le quartier. D’où l’importance de liens avec les Conseils de Quartier et les associations. Des visites du chantier ouvertes à tous sont régulièrement organisées.

    Pourquoi une DSP?  La ville a la volonté de garder la maîtrise du projet et de son suivi. Dans ce cadre, une DSP se justifie pleinement. Par ailleurs, logique publique et logique privée associées sont nécessaires, vu le coût de la rénovation du Louxor lancée par la Ville.

    Un appel à candidatures, sorte de pré qualification,  sera ouvert en septembre 2011 et les candidats (déjà nombreux a précisé Michel Gomez) vont déclarer leurs intentions. Il s’agit là d’une première étape pour juger non seulement du sérieux des propositions assez générales à ce stade mais aussi et surtout de la solidité financière des postulants.

    Début novembre, un cahier des charges complet sera fourni aux sélectionnés. Michel Gomez ne cache pas qu’il compte beaucoup sur la concurrence pour aboutir à un projet de qualité. Un laps de temps assez long sera donné aux soumissionnaires pour répondre à ce cahier des charges. Puis des discussions s'engageront avec les candidats jusqu'aux environs de septembre 2012. Rappelons que le Louxor doit ouvrir ses portes début 2013.

    Sur quelles bases se fera le choix de l’exploitant - les principes incontournables.

    - On cherche avant tout un mieux disant d'action culturelle locale. Il s'agit de concilier 3 mondes: Ville et mairie du 10ème-habitants-exploitant.

    - Solidité financière et expérience dans l'animation cinématographique sont les deux idées fortes en matière de sélection.

    - Seront étudiés l'accueil du  jeune public et les liens avec les écoles du quartier, la création d'évènements avec le quartier (à l'initiative de l'exploitant ou d’associations du quartier), la politique de communication et la politique tarifaire.

    Le cahier des charges sera-t-il consultable ?

    La délibération du jury reste confidentielle mais pas les engagements de l’exploitant sélectionné qui seront listés dans une convention signée avec la MCVP. Cette convention sera publique.

    Plusieurs questions ont été abordées par le public :

    - en ce qui concerne la programmation dite « cinéma du Sud », il convient de le comprendre plutôt comme cinéma du monde ;

    - les trois salles seront allouées à l’exploitant avec tous les équipements les plus modernes, numérique bien sûr mais aussi 35mm pour pouvoir projeter des films anciens non numérisés.

    Saluons la disponibilité de Michel Gomez et la volonté de celui-ci ainsi que celle du  maire du 10e d'être à l'écoute et le plus transparent possible puisque d’autres consultations seront possibles d’ici fin 2012. « C'est le dernier grand projet culturel de la mandature. » a conclu Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement. On se prend à rêver d’un quartier apaisé !

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