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Rechercher : conseils de quartier

  • Promenade urbaine : réunion publique de concertation du projet des ”Fermiers Généreux”

    Une réunion publique de concertation du projet des "Fermiers Généreux", se tiendra ce vendredi 5 juillet à 19h, au Centre Paris Anim' La Chapelle.

    En mars 2019, l’association Vergers Urbains, en collaboration avec Pépins Production et Urbanescence, a remporté l’appel à projet Les Pariculteurs pour prendre en charge l'espace dédié sur la promenade urbaine, sur le pont de La Chapelle. Action Barbès avait participé au jury de ce concours, nous avions alors déploré, comme beaucoup, que parmi les répondants il n'y ait eu aucun projet d'agriculture urbaine à proprement parler, c'est à dire une exploitation agricole professionnelle. Pour autant, parmi les candidats en lice, le projet des Fermiers généreux était celui qui nous plaisait le plus et nous lui souhaitons un bel avenir.

    Ce projet se déploiera sur une parcelle de culture de 700m2, avec un atelier bois, une cuisine partagée, une grainothèque et une "bricothèque" ; l'ensemble sera ouvert aux associations, collectifs et habitants du quartier.

    L'objectif de cette réunion est de présenter le projet aux habitants, associations et collectifs du quartier et de recueillir leurs idées et leurs attentes pour que ce lieu devienne "un espace collaboratif et participatif, tourné vers les besoins du quartier". Pour notre part, nous espérons un aménagement qualitatif qui réponde ainsi aux attentes exprimées par la très grande majorité des participants lors de la phase de concertation de la Promenade urbaine.

    La réunion s'organisera en deux temps, une présentation du projet et de l'équipe des Fermiers généreux, puis des ateliers de réflexions et de propositions en tables rondes. La réunion est évidemment ouverte à tous et particulièrement aux riverains du projet. 

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    C'est où ?

    Centre Paris Anim' La Chapelle, 26 boulevard de La Chapelle, Paris 18e

    C'est quand ?

    Vendredi 5 juillet 2019, à 19 h

  • Un été de travaux : petit tour d'horizon

    L'été est traditionnellement une période intense de travaux dans l'espace public parisien. Et l'été 2019 aura été particulièrement chargé en travaux, dans nos quartiers notamment. Nous vous proposons à travers une série d'articles de faire un point sur les principaux chantiers de l'été dans nos quartiers. Après la Promenade urbaine, le quartier de la Goutte d'Or et le REVE (Réseau Express Vélo), continuons cette série avec un petit tour d'horizon des autres chantiers dans nos quartiers.

     

    Rue de Clignancourt

    La rue de Clignancourt est actuellement réaménagée dans sa première partie, du boulevard de Rochechouart jusqu'à la rue Christiani. Le chantier a débuté le 1er juillet et devrait se terminer fin novembre. Il s'agit ici d'élargir le trottoir côté ouest et de refaire le revêtement de la chaussée. Il est également question de végétalisation avec l'implantation de jardinières sur le haut de la rue. Il faut souhaiter que ce réaménagement parvienne, en plus de l'élargissement d'un trottoir, à créer des traversées vraiment sécurisées pour les piétons, cet axe étant actuellement particulièrement difficile à pratiquer pour les piétons. Gageons également que ces changements mettent fin au stationnement problématique récurrent des véhicules de livraison à domicile du supermarché Carrefour sis dans cette rue. 

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    Rue de Clignancourt, le 10 juillet 2019

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    Rue de Clignancourt, le 13 août 2019

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    Rue de Clignancourt, le 29 août 2019

     

    Mobiliers urbains

    Les nouveaux modèles de corbeille de rue prennent place dans les rue de la capitale. Les grands axes sont pratiquement tous pourvus. Ainsi, les boulevards Barbès, de la Chapelle, de Magenta et de Rochechouart sont désormais équipés, c'est à présent au tour des artères secondaires.

    On commence également à voir la mise en place des nouveaux mobiliers publicitaires, comme les mâts sur le boulevard de Rochechouart, les panneaux d'informations et publicitaires ne devraient pas tarder à suivre, on voit déjà les trous de fondations se creuser. L'ensemble devrait être déployé dans tout Paris d'ici le début novembre prochain.

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    Un mât publicitaire fraichement installé boulevard de Rochechouart, le 19 août 2019

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    Corbeille de rue nouveau modèle boulevard Barbès, le 27 juin 2019

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    Un trou pour les fondations d'un panneau d'information boulevard de Rochechouart, le 29 août 2019

     

    Le Nouveau Lariboisière

    Le chantier de l'hôpital Lariboisière suit son calendrier en vue du Nouveau Lariboisière. Le premier bâtiment à l'angle des rues Ambroise Paré et de Maubeuge a commencé à sortir de terre, à la place de l'ancien bâtiment Morax qui se dressait ici. Pour l'instant, ce chantier n'entraine pas de désagréments particuliers sur le quartier autres que ceux attendus sur un chantier de cet envergure. Il faut dire qu'ici il n'y a pas de voisinage immédiat d'habitations, il n'en sera pas de même pour le bâtiment à l'angle du boulevard de La Chapelle et de la rue de Maubeuge.

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    Les premiers piliers du premier bâtiment du Nouveau Lariboisière émergent du chantier de construction, le 19 août 2019

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  • Un été de travaux : le Réseau Express Vélo se concrétise

    L'été est traditionnellement une période intense de travaux dans l'espace public parisien. Et l'été 2019 aura été particulièrement chargé en travaux, dans nos quartiers notamment. Nous vous proposons à travers une série d'articles de faire un point sur les principaux chantiers de l'été dans nos quartiers. Après la Promenade urbaine et le quartier de la Goutte d'Or, nous vous proposons de faire un point sur le déploiement du REVe (Réseau Express Vélo) dans nos quartiers.

     

    Nord-Sud

    Le REVe doit structurer le plan de circulation de vélo à Paris pour 2020, notamment avec la création de pistes bidirectionnelles sur des axes Nord-Sud et Est-Ouest. C'est ainsi qu'une des pistes principales passe par la rue d'Aubervilliers, celle de Château Landon, la rue du faubourg Saint-Martin et le boulevard de Strasbourg. Les aménagements de voirie sont presque achevés, avec du retard su le calendrier prévisionnel. Cette voie est très attendue par les cyclistes toujours plus nombreux à Paris, hélas, on déplore déjà des mésusages rue d'Aubervilliers avec de nombreux camions de livraison qui s'y garent en toute impunité.

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    Rue d'Aubervilliers, le 28 août 2019

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    Le REVe croise la Promenade urbaine au carrefour formé par les boulevards de la Chapelle et de La Villette et les rue d'Aubervilliers et de Château Landon, le 22 août 2019

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    Carrefour Château Landon, le 25 août 2019

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    La future piste bidirectionnelle prend place le long des voies de la Gare de l'Est, rue du Faubourg saint-Martin, le 25 août 2019

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    Chantier du REVe devant l'église Saint-Laurent, boulevard de Magenta, le 5 août 2019

     

    La traversée Est-Ouest dans le 18e

    La piste bidirectionnelle qui doit assurer la traversée dans le 18e d'Est en Ouest passe par la rue Ordener et vite emprunte la rue Marcadet. Les travaux d'aménagement sont pratiquement achevés, notamment au croisement des grands axes de circulation, comme la rue Marx Dormoy ou le Boulevard Barbès.

    Sur le pont Marcadet, il est à déplorer que la piste bidirectionnelle nouvellement créée prenne essentiellement la place des piétons et à peine celle des voitures. Un choix difficilement compréhensible à l'heure où l'on prétend favoriser les circulations douces.

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    Traversée de la rue Marx Dormoy en direction de la rue Ordener, le 25 août 2019

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    Sur le pont Marcadet, la place réservée aux piétons est réduite à la portion congrue, le 25 août 2019

     

    Sur la Promenade urbaine

    Un des axes structurant du REVe s'étire sur les boulevards des Fermiers généraux, le REVe suit donc le parcours de la promenade urbaine. Ici les pistes cyclables sont séparées de la circulation par des séparateurs, les aménagements de voirie sont à présent réalisés, sauf sur le pont Saint-Ange. Il n'y pas grand chose à en dire de particulier, si ce n'est le tronçon passant le long de l'hôpital Lariboisière où la piste cyclable fait également office de voie de circulation pour les véhicules de secours. Or, comme nous le craignions, son usage est réellement problématique, la voie étant trop souvent empruntée par des scooters et des automobiles, et certains automobilistes la prennent pour se garer sur le trottoir les jours de marché. La Ville a promis a plusieurs reprises l'implantation d'une caméra de vidéo-verbalisation, mais elle est toujours attendue...

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    Le trottoir et la piste cyclable du boulevard de la Chapelle, le long de l'hôpital Lariboisière, le 15 juin 2019

    Pour un suivi plus complet du plan vélo, nous vous conseillons vivement de consulter le site de  Paris en Selle, une association dont il faut saluer l'énorme travail qu'elle accomplit.

  • Dernier jour pour voter pour votre produit coup de cœur ”Fabriqué à Paris”

    Ce jeudi 12 décembre, c'est le dernier jour pour les Parisiennes et les Parisiens pour voter pour leur coup de cœur parmi les produits "fabriqués à Paris". Le jury de professionnels s'est déjà exprimé et a choisi ses lauréats, et à présent c'est à vous de désigner les coups de cœur du public parmi les 309 artisans, entrepreneurs et créateurs fabriquant à Paris qui ont été sélectionnés pour la 3e édition du label "Fabriqué à Paris". C'est là une bonne occasion d'encourager et soutenir les artisans de nos quartiers en votant pour un de leurs produits, ils ne manquent pas ! Nous en citons ici seulement trois qui sont fabriqués dans nos rues, mais nous vous conseillons d'aller découvrir ces nombreux produits "fabriqués à Paris".

      

    PANETTONE

    Elaboration minutieuse sur cinq jours : pétrissage lent, deux pâtes, ingrédients biologiques de qualité, un levain naturel et deux jours de fermentation. Panettone réalisé chaque semaine pour garantir fraîcheur et saveur optimales. Sa cuisson a été contrôlée manuellement pour atteindre sa température idéale.
    Ville de Paris
     
    Par Novantatré
    54 rue des Martyrs , 75009 PARIS

    LE MYRHA

    Fromage qui tire son nom de la rue Myrha dans le 18e. Affiné à la bière de la Brasserie de la Goutte d'or, il est fabriqué avec du lait de vache, cru et bio, à la façon d'un reblochon.
    Ville de Paris
     
    Par La Laiterie de Paris
    74 bis rue des Poissonniers, 75018 PARIS

     

    PATCHWORKS UPCYCLES

    Ligne de vêtements réalisé à partir de jeans vintage et chutes de denim

    Ville de Paris
    Par Cécile Chine
    21 rue Doudeauville, 75018 PARIS
     
     

     

  • La bibliothèque de la Goutte d'Or fête ses 20 ans !

    La bibliothèque de la Goutte d'Or, sise rue Fleury, fête ses vingt ans ! Pour célébrer son anniversaire, ce dynamique équipement culturel, incontournable dans le quartier, organise une soirée en musique ce samedi 14 décembre. Chacun y est convié, l'entrée est libre.

    bibliothèque-de-goutte-d'or,anniversaire,18e

    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, 2 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 14 décembre 2019, de 19 h à 22 h

     

  • La Table ouverte dresse le couvert rue de la Goutte d'Or

    La Table ouverte, association menée par Rachid Arar, est bien connue des habitants de la Goutte d'Or et par les amateurs de bons plans, avec ses menus peu chers et sa magnifique cour intérieure rue Léon. L'association s'est également brillamment illustrée durant l'année écoulée, en distribuant des repas aux personnes dans le besoin, sans aucune condition. C'est aussi cette association qui anime la friche située à l'angle des rues des Poissonniers et Polonceau.

    table-ouverte,18e

    La terrasse était pleine pour une inauguration sous le soleil

    La Table ouverte ouvre aujourd'hui un nouveau lieu rue de la Goutte d'Or, dans l'ancien restaurant éponyme, qui avait fermé ses portes notamment pour des questions d'insécurité. Mais regardons plutôt l'avenir, avec un lieu qui va connaitre de nouveau de la vie dans un secteur qui en a bien besoin. La cuisine est "maghrébine métissée" et les prix sont toujours très abordables, de quoi se régaler pour pas cher !

    table-ouverte,18e

    Inauguration autour d'une paella et de bouchées orientales

    Nous avons assisté, hier lundi 31 mai, à l'inauguration de ce nouveau restaurant associatif qui offre une petite et une grande terrasse. Parmi les invités officiels, on pouvait noter la présence d'Éric Lejoindre, le maire du 18e, de Danièle Obono, la députée du secteur, Anne-Claire Boux, adjointe à la Maire de Paris en charge de la politique de la ville, ou encore de Colombe Brossel, l'adjointe à la Maire de Paris à la propreté. Bien sûr, de nombreuses associations du quartier étaient représentées, tant Rachid Arar est une figure qui fédère. Un Rachid Arar pour qui, cet établissement, est un vrai retour aux sources, car ce natif du quartier est précisément né à cette adresse, enfin... dans l'immeuble qui précédait l'actuel, celui du Café de la Pointe, pour ceux qui s'en souviennent.

    Souhaitons longue vie à ce nouveau restaurant associatif et autant de succès que son homologue de la rue Léon !

  • SCMR : une série de reportages à voir sur France 5

    Le Magazine de la santé, l'émission de Marina Carrère d'Encausse consacrée à la santé sur la chaine France 5, diffuse cette semaine une série de reportages très intéressante sur la SCMR du 10e arrondissement. Nous avons pu voir l'ensemble des cinq reportages de la série en avant-première. 

    Dans cette série, on peut entendre le témoignage de personnels de la salle, on peut suivre notamment l'équipe de maraude qui travaille dans un périmètre large autour de la salle et de la gare du Nord.  Le volet de ce jour est consacré notamment à l'insertion du dispositif dans le quartier. Mais ce qui est suffisamment rare pour être souligné dans cette série, c'est le témoignage d'usagers de la salle de consommation à moindres risques, les premiers concernés. Des profils divers, certains empêtrés dans l'addiction, la maladie et la très grande précarité sociale, tandis que d'autres, comme Franck, montrent l'espoir d'une vie meilleure. À travers ces visages, au-delà de la caricature du "drogué", c'est un peu d'humanité qui transparait à travers des profils très abimés par la vie et les drogues.

    Loin des polémiques stériles, comme son titre l'indique : "Salle de shoot, réduire les risques malgré la polémique", cette série de reportages montre le fonctionnement réel de la salle, permettant à chacun de mieux appréhender le quotidien de ce dispositif de santé publique, d'en comprendre les objectifs, et plus généralement de prendre conscience de la complexité de ce que représente la prise en charge sanitaire et sociale de l'addiction.

    Vous pouvez voir ces reportages en direct en fin d'émission (du lundi au vendredi, à 13 h 40), et également pendant un mois en replay sur le site de France TV. Un travail de journaliste au long cours, dont il faut souligner la qualité.

     

    Teaser des reportages

  • Vernissage de l'exposition : ”Les drapés des indépendances”

    L’artiste Edwige Aplogan vous invite à un projet artistique intitulé Les Drapés des Indépendances. Dans le cadre de ce projet, les associations des quartiers La Chapelle et Goutte d’Or proposent une semaine de programmation autour des luttes contre les discriminations. Les évènements sont ouverts à toutes et tous, et sont gratuits.

    L’inauguration de l’exposition à Espace Jeunes Nathalie Sarraute le 20 novembre prochain est ouverte à toutes et tous. Vous y trouverez un studio photos "Grandes Humaines" de l’association Clichés Urbains, une présentation du jeu créé pour l’occasion par l’association Quartierlud, "Africa Quizz", ainsi que des performances artistiques.

    Télécharger le programme_complet

    "Edwige Aplogan est née au Bénin. Sa première exposition a lieu en 1990 à Abidjan en Côte d'ivoire.Depuis 2010, année du cinquantenaire des indépendances des pays africains francophones, elle crée des emballages en tissu ou « drapés » de monuments et de bâtiments publics ou privés. Au Bénin, à Strasbourg, à Paris (UNESCO), à Bordeaux, ses œuvres sont un hommage à l'Afrique et à sa Diaspora. Edwige Aplogan fait un travail de mémoire pour les déportés d’Afrique : en 2012, à Ouidah au Bénin sur l’ancienne place de la vente aux enchères des esclaves, elle réalise un drapé en y ajoutant les drapeaux des pays de la Diaspora vers lesquels ont été déportés les esclaves. Le concept du drapé s'est enrichi en 2017 à la villa Arson à Nice avec l’ajout de drapeaux des mouvements indépendantistes des départements et territoires français d'outre-mer. Son souhait est de réaliser si possible, tous les ans ou tous les deux ans, un “drapé interpellant nos indépendances de façade, et ces aspirations à la liberté qui tardent à venir."

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    C'est où ?

    Espace Jeunes Nathalie Sarraute, 8 esplanade Nathalie Sarraute, Paris 18e

    C'est quand ?

    Le 20 novembre 2021, de 14 h à 18 h

     

  • Toxicomanie dans l'espace public : qui appeler en cas de besoin ?

    Les évacuations de la tristement célèbre "colline du crack" à la Porte de la Chapelle et du tunnel Rosa-Parks dans le 19e arrondissement, des évacuations nécessaires au vu de la situation intenable pour les riverains mais qui n'ont finalement été que des dispersions, ordonnées par la Préfecture, sans prise en charge ni accompagnement social et sanitaire, ont eu des conséquences pour beaucoup de quartiers du nord-est parisien. Avec la crise sanitaire, depuis le premier confinement notamment, la situation s'est encore aggravée. Du côté de Stalingrad, en premier lieu, au jardin d'Éole, mais également autour de la gare du Nord, à la Chapelle, à la Goutte d'Or et même à Château Rouge, ces quartiers connaissent dorénavant des scènes ouvertes de drogues au quotidien, principalement de consommation de crack, créant les nuisances qu'on sait.

    Les habitants sont souvent démunis face à certaines scènes. Pour les questions d'agressions et de violence, il faut bien évidemment appeler la police. Mais au quotidien, il est possible de faire appel aux associations dédiées à l'accompagnement des usagers de drogues, en particulier ceux qui sont sans domicile. Les riverains de la SCMR savent qu'en journée ils peuvent appeler la salle de consommation (pour rappel : 07 62 49 93 45) en cas de problème pour qu'une équipe de maraude intervienne, par exemple. Mais au-delà de ce petit périmètre, le plus souvent, on ne sait qui contacter. L'Agence régionale de santé (ARS) et la ville de Paris éditent un fascicule qui recense et localise les associations engagées sur le terrain, les dispositifs de prise en charge des usagers de drogues et les différentes actions menées. On retrouve des informations utiles, notamment les numéros à appeler en cas de besoin (intrusion dans un immeuble, scène de consommation dans l'espace public, seringues abandonnées...). Un dépliant utile pour les habitants concernés, dans les arrondissements du quart nord-est de Paris, du centre au 20e.

    Cliquer ici pour télécharger le dépliant

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  • Les terrasses de la Goutte d'Or rouvrent ce matin !

    Mercredi 19 mai, c’est la réouverture des terrasses – normales ou « provisoires » - des cafés-restaurants, ceux de la Goutte d’Or en l’occurrence.

    L’Inspecteur des travaux finis de Action Barbès a été envoyé en mission !

    Donc, premier arrêt au 360 Music Factory, qui dès aujourd’hui mercredi sort ses tables sur le trottoir de la rue Myrha. Le Big Boss a eu l’inspiration d’installer un beau store orange-safran, vous voilà donc protégé des intempéries, si jamais … Service, donc, de 12h à 21h. Venez vite découvrir sa nouvelle carte méditerranéenne, grecque, libanaise (que nous avons testée pendant la période "cuisine à emporter". Un régal).

    Pour les week-ends musicaux, il faudra attendre le samedi 12 juin. Eclectisme et qualité tout l’été. Du mardi au samedi, de 11h à 23h, 32 rue Myrha.

    En parlant de musique, vous pouvez vous joindre dès maintenant à l’équipe de Au Fil des Voix (associée au 360), pour sept mois de 35h par semaine. Vous accompagnerez le développement des projets d'actions avec les écoles, des formations et les master class autour de la musique, des partenariats et des publics.

    Visite au Chien de la Lune, le restaurant gastronomique de chez nous. Christian, ce mardi, était en pleine construction de sa nouvelle terrasse (sur un espace de livraison), sous l’œil intéressé de quatre agents de police. Il vous attend ce mercredi, de 12h à 14h50, côté restaurant, puis toute la journée, jusqu’à 21h, le Chien étant maintenant aussi un bar toutes consommations, tapas, assiettes de petites choses … jusqu’au dîner ! Pour y dîner au-delà de 21h, merci d’appeler l’Elysée au 01 42 92 81 00, pour savoir quand le couvre-feu disparaît.

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    Visite à l’historique café-bar-restaurant-hôtel qu’on ne présente plus : Les Trois Frères. Un véritable atelier de menuiserie était, ce mardi, étalé sur le trottoir, en train de construire la terrasse "provisoire". Elle vous attend euh… pas mercredi, mais demain jeudi 20 mai. D’ici là, tout sera prêt pour un total service restaurant (12h à 15h puis 18 h à 21h), et café bar le reste de la journée !

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    Pour "plus tard ", l’association de L’Echo-Musée, rue Cavé, qui, n’étant pas un débit de boissons, mais de culture,  partageait sa "terrasse provisoire" avec le café d’en face Le Parc, qui lui est un café, mais n’a pas de terrasse. Cela fonctionnait bien, l’été dernier, juste devant les frondaisons du square Léon. Vont-ils remettre le couvert cet été ?

    Et pour plus tard aussi, la terrasse (ou la salle aussi ?) de La Table Ouverte, qui a remplacé le restaurant La Goutte d’Or, (dans la rue du même nom), mais qui n’est pas encore tout à fait prêt…

    Action Barbès vous souhaite un joyeux tour des terrasses de la Goutte d’Or, en consommant avec modération et en respectant la tranquillité du voisinage, bien sûr !

  • Travaux en suspens pour la flèche de l'église Saint-Bernard

    La flèche de l'église Saint-Bernard de La Chapelle connait d'inquiétants problèmes de stabilité depuis quelques temps, et elle s'est vue recouvrir d'un échafaudage durant l'été 2019. Cette même année, un projet du budget participatif a obtenu le suffrage des habitant, permettant de financer les travaux de la flèche et ensuite l'éclairage du monument à hauteur de 1 300 000 euros. Action Barbès est un des porteurs de ce projet, nous sommes donc très attentifs à sa mise en œuvre, c'est pourquoi nous avons sollicité Karen Taïeb, adjointe à la Maire de Paris chargée des questions de patrimoine, pour connaitre les avancées du projet.

    Nous faisons ici le point sur ce dossier.

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    Détail de la flèche

    La flèche de l'église néo-gothique nécessite donc une opération de restauration. La Ville de Paris avait mis un en place un échafaudage pour sécuriser la zone en premier lieu, puis en vue de réaliser les études et les travaux lorsque cette restauration avait été lauréate du budget participatif.

    Dans un premier temps, l’opération de restauration de cette flèche avait été évaluée pour un montant de 1 000 000 euros, financé donc par le budget participatif (300 000 euros sont consacrés à l'éclairage).

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    Automne 2020, la flèche est perdue dans une montagne d'acier

    Mais, lorsque des études plus poussées ont  été menées il s’est avéré que l’état sanitaire de la flèche nécessitait davantage de travaux par rapport à ceux évalués à l’occasion du budget participatif. L’architecte estime le montant de cette restauration à 2 200 000 €. Il faut donc programmer un nouveau calendrier d'intervention, les services de la Ville y travaillent actuellement.

    Dans l'attente, des travaux de mise en sécurité de la flèche ont été réalisés, comme la dépose de la croix sommitale et d’éléments de charpente, et la protection de plaques de plomb abîmées pour assurer l'étanchéité. La flèche ne tombera pas en attendant sa rénovation.

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    Dépose de la croix, décembre 2020

    Par ailleurs, l’échafaudage qui avait été loué par la Ville en 2019 a été déposé, afin de ne pas engendrer de surcoût pour la Ville entre ces deux interventions. La flèche se retrouve donc à nue, attendant patiemment de retrouver de sa superbe.

    Les travaux d’éclairage seront, logiquement, réalisés à l’issue des travaux de restauration. Reste à connaitre le calendrier de tous ces travaux, nous ne manquerons pas de vous en faire part quand nous en aurons connaissance.

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    Le pied de la flèche amputée d'un contrefort, janvier 2021

    Petit bonus historique

    L'état actuel de la flèche n'est pas dû à un défaut d'entretien mais plutôt de conception. En effet, ce n'est pas la première fois que cette église rencontre des soucis avec sa flèche. Dès sa construction (de 1858 à 1863), on découvrit rapidement que la cloche accrochée au pied de la flèche était trop lourde et faisait vaciller la flèche en sonnant. On déposa alors la cloche en urgence et on y installa un plus petit carillon. la cloche d'origine existe toujours, elle a trouvé sa place à l'église Saint-Augustin (8e).

    En 1877, on s'aperçoit que la flèche penche dangereusement. Sur le rapport de Viollet-Le-Duc, la Ville finance alors sa restauration pour une somme de 7 715 francs, soit l'équivalent d'un peu plus de 15 000 euros actuels.

    Au tout début du XXe siècle, la flèche s'est mise à pencher à nouveau. On provisionna cette fois la somme de 10 630 francs (25500 euros) pour le redressement. On établit là aussi un échafaudage géant, alors en bois, pour les travaux. Quelques photos gardent souvenir de cette impressionnante construction éphémère, comme cette carte postale de la rue Jean-François Lépine (ci-dessous). Le chantier se déroula en 1902 et 1903 et fût assombri par la mort d'un architecte-vérificateur qui a chuté de l'échafaudage. Gageons que les normes de sécurité actuelles garantissent de meilleures conditions de travail pour les ouvriers d'aujourd'hui.

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  • Petite chronique urbaine en temps de confinement (Saison 2)

    Aujourd'hui, nous laissons la parole à un-e de nos adhérents pour une chronique en temps de confinement.

    "Muni de son attestation dérogatoire pour faire quelques courses alimentaires de début de semaine, votre serviteur quitte son domicile d’un pas de sénateur. Pourquoi se presser dans ce monde au ralenti ? Le confinement même partiel semble altérer la dynamique des déplacements. Aucune statistique fiable sur ce fait, juste un ressenti personnel. Les rues ne sont pas vides, ni de personnes, ni de véhicules. On y croise aux heures creuses simplement moins de monde. Les bus circulent. Sont-ils plus vides que d’habitude ? Difficile à dire. On est lundi, fin de matinée. Pas une heure de pointe non plus !

    En revanche, le trottoir de la rue du Delta devant le laboratoire biologique est occupé par une longue file d’environ une vingtaine de personnes. Test PCR en vue.

    Pas de chance le Carrefour est fermé pour la journée : inventaire. Qu’à cela ne tienne, nous allons descendre un peu la rue et trouver celui de la rue Maubeuge.

    L’enseigne s’est répandue abondamment dans le quartier ces dernières années. Nous aurions pu également remonter jusqu’à la rue de Clignancourt, au numéro 20, si l’ultime bataille de ce supermarché, installé là depuis de nombreuses années, ne s’était soldée par une défaite face à son bailleur (privé). Fermé le supermarché ! Les bacs à plantes, des palmiers encore jeunes, récemment disposés en ligne devant la devanture du magasin, laissent à penser à un changement d’environnement à venir.

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    Tout comme les stores tout neufs, à bandes blanches et noires, assez chics, portant la dénomination "Le Bö Marché". Nous sommes curieux et impatients de voir la suite des événements…. Nous en reparlerons ici dès que les choses se préciseront.

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    Rue de Clignancourt, 18e

    Revenons à la rue de Rochechouart et à nos courses. Dès la place Turgot, — petite place charmante en triangle bordée par la rue Condorcet et ladite rue de Rochechouart — nous sommes surpris du nombre de palissades et de véhicules de travaux publics en action. Que de trous ! Tout le côté des numéros impairs est sans dessus dessous. Les piétons sont autorisés à déambuler entre les palissades comme dans un labyrinthe.

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    Rue Marguerite de Rochechouart, 9e

    Seuls des ouvriers menuisiers tirent leur épingle du jeu devant le restaurant (fermé) Le Bouillon : ils construisent une terrasse qui empiète sur la chaussée, à la place du stationnement, tout comme l'ont déjà fait deux cafetiers de la rue de la Tour d'Auvergne.

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    Rue Marguerite de Rochechouart, 9e

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    Rue Louise-Émilie de la Tour d'Auvergne, 9e

    Sapristi, la rue de la Tour d'Auvergne est, elle aussi, en plein chantier, jusqu'à la rue Rodier.

    Sur place, l'information sur la nature de ces chantiers ne nous a pas sauté aux yeux.... Le site de la ville, à la page "la carte des chantiers" nous éclaire davantage.

    Rue de Rochechouart il s'agit de chantiers privés, désignés par "Construction ou réhabilitation d'immeuble". La durée y est aussi précisée : du 26 octobre au 26 février 2021. Plus bas dans la même rue, ainsi que tous ceux de la rue de la Tour d'Auvergne sont des chantiers GrDF oeuvrant sur le réseau de gaz, en place depuis le 5 octobre. Leur durée est plus brève : fin prévue le 11 décembre.

     

    Pour conclure, disons que :

    1. le confinement est moins contraignant que le premier (sans de jugement de valeur) ;

    2. les entreprises de travaux publics travaillent, tant mieux pour elles ;

    3. Les menuisiers profitent des autorisations de terrasses pour décrocher des chantiers ;

    4. Le port du masque est majoritairement respecté, mais pourrait l'être mieux ;

    5. Note perso pour finir : on regrette la fermeture des lieux de culture. Les directions auraient pu s'engager à être très rigoureuses, hyper rigoureuses faute de quoi fermeture... Et on aurait pu leur faire confiance."